bienfait inestimable. Le fait que ces personnes soient peu nombreuses par rapport à celles qui rejettent la vérité ne diminue en rien l’enthousiasme suscité par cette activité ; au contraire, cela en fait une véritable gageure.

Les bonnes fréquentations aussi aident à combattre l’ennui. Toutefois, si vos compagnons sont du genre à se laisser facilement gagner par l’ennui parce qu’ils n’ont aucun but valable dans la vie, ils seront pour vous une entrave, et vous empêcheront de développer l’esprit d’initiative et une force intérieure. ils ressemblent à l’insensé dont parle Proverbes 17:24, disant que ses yeux “sont à l’extrémité de la terre”. De telles personnes rêvent en plein jour de choses lointaines, leurs pensées vagabondent, et elles n’ont aucun but devant elles.

Outre l’esprit d’initiative, l’endurance et la foi sont aussi des facteurs indispensables pour vaincre l’ennui. C’est ce qui ressort des paroles suivantes que Paul adressa à ceux qui servent Dieu : “Ne renonçons pas à faire ce qui est excellent, car à l’époque voulue nous récolterons si nous ne nous lassons pas.” (Gal. 6:9). Ainsi, lorsque vous cherchez à développer certaines qualités qui ont une valeur réelle, persévérez jusqu’à ce que vous commenciez à récolter les fruits de votre travail.

Avec le temps, vous vous élargirez en développant d’autres qualités, avec l’assentiment de vos parents et sous leur direction, ce faisant, vous vous améliorerez et votre personnalité deviendra intéressante. N’oubliez pas ceci : lorsqu’on a l’espérance d’un avenir merveilleux, la vie n’est pas ennuyeuse.

Discernez les choses les plus importantes de la vie !

QU’EST-​CE qui occupe une place importante dans votre vie ? Voilà une question sérieuse. Par vos paroles et vos actions, vous montrez à qui vous entoure ce qui, à vos yeux, a une grande ou une moindre importance.

Tous les vrais disciples de Jésus-Christ doivent se prononcer sur cette question. Ils savent ce qui doit occuper une place importante dans leur vie. Ils ‘cherchent d’abord, sans cesse, le royaume et sa justice’. — Mat. 6:33.

En quoi réside la difficulté ? En ce que les choses importantes se voient essentiellement par les yeux de la foi (II Cor. 4:16-18). D’autre part, elles concernent l’avenir. Elles exigent de sérieux efforts et, pour les apprécier, la discipline du corps, de l’esprit et du cœur est nécessaire.

La Parole de Dieu, la Bible, nous fournit maints exemples d’hommes qui ont réellement apprécié les choses importantes à leur juste valeur. Ces hommes estimaient les petites choses pour ce qu’elles étaient vraiment : peu de chose.

Moïse considéra les trésors et les plaisirs de l’Égypte comme de peu d’importance auprès de l’inestimable privilège d’être l’Oint ou le “Christ” de Dieu, même si cela devait lui attirer l’opprobre (Héb. 11:26). Fit-​il preuve d’un bon jugement ? Certainement.

Jéhovah Dieu se servit de Moïse pour rédiger plus du quart des Écritures hébraïques. Par son entremise, il accomplit un grand nombre d’œuvres puissantes et de miracles impressionnants, et il délivra son peuple de l’esclavage égyptien. N’étaient-​ce pas de merveilleux privilèges ? Sans parler de la récompense qui attend ce fidèle serviteur de Dieu. Quel exemple pour les chrétiens qui seraient tentés d’accorder la première place dans leur vie aux plaisirs et aux trésors du présent système de choses au détriment des trésors spirituels ! Combien est sage le conseil qui les exhorte à être “riches en œuvres excellentes” plutôt qu’en biens matériels ! — I Tim. 6:17, 18.

L’apôtre Paul savait, lui aussi, discerner entre ce qui était très important et ce qui l’était moins. Pharisien très instruit et très respecté, il aurait eu des raisons de se glorifier en tant que Juif (Actes 26:5 ; II Cor. 11:22 ; Phil. 3:5). Cependant, il dit : “Je regarde même aussi toutes choses comme une perte à cause de la valeur suréminente de la connaissance de Christ Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accepté la perte de toutes choses et je les regarde comme un tas d’ordures, pour que je puisse gagner Christ et être trouvé en union avec lui.” — Phil. 3:8, 9.