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Le miracle de la transfigurationLa Tour de Garde 1952 | 1er décembre
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sur nous le même effet. Elles nous rempliront aujourd’hui de crainte dans la présence de la voix de Dieu et nous feront comprendre notre petitesse et combien nous sommes indignes de la bonté et de la miséricorde de Jéhovah.
PAROLE ET VISION PROPHÉTIQUES
10. Que promit la parole prophétique contenue dans Deutéronome 18:15-19 ?
10 Pour notre bien-être et notre édification en ces temps d’épreuves, chacun de nous désire certainement apprécier toute la valeur de la vision que nous examinons ici. Pour en saisir l’effet, la force et la splendeur, il nous faut consulter la parole écrite de Dieu donnée des siècles auparavant. Ce faisant, nous apprendrons que les Écritures hébraïques avaient annoncé que Jéhovah Dieu susciterait un prophète semblable au majestueux Moïse, que ce serait un législateur, un maître et un représentant de Jéhovah, et le Roi en Israël. Il est écrit en effet : “ L’Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez !... L’Éternel me dit : Ce qu’ils ont dit est bien. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles qu’il dira en mon nom, c’est moi qui lui en demanderai compte. ” — Deut. 18:15, 17-19.
11. Expliquez quelques points où le Christ est semblable à Moïse.
11 Selon la promesse divine, quelqu’un qui serait semblable à Moïse devait être suscité ; il y a en effet une grande ressemblance entre Moïse et le Christ, dès leur naissance. On tenta de les tuer alors qu’ils n’étaient que des petits enfants. Ils reçurent un enseignement spécial de Jéhovah pendant leur jeûne de quarante jours. Ils furent suscités pour délivrer le peuple de Jéhovah d’un monde idolâtre et voué à la fausse adoration. Ils s’opposèrent aux prêtres et aux représentants de Satan et adorèrent et exaltèrent Jéhovah, le seul vrai Dieu tout-puissant, portant ainsi le litige relatif à la suprématie à un point culminant victorieux. Tous deux furent des “ agneaux ” servant à la conclusion d’alliances destinées à produire un peuple spécial, un royaume de prêtres. Tous deux construisirent des tabernacles où la gloire de Jéhovah reposait sur eux dans leurs services sacerdotaux. Ils furent chefs et conducteurs, ainsi que membres d’une nation, bien que ne possédant aucun pays fixe. Ils furent mis à part pour le service de Jéhovah. Ce sont là quelques points seulement où Moïse et le Christ se ressemblèrent. Jésus-Christ était donc bien semblable à Moïse.
12. Pourquoi Élie devait-il figurer dans la vision du Royaume ?
12 Non seulement Jéhovah avait dessein de susciter un prophète comme Moïse, un Grand Moïse, mais il promit aussi la venue d’un Grand Élie. Il déclara : “ Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, auquel j’ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, des préceptes et des ordonnances. Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit. ” (Mal. 4:4-6). Nous voyons que les prophéties annoncent que deux grands prophètes hébreux devaient figurer dans les événements futurs. Cela ne signifie pas qu’il faille que ces deux prophètes bien connus paraissent réellement dans la chair pour accomplir ces prophéties. Tous deux sont morts dans la foi et attendent maintenant leur résurrection.
13. Mentionnez quelques œuvres marquantes d’Élie, et dites quel rapport elles ont avec les événements qui se déroulèrent lors de la première venue.
13 Jéhovah déclara : “ Je vous enverrai Élie, le prophète. ” Élie avait été fidèle, n’avait jamais douté de Jéhovah et fut honoré pour les œuvres de sa foi. Une des grandes œuvres d’Élie fut d’amener Israël à la vraie repentance, et par conséquent nous devrions nous attendre de l’“ Élie à venir ” qu’il accomplît une œuvre semblable. Aux jours de Jésus, Jean-Baptiste avait achevé son œuvre de précurseur. En outre, ce réconciliateur avait travaillé durement pour ramener le peuple dans la voie de la justice et, si possible provoquer sa conversion. Il savait très bien que si les membres de sa nation n’étaient pas convertis au jour où la colère allait fondre sur eux, ils seraient entièrement détruits. Jean-Baptiste accomplissait un service semblable à celui d’Élie. Il dénonça les prêtres qui servaient le Diable, reprit le roi, donna un avertissement à Israël et adora sans crainte le grand Jéhovah. Pendant ce temps-là, les conducteurs d’Israël attendaient à tort la venue d’Élie, événement miraculeux pour eux, sans se rendre compte que l’œuvre qu’il devait accomplir précéderait en réalité le jugement pour la destruction, et qu’elle serait par conséquent leur dernier espoir. Jusque-là nous avons pu constater que deux prophètes avaient été promis pour la fin des jours, et tous deux furent vus dans la scène de la transfiguration.
14. Citez quelques-unes des promesses que Jéhovah avait faites concernant le fils de David. Comment les adaptons-nous à la scène de la transfiguration ?
14 Dans cette scène, nous ne voyons pas seulement Moïse et Élie dans leurs vêtements resplendissants, mais n’oublions pas que Jésus, le Christ de Dieu, était là également. Il y est comme le Christ, l’oint de Jéhovah, car les prophéties avaient clairement annoncé qu’un fils de David devait venir qui serait l’oint du Seigneur, et que son royaume dominerait pour toujours. Jéhovah déclara : “ J’ai fait alliance avec mon élu ; voici ce que j’ai juré à David, mon serviteur : J’affermirai ta postérité pour toujours, et j’établirai ton trône à perpétuité. Je rendrai sa postérité éternelle, et son trône comme les jours des cieux. J’ai juré une fois par ma sainteté : Mentirai-je à David ? Sa postérité subsistera toujours ; son trône sera devant moi comme le soleil, comme la lune il aura une éternelle durée. Le témoin qui est dans le ciel est fidèle. ” (Ps. 89:4, 5, 30, 36-38 89:3, 4, 29, 35-37, NW). “ Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je susciterai à David un germe juste ; il régnera en roi et prospérera, il pratiquera la justice et l’équité dans le pays. ” — Jér. 23:5 ; voyez aussi Jér. 30:9 ; Ézéch. 34:23, 24 ; 37:24.
15. Outre sa qualité de fils de David, que fut encore le Christ ? Prouvez-le.
15 Le fils de David devait être plus grand que David, il devait être son “ seigneur ”, étant le Fils oint de Jéhovah. La filiation, la royauté et l’onction sont toutes trois réunies au Psaume 2:2, 6, 7. Ésaïe établit également un lien entre le royaume et le fils et héritier de David d’une part et le Messie d’autre part. Il déclara : “ Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule, on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours. ” (És. 9:5, 6 9:6, 7, NW). Israël, lors de la première venue de notre Seigneur, attendait l’oint de Dieu, celui qui devait être son roi. La pierre angulaire de Sion devait être posée, et c’est Jéhovah qui accomplirait cela, car il est écrit : “ Voici le jour que Jéhovah a fait ;... Béni soit celui qui vient au nom de Jéhovah ! ” (Ps. 118:22-26, Cr 1905). “ Dites à la fille de Sion : Voici, ton roi vient à toi, plein de douceur, et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse... Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! ” (Mat. 21:5, 9). Cela signifie que Jéhovah avait promis quelqu’un qui serait non seulement plus grand que Moïse et Élie, mais aussi plus grand que David, quelqu’un qui serait le Fils de Dieu. Ce fait est établi par le témoignage que nous allons maintenant considérer.
FILS ET HÉRITIER DE DIEU
16. Donnez des preuves scripturales montrant que le fils de David devait être le propre Fils de Dieu.
16 Au temps de la conception de Jésus par Marie, l’ange dit : “ Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin... Le (saint esprit) viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. ” (Luc 1:30-35). Au moment de la naissance du fils, l’ange de Jéhovah fut envoyé pour l’annoncer aux bergers dans les champs. “ Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. ” (Luc 2:9-11). Nous avons encore le témoignage de Simon qui savait “ qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur... (Il dit :) Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction. ” (Luc 2:26, 34). Il devint en effet une “ pierre d’achoppement ” et un “ rocher de scandale ” pour les deux maisons d’Israël.
17-19. Comment savons-nous que Jésus-Christ est l’héritier de Dieu ?
17 Par l’intermédiaire des prêtres et des Lévites, les questions suivantes furent posées à Jean-Baptiste : “ Toi, qui es-tu ?... il déclara qu’il n’était pas le Christ... Quoi donc ? es-tu Élie ?... Je ne le suis point. Es-tu le prophète ?... Non... Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es pas le Christ, ni Élie, ni le prophète ? ” (Jean 1:19-25). Notez comment ce passage réunit les trois mêmes serviteurs. Nathanaël résume tout cela en une seule phrase : “ Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. ” (Jean 1:49). Étant Fils de Dieu, Jésus-Christ fut héritier des choses que Jéhovah avait promises. Il était certainement plus que fils et héritier de David. Il demanda aux Juifs : “ Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et Jésus leur dit : Comment donc David, animé par l’(esprit), l’appelle-t-il Seigneur, lorsqu’il dit : Le Seigneur (Jéhovah, NW) a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. Si donc David l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ? ” (Mat. 22:42-45). “ Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du père. ” (Jean 1:14). “ Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu. ” (Jean 1:34). À son baptême, Jéhovah le reconnut pour son Fils : “ Et une voix fit entendre du ciel ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis toute mon affection. ” — Luc 3:22.
18 Ce que Paul écrivit aux Hébreux corrobore ce qui précède : “ Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses. ” (Héb. 1:1, 2). Nous avons encore l’illustration que Jésus donna : “ J’enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être auront-ils pour lui du respect. Mais, quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux, et dirent : Voici l’héritier ; tuons-le, afin que l’héritage soit à nous. ” (Luc 20:13, 14). Comme l’établit ce passage, il ne fait aucun doute que celui qui est identifié comme Fils de Dieu est héritier du monde dont le royaume subsistera éternellement.
19 Pour résumer ce qu’implique la transfiguration, nous notons ce qui suit : 1) Moïse préfigura un futur conducteur, législateur, libérateur et roi d’Israël qui serait plus grand que lui ; 2) Élie, qui fut un des plus grands prophètes, préfigura un prophète encore plus grand qui accomplirait certaines œuvres en rapport avec le roi et le royaume de la puissance de Dieu ; 3) la promesse du Messie qui est le Christ de Dieu, celui que Jéhovah a choisi et approuvé, oint pour être roi et prêtre ; et 4) Jésus-Christ, le Fils de Jéhovah Dieu, l’héritier du Royaume et du monde nouveau.
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Puissance et présence de notre Seigneur Jésus-ChristLa Tour de Garde 1952 | 1er décembre
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Puissance et présence de notre Seigneur Jésus-Christ
1. Quelles grandes vérités se rappelleraient plus tard ces trois témoins, en songeant à la transfiguration ?
LES trois disciples, Pierre, Jacques et Jean, étaient bien instruits des Écritures, non seulement par leur connaissance des prophéties, mais leur cœur était en harmonie avec le grand Dieu des cieux et ils avaient beaucoup appris de Jésus. Aussi, quand ils virent sa transfiguration, elle ne fut pas pour eux une image fugitive. Après avoir grimpé sur une haute montagne, ils étaient fatigués et appesantis par le sommeil. Cependant ils se réveillèrent complètement, contemplèrent la scène merveilleuse et saisirent quelques bribes de la conversation. Combien de fois ces trois hommes se souviendraient de cette gloire magnifique, de cette splendeur inoubliable et méditeraient sur sa signification, rattachant une prophétie à une autre, une promesse à une autre ! Jamais ils n’oublieraient la voix de Dieu qui vint couronner le tout ! En Moïse ils voyaient représentés la loi, l’alliance, l’organisation théocratique, le Royaume, la délivrance de la nation et sa marche en toute sécurité vers la Terre promise. Pour eux, Moïse signifiait tout cela et bien d’autres choses encore. En Élie ils voyaient le fidèle avocat de l’adoration pure et véritable, un ennemi acharné de la fausse adoration, un défenseur du service de Jéhovah, un censeur de rois et un destructeur de faux prêtres, celui qui ressuscita des morts et qui fut enlevé du service terrestre sans intervention humaine. Puis ils virent le Fils de Dieu dans la gloire ; et ils savaient que cette gloire appartenait au Christ de Dieu. Assurément la vision — car c’était une vision — représentait sur une petite échelle, presque sous forme de tableau, mais de tableau vivant, le Fils de l’homme dans la gloire, revêtu de la puissance de son Royaume. Ils n’auraient pu la voir sous une meilleure forme, car tout était compris dans cette vision !
2. La conversation des trois personnages de la vision est-elle instructive ? Pourquoi ?
2 Puis il y eut la conversation entre Moïse, Élie et Jésus. De quoi parlaient-ils ? Probablement de maintes choses qui ne nous ont pas été rapportées, mais nous savons par contre qu’ils s’entretinrent du départ de Jésus à Jérusalem (Luc 9:31). C’est pourquoi nous aimerions savoir de quoi il s’agit. Il faut d’abord nous rappeler qu’une semaine seulement auparavant, Jésus avait dit ouvertement à ses disciples “ qu’il fallait que le Fils de l’homme souffrît beaucoup, qu’il fût rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour ”. (Luc 9:22.) L’emploi du mot “ départ ” est très important et éclaire le sujet. La version Crampon fait usage du terme “ mort ” qui ne rend pas entièrement la pensée. Par “ mort ” nous pensons seulement à la cessation de la vie, tandis que “ départ ” renferme l’idée de quitter, de s’en aller quelque part. Le mot grec traduit par “ départ ” et “ mort ” est éxodos. Le terme “ exode ” implique davantage de choses que “ mort ”.
3. Comment Moïse eut-il un départ ? D’autres humains y étaient-ils inclus ?
3 Moïse et la nation théocratique typique connurent un exode qui fut obtenu sur la base de la promesse de Jéhovah, de la mort des premiers-nés d’Égypte, de l’agneau immolé et du sang aspergé. La mort était représentée par les premiers-nés d’Égypte et l’agneau immolé à la place de Moïse. Ce fut leur mort, mais aussi le départ de Moïse qui préfigurèrent le Christ. La délivrance ne se présenta pas seulement à Moïse mais à deux millions au moins d’autres humains. Ce fut leur sortie, un exode, un départ. Le livre hébreu intitulé Exode narre les premières étapes de l’accomplissement de la promesse faite par Jéhovah aux fidèles qui vécurent avant le temps de Moïse, et fait mention de l’accroissement d’Israël, qui d’une famille devint une nation. Leur exode fut l’accomplissement de la délivrance ; pendant cette période les Israélites ne possédaient aucune cité permanente, mais quittaient le monde de Satan pour se rendre dans leur héritage. Jéhovah avait appelé son peuple hors de l’Égypte et en fit finalement un royaume.
4. De quelle manière Élie eut-il un départ ? Est-il vivant dans les cieux ?
4 Élie eut un exode, bien que son départ fût très différent. À ce sujet la Bible dit : “ Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon. Élisée regardait et criait : Mon père ! mon père ! Char d’Israël et sa cavalerie ! ” (II Rois 2:11, 12). Il ne faudrait pas croire que ce départ prouve qu’Élie est au ciel, toujours actif dans une enveloppe charnelle, car Paul dit ce qui suit dans l’épître aux Hébreux (11:13) : “ C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin. ” Le Seigneur Jésus déclara : “ Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. ” (Jean 3:13). Jéhovah arrangea de cette manière le départ d’Élie afin de préfigurer quelque chose de plus grand concernant l’Élie encore à venir.
5, 6. Jésus s’attendait-il seulement à mourir à Jérusalem ? Comment le savons-nous ?
5 Dans la vision, Moïse et Élie s’entretenaient du départ de Jésus ; ils ne parlaient pas seulement de sa mort, qui mettrait un terme à son œuvre terrestre, mais aussi d’un départ pour se rendre ailleurs, vers une éternité qui s’ouvrait devant lui. Il avait dit qu’il ressusciterait le troisième jour, et un jour il déclara : “ Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant ? ” (Jean 6:62). Sa mort fut une victoire ; elle représente le salut pour tous ceux qui dans le monde écoutent sa voix. Le départ de Jésus signifie la délivrance de multitudes de captifs. C’est pourquoi Paul écrit : “ Quand il est monté en haut, il a emmené captive une multitude ; il a fait des dons en hommes. ” (Éph. 4:8, NW). Le roi David avait prophétisé ce qui suit : “ Les chars de l’Éternel se comptent par vingt mille, par milliers et par milliers ; le Seigneur est au milieu d’eux, le Sinaï est dans le sanctuaire. Tu es monté sur la hauteur, tu as emmené des captifs, tu as pris en don des hommes ; les rebelles habiteront aussi près de l’Éternel Dieu. ” (Ps. 68:18, 19 68:17, 18, NW). Notez encore les paroles suivantes de l’apôtre : “ Sa puissance (de Dieu), qui se manifeste par l’efficacité de sa force toute-puissante, qu’il a déployée dans le Christ, en le ressuscitant d’entre les morts et en le faisant asseoir à sa droite dans les cieux, au-dessus de tout nom qui puisse être nommé. ” — Éph. 1:19-21, Liénart.
6 Pour Jésus-Christ le départ signifiait quitter cette terre par la mort, puis être ressuscité des morts par son Père et exalté à une glorieuse position dans la majesté céleste. La promesse suivante avait été faite : “ Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite. ” (Ps. 16:10, 11). Dans le cas de Jésus-Christ, le départ signifiait donc bien plus que sa mort.
7. Quel autre point de la transfiguration sert à confirmer la prophétie ?
7 Il y a encore d’autres points à examiner dans la scène de la transfiguration, car pour couronner ce spectacle glorieux, il nous est donné d’autres confirmations. Quand la nuée se forma et se mit à les couvrir, ils “ furent saisis de frayeur... Et de la nuée sortit une voix, qui dit : Celui-ci est mon Fils élu : écoutez-le ! ” (Luc 9:34, 35). Il n’est pas étonnant que Pierre ait écrit ce qui suit des années plus tard : “ Il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire,
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