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  • Le pachamanka — autocuiseur séculaire des Andes
    Réveillez-vous ! 1970 | 22 février
    • de pierres chaudes sur lesquelles on dépose des morceaux de mouton, de porc et de lapin. Sur une nouvelle couche de pierres chaudes, on range les humitas. Le tout est couronné d’une couche de luzerne, de gros haricots de Lima et d’une plante sauvage appelée mama-killa (terme qui signifie “mère lune”).

      Le mama-killa est le seul assaisonnement utilisé dans la préparation de ce repas spécial. Dès qu’il a été ajouté, le monticule est recouvert de sacs de grosse toile destinés à protéger les aliments contre la terre dont on les recouvre et qui constitue le “couvercle” de cet étonnant autocuiseur, lequel ne laisse échapper aucune goutte de jus. Pendant que les pierres chauffées font leur besogne, nous devisons gaiement.

      Le dîner

      Comment sait-​on quand le repas est cuit ? Évidemment, les Incas n’avaient pas de montre ou de pendule ; par conséquent, le cuisinier devait se fier à son expérience ou trouver le monticule afin de juger d’après le fumet si les aliments étaient à point. Quarante-cinq minutes après la fermeture de l’autocuiseur, on enlève soigneusement la terre et on ôte les sacs de toile. Quelle odeur exquise s’exhale du pachamanka !

      Le repas est prêt. Le premier plat (qui doit naturellement comprendre les aliments déposés en dernier lieu) consiste en haricots. Pendant que nous les mangeons, on remplit nos assiettes de mouton, de lapin, de pommes de terre et d’humitas. Il n’y a pas de couverts. Impossible d’éviter d’avoir les doigts gras en quittant la table ! Pendant que nous nous régalons, nous remarquons avec quelles précautions les hommes retirent les aliments de l’autocuiseur, qui dégage une chaleur intense.

      Finalement, à la grande joie de ces braves gens de la sierra centrale, le cuy ou cochon d’Inde fait son apparition. On ne peut se méprendre quant à la nature de cette viande, car le morceau qui ressemble un peu à une cuisse de poulet se termine par une petite patte à cinq doigts. Nous goûtons notre part. La chair, très tendre, a à peu près le même goût que le poulet. Quel mets succulent pour terminer le repas ! Après un tel régal, quoi d’étonnant que nous soyons plus que rassasiés ?

      Le soleil qui se montre de temps à autre à travers les nuages, poursuit sa course rapide vers les montagnes de l’ouest. Bientôt il fera noir ; il nous faut donc rentrer. Nous remercions nos hôtes de leur gentillesse et regagnons la camionnette en réfléchissant à l’hospitalité chaleureuse de ces humbles Indiens. Que d’amabilité et de bonté ils nous ont manifestées à nous, leurs visiteurs d’Amérique du Nord !

      Les souverains Incas qui, pense-​t-​on, ont inventé ou du moins ont rendu populaires ce mode de cuisson et le repas traditionnel, ont disparu depuis longtemps. Nous sommes heureux toutefois que leurs descendants se soient transmis de génération en génération l’art du pachamanka. Après avoir goûté pareil festin, nous sommes prêts à recommencer dès que l’occasion s’en présentera. Et pourtant, dans le domaine gastronomique, quoi de plus “terre à terre” ?

  • La ligne de partage des eaux
    Réveillez-vous ! 1970 | 22 février
    • La ligne de partage des eaux

      La ligne de partage des eaux en Amérique du Nord s’étend le long des montagnes Rocheuses. La pluie et la neige qui tombent sur les crêtes élevées s’écoulent sous forme de petits ruisseaux dans deux directions opposées. Ces ruisseaux sont les cours supérieurs des rivières. Au col de Cutbank, dans le Glacier National Park, trois ruisseaux prennent naissance à quelques mètres l’un de l’autre, mais la ligne de partage des eaux les sépare de telle sorte que le premier se dirige vers le Pacifique, le deuxième vers le golfe du Mexique et le troisième vers la baie d’Hudson.

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