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    • Le prix d’un esclave était de trente sicles d’argent (le salaire de 90 jours de travail?) (Ex. 21:32; voir Lévitique 27:2-7). Le prophète Osée acheta une femme pour 15 pièces d’argent et un homer et demi d’orge (15 éphah). Cette somme correspondait vraisemblablement au prix total d’un esclave. S’il en est ainsi, un éphah d’orge (22 litres) valait alors un sicle. — Osée 3:2.

      En période de pénurie, les prix montaient en flèche. Par exemple, en temps ordinaire, pour 80 pièces d’argent (240 jours de salaire?) on pouvait acheter 8 homers d’orge (1 760 litres); mais en temps de siège, cette somme permettait tout juste de se procurer une maigre tête d’âne, animal impropre à la consommation selon la loi mosaïque. — II Rois 6:25; voir Osée 3:2.

      Au premier siècle de notre ère, deux moineaux coûtaient un assarion de salaire de 45 minutes de travail) et l’on avait 5 moineaux pour deux assarion (Mat. 10:29; Luc 12:6). L’offrande de la pauvre veuve était encore plus modeste, à savoir deux lepta (1 quadrans), soit le soixante-quatrième du salaire d’une journée de travail. Pourtant Jésus Christ souligna que son obole avait plus de valeur que les dons importants faits par les autres, car cette femme n’avait pas mis de son superflu; cette offrande était “tout ce qu’elle avait, toutes ses ressources”. (Marc 12:42-44; Luc 21:2-4.) L’impôt annuel du temple payé par les Juifs était de deux drachmes ou d’une didrachme (environ le salaire de deux journées de travail) (Mat. 17:24). Comme une drachme représentait à peu près le salaire d’une journée de travail, il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’une femme se donne la peine de balayer toute sa maison et cherche avec soin la drachme perdue. — Luc 15:8, 9.

      Judas Iscariote trahit Jésus pour 30 pièces d’argent, vraisemblablement le prix d’un esclave (Mat. 26:14-16, 47-50). Ces pièces d’argent étaient sans doute des sicles ou d’autres pièces d’égale valeur. Mais le récit n’indique pas de quelles pièces il s’agissait; il dit simplement qu’elles étaient en argent.

      L’ARGENT PEUT ÊTRE À LA FOIS UTILE ET NUISIBLE

      L’argent sert de protection contre la pauvreté et ses maux; grâce à lui, on peut se procurer à la fois le nécessaire et le superflu (voir Ecclésiaste 7:12; 10:19). C’est pourquoi on risque de commencer à mettre sa confiance dans l’argent et à oublier le Créateur (voir Deutéronome 8:10-14). “L’amour de l’argent [littéralement ‘l’amour de l’argent-métal’] est la racine de toutes sortes de choses mauvaises, et quelques-uns, en aspirant à cet amour, se sont égarés loin de la foi et se sont eux-​mêmes transpercés partout de beaucoup de douleurs.” (I Tim. 6:10). Pour de l’argent, il en est qui se sont prostitués, qui ont assassiné, trahi, fait dévier la justice et ont falsifié la vérité. — Deut. 16:19; 23:18; 27:25; Ézéch. 22:12; Mat. 26:14, 15; 28:11-15.

      En revanche, le bon usage de l’argent est approuvé par Dieu (Luc 16:1-9), par exemple contribuer matériellement à l’expansion du culte pur et aider ceux qui sont dans le besoin (voir II Chroniques 24:4-14; Romains 12:13; I Jean 3:17, 18). Donc, si l’argent permet de faire beaucoup de bien, les choses les plus importantes, savoir la nourriture et la boisson spirituelles, la vie éternelle même, s’obtiennent sans argent. — És. 55:1, 2; Rév. 22:17.

  • Monstre marin
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    • MONSTRE MARIN

      Cette expression traduit généralement le mot hébreu tannin (tannim en Ézéchiel 29:3; 32:2, “monstre marin”, MN). Celui-ci est rendu par “grand serpent” quand le contexte n’a aucun rapport avec la mer ou l’eau (Jér. 51:34), ou quand il est nettement question de serpents (Ex. 7:9, 12; voir Exode 4:2, 3). De toute évidence, le mot tannin s’applique notamment à une variété de grands animaux marins (Gen. 1:21; Ps. 148:7), mais il est habituellement utilisé dans un sens figuré. Ainsi, la phrase suivante fait apparemment allusion à Pharaon et à ses armées: “Tu [Jéhovah] as brisé les têtes des monstres marins dans les eaux.” (Ps. 74:13). En Ésaïe 51:9, “monstre marin” est mis en parallèle avec Rahab (Égypte; voir Ésaïe 30:7) et peut par conséquent désigner l’Égypte, comme c’est probablement aussi le cas en Ésaïe 27:1 (voir Ésaïe 27:12, 13); à moins qu’il ne s’applique à Pharaon, comme en Ézéchiel 29:3 et 32:2. Le fidèle Job demanda s’il était un “monstre marin” pour qu’il soit nécessaire d’établir une garde autour de lui. — Job 7:12; voir LÉVIATHAN.

  • Mont, montagne
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    • MONT, MONTAGNE

      Proéminence du relief nettement plus marquée qu’une colline. Toutefois, la différence entre une colline et une montagne est très relative. Dans une région de collines, une montagne n’émergera peut-être du paysage alentour que de quelques dizaines de mètres; dans une région montagneuse, par contre, on appellera collines les plus bas sommets, même s’ils sont beaucoup plus hauts qu’une montagne isolée, comme le mont Tabor qui n’excède pas 560 mètres environ. — Juges 4:6.

      Le vocable hébreu har ne désigne pas seulement les montagnes isolées, par exemple les monts Sinaï, Guérizim, Ébal, Guilboa et Sion (Ex. 19:11; Deut. 11:29; I Sam. 31:8; És. 4:5), mais encore des chaînes montagneuses comme l’Ararat (Gen. 8:4) ainsi que des zones de relief entières, telles les régions montagneuses d’Éphraïm (Josué 17:15), de Nephtali (Josué 20:7), de Galaad (Deut. 3:12), et celles qu’occupaient jadis les Amorites et les Ammonites (Deut. 1:7, 20; 2:37). Un mot hébreu de la même famille, harâr (Jér. 17:3), et le terme araméen tur (Dan. 2:35) s’appliquent également aux montagnes.

      UTILITÉ DES MONTAGNES

      Les montagnes agissent sur le climat et les précipitations; elles collectent l’eau de pluie, la canalisent vers les rivières ou la retiennent dans des nappes souterraines qui alimentent les sources des vallées en contrebas (Deut. 8:7). Des arbres (II Chron. 2:16, 18), des vignes et diverses cultures (Ps. 72:16; Prov. 27:25; És. 7:23-25; Jér. 31:5) poussaient sur leurs versants, et on battait le grain sur leurs hauteurs (És. 17:13). Elles offraient une protection naturelle contre les invasions armées (Ps. 125:2). Elles servaient de lieu de refuge, de dépôt en période de danger (Gen. 19:17, 30; Juges 6:2; Mat. 24:16; voir Révélation 6:15) ou d’abri pour les bêtes sauvages (Ps. 50:10, 11; 104:18; És. 18:6). Sur elles on bâtissait des villes (Mat. 5:14). On en extrayait un minerai précieux (Deut. 8:9) et des pierres de construction coûteuses. — I Rois 5:15-17.

      ELLES APPARTIENNENT À JÉHOVAH

      Du fait que Jéhovah les a formées, elles lui appartiennent toutes (Ps. 95:4; Amos 4:13). Cependant, l’expression “montagne de Jéhovah” ou ‘de Dieu’ désigne souvent d’une manière plus particulière une montagne où Jéhovah a révélé sa présence. C’est notamment le cas du mont Sinaï ou Horeb (Ex. 3:1; Nomb. 10:33) et de la montagne où se dressait jadis le sanctuaire de Dieu. — Ps. 24:3.

      EMPLOI FIGURATIF ET PROPHÉTIQUE

      Le terme ‘montagne’ désigne parfois le sol, la végétation et les arbres de la montagne proprement dite (voir Psaume 83:14). Le psalmiste dit que Jéhovah “touche les montagnes, et elles fument”. (Ps. 104:32; 144:5, 6.) Il entend sans doute par là que la foudre peut embraser les forêts sur les montagnes, lesquelles, par suite, se mettent à fumer. Il semble que la Bible décrive l’action d’un violent orage s’abattant sur les montagnes quand elle dit qu’elles ‘fondent’ ou bien qu’elles ‘coulent’. (Juges 5:5; Ps. 97:5.) De fortes pluies, en effet, engendrent des ruisseaux et des torrents impétueux qui érodent le sol, un peu comme s’ils le faisaient fondre. Pareillement, Jéhovah annonce que lorsqu’il fera éclater sa colère contre les nations, il y aura un égorgement tel que les montagnes fondront, ou seront érodées, à cause du sang des tués (És. 34:1-3). Quand la Bible dit que les montagnes “dégoutteront de vin doux”, il faut comprendre par là que les vignes situées sur leurs flancs seront très productives. — Joël 3:18; Amos 9:13.

      Au mont Sinaï, des signes tangibles, comme des éclairs, de la fumée et du feu, attestaient la présence de Jéhovah. En outre, la montagne tremblait (Ex. 19:16-18; 20:18; Deut. 9:15). Ces phénomènes physiques, et d’autres encore, sont sans doute à l’origine d’expressions figurées qu’on retrouve ailleurs dans les Écritures (voir Ésaïe 64:1-3). Ainsi, la phrase “les montagnes bondirent comme des béliers” semble imager l’ébranlement du mont Sinaï (Ps. 114:4, 6). L’‘embrasement des fondements des montagnes’ est peut-être une allusion à une activité volcanique (Deut. 32:22); enfin, dans l’expression “les fondements des montagnes elles-​mêmes s’agitèrent”, il faut probablement voir un ébranlement dû à un tremblement de terre. — Ps. 18:7.

      Elles représentent des gouvernements

      Dans le symbolisme biblique, les montagnes représentent parfois des royaumes ou des gouvernements en place (Dan. 2:35, 44, 45; voir Ésaïe 41:15; Révélation 17:9-11, 18). Ainsi, Babylone est qualifiée de “montagne ravageuse” parce qu’elle a provoqué la ruine d’un certain nombre de nations par ses conquêtes militaires (Jér. 51:24, 25). Selon un psaume, Jéhovah qui mène une action contre les hommes de guerre est décrit comme étant “enveloppé de lumière, plus majestueux que les montagnes de proie”. (Ps. 76:4.) Il se peut que les “montagnes de proie” représentent ici les royaumes agressifs (voir Nahum 2:11-13). À propos de Dieu, David déclara: “Tu as fait que ma montagne se dresse dans la force.” Il voulait probablement dire que Jéhovah avait élevé son royaume et l’avait fermement établi (Ps. 30:7; voir II Samuel 5:12). Le fait que les montagnes symbolisent parfois des royaumes nous éclaire sur le sens de Révélation 8:8, où il est question de “quelque chose de semblable à une grande montagne embrasée de feu”. Cette comparaison pourrait suggérer une forme de domination dont la nature violente rappelle le feu.

      D’après la prophétie de Daniel, une fois que le Royaume de Dieu a écrasé tous les autres royaumes, il devient une grande montagne et remplit la terre entière (Dan. 2:34, 35, 44, 45). En d’autres termes, il étend sa domination bénie à toute notre planète. De son côté, le psalmiste écrit: “Que les montagnes portent la paix au peuple, les collines aussi, par la justice!” (Ps. 72:3). En harmonie avec ce psaume, les bénédictions qui concernent la montagne de Dieu, par exemple le banquet que Jéhovah a préparé pour tous les peuples, seraient appliquées à notre globe. — És. 25:6; voir aussi Ésaïe 11:9; 65:25.

      Rapport avec le culte

      À partir du moment où David déposa l’arche sacrée dans la tente qu’il avait dressée sur le mont Sion, ce dernier devint une montagne sainte (II Sam. 6:12, 17). Du fait que l’Arche symbolisait la présence de Dieu et que David avait manifestement agi sous la direction divine (Deut. 12:5), on pouvait dire que Jéhovah avait choisi le mont Sion comme son lieu de résidence. À ce sujet, David écrivit: “La région montagneuse de Basan est une montagne de Dieu [c’est-à-dire créée par Dieu]; la région montagneuse de Basan est une montagne de cimes. Pourquoi, ô montagnes de cimes, continuez-​vous à regarder avec envie la montagne que Dieu a désirée pour y habiter? Oui, Jéhovah lui-​même y résidera pour toujours. (...) Jéhovah lui-​même est venu du Sinaï [où pour la première fois il révéla sa présence à toute la nation d’Israël] dans le lieu saint.” (Ps. 68:15-17). On peut considérer le mont Hermon comme le point culminant de la région montagneuse de Basan; c’est donc à lui que feraient allusion les expressions “montagne de Dieu” et “montagne de cimes”. Bien que l’Hermon se dresse largement au-dessus du mont Sion, Jéhovah avait choisi d’établir sa résidence sur le plus modeste des deux sommets.

      Une fois le temple construit sur le mont Moriah, le terme “Sion” a pris un sens plus large et en est venu à désigner également le site de l’édifice; c’est ainsi que Sion a continué d’être la sainte montagne de Dieu (És. 8:18; 18:7; 24:23; Joël 3:17). Le temple de Jéhovah étant situé à Jérusalem, on parlait aussi de la ville elle-​même comme de la “montagne sainte” de Dieu (És. 66:20; Dan. 9:16, 20). Peut-être parce qu’il avait les montagnes de Jérusalem devant lui quand il priait, le psalmiste déclara: “Je lèverai mes yeux vers les montagnes. D’où viendra mon secours? Mon secours vient de Jéhovah.” — Ps. 121:1, 2; voir Psaume 3:4; I Rois 8:30, 44, 45; Daniel 6:10.

      Les prophéties d’Ésaïe (2:2, 3) et de Michée (4:1, 2) annonçaient le temps où la “montagne de la maison de Jéhovah” se trouverait “solidement établie au-dessus du sommet des montagnes” et serait “élevée au-dessus des collines”, et où des gens de toutes les nations afflueraient vers elle. Les faits confirment que cela s’est accompli sur la congrégation chrétienne de l’Israël spirituel, qui a un rapport étroit avec le temple spirituel de Jéhovah Dieu. L’invitation à faire partie de l’Israël spirituel a été adressée pour la première fois aux non-Juifs en l’an 36 de notre ère (Actes 10:34, 35; voir I Pierre 2:9, 10). Ceux qui l’ont acceptée se sont “approchés d’un mont Sion et d’une ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste”. (Héb. 12:22.) Aussi “la montagne de la maison de Jéhovah” doit-​elle être le mont Sion céleste où se trouve le temple spirituel de Dieu (voir I Pierre 2:4-10). Le fait que la “montagne de la maison de Jéhovah” serait au-dessus des montagnes et des collines souligne l’élévation du culte pur, car sur celles-ci on avait célébré jadis le culte idolâtrique et on avait construit des sanctuaires pour les faux dieux. — Deut. 12:2; Jér. 3:6; Ézéch. 18:6, 11, 15; Osée 4:13.

      Obstacles

      Parfois les montagnes représentent des obstacles, comme par exemple ceux que rencontrèrent les Israélites durant leur retour de l’exil babylonien et ceux qui entravèrent plus tard les travaux de reconstruction du temple (És. 40:1-4; Zach. 4:7). La foi peut déplacer des obstacles aussi importants et même jusqu’à des montagnes proprement dites, si telle était la volonté de Dieu. — Mat. 17:20; 21:21; Marc 11:23; I Cor. 13:2.

      Stabilité, permanence ou hauteur

      Les montagnes évoquent la stabilité et la permanence (És. 54:10; Hab. 3:6; voir Psaume 46:2). Aussi, lorsqu’il compare la justice de Jéhovah aux “montagnes de Dieu” (Ps. 36:6), le psalmiste veut sans doute souligner l’immutabilité de la justice divine. À moins que, songeant à la hauteur des montagnes, il désire montrer combien la justice divine est supérieure à celle de l’homme (voir Ésaïe 55:8, 9). Selon Révélation 16:20, “des montagnes n’ont pas été trouvées” après que l’ange eut versé le septième bol de la colère de Dieu. Ainsi, même ce qui est aussi élevé que des montagnes n’échappera pas quand Dieu donnera libre cours à son courroux. — Voir Jérémie 4:23-26.

      Les montagnes se réjouissent et louent Jéhovah

      Lorsque Jéhovah se tourne vers son peuple et lui témoigne sa faveur, le pays en ressent les bons effets. Les versants des montagnes sont alors cultivés et entretenus et ils n’ont plus l’air abandonné, comme s’ils se lamentaient, en proie à la désolation ou frappés d’une plaie. Dès lors, figurément parlant, les montagnes “poussent des cris joyeux” et leur beauté et leur productivité louent Jéhovah. — Ps. 98:8; 148:7-9; voir Ésaïe 44:23; 49:13; 55:12, 13; Ézéchiel 36:1-12.

  • Montagne de réunion
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    • MONTAGNE DE RÉUNION

      Expression contenue en Ésaïe 14:13. D’après ce texte, le roi de Babylone parlait ainsi en son cœur: “Au-dessus des étoiles de Dieu j’élèverai mon trône, et je m’assiérai sur la montagne de réunion, dans les parties les plus reculées du nord.”

      Pour certains exégètes, cette “montagne de réunion” serait une lointaine éminence, située au nord, que les Babyloniens considéraient comme le lieu de résidence de leurs dieux. Toutefois, Ésaïe 14:13 s’attache plus à dépeindre l’attitude et l’ambition du roi de Babylone qu’à annoncer ce qu’il dirait précisément (voir Ésaïe 47:10). Ce verset fait partie d’une déclaration proverbiale que les Israélites revenus de l’exil devaient prononcer contre le roi de Babylone (És. 14:1-4). Logiquement, donc, la “montagne de réunion” doit être identifiée à la lumière des Écritures, et non au travers des croyances païennes supposées du monarque babylonien. Il n’entrait certainement pas dans les intentions du souverain d’élever son trône au-dessus des étoiles de son dieu. Au reste, Ésaïe 14:14 identifie clairement le dieu en question non pas à une divinité babylonienne, mais au Très-Haut lui-​même. Il s’ensuit que la “montagne de réunion” a nécessairement un rapport avec le Dieu Tout-Puissant.

      Au temps d’Ésaïe, Dieu ne se réunissait avec son peuple d’une manière figurée que sur une seule montagne, le mont Sion. (Ce nom en était apparemment venu à inclure l’emplacement du temple sur le mont Moriah.) (Voir Ésaïe 8:18; 18:7; 24:23; Joël 3:17). L’expression “montagne de réunion” conviendrait bien au mont Sion, car tout Israélite adulte et de sexe masculin devait paraître trois fois l’an au sanctuaire, devant la face de Jéhovah (Ex. 23:17). Psaume 48:1, 2 corrobore cette hypothèse en situant le mont Sion au nord, ce qui correspond à la localisation de la “montagne de réunion” “dans les parties les plus reculées du nord”.

  • Montées
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    • MONTÉES

      {Article non traduit.}

  • Monument
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    • MONUMENT

      {Article non traduit.}

  • Moquerie
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    • MOQUERIE

      Action par laquelle on se moque de quelqu’un, on le rabaisse, on l’expose au mépris ou à la risée d’autrui. En hébreu et en grec, de nombreux mots désignent différents degrés de moquerie, suivant les circonstances. Par exemple, la Bible parle de personnes qui méprisent, raillent et tournent en dérision les autres, qui rient et se moquent d’eux.

      Selon la Parole de Dieu, les moqueurs, et surtout ceux qui méprisent les principes et les conseils divins, sont détestables (Prov. 24:9). À moins d’accepter la réprimande, de tels individus récolteront le désastre (Prov. 1:22-27). Il serait particulièrement odieux de tourner en dérision les pauvres ou ses parents (Prov. 17:5; 30:17). Les moqueurs refusent souvent d’écouter le blâme (Prov. 13:1) et ils n’aiment pas ceux qui les reprennent (Prov. 9:7, 8; 15:12). Mais dans l’intérêt d’autrui il est nécessaire de les discipliner (Prov. 9:12; 19:25, 29; 21:11). Il vaut mieux chasser ces hommes impies et ne pas les fréquenter; celui qui refuse de s’asseoir avec eux s’en trouve plus heureux. — Ps. 1:1; Prov. 22:10.

      ENVERS LES SERVITEURS DE DIEU

      Les serviteurs fidèles de Jéhovah subissent injustement diverses formes de moqueries. Ainsi, bien qu’on ait accusé faussement Job de railler les autres (Job 11:3), en réalité c’est lui qui a essuyé des moqueries à cause de son intégrité (Job 12:4; 17:2; 21:3). David aussi a été un objet de risée (Ps. 22:7; 35:16). De même, Élisée (II Rois 2:23), Néhémie et ses compagnons (Néh. 2:19; 4:1), ainsi que beaucoup d’autres serviteurs de Dieu, “ont subi l’épreuve des moqueries”. (Héb. 11:36.) Lorsque Ézéchias, roi de Juda, a envoyé des coureurs dans toutes les villes d’Éphraïm et de Manassé afin de convier leurs habitants à venir célébrer la Pâque à Jérusalem, beaucoup ont ri et se sont gaussés de ces messagers (II Chron. 30:1, 10). En fait, c’est ainsi que les apostats des deux maisons d’Israël ont traité les messagers et les prophètes de Dieu jusqu’à ce que, dans sa colère, Jéhovah extermine tous ces impies. — II Chron. 36:15, 16.

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