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Pour être heureux, il faut bannir toute tendance à murmurerLa Tour de Garde 1955 | 15 juillet
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Et celui qui s’enrôle dans une armée ne s’attend pas à une permission. Or les chrétiens se sont engagés pour la guerre spirituelle. — II Cor. 10:3, 4 ; Éph. 6:13.
10. Quoique la vie du chrétien soit quelquefois difficile, pourquoi ne faut-il pas le prendre en pitié ? Les difficultés et les problèmes font-ils perdre son bonheur ?
10 Les témoins de Jéhovah n’ont pas besoin de prendre en pitié leur lot comme participants aux souffrances du Christ. Les récriminateurs sont toujours malheureux. Jéhovah a promis que ceux qui l’adoreraient seraient heureux et il n’a pas menti. Et si nous devons subir des tribulations, surmonter des problèmes difficiles et persévérer sous les coups de la persécution ? Les souffrances signifient-elles la perte du bonheur ? L’expérience a montré nettement qu’il n’en est pas ainsi. Avez-vous assisté récemment à l’une des assemblées de témoins de Jéhovah ? Elles se tiennent régulièrement à l’échelle locale, nationale et internationale. Ces assemblées signifient beaucoup d’incommodités et souvent de grandes dépenses. Pour s’y rendre, il faut parfois faire un long trajet. Souvent les congressistes campent dans un champ. Puis pendant les sessions quotidiennes, il faut faire un voyage de plusieurs kilomètres dans les autobus et le métro pour aller s’asseoir pendant des heures dans un stade comble. Mais qui dira qu’assister à un congrès du peuple de Jéhovah n’est pas une des expériences les plus joyeuses et les plus inoubliables de la vie ?
11. Quelle bonne attitude mentale doit caractériser un disciple du Christ ? Jéhovah approuve-t-il une telle conduite ?
11 Endurer les difficultés et même la persécution avec courage et joie, sachant que de telles souffrances ne lui déroberont pas son bonheur, voilà la véritable attitude mentale du chrétien. En agissant de la sorte, il gardera toujours présentes à l’esprit les raisons importantes qu’il a de maintenir son intégrité envers Jéhovah, de ne pas faiblir ni de se prendre en pitié ou de se plaindre à cause du grand privilège qui est le sien. N’oublions pas que nous avons l’approbation divine quand nous persévérons dans la persécution. Le Fils de Dieu a donné en ce domaine l’exemple le plus remarquable. Notre attention est directement attirée sur le fait que c’est sous ce rapport qu’il fut un modèle pour nous. Dans un verset bien connu, il nous est dit que nous devons marcher sur ses traces. “ Car c’est une grâce de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement. ” — I Pi. 2:19-23.
12. Qu’est-ce qui nous aide à maintenir notre bonheur lorsque nous accomplissons la volonté de Jéhovah ?
12 Il n’est pas bon que les chrétiens se fassent une idée étroite des épreuves qui s’abattent sur eux. En fait, de telles difficultés entraînent avec elles une des plus grandes joies. Il est très important de se faire une idée juste des épreuves qui viennent ou qui doivent encore venir. C’est l’œuvre de la prédication qui est agréable à Jéhovah et le rend heureux. “ Mon fils, sois sage, et réjouis mon cœur, et je pourrai répondre à celui qui m’outrage. ” (Prov. 27:11). Nous pouvons maintenir notre bonheur seulement en obéissant sans murmurer à sa volonté et en persévérant fidèlement dans son service.
13. Quand nous considérons les raisons que nous avons de nous vouer, les choses sont-elles si pénibles à notre époque ?
13 Lorsque nous réfléchissons un instant à cette question, nous constatons qu’à notre époque tout n’est pas si pénible et si difficile. Cela se vérifie surtout lorsque nous considérons la nécessité de maintenir l’intégrité et les raisons que nous avons de nous vouer à Jéhovah. Qui est en proie aux mêmes difficultés qu’a subies Paul qui a souffert la faim, la soif, la nudité, les mauvais traitements et errait çà et là ? Cet apôtre zélé de Jésus endura sans se plaindre toutes ces épreuves et poursuivit en ces termes : “ Injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; calomniés, nous parlons avec bonté ; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu’à maintenant. ” — I Cor. 4:11-13.
14. En dépit de ses fardeaux et de ses difficultés, sur quelle note l’apôtre Paul conclut-il sa lettre ?
14 La vie d’un chrétien moderne, il est vrai, n’est pas toujours facile. Elle ne l’était pas non plus du temps de Paul : “ Sont-ils ministres de Christ ? Je le suis plus encore : par les travaux, bien plus ; par les coups, bien plus ; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme. Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. J’ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et, sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises. ” (II Cor. 11:23-28). Paul ne fut pas vaincu par tous ces fardeaux et difficultés. Il conclut sa lettre sur une note joyeuse : “ Au reste, frères, soyez dans la joie, perfectionnez-vous, consolez-vous, ayez un même sentiment, vivez en paix ; et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous. ” — II Cor. 13:11.
15, 16. a) Est-il exagéré de dire que les récriminateurs perdent le bonheur et même la vie ? b) Quand et à qui s’applique l’exemple des Israélites récriminateurs ?
15 Se plaindre, c’est se révéler sous certains aspects graves, que les témoins de Jéhovah ne devraient pas oublier. Un membre de l’organisation de Jéhovah qui se plaint montre qu’il ne fait pas la volonté divine avec plaisir. En fait, il se plaint de Jéhovah. Certains exemples bibliques révèlent que les récriminateurs perdent invariablement leur bonheur. Souvent, ils ont éprouvé la perte de la vie. Ainsi nous pouvons voir combien il est grave de murmurer contre Jéhovah ou contre son organisation et ses instructions : il en résulte de la douleur, de la misère et finalement la mort. Pensez-vous autrement ou croyez-vous que nous exagérons ? Voyons un autre verset. Il concerne les expériences que fit Israël et qui préfiguraient les événements de notre temps. Vous avez peut-être fait de nombreuses citations de ce texte. Vous êtes-vous aperçu qu’il combattait la tendance à murmurer ? “ Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par l’exterminateur. Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. ” (I Cor. 10:10, 11). Mais de quoi pouvaient-ils se plaindre ? Jéhovah ne les avait-il pas délivrés de l’oppression égyptienne ? N’étendait-il pas sur eux sa protection, ne les nourrissait-il pas, en sorte qu’ils n’eurent jamais faim et soif ? Ils n’avaient aucun souci. Pourtant ils se plaignaient comme des enfants gâtés. N’oubliez jamais que l’exemple d’Israël s’applique aux récriminateurs de nos jours.
16 Tout le monde, n’est-ce pas, devrait se satisfaire d’une telle vie et de perspectives aussi sûres que celles qui s’ouvraient devant les Israélites arrivés à l’entrée de la Terre promise. Mais ceux-ci n’étaient pas contents. Ils méprisèrent les libéralités de Jéhovah. Ils n’avaient cessé de récriminer, se rendant ainsi très malheureux. Nous comprenons aisément la folie que commettait Israël en perdant de vue ce que Jéhovah avait fait pour lui. Mais appliquons-nous la leçon aux circonstances actuelles, comme nous devrions le faire, et comprenons-nous pourquoi c’est chose grave que de se plaindre ?
17. Dans l’intérêt de notre bonheur, pourquoi est-il insensé de murmurer contre les dispositions divines ?
17 Dans l’intérêt de notre bonheur, nous ne devrions pas demander davantage de Jéhovah, comme le firent les Israélites qui méprisèrent les dispositions qu’il prenait en leur faveur. Comme des insensés, ils s’écrièrent que ce n’était pas assez bon et que cela ne venait pas assez promptement. Aussi ne devaient-ils pas hériter le pays où Jéhovah les conduisait. Ils devaient périr dans le désert. Ceux qui murmurent aujourd’hui contre la voie divine n’hériteront pas non plus le monde nouveau, quoiqu’il soit proche ; ils perdront en outre leur bonheur actuel. Jéhovah ne veut pas d’un monde nouveau peuplé de récriminateurs ; dans la figure prophétique une génération entière se vit interdire l’accès de la Terre promise pour avoir murmuré. — Nomb. 13, 14.
18. Devant un avenir aussi brillant, quelle voie serait-il insensé de suivre ? Sous ce rapport, quelles expériences rappelle-t-on ?
18 Les bienfaits que nous apportera le monde nouveau sont indescriptibles. Ce sera certainement un pays où couleront le lait et le miel (Nomb. 13:27). Avec des perspectives aussi brillantes, qui voudrait retourner dans ce monde ? Rappelez-vous encore l’expérience des Israélites qui, parvenus à la frontière de la Terre promise, se mirent tous à murmurer à cause des difficultés auxquelles ils devaient faire face. “ Toute l’assemblée éleva la voix et poussa des cris, et le peuple pleura pendant la nuit. Tous les enfants d’Israël murmurèrent contre Moïse et Aaron, et toute l’assemblée leur dit : Que ne sommes-nous morts dans le pays d’Égypte, ou que ne sommes-nous morts dans ce désert ! Pourquoi l’Éternel nous fait-il aller dans ce pays, où nous tomberons par l’épée, où nos femmes et nos petits enfants deviendront une proie ? Ne vaut-il pas mieux pour nous retourner en Égypte ? Et ils se dirent l’un à l’autre : Nommons un chef, et retournons en Égypte. ” — Nomb. 14:1-4.
19. Pourquoi les témoins de Jéhovah, entre tous, devraient-ils être heureux ?
19 En murmurant, on se rend misérable, comme ce fut le cas pour les Israélites. Gardez présent à l’esprit que Jéhovah a aussi délivré ses témoins actuels de l’oppression d’un monde inique. Ceux-ci ne craignent pas ce que craint le monde, ils n’éprouvent pas son angoisse ni ne supportent le poids de ses fardeaux. Rappelons que nous aussi nous sommes protégés et nourris miraculeusement d’une manière spirituelle et que notre but est un monde nouveau glorieux. Si nous éprouvons le besoin de nous plaindre, examinons nos motifs et n’oublions jamais Jéhovah dans ces choses, comme le firent les Israélites. Il est prouvé jusqu’à l’évidence que Jéhovah sait où il nous conduit et comment il doit diriger son organisation. Ceux qui s’y attachent et gardent fidèlement ses instructions connaissent le bonheur et la satisfaction. N’oublions pas, de ce point de vue, les choses merveilleuses que Jéhovah a accomplies pour son peuple dans le passé. Nous n’oublierons pas ce qu’il fait aujourd’hui pour nous et les brillantes perspectives qui s’ouvrent devant nous. En entretenant de telles pensées, nous sommes déterminés à maintenir notre intégrité et, en considération de ce qui est survenu dans le passé, nous concluons que les témoins de Jéhovah, entre tous, n’ont aucune raison de se plaindre. Ils banniront toute tendance à murmurer et seront heureux, reflétant le “ Dieu bienheureux ”, comme le fit Jésus-Christ.
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Recherchez les choses qui édifientLa Tour de Garde 1955 | 15 juillet
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Recherchez les choses qui édifient
1. Quoique tout le monde désire le bonheur, pourquoi les chrétiens, entre tous, ont-ils toute raison de voir les choses du bon côté ?
JÉHOVAH ayant créé l’homme à son image, tout le monde désire être heureux. Les chrétiens ont beaucoup plus de motifs d’être heureux que l’humanité en général. Ils peuvent toujours regarder le bon côté des choses. Eux seuls ont la source véritable de la bonne nouvelle, celle qui apporte une joie réelle (Mat. 5:3 ; 24:14). L’adoration et le service fidèle de Dieu garantissent leur bonheur maintenant et à jamais (Jean 13:17 ; Mat. 7:24). Pour une multitude de personnes de bonne volonté envers Dieu, cela signifiera la vie éternelle sur une terre comblée de bienfaits sans fin. “ Tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie. L’Éternel est juste dans toutes ses voies, et miséricordieux dans toutes ses œuvres. ” — Ps. 145:16, 17.
2. Comment pouvons-nous répondre à la bonté de Jéhovah ?
2 Nous pouvons tous nous réjouir profondément de la bonté de Jéhovah. En outre, c’est avec reconnaissance que nous pouvons observer ces paroles de Jésus : “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. ” (Actes 20:35). Jéhovah rassemble, pour qu’elles l’adorent, des personnes heureuses et désireuses de voir leurs semblables partager leur bonheur. Leur conversation est édifiante : elles recommandent à autrui le royaume de Dieu qui comblera tous les désirs.
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