Des rassemblements qui reflètent l’amour divin
“MAL considérés par les religions dites officielles, persécutés dans certains pays (...), les Témoins de Jéhovah continuent contre vents et marées à propager la ‘bonne parole’, la Bible à la main.” Cet extrait du journal La Montagne témoigne de la perplexité qui s’empare quelquefois des médias devant le succès que rencontrent les Témoins de Jéhovah en France. Comment se fait-il que leurs congrès réunissent tant de monde?
Un thème mobilisateur
Réunir plus de 90 000 personnes sur le thème de “L’amour divin” peut sembler une gageure. Pourtant, ce résultat est à mettre au crédit de la force extraordinaire que représente l’amour de Dieu et du prochain quand il est à l’œuvre sur certains de nos contemporains, chez qui il possède un remarquable pouvoir de motivation. Non seulement cette qualité exerce un puissant attrait sur quiconque recherche les vraies valeurs de la vie, mais elle permet de surmonter toute sorte de problèmes, quelle qu’en soit l’acuité. En notre ère de désenchantement général, il se peut que quelques points saillants de ces rassemblements vous frappent par leur singularité.
Des foules réceptives à l’amour divin
Rendant compte de l’assemblée qui s’est tenue à Bordeaux, le journal Sud-Ouest ne cache pas son étonnement de voir que, dans une société de plus en plus réfractaire à l’idée de Dieu, un thème de réflexion tel que “L’amour divin” parvient à rassembler “une foule fervente de fidèles au milieu de laquelle on remarquait de nombreux enfants”. Et l’article d’ajouter: “Chacun avait la Bible à la main, ouverte à la page, pour suivre verset après verset les lectures pieuses du prédicateur.”
Même écho dans Le Méridional, qui constate autour du stade de Marseille où les Témoins se sont rassemblés que règne “une activité sans cesse renouvelée (...). Tout s’accomplit dans l’ambiance biblique”. “Biblique”, le mot est juste, comme le reconnaît le Journal du Centre en notant que le but des Témoins de Jéhovah “est en effet d’étudier la Bible tant sur le plan prophétique que moral ou doctrinal. Une étude qui débouche sur un mode de vie”. Oui, grâce à l’étude de la Bible, des milliers de personnes se laissent toucher par l’amour divin et ressentent une force d’impulsion qui les incite à agir pour le bien de leur prochain.
L’amour divin pousse à l’action
L’amour divin incite le chrétien à aimer son semblable tout comme Jésus a aimé ses disciples. L’apôtre Jean ne déclare-t-il pas: “Nous sommes tenus de nous aimer les uns les autres.” — I Jean 4:11.
Citons le cas de ce Témoin de la région bordelaise qui assiste régulièrement depuis une vingtaine d’années aux assemblées chrétiennes. Pour rien au monde il n’aurait manqué de se réunir avec ses frères et sœurs spirituels, comme il l’explique lui-même:
“Pour la première fois, je me suis heurté à un obstacle difficilement surmontable en rapport avec mon travail profane. Mon emploi ayant un caractère saisonnier, je ne disposais pas de congés pour la période du congrès. Devais-je perdre mon travail pour assister à l’assemblée avec ma femme et mes quatre enfants? La Bible m’a fourni la réponse grâce aux principes contenus en I Timothée 5:8, Matthieu 7:7 et Romains 8:28. Ainsi, grâce à la compréhension de mes collègues et de mon chef de service, j’ai pu commencer mon travail à quatre heures trente du matin, ce qui me libérait vers dix heures pour assister au congrès. Puis, le soir, après les sessions, je reprenais mon travail. Par conséquent, tout en assurant mon poste, j’ai pu profiter pleinement de l’assemblée. Oui, il y a toujours une solution quand on place sa confiance en Jéhovah.”
Le pouvoir de l’amour divin
Nombre d’observateurs qui ont assisté à ces assemblées “L’amour divin” ont reconnu que ce thème biblique offrait une réponse aux questions que se posent les personnes qui recherchent de tout cœur une solution durable aux problèmes que rencontre le monde actuel. C’est ce qui n’a pas échappé au journal La Montagne, qui écrit: “Dans un monde de plus en plus bousculé, et qui recherche une spiritualité indéniable, l’association chrétienne les Témoins de Jéhovah se présente paradoxalement comme un bon moyen de sauvetage pour les ‘âmes en peine’.”
De fait, à l’occasion des douze congrès qui ont réuni un total de 90 110 assistants, 1 256 personnes se sont fait baptiser, montrant par là que l’amour divin avait commencé à opérer en elles. Cette étape représentait pour certains Témoins l’aboutissement de bien des efforts. Il leur avait en effet fallu surmonter des problèmes liés à l’âge, à la santé ou à leur situation personnelle, témoin cette chrétienne qui s’est fait baptiser à l’assemblée de Lyon et qui raconte:
“J’ai connu la vérité il y a huit ans par l’intermédiaire de ma concierge, qui était Témoin de Jéhovah. À l’époque, j’habitais Paris et je travaillais à la Comédie-Française comme habilleuse. J’avais vu le film ‘Les dix commandements’ et j’étais attirée par la Bible, sans pour autant la connaître. J’étais veuve et j’habitais avec ma fille, qui s’opposait violemment à ce que je parvienne à la connaissance de la vérité biblique. J’ai néanmoins accepté l’étude régulière de la Bible que me proposait gentiment ma concierge. Mais mes problèmes de santé et l’opposition de ma fille ne me permettaient pas d’assister à toutes les réunions de la congrégation locale. (...) Mon désir était néanmoins de devenir Témoin de Jéhovah.
“Finalement, ma fille m’a quittée, et je suis partie vivre dans la région de Saint-Étienne. Là, je me suis mise à vivre en concubinage. Je n’avais pas de travail. Ensuite, je suis tombée si gravement malade que mon docteur m’a mise en invalidité. Mon compagnon était séparé de sa femme, mais non divorcé. Nous avions bien décidé de nous marier, mais son ex-femme nous créait tant de difficultés qu’il fallut attendre six ans avant que le divorce soit prononcé. Pendant toutes ces années, j’ai assisté à toutes les réunions de la congrégation, mais je pleurais maintes et maintes fois, car, tant que ma situation n’était pas régularisée, je ne pouvais servir Jéhovah. Le divorce a tout de même été prononcé, au mois de janvier de cette année. Trois semaines plus tard, nous nous sommes mariés. J’ai demandé tout de suite à participer à l’œuvre de témoignage. Aujourd’hui, je remercie Jéhovah d’avoir manifesté son amour à mon égard.”
L’amour divin a touché d’autres chrétiens d’une manière plus insolite. C’est ainsi qu’à Nancy, parmi les 86 candidats au baptême chrétien, figurait une jeune fille dont les parents s’étaient opposés à la Parole de Dieu. Elle avait néanmoins acquis la connaissance de la Bible grâce à une chrétienne dévouée qui l’enseignait par téléphone. Vous vous demandez peut-être où. Eh bien, sur son lieu de travail, pendant les pauses.
Le témoignage public en faveur de l’amour divin
L’amour est un signe distinctif qui permet d’identifier n’importe quel chrétien. L’une des activités qui permettent de “connaître l’amour du Christ qui surpasse la connaissance” consiste à partager sa foi avec son prochain (Éph. 3:19). Lors de chaque assemblée, le vendredi après-midi était consacré au témoignage public. Les délégués, par milliers, rendirent visite aux habitants des villes dans lesquelles se tenait leur congrès. Dans certaines assemblées, plus de la moitié de l’assistance du vendredi se répandit dans les rues et de maison en maison pour inviter la population locale au discours public prononcé le dimanche. Comment les gens allaient-ils réagir?
Il y a par exemple ce chrétien qui visitait les habitants d’un immeuble tout proche du stade de Colombes, dans la région parisienne, où se tenait l’une des assemblées. À son grand étonnement, il rencontra une femme qui écoutait attentivement le programme du congrès. Elle se déclara enchantée par ce qu’elle avait entendu depuis son balcon et accepta le livre Commentaire sur la lettre de Jacques. Elle promit de le lire sur-le-champ. Le Témoin prit des dispositions pour commencer une étude biblique au domicile de cette auditrice inattendue.
À Bordeaux, le bon déroulement de l’assemblée n’a pas peu contribué à l’excellent témoignage laissé au public, comme l’atteste cet écho paru dans Sud-Ouest: “Alentour, de multiples stands (...) démontraient le savoir-faire des organisateurs, qui n’avaient rien laissé au hasard. ‘La municipalité nous connaît, elle sait que nous rendons les lieux dans l’état où nous les avons trouvés’, expliqua un responsable du mouvement. À voir la stricte discipline des Témoins de Jéhovah, on se doute qu’une telle confiance est évidemment bien placée. L’ordre divin commence sur terre.”
On a enregistré des réactions tout aussi favorables en d’autres lieux de congrès. Par exemple, le stade de Colombes est depuis quelque temps en cours de réfection, si bien que de nombreux ouvriers affectés aux travaux ont vécu par la force des choses dans l’ambiance de l’assemblée, en particulier lors des préparatifs. Les responsables des services de serrurerie et de menuiserie n’ont pas masqué leur étonnement devant le spectacle qui se déroulait sous leurs yeux. “Jamais, ont-ils dit, nous n’avons vu de stade aussi propre. Mais, ce qui est encore plus surprenant, c’est que chez vous, ce sont les gens qui cherchent du travail, alors que chez nous, c’est l’inverse: ce sont les chefs d’équipe qui doivent s’assurer que les ouvriers sont bien occupés.” Et un maçon d’ajouter: “Combien j’aimerais diriger une telle équipe! Ce serait si agréable!” Les Témoins avec qui il conversait lui demandèrent: “Savez-vous quel salaire perçoivent tous ces travailleurs pour effectuer tous ces travaux?” La réponse ne se fit pas attendre: “Oui, oui, je sais qu’ils le font bénévolement. C’est vraiment incroyable!”
De nouvelles publications
Les nouveaux manuels qui permettent d’étudier les épîtres de Pierre et de Jacques ont rencontré beaucoup de succès auprès des congressistes, mais l’un des grands moments de l’assemblée a été la parution d’un livre très attendu: le Recueil d’histoires bibliques. Quel plaisir de noter la joie spontanée de nombreux enfants (et même d’adultes!) qui serraient contre eux leur précieux ouvrage, avant de s’installer dans les gradins pour le feuilleter! Grégory, avec ses sept ans, exprimait le sentiment de bien des enfants lorsqu’il a envoyé cette lettre au siège des Témoins de Jéhovah de France: “Je suis très content de lire le livre Recueil. Je le comprends très bien; il est très beau. J’en ai déjà lu presque la moitié et je vous remercie beaucoup d’avoir pensé à nous autres, petits enfants. Merci aussi à Jéhovah qui pense à nous.”
La parution de l’enregistrement sur cassettes intitulé La bonne nouvelle selon Matthieu fut particulièrement applaudie. Un jeune chrétien de 19 ans nous a écrit: “Je tiens tout particulièrement à vous exprimer ma gratitude pour les cassettes qui sont à notre disposition. En effet, mon emploi consiste en grande partie à voyager en voiture, et, grâce à ces enregistrements, je peux écouter trois à quatre heures par jour les excellents conseils de notre Seigneur Jésus Christ.”
Le dernier jour, c’était une surprise: la parution d’une cassette de Mélodies du Royaume, arrangements musicaux sur des thèmes de cantiques connus. Cette nouveauté remporta un tel succès que le stock de 13 000 cassettes dont disposaient les différentes assemblées fut totalement épuisé le jour même de leur lancement. Pour tous les assistants, cette abondante nourriture spirituelle était à coup sûr une manifestation éclatante de l’amour divin.
Et vous, qu’en pensez-vous?
Aimeriez-vous que l’amour divin vous réchauffe vous aussi? Il ne fait aucun doute que les rassemblements chrétiens contribuent pour une bonne part à rendre témoignage à cet amour qui s’exprime tout au long des pages de la Bible. L’amour divin permet à la nature humaine imparfaite d’adopter un haut niveau d’élévation morale (II Cor. 5:14). Quand des gens de toute sorte comprennent vraiment ce que signifie le christianisme, ils parviennent, grâce à leurs efforts, à constituer une grande ‘famille de frères’. — I Pierre 2:17.
Peut-être n’avez-vous encore jamais assisté à une grande assemblée organisée par les Témoins de Jéhovah. Ce que vous venez de lire vous aura donné un aperçu de la fraternité chrétienne qui y règne, fruit de l’amour divin qui s’exprime à travers ces chrétiens. Nous ne pouvons faire mieux que de vous inviter cordialement à les contacter dans la Salle du Royaume la plus proche de chez vous. Et, pourquoi pas, vous risquez de faire la même constatation que la reine de Saba lors de sa visite au roi Salomon, visite qui lui avait arraché cette exclamation: “On ne m’en avait pas appris la moitié.” — I Rois 10:7.