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NéboAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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découvert de nombreux fragments de poteries dont l’origine s’échelonnerait du douzième siècle au commencement du sixième siècle avant notre ère.
2. Ville dont certains représentants revinrent de l’exil à Babylone (Esdras 2:1, 29). Au temps d’Esdras, quelques “fils [probablement habitants] de Nébo” renvoyèrent leurs femmes étrangères (Esdras 10:43, 44). Apparemment pour différencier cette ville de Nébo no 1 dont il est question ci-dessus, on la désigne par l’expression “l’autre Nébo”. (Néh. 7:33.) La ville moderne de Nuba, située à une douzaine de kilomètres au nord-ouest d’Hébron, a été proposée comme site possible de l’antique Nébo.
3. De toute évidence, l’une des montagnes des Abarim. C’est du mont Nébo, ou du sommet du Pisgah (qui faisait peut-être partie du Nébo, à moins que ce ne soit l’inverse), que Moïse, avant d’y mourir, embrassa du regard la Terre promise (Deut. 32:48-52; 34:1-4). Le mont Nébo est généralement identifié au Djebel en-Néba. Cette montagne s’élève à plus de 820 mètres au-dessus du niveau de la mer et se situe à une vingtaine de kilomètres à l’est de l’embouchure du Jourdain dans la mer Morte. On pense que le Pisgah serait le Ras es-Siyaghah, une éminence qui se trouve juste au nord-ouest du Djebel en-Néba et légèrement moins élevée que lui. Par temps clair, du sommet du Ras es-Siyaghah on a une vue parfaite sur la région qui englobe les monts Hermon, Tabor, Ébal et Guérizim, le versant de la chaîne centrale où sont Bethléhem et Hébron, la vallée du Jourdain et la mer Morte.
4. Divinité dont l’humiliation lors de la chute de Babylone fut prédite par le prophète Ésaïe (És. 46:1, 2; voir BEL). Le nom de ce dieu signifierait “orateur, annonciateur, prophète”. Nébo était adoré aussi bien en Babylonie qu’en Assyrie. On l’identifiait à la planète Mercure et on le disait fils de Marduk et de Sarpanitou, et mari de Tashmitoum. Pour ses adorateurs, Nébo était le dieu de la sagesse et du savoir, “le dieu qui possède l’intelligence”, “celui qui entend de loin”, “celui qui enseigne” et “le seigneur des tablettes écrites”.
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Nébucadnezzar, NébucadrezzarAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NÉBUCADNEZZAR, NÉBUCADREZZAR
(“que Nébo défende la frontière”).
Second souverain de l’Empire néo-babylonien; fils de Nabopolassar et père d’Évil-Mérodac (Avil-Marduk) qui lui succéda sur le trône. Nébucadnezzar régna quarante-trois ans (624-581 av. n. è.), cette période incluant les “sept temps” durant lesquels il se nourrit de végétation comme un taureau (Dan. 4:31-33). Les historiens l’appellent Nébucadnezzar II, afin de le distinguer d’un autre monarque babylonien du même nom (de la dynastie d’Isin) qui régna bien avant lui.
Nous disposons à présent d’inscriptions en caractères cunéiformes qui offrent des renseignements historiques, lesquels complètent un peu ce que le récit biblique nous apprend au sujet de Nébucadnezzar. Elles indiquent qu’en la dix-neuvième année de son règne Nabopolassar rassembla son armée. C’est aussi ce que fit son fils Nébucadnezzar, qui était alors prince héritier. Les deux armées opérèrent de toute évidence indépendamment. Nabopolassar revint à Babylone moins d’un mois plus tard. Après cela, Nébucadnezzar combattit victorieusement en territoire montagneux, puis il rentra à Babylone avec un butin considérable. Au cours de la vingt et unième année du règne de Nabopolassar, Nébucadnezzar mena l’armée babylonienne à Carkémisch pour y combattre les Égyptiens. Il y remporta la victoire, puis envahit le “pays de Hatti” (considéré comme étant la Syrie et la Palestine). Ces événements se déroulèrent en la quatrième année de Jéhoïakim, roi de Juda (625 av. n. è.). — Jér. 46:2.
Les inscriptions rapportent aussi que lorsqu’il apprit la mort de son père Nébucadnezzar rentra à Babylone et monta sur le trône le 1er Élul (août-septembre). Au cours de l’année de son avènement, il retourna au pays de Hatti et y leva un tribut. Vers 624 avant notre ère, en la première année officielle de sa royauté, il pénétra de nouveau avec ses forces militaires dans le pays de Hatti et prit la ville philistine d’Askélon (voir ASKÉLON). Durant les deuxième, troisième et quatrième années de son règne, il dirigea encore d’autres campagnes dans le pays de Hatti. Ce fut peut-être durant la quatrième année de son règne qu’il fit de Jéhoïakim, roi de Juda, son vassal (II Rois 24:1). La même année, Nébucadnezzar conduisit ses troupes à l’assaut de l’Égypte. Les deux belligérants éprouvèrent de lourdes pertes au cours de l’affrontement qui s’ensuivit.
SA DOMINATION SUR JÉRUSALEM
Par la suite, Jéhoïakim, roi de Juda, se rebella contre Nébucadnezzar. Les Babyloniens vinrent alors mettre le siège devant Jérusalem. Au cours de celui-ci, Jéhoïakim mourut et son fils Jéhoïakin monta sur le trône de Juda. Mais le règne du nouveau roi se termina trois mois et dix jours plus tard, lorsqu’il se rendit à Nébucadnezzar (au mois d’Adar [février-mars] de la septième année du règne de Nébucadnezzar [laquelle prit fin au mois de Nisan 617 av. n. è.], selon les chroniques babyloniennes). Nébucadnezzar emmena alors en exil à Babylone Jéhoïakin, les autres membres de la famille royale, les fonctionnaires de cour, les artisans et les guerriers. En outre, il fit roi de Juda l’oncle de Jéhoïakin, Mattaniah, dont il changea le nom en celui de Sédécias. — II Rois 24:11-17; II Chron. 36:5-10.
Quelque temps plus tard, Sédécias se rebella contre Nébucadnezzar en s’alliant à l’Égypte afin de recevoir sa protection militaire (Ézéch. 17:15; voir Jérémie
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