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NahorAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Nahor (Gen. 11:31, 32; 12:4; 27:43). Or il est dit que ce serviteur d’Abraham se mit en route “pour la ville de Nahor”, c’est-à-dire soit pour la ville même de Haran, soit pour une localité de ses environs, peut-être la Nahur que mentionnent à maintes reprises plusieurs tablettes de Mari, qui datent du second millénaire avant notre ère (Gen. 24:10; 29:4). D’autre part, lorsque Jacob faussa compagnie à Laban, celui-ci conjura “le dieu d’Abraham et le dieu de Nahor” de juger entre eux. — Gen. 31:53.
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NahschonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NAHSCHON
(“serpent”).
Chef de la tribu de Juda dans le désert. Nahschon était fils d’Amminadab et faisait partie de la cinquième génération des descendants de Juda (I Chron. 2:3-10). Sa sœur était mariée avec Aaron (Ex. 6:23). Nahschon est l’un des membres de la lignée qui mena à David et à Jésus. Il devint père de Salmon, qui épousa Rahab, et grand-père de Boaz, qui épousa Ruth. — I Chron. 2:11-15; Ruth 4:20; Mat. 1:4-6, 16; Luc 3:32.
En tant que chef de Juda, la principale tribu d’Israël, Nahschon aida Moïse à effectuer le premier recensement des combattants de la nation dans le désert. Lors de l’inauguration de l’autel, il présenta la contribution offerte par Juda pour le service du tabernacle. Il dirigeait les 74 600 hommes de l’armée de cette tribu qui ouvrait la marche de la nation d’Israël. — Nomb. 1:2-7; 2:3, 4; 7:2, 11, 12-17; 10:14.
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NahumAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NAHUM
(“consolation” ou “consolateur”).
Prophète israélite qui vécut au septième siècle avant notre ère et rédigea le livre qui porte son nom. Peut-être se trouvait-il en Juda à l’époque où il consigna par écrit sa prophétie (Nahum 1:15). Il est appelé l’Elcoschite, ce qui signifie évidemment qu’il habitait Elcosch, une ville ou un village de Juda sans doute. — Nahum 1:1.
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Nahum (Livre de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NAHUM (LIVRE DE)
Ce livre biblique écrit par Nahum l’Elcoschite consiste en une prophétie, “la déclaration solennelle contre Ninive”, capitale de l’Empire assyrien (Nahum 1:1). L’Histoire rapporte la réalisation de cette déclaration prophétique, ce qui en atteste l’authenticité. Le livre de Nahum fut consigné quelque temps après la dévastation humiliante de No-Amon (Thèbes) au septième siècle avant notre ère (Nahum 3:8-10). Sa rédaction fut achevée avant que Ninive ne subisse la destruction annoncée, en 632 avant notre ère. — Voir ASSYRIE; NINIVE.
EN HARMONIE AVEC LES AUTRES LIVRES BIBLIQUES
Le livre de Nahum concorde parfaitement avec le reste des Écritures en dépeignant Jéhovah comme “un Dieu qui réclame un attachement exclusif”, “lent à la colère et grand par la force”, mais qui n’exempte en aucune façon de la punition (Nahum 1:2, 3; voir Exode 20:5; 34:6, 7; Job 9:4; Psaume 62:11). “Jéhovah est bon, une forteresse au jour de la détresse. Et il connaît ceux qui cherchent refuge en lui.” (Nahum 1:7; voir Psaumes 25:8; 46:1; Ésaïe 25:4; Matthieu 19:17). À l’évidence, Dieu a fait montre de telles qualités en libérant les Israélites de l’oppression assyrienne et en exécutant sa vengeance contre la sanguinaire Ninive, après l’avoir longtemps tolérée.
Les similitudes entre Nahum chapitre 1 et Psaume 97 sont également dignes de remarque. De même, on peut dans une certaine mesure établir un parallèle entre les paroles d’Ésaïe (10:24-27; 30:27-33) concernant la condamnation divine de l’Assyrie, et celles qui sont contenues en Nahum chapitres 2 et 3. — Voir aussi Ésaïe 52:7; Nahum 1:15; Romains 10:15.
CONTEXTE HISTORIQUE
Achaz reçut l’assurance que la conspiration fomentée par Rezin, roi de Syrie, et Pécah, roi d’Israël, pour tenter de le détrôner ne réussirait pas (És. 7:3-7). Malgré cela, ce roi de Juda infidèle appela Tiglath-Piléser III (Tilgath-Pilnéser) à son aide. Mais finalement cette démarche “lui causa de l’angoisse, et ne le fortifia pas”, car Juda tomba sous le joug pesant de l’Assyrie (II Chron. 28:20, 21). Plus tard, Ézéchias, fils et successeur du roi Achaz, se rebella contre la domination assyrienne (II Rois 18:7). Le monarque de cette nation, Sennachérib, envahit alors Juda et s’empara de ses villes fortifiées l’une après l’autre, causant ainsi la désolation presque totale du pays (voir Ésaïe 7:20, 23-25; 8:6-8; 36:1, 2). Manassé, qui monta ensuite sur le trône de Juda, fut capturé par les chefs de l’armée assyrienne et déporté à Babylone (qui était alors sous la domination assyrienne). — II Chron. 33:11.
Ainsi, Juda subissait de longue date le joug pesant de l’Assyrie. La prophétie de Nahum annonçant la destruction imminente de Ninive fut donc une bonne nouvelle. Anticipant la chute de l’Assyrie, Nahum écrivit: “Voici sur les montagnes les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, de celui qui publie la paix. Ô Juda, célèbre tes fêtes. Acquitte-toi de tes vœux, car il ne recommencera plus à passer chez toi, l’individu qui ne vaut rien. À coup sûr, il sera totalement retranché.” (Nahum 1:15). Pour les Judéens, les intrusions assyriennes feraient désormais partie du passé; plus rien ne les empêcherait d’assister aux fêtes ou de les célébrer. Ils seraient complètement affranchis de l’oppression assyrienne (voir Nahum 1:9). En apprenant la destruction de Ninive, tous les autres peuples ‘battraient des mains’ ou se réjouiraient eux aussi de son malheur, car la méchanceté de cette ville leur avait valu bien des souffrances. — Nahum 3:19.
L’agressivité des soldats assyriens fit de Ninive une “ville aux effusions de sang”. (Nahum 3:1.) Ils traitaient les prisonniers de guerre de façon cruelle et inhumaine. Ils les brûlaient ou les écorchaient vifs. Ils leur crevaient les yeux, ou leur coupaient les doigts, le nez ou les oreilles. Ils menaient souvent les prisonniers en les attachant par des cordes terminées par des crochets qui leur transperçaient le nez ou les lèvres. En raison de ses dettes de sang, Ninive méritait vraiment d’être détruite.
CONTENU
I. Jéhovah exerce sa vengeance sur ses ennemis, mais il délivre son peuple (1:1 à 2:2).
A. Il frappe la mer, les fleuves, les montagnes, les collines et le sol productif de telle sorte que personne ne peut tenir devant ses invectives (1:1-6).
B. Il extermine ses ennemis, mais, comme “une forteresse au jour de la détresse”, il délivre son peuple, lui permettant ainsi de célébrer ses fêtes sans rencontrer d’opposition (1:7 à 2:2).
II. Ninive doit être pillée (2:3 à 3:19).
A. Les hommes majestueux du roi d’Assyrie trébuchent, incapables d’empêcher que la ville ne tombe aux mains des envahisseurs (2:3-8).
B. La ville doit être dépouillée de ses richesses pratiquement sans limites; cette tanière de lions doit être dévastée (2:9-13).
C. La condamnation divine de Ninive — ses causes et ses effets (3:1-7).
D. La destruction de Ninive est aussi sûre que celle qu’a subie No-Amon (3:8-12).
E. Tous les efforts déployés pour défendre Ninive sont voués à l’échec (3:13-19).
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 150-152.
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NaïnAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NAÏN
(peut-être dérivé de l’hébreu naʽim et signifiant “agréable” ou “ravissante”, ce nom semble faire allusion à la beauté de la ville elle-même ou de ses environs).
Ville de Galilée où Jésus Christ ressuscita le fils unique d’une veuve (Luc 7:11-17). On pense qu’elle correspond au village de Nein qui se situe au nord-ouest du Djebel Dahi (la colline de Moréh?), dans la région que Jérôme et Eusèbe ont approximativement délimitée comme étant celle de l’ancien site. Cette localité qui domine la plaine d’Esdrelon se trouve dans un cadre agréable. De plus, les eaux d’une source y font prospérer de belles oliveraies et des figuiers. Le village actuel est assez petit, mais, aux alentours, des ruines attestent qu’il était beaucoup plus grand dans les premiers siècles de notre ère.
En l’an 31, Jésus se rendit à Naïn dans le cadre de sa première tournée de prédication en Galilée. Il venait des environs de Capernaüm (Luc 7:1-11). Ces deux localités étaient distantes l’une de l’autre de 37 kilomètres. La “porte” de la ville n’était peut-être qu’un passage entre les maisons par lequel une route pénétrait dans Naïn, car rien ne prouve qu’un mur ait jamais entouré les habitations. Ce fut probablement à l’entrée orientale de la ville que Jésus et ses disciples rencontrèrent un cortège funèbre qui devait se diriger vers les tombes situées à flanc de coteau, au sud-est de l’actuelle Nein. Ému de pitié pour la veuve désormais sans enfant, Jésus s’approcha de la civière et ressuscita son fils. La nouvelle de ce miracle se répandit dans toute la région et atteignit même la Judée. Plus tard, Jésus fit peut-être allusion à cet événement lorsque, répondant aux messagers que Jean, alors emprisonné, lui avait envoyés, il dit notamment: “Les morts sont relevés.” — Luc 7:11-22.
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NaïothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NAÏOTH
{Article non traduit.}
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NaissanceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NAISSANCE
{Article non traduit.}
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NaomiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NAOMI
(“mon délice”).
Belle-mère de Ruth dont descendent David et Jésus Christ. — Mat. 1:5.
Naomi était mariée à Élimélech, un Éphrathite de Bethléhem en Juda, au temps des Juges. Lorsque survint une famine sévère, elle et son mari ainsi que leurs deux fils, Mahlon et Kilion, partirent pour Moab. Là, Élimélech mourut. Par la suite, Mahlon et Kilion épousèrent des Moabites, Orpah et Ruth, mais ils moururent sans enfants une dizaine d’années plus tard. — Ruth 1:1-5.
Très affligée, Naomi décida de revenir en Juda. Ses deux belles-filles veuves l’accompagnèrent tout d’abord, mais Naomi les invita à retourner dans leur propre pays et à s’y marier. Étant “devenue trop vieille pour appartenir à un mari”, elle ne pouvait elle-même enfanter des fils qui les prendraient pour femmes. Orpah s’en alla, mais Ruth s’attacha à Naomi, par amour pour elle et pour son Dieu Jéhovah. — Ruth 1:6-17.
Aux femmes qui l’accueillirent à son arrivée à Bethléhem, Naomi déclara: “Ne m’appelez pas Naomi [mon délice]. Appelez-moi Mara [amertume], car le Tout-Puissant a rendu les choses très amères pour moi.” (Ruth 1:18-21). Comme le temps de la moisson des orges était venu, Ruth s’en fut généreusement glaner pour Naomi, en même temps que pour elle-même, et elle pénétra par hasard dans le champ de Boaz (2:1-18). Quand Naomi l’apprit, elle y vit la main de Jéhovah, car Boaz était un proche parent d’Élimélech et, partant, un des racheteurs. Elle encouragea Ruth à porter ce fait à l’attention de Boaz (2:19 à 3:18). Ce dernier suivit sans tarder la procédure légale habituelle pour racheter à Naomi la propriété d’Élimélech. Ruth devint alors sa femme à la place de Naomi, selon ce que prévoyait la loi du lévirat ou mariage avec le beau-frère. Ils eurent un fils auquel les voisines donnèrent le nom d’Obed, en disant: “Un fils est né à Naomi.” Obed devint ainsi l’héritier légal de la maison d’Élimélech de Juda. — Ruth 4:1-22.
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NaphischAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NAPHISCH
{Article non traduit.}
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NaphtuhimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NAPHTUHIM
{Article non traduit.}
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NarcisseAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NARCISSE
{Article non traduit.}
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NardAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NARD
Petite plante aromatique (Nardostachys jatamansi) de l’Himalaya. On pense généralement que le nard dont parlent les Écritures était extrait des tiges et des racines de cette plante (Cant. 1:12; 4:13, 14; Marc 14:3). Le nard se distingue par ses tiges noirâtres et velues, de cinq centimètres environ, qui poussent en touffes au sommet de la racine. Les feuilles ornent la partie supérieure de la plante qui se termine par des bouquets de fleurs roses.
Pour préserver le parfum du nard, substance aromatique liquide, claire et de couleur rougeâtre, on l’enfermait dans des cassettes d’albâtre. Cette pierre tendre, généralement blanchâtre, qui rappelait le marbre, reçut son nom d’Alabastron, ville d’Égypte où l’on fabriquait des vases à partir de cette matière. La livre d’huile parfumée, le “nard authentique” contenu dans une cassette d’albâtre, que Marie versa sur la tête et les pieds de Jésus Christ ‘en vue de son ensevelissement’, avait une valeur de trois cents deniers, somme qui correspondait à peu près à un an de salaire (Marc 14:3-9; Jean 12:3-8; Mat. 20:2). Étant donné le prix élevé de cette huile parfumée, on peut penser qu’elle était originaire de l’Inde et qu’elle venait donc de très loin.
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NathanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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NATHAN
(“don, donné”, c’est-à-dire “celui que Dieu a donné”).
1. Prophète de Jéhovah durant le règne de David; il appartenait peut-être à la tribu de Lévi. Lorsque David s’ouvrit à lui de son projet de bâtir un temple à Dieu, le prophète lui répondit: “Tout ce qui est en ton cœur — va, fais-le.” (II Sam. 7:1-3; I Chron. 17:1, 2). Or,
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