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    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • connaissant déjà ce nom et étant familiarisés avec les œuvres de Dieu consignées dans les Écritures hébraïques, ces disciples parvinrent à une connaissance bien plus approfondie de Jéhovah et de ses voies extraordinaires grâce à celui “qui est auprès du Père, à la place dite du sein”. (Jean 1:18.) Jésus Christ donna une image parfaite de son Père en faisant les mêmes œuvres que lui et en parlant, non de son propre chef, mais en accord avec Dieu (Jean 10:37, 38; 12:50; 14:10, 11, 24). C’est la raison pour laquelle il put déclarer: “Celui qui m’a vu a vu aussi le Père.” — Jean 14:9.

      De ce qui précède, il ressort que seuls les serviteurs obéissants de Dieu connaissent vraiment son nom (voir I Jean 4:8; 5:2, 3). C’est à ce genre de personnes-​là que s’applique la promesse de Jéhovah rapportée en Psaume 91:14: “Je le protégerai, parce qu’il a connu mon nom.” Ce n’est pas que ce nom renferme en lui-​même des pouvoirs magiques, mais plutôt que Celui qu’il désigne peut protéger ceux qui se sont voués à lui. En somme, le nom représente Dieu lui-​même. Voilà pourquoi le livre des Proverbes déclare: “Le nom de Jéhovah est une tour forte. Le juste y court et reçoit protection.” (Prov. 18:10). C’est ce que fait quiconque se décharge de son fardeau sur Jéhovah (Ps. 55:22). Pareillement, aimer son nom (Ps. 5:11), exécuter des mélodies pour lui (Ps. 7:17), l’invoquer (Gen. 12:8), lui rendre grâce (I Chron. 16:35), jurer par lui (Deut. 6:13), s’en souvenir (Ps. 119:55), le craindre (Ps. 61:5), le rechercher (Ps. 83:16), mettre sa confiance en lui (Ps. 33:21), l’exalter (Ps. 34:3) et espérer en lui (Ps. 52:9), c’est faire tout cela par rapport à Jéhovah lui-​même. Parler en termes injurieux du nom divin revient à blasphémer contre Dieu. — Lév. 24:11, 15, 16.

      Jéhovah est jaloux pour son nom; il ne tolère nulle rivalité ni infidélité en matière de culte (Ex. 34:14; Ézéch. 5:13). Il ordonna aux Israélites de ne pas même mentionner le nom d’autres dieux (Ex. 23:13). Mais puisque le nom de plusieurs faux dieux apparaît dans la Bible, l’interdiction portait certainement sur le fait d’utiliser le nom de ces faux dieux dans le but de leur rendre un culte. — Voir JÉHOVAH.

      LE NOM DU FILS DE DIEU

      Jésus Christ resta fidèle à Dieu jusqu’à la mort; pour le récompenser, celui-ci lui accorda une position supérieure et un “nom qui est au-dessus de tout autre nom”. (Phil. 2:5-11.) Tous ceux qui désirent hériter la vie doivent reconnaître ce que ce nom représente (Actes 4:12), et notamment la position que Jésus occupe en tant que Juge (Jean 5:22), Roi (Rév. 19:16), Grand Prêtre (Héb. 6:20), Médiateur (I Tim. 2:5) et principal Instrument du salut. — Héb. 2:10; voir JÉSUS CHRIST.

      En sa qualité de “Roi des rois” et de “Seigneur des seigneurs”, Jésus Christ doit aussi prendre la tête des armées célestes pour faire la guerre avec justice. Chargé d’exécuter la vengeance divine, il aurait une puissance et des qualités que ses ennemis ne lui connaissaient pas. Dès lors, on comprend pourquoi “il a un nom écrit que personne ne connaît sauf lui”. — Rév. 19:11-16.

      DIVERSES UTILISATIONS DU MOT “NOM”

      Un nom particulier pouvait être “invoqué” sur une personne, une ville ou un édifice. Lorsque Jacob adopta les fils de Joseph, il déclara: “Que soit invoqué sur eux mon nom, et le nom de mes pères, Abraham et Isaac!” (Gen. 48:16; voir aussi Ésaïe 4:1; 44:5). Le nom de Jéhovah était invoqué sur les Israélites, ce qui indiquait qu’ils constituaient son peuple (Deut. 28:10; II Chron. 7:14; És. 43:7; 63:19; Dan. 9:19). Jéhovah mit aussi son nom sur Jérusalem et sur son temple, montrant par là qu’il les reconnaissait comme le centre de son culte (II Rois 21:4, 7). Joab choisit de ne pas parachever la prise de la ville de Rabbah afin que son nom ne soit pas invoqué sur elle, autrement dit pour que cette action ne soit pas portée à son crédit. — II Sam. 12:28.

      Le nom de celui qui mourait sans avoir engendré de descendant mâle était en quelque sorte “retranché”. (Nomb. 27:4; II Sam. 18:18.) Aussi la disposition du lévirat prévue par la loi mosaïque avait-​elle pour rôle de perpétuer le nom du défunt (Deut. 25:5, 6). Inversement, l’anéantissement d’une nation, d’un peuple ou d’une famille entraînait l’effacement de son nom. — Deut. 7:24; 9:14; Josué 7:9; I Sam. 24:21; Ps. 9:5.

      Parler ou agir “au nom de” quelqu’un, c’est être son représentant (Ex. 5:23; Deut. 10:8; 18:5, 7, 19-22; I Sam. 17:45; Esther 3:12; 8:8, 10). Pareillement, recevoir une personne qui vient au nom de quelqu’un, c’est reconnaître celui qui l’envoie. Par conséquent, ‘accueillir un prophète en sa qualité de prophète’ signifie le recevoir en raison de ce qu’il est (Mat. 10:41, Os; TOB). Enfin, être baptisé “au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint” suppose que l’on reconnaît le Père, le Fils et l’esprit saint. — Mat. 28:19.

      RÉPUTATION ET RENOMMÉE

      Dans les Écritures, le mot “nom” emporte l’idée de renommée ou de réputation. Faire une mauvaise renommée à quelqu’un, c’était le calomnier, salir sa réputation (Deut. 22:19). L’homme dont le ‘nom était rejeté comme méchant’ avait terni sa bonne réputation (Luc 6:22). Voulant ‘se faire un nom célèbre’ au mépris de Jéhovah, les hommes entreprirent après le déluge de bâtir une tour et une ville (Gen. 11:3, 4). Plus tard, Jéhovah promit à Abram (Abraham) de rendre son nom grand s’il quittait son pays et sa parenté pour aller dans le lieu qu’il lui indiquerait (Gen. 12:1, 2). Cette promesse s’est réalisée comme le prouve le fait qu’à ce jour peu d’hommes du passé égalent Abraham en renommée, surtout pour avoir exercé une foi remarquable. D’ailleurs, aujourd’hui encore des millions d’individus se prétendent héritiers de l’alliance abrahamique en vertu de la chair. Dans le même ordre d’idées, Jéhovah fit un grand nom à David en le bénissant et en lui accordant la victoire sur les ennemis d’Israël. — I Sam. 18:30; II Sam. 7:9.

      À sa naissance, un individu n’a pas de réputation et son nom n’a donc guère plus de valeur qu’une étiquette. C’est pourquoi Ecclésiaste 7:1 déclare: “Mieux vaut un nom que la bonne huile, et le jour de la mort que le jour de la naissance.” Ce n’est pas à la naissance, mais dans le cours de la vie que le nom d’une personne prend sa pleine signification parce qu’il l’identifie alors soit à quelqu’un qui pratique la justice, soit à quelqu’un qui se livre à la méchanceté (Prov. 22:1). Du fait que Jésus est resté fidèle jusqu’à la mort, son nom est devenu le seul “qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devons être sauvés”; de surcroît, Jésus a “hérité d’un nom plus excellent” que celui des anges (Actes 4:12; Héb. 1:3, 4). Par contre, Salomon, à qui on avait souhaité que son nom soit rendu “plus splendide” que le nom de David, mourut avec la réputation d’avoir abandonné le culte pur (I Rois 1:47; 11:6, 9-11). Aussi, le psalmiste dit-​il ce qui suit à propos de ceux qui ont la réputation d’être fidèles jusqu’au bout: “Précieuse aux yeux de Jéhovah est la mort de ses fidèles!” (Ps. 116:15; voir Philippiens 4:3; Révélation 3:4, 5, 12, 13). En revanche, “le nom des méchants pourrira” ou deviendra une puanteur détestable (Prov. 10:7). Pour cette raison, un beau nom “est préférable à d’abondantes richesses”. — Prov. 22:1.

      NOMS INSCRITS DANS LE “LIVRE DE VIE”

      Figurément parlant, Jéhovah inscrit des noms dans le livre de vie depuis la “fondation du monde”. (Rév. 17:8.) Or d’après Jésus, Abel vivait à “la fondation du monde”; cette expression doit donc s’appliquer à l’humanité rachetable qui vint à l’existence lorsque des enfants naquirent à Adam et Ève (Luc 11:48-51). Il semble bien que le nom d’Abel ait été le premier à être inscrit dans ce rouleau symbolique.

      Toutefois, ceux dont le nom est écrit dans le rouleau de vie n’ont pas été prédestinés par Dieu à recevoir son approbation et la vie. En effet, les Écritures révèlent qu’un nom peut être ‘effacé’ du “livre de vie”. Apparemment, le nom d’une personne n’y est inscrit qu’à partir du moment où elle commence à servir Jéhovah et il n’y reste que si elle lui demeure fidèle. — Rév. 3:5; 17:8; voir Exode 32:32, 33; Luc 10:20; Philippiens 4:3.

      NOMS INSCRITS DANS LE ROULEAU DE L’AGNEAU

      De la même façon, le nom des adorateurs de la bête sauvage symbolique ne sont pas inscrits dans le rouleau de l’Agneau (Rév. 13:8). Cette bête sauvage doit son autorité, sa puissance et son trône au dragon, Satan le Diable. (Il s’ensuit que les adorateurs de la bête sauvage font partie de la ‘postérité du serpent’.) (Rév. 13:2; voir Jean 8:44; Révélation 12:9). Avant même que des enfants soient nés à Adam et Ève, Jéhovah Dieu annonça l’inimitié qui opposerait la ‘postérité de la femme’ à la ‘postérité du serpent’. (Gen. 3:15.) Dès la fondation du monde, donc, il a été décidé qu’aucun adorateur de la bête sauvage n’aurait son nom inscrit dans le rouleau de l’Agneau. Les seuls qui jouiraient de ce privilège seraient ceux que Dieu considère comme saints. — Rév. 21:27.

      Puisque ce rouleau appartient à l’Agneau, il est logique de penser que les noms qu’il renferme sont ceux des hommes que Dieu lui a donnés (Rév. 13:8; Jean 17:9, 24). Aussi est-​il intéressant de noter que lorsque le livre de la Révélation reparle de l’Agneau un peu plus loin, il le présente debout sur le mont Sion, avec 144 000 personnes qui ont été achetées d’entre les humains. — Rév. 14:1-5.

  • Nombre, numéral
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    • NOMBRE, NUMÉRAL

      Les Hébreux connaissaient l’arithmétique et employaient les diverses opérations mathématiques — l’addition, la soustraction, la multiplication et même les fractions (Nomb. 1:2; Lév. 27:18; 25:8; 6:5; 14:10; 27:30; Nomb. 15:6). En hébreu ancien, les chiffres s’écrivaient en toutes lettres.

      Après leur déportation à Babylone, les Juifs prirent dans une certaine mesure l’habitude d’utiliser des lettres de leur alphabet pour représenter les nombres. Toutefois, cet usage n’apparaît pas dans les manuscrits de la Bible en hébreu, même dans ceux qui sont postérieurs à l’exil. L’un des plus anciens spécimens d’écriture hébraïque actuellement disponibles est l’inscription trouvée dans le tunnel de Siloam (qui date probablement du règne d’Ézéchias [745-​716 av. n. è.]). Dans ce texte, les mesures figurent en toutes lettres. L’emploi des lettres pour les chiffres contribue à l’exactitude des manuscrits des Écritures hébraïques et rendent plus dignes de confiance ces textes qui ont été recopiés de nombreuses fois, car en général on risque davantage de confondre un chiffre qu’un mot.

      En hébreu, les nombres au-dessus de dix sont écrits à l’aide de plusieurs mots, par exemple douze (deux et dix) (Gen. 14:4), à l’exception de vingt qui est le pluriel de dix, de trente, un mot pluriel dérivé de trois, de quarante, un mot pluriel dérivé de quatre, etc. Cent est un mot à part et deux cents, le duel de celui-ci. Les autres “cents”, tels que trois cents, sont composés de deux mots. Le nombre le plus élevé exprimé par un mot hébreu est 20 000, duel de 10 000 (une myriade). Au-dessus, les nombres s’écrivent avec plusieurs mots. Par exemple, en I Chroniques 5:18, le nombre 44 760 s’écrit littéralement quarante et quatre mille, sept cents et soixante. Un million s’écrit mille mille (II Chron. 14:9). La famille de Rébecca la bénit par ces mots: “Ô toi, notre sœur, puisses-​tu devenir des milliers de fois dix mille [littéralement “des milliers de myriades”]!” (La postérité de Rébecca se compta effectivement par millions.) (Gen. 24:55, 60). Dans la vision de Daniel, Jéhovah apparaît avec “dix mille fois dix mille [littéralement “une myriade de myriades”]” qui se tiennent devant lui. — Dan. 7:10.

      Parfois, les nombres sont approximatifs, arrondis, comme en Psaume 90:10, où il est question de la longévité de l’homme, et peut-être aussi en I Rois 19:18 (7 000 hommes qui n’ont pas plié le genou devant Baal) et en II Chroniques 14:9 (le million d’Éthiopiens vaincus par Asa).

      Dans les Écritures grecques chrétiennes, les nombres sont généralement exprimés en lettres. Le nombre de la “bête sauvage” est en toutes lettres dans le Sinaiticus et l’Alexandrinus, mais dans le manuscrit original de la Révélation de Jean, il était peut-être exprimé par les trois lettres grecques Khi (Χ = six cents), Xi (Ξ = soixante) et Digamma (Ϛ = six). — Rév. 13:18.

      UN

      Quand il est employé figurativement, ce chiffre emporte l’idée d’unicité, ainsi que d’unité de but et d’action. Moïse a déclaré: “Jéhovah, notre Dieu, est un seul Jéhovah.” (Deut. 6:4). Il est le seul Souverain. Il est unique. Il ne partage sa gloire avec personne, à la différence des dieux trinitaires païens (Actes 4:24; Rév. 6:10; És. 42:8). Jéhovah et Jésus Christ agissent

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