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  • ... Mais toutes les drogues sont-elles dangereuses?
    Réveillez-vous ! 1978 | 8 février
    • pour les poumons. Cette drogue est beaucoup plus irritante pour l’appareil respiratoire que le tabac. Le docteur Nicholas Pace, président de la filiale new-yorkaise du Conseil national de l’alcoolisme, a déclaré: “Il faut 20 ans d’usage intensif du tabac pour engendrer le même type grave de sinusite, de pharyngite, de bronchite et d’emphysème que produit un an d’usage journalier de marijuana.”

      De plus, le Medical Letter a parlé de recherches montrant que “la fumée des cigarettes de marijuana, comme la fumée des cigarettes de tabac, accélère la transformation maligne des cellules du poumon”. Le docteur Hardin Jones dit également à propos de ce risque de cancer: “Des biopsies des bronches faites sur trente soldats américains stationnés en Allemagne qui, depuis quelques mois, fumaient par mois 25 à 30 grammes de haschisch (provenant de la même plante, mais plus riche en THC que la marijuana), ont montré que 24 d’entre eux présentaient des lésions précancéreuses.”

      On ne peut donc pas écarter tous les dangers de la marijuana sous prétexte qu’ils sont encore controversés.

      Et la cocaïne?

      Une autre drogue que beaucoup de ses adeptes ont cru relativement “sûre” est la cocaïne. Elle est devenue un divertissement pour gens riches et célèbres et pour ceux qui ont les moyens de l’acheter ou qui parviennent à voler suffisamment d’argent. Il y a moins d’un siècle, on ajoutait de la cocaïne à un produit à base de vin qui était prisé par quatre rois européens, les présidents français et américains, le grand rabbin de France et les papes Pie X et Léon XIII. Ils ont même décerné une médaille d’or au fabricant. Le célèbre coca-cola était additionné de cocaïne pendant ses dix-sept premières années; puis, vers 1903, on a remplacé la cocaïne par de la caféine.

      Décrivant les sensations que donne la cocaïne, un auteur dit: “Elle vous frappe directement au cerveau, stimulant les centres du plaisir le plus pur (...). Le cerveau chargé de cocaïne est comme un flipper fou projetant des lumières bleues et roses en un orgasme électrique.” Un autre a dit: “Sous l’effet de la cocaïne, je me sens comme un roi.”

      Mais quel est le prix de cette évasion? Le docteur Andrew Weil, chercheur à Harvard, explique que “la cocaïne ne donne pas miraculeusement de l’énergie; elle fait simplement se dégager l’énergie déjà emmagasinée dans certaines parties du système nerveux. Par conséquent, lorsque l’effet immédiat de la drogue disparaît, on se sent à plat”.

      “Je plonge depuis le haut des cieux jusqu’aux profondeurs de l’abîme”, dit un drogué. “Je suis excessivement sensible aux critiques”, dit un autre. “Il vaut mieux que vous ne soyez pas près de moi à ce moment-​là”, reconnaît un troisième.

      Une récente étude de quatre ans faite par l’Institut national de la toxicomanie a révélé que, loin d’être un divertissement anodin, la cocaïne est une “drogue dangereuse” qui a des effets secondaires comme l’anxiété, l’insomnie, des hallucinations ou même la mort.

      Cela en vaut-​il la peine?

      Certains allégueront que la cocaïne et la marijuana sont employées en médecine. Aussi en déduisent-​ils qu’elles doivent être inoffensives. Mais le fait qu’une drogue est utile dans le traitement des malades ne signifie pas qu’elle n’est pas dangereuse. “Même les médicaments les meilleurs ont des effets secondaires bien connus”, a écrit un professeur de pharmacologie. “Tout ce qu’on peut dire, ajoute-​t-​il, c’est que la plupart du temps les effets utiles l’emportent sur les effets nuisibles, du moins pour la plupart des malades.”

      Prendre un médicament pour se soigner comporte donc un risque calculé. Le malade ou son médecin doit décider s’il est approprié de prendre ce risque. Mais pourquoi absorber un médicament dangereux ou une drogue quand il n’y a aucune raison médicale pour le faire? Pourquoi s’empoisonner pour un plaisir momentané? “Purifions-​nous donc de toute souillure de la chair et de l’esprit”, dit la Bible avec bon sens. — II Cor. 7:1.

      D’aucuns diront peut-être que faire usage de marijuana ou de cocaïne est la même chose que faire usage d’alcool, sauf que ce dernier est jugé acceptable par la plupart des sociétés. “Si l’alcool est accepté, pourquoi pas la marijuana ou la cocaïne?”, disent-​ils.

      Tout d’abord, on peut faire remarquer que la plupart des gens consomment des boissons alcooliques comme rafraîchissement ou pour se détendre, pas pour s’enivrer. Comme on l’a dit plus haut, le corps traite l’alcool comme les aliments, c’est-à-dire qu’il l’assimile relativement vite. Mais boire de l’alcool au point d’en avoir le cerveau troublé est une autre affaire. Ici nous en arrivons à la véritable question: qu’il s’agisse de drogue ou d’alcool, si l’on en use dans le but d’avoir l’esprit perturbé, peut-​on dire qu’il s’agit d’une distraction saine?

      Il est intéressant de noter que si la Bible approuve la consommation de vin, elle n’approuve pas l’ivrognerie. Nous lisons en effet: ‘Les ivrognes n’hériteront pas le royaume de Dieu.’ — I Cor. 6:9, 10.

      Le principe est le même dans le cas de la marijuana ou de la cocaïne. Ces substances ne peuvent servir d’aliment ou de boisson; on en use principalement pour modifier son état mental, ce qui est nuisible de plusieurs façons.

      Celui qui est sous l’action d’une drogue ou qui est ivre se comporte tout autrement que s’il était pleinement maître de lui-​même. Ce manque de maîtrise de soi peut conduire à l’impureté sexuelle avec toutes ses conséquences: maladies, enfants illégitimes et foyers brisés. Pour éviter de tels problèmes, la Bible nous exhorte ainsi: “Que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens.” — I Thess. 4:3-5, Segond.

      Mais une personne qui se trouve sous l’influence de drogues telles que la marijuana et la cocaïne est incapable de “posséder son corps”. C’est plutôt son corps qui est possédé par la drogue. Or, on a besoin de toutes ses facultés pour faire face aux pressions actuelles et pour se protéger contre les attraits trompeurs du monde qui ne conduisent qu’à la maladie et au chagrin. La Bible fait remarquer avec sagesse que “la capacité de réflexion veillera sur toi, le discernement te sauvegardera, pour te délivrer de la voie mauvaise”. — Prov. 2:11-13.

      Que celui qui est tenté par la drogue se pose les questions suivantes: Pourquoi vais-​je rechercher les chimères qu’apporte la drogue? Une personne saine et équilibrée peut-​elle trouver du plaisir à l’altération des fonctions de son cerveau? La toxicomanie n’est-​elle pas une forme d’introversion dont le seul résultat est de briser l’individu et de ruiner sa santé?

      L’usage de la drogue, comme l’a dit le docteur Hardin Jones, “abolit vraiment le plaisir d’être un humain sain, vigoureux et actif”. Le jeune couple dont parle l’article suivant en a fait l’expérience et il a appris à mener une vie riche et satisfaisante sans recourir à la drogue.

  • Comment nous sommes sortis de la drogue
    Réveillez-vous ! 1978 | 8 février
    • Comment nous sommes sortis de la drogue

      SI UN jour vous nous rencontrez, nous serons pour vous comme n’importe quel autre jeune couple. Il y a pourtant une différence: Nancy et moi avons été toxicomanes. Notre histoire aidera peut-être d’autres personnes qui sont esclaves de la drogue à s’en libérer et à mener une vie utile. Elle aidera aussi peut-être les parents des jeunes gens qui commencent à toucher à la drogue.

      Je suis vraiment consterné quand je pense au temps où, adolescents, nous nous adonnions aux stupéfiants et menions une triste vie, car, c’est vrai, nous ne faisions que végéter à ce moment-​là.

      Ni Nancy ni moi n’avions eu une enfance malheureuse. Nous habitions une banlieue résidentielle et nous appartenions, moi à une famille d’ouvriers et elle à une famille de la haute bourgeoisie américaine. Nos parents pensaient probablement que leurs enfants grandissaient dans un quartier “sûr”. Mais, à ce sujet, permettez que je vous donne une précision importante.

      Géographiquement, il n’existe pas d’endroits où les enfants sont à l’abri de la drogue. Trop souvent les parents sont enclins à tranquilliser leur esprit avec l’idée fausse que la drogue va de pair avec les quartiers défavorisés. Ce n’est pas du tout le cas. Les stupéfiants pénètrent tous les milieux. Celui qui en veut en trouve. C’est une question de désir, mais pas de quartier.

      Ayant été élevé par des parents dévoués et travailleurs, j’ai eu une enfance heureuse, normale et active. On m’avait enseigné la valeur du travail, aussi j’avais ma part de responsabilité dans la famille. À l’école j’étais dans les premiers et je m’intéressais à la science et aux mathématiques. Je souhaitais devenir pilote d’avion ou astronaute, comme John Glenn, mon “héros”.

      Toujours est-​il qu’au seuil de l’adolescence

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