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  • Nathan
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    • cette nuit-​là, Jéhovah informa Nathan qu’il bâtirait une maison durable à David, mais que ce dernier ne construirait pas le temple, car cette tâche reviendrait plus tard à son fils. Ainsi, par l’intermédiaire de Nathan, Jéhovah fit savoir à David qu’il concluait une alliance avec lui pour un royaume dans sa lignée “jusqu’à des temps indéfinis”. — II Sam. 7:4-17; I Chron. 17:3-15.

      Par la suite, Jéhovah envoya Nathan pour montrer à David la gravité du péché qu’il avait commis avec Bath-Schéba contre Urie, le Hittite, et pour l’informer du châtiment divin qu’il subirait. Nathan s’acquitta de cette mission avec tact, mais fermeté, en utilisant une illustration. Il amena ainsi habilement David à prononcer sans s’en rendre compte un jugement impartial sur une faute comparable à la sienne. Puis il lui dit: “Tu es cet homme, toi!” et il lui révéla la punition que Jéhovah ferait venir sur lui et sur sa maison. — II Sam. 12:1-18; voir aussi la suscription du Psaume 51.

      Plus tard, Bath-Schéba donna à David un deuxième fils nommé Salomon. Jéhovah aima l’enfant, aussi envoya-​t-​il son prophète Nathan qui, “à cause de Jéhovah”, l’appela du nom de Jédidiah, qui signifie “aimé de Jah (Jéhovah)”. (II Sam. 12:24, 25.) Vers la fin de la vie de David, quand Adonijah tenta de s’emparer du trône, Nathan intervint pour que le roi, alors âgé, en fût informé. Puis Nathan participa à l’onction de Salomon et à son installation sur le trône. — I Rois 1:5-40.

      Il semble que Nathan et Gad ont conseillé David sur la meilleure façon de répartir les instruments de musique en rapport avec le culte pratiqué au sanctuaire (II Chron. 29:25). D’autre part, ils sont apparemment les rédacteurs des derniers chapitres du premier livre de Samuel et de tout le second livre (I Chron. 29:29). “Les paroles de Nathan le prophète” relatent aussi “l’histoire de Salomon”. — II Chron. 9:29.

      Ce même Nathan était vraisemblablement le père d’Azariah et de Zabud, qui occupèrent des fonctions importantes durant le règne de Salomon. Azariah fut placé comme prince au-dessus des mandataires, tandis que Zabud, qui officiait comme prêtre, était l’ami intime du roi et son conseiller. — I Rois 4:1, 5.

      2. Fils de David et de Bath-Schéba, né à Jérusalem (II Sam. 5:13, 14; I Chron. 3:5). Passant par Nathan et ses descendants, la lignée naturelle du Messie va de David à Jésus, sans doute par Marie, mère de ce dernier (Luc 3:23, 31). La prophétie de Zacharie disait que lorsqu’‘elles regarderaient vers Celui qu’elles auraient transpercé’ les familles de tout le pays se lamenteraient amèrement et gémiraient, en particulier les familles de David, de Lévi et de Schiméï, ainsi que “la famille de la maison de Nathan”. (Zach. 12:10-14.) Si cette dernière est issue de Nathan, le fils de David, elle est alors une des familles de David. Ainsi, des familles au sein de familles se lamenteraient.

  • Nathanaël
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    • NATHANAËL

      (“don de Dieu”).

      Un des douze apôtres de Jésus, probablement le même qui est appelé Barthélemy, nom qui signifie “fils de Tolmaï”. Barthélemy était un patronyme (ou nom hérité du père) auquel on recourait, semble-​t-​il, quand on voulait préciser de qui l’on parlait. L’évangéliste Jean désigne cet apôtre sous son nom de Nathanaël, tandis que Matthieu, Marc et Luc l’appellent Barthélemy, associant Philippe et Barthélemy là où Jean mentionne Philippe et Nathanaël (Mat. 10:3; Marc 3:18; Luc 6:14; Jean 1:45, 46). Il n’était pas rare qu’une personne porte plus d’un nom. Par exemple, “Simon, le fils de Jean”, est aussi nommé Céphas et Pierre (Jean 1:42). Rien d’étonnant, d’autre part, que Nathanaël soit appelé Barthélemy, ou “fils de Tolmaï”, quand on sait qu’un certain homme était simplement nommé Bartimée, c’est-à-dire “fils de Timée”. (Marc 10:46.) C’est indifféremment sous le nom de Nathanaël ou de Barthélemy que les écrivains chrétiens des siècles suivants l’ont désigné.

      Nathanaël était de Cana de Galilée (Jean 21:2). Il commença à suivre Jésus tout au début du ministère du Maître. Dès que Philippe eut répondu à l’appel de Jésus à ‘venir à sa suite’, il alla trouver son ami Nathanaël et l’engagea à ‘venir’ et à ‘voir’ le Messie. Après avoir demandé: “Peut-​il sortir quelque chose de bon de Nazareth?”, Nathanaël accepta l’invitation. En le voyant arriver, Jésus déclara: “Voici un véritable Israélite en qui il n’y a pas de fourberie.” Il fallait que Nathanaël fût un homme exceptionnel pour que le Christ en parlât ainsi. Parce que le Seigneur avait dit cela et ajouté qu’il l’avait vu sous un figuier avant que Philippe ne l’appelle, Nathanaël confessa que Jésus était vraiment “le Fils de Dieu, (...) [le] roi d’Israël”. Ce dernier l’assura alors qu’il ‘verrait de plus grandes choses que cela’. — Jean 1:43-51.

      Étant l’un des douze, Nathanaël suivit Jésus tout au long de son ministère et il reçut donc une formation en vue d’un ministère futur (Mat. 11:1; 19:25-28; 20:17-19, 24-28; Marc 4:10; 11:11; Jean 6:48-67). Après la mort et la résurrection du Seigneur, Nathanaël et plusieurs autres apôtres reprirent leur activité de pêcheurs et, un certain matin, tandis qu’ils ramenaient leur bateau vers le rivage, Jésus les héla. Contrairement à Pierre, Nathanaël demeura sur le bateau jusqu’à ce qu’il eût touché la rive. Se joignant alors aux autres pour déjeuner, il suivit la conversation lourde de signification que Jésus engagea avec Pierre (Jean 21:1-23). Enfin, il était avec les autres apôtres lorsqu’ils se réunirent pour prier ainsi que le jour de la Pentecôte. — Actes 1:13, 14; 2:42.

  • Nathan-Mélech
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    • NATHAN-MÉLECH

      {Article non traduit.}

  • Nations
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    • NATIONS

      Au sens large et général du terme, une nation est composée de personnes plus ou moins apparentées par le sang et qui ont une langue commune. Occupant habituellement un territoire géographiquement bien déterminé, un tel groupement national est dirigé par une forme quelconque de gouvernement central. Dans les Écritures, ce mot désigne ordinairement les nations gentiles, non juives.

      ORIGINE

      Le premier texte qui parle de la formation de nations séparées est celui qui relate la construction de la tour de Babel après le déluge. Les hommes qui participaient à ce projet agissaient d’un commun accord contre le dessein de Dieu. Il leur était d’autant plus facile de travailler ainsi en étroite union que “toute la terre continuait d’être une seule langue et un seul ensemble de mots”. (Gen. 11:1-4.) Jéhovah le remarqua et, ayant confondu leur langage, il “les dispersa donc de là sur toute la surface de la terre”. — Gen. 11:5-9.

      Par la suite, étant séparé des autres par une véritable barrière qui les empêchait de communiquer, chaque groupe linguistique développa sa propre culture, ses arts, ses coutumes, ses caractéristiques et sa religion — chacun sa façon de faire (Lév. 18:3). Ces différents peuples éloignés de Dieu inventèrent de nombreuses idoles qui représentaient leurs divinités mythiques. — Deut. 12:30; II Rois 17:29, 33.

      Ces nations formaient trois grandes branches issues de la première et de la deuxième génération des descendants de Japhet, Cham et Sem, les fils de Noé. Ceux-ci étaient d’ailleurs reconnus comme les ancêtres et fondateurs de ces nations puisqu’elles portaient leurs noms. La liste de soixante-dix noms que l’on trouve en Genèse chapitre dix peut donc être considérée comme la plus ancienne table généalogique des nations. Parmi celles-ci, quatorze étaient d’origine japhétique, trente venaient de Cham et vingt-six autres de Sem. — Gen. 10:1-8, 13-32; I Chron. 1:4-25.

      Évidemment, il y a eu beaucoup de changements avec le temps. Certaines nations ont été absorbées par leurs voisines et d’autres ont entièrement disparu à cause de leur méchanceté ou par suite d’épidémies et de guerres. D’autres encore sont nées au gré des migrations et de l’accroissement démographique. De plus, l’esprit nationaliste, qui allait grandissant chez certains peuples, ainsi que leurs exploits militaires incitèrent certains hommes ambitieux à bâtir des empires mondiaux aux dépens des nations plus faibles.

      LE PÈRE DE NOMBREUSES NATIONS

      Dieu demanda à Abraham de quitter Ur et de partir vers le pays qu’il lui montrerait. Il ajouta: “Je ferai de toi une grande nation.” (Gen. 12:1-4). Plus tard, Jéhovah élargit sa promesse par ces mots: “Tu deviendras assurément père d’une multitude de nations. (...) Et je te rendrai très très fécond, et je te ferai devenir des nations, et des rois sortiront de toi.” (Gen. 17:1-6). Cela se réalisa effectivement. Ainsi, Ismaël, un de ses fils, devint père de “douze chefs, selon leurs clans”. (Gen. 25:13-16; 17:20; 21:13, 18.) De plus, d’autres peuples sont issus d’Abraham par les six fils de Kéturah (Gen. 25:1-4; I Chron. 1:28-33; Rom. 4:16-18). De même, d’Isaac, un autre de ses fils, descendirent les Israélites et les Edomites (Gen. 25:21-26). Dans un sens plus large, Abraham devint, spirituellement parlant, “père de beaucoup de nations”. En effet, il est “le père de tous ceux qui ont foi”. De ce fait, des gens d’un grand nombre de groupements nationaux, dont les chrétiens de la congrégation de Rome, pouvaient se considérer comme ses enfants en raison de leur foi et de leur obéissance. — Rom. 4:11, 16-18; voir ISRAËL No 2.

      UNE NOUVELLE NATION: L’ISRAËL SPIRITUEL

      Pendant des siècles, Jéhovah ne traita qu’avec l’Israël selon la chair. Pour inciter ce peuple à revenir de ses mauvaises voies, il lui envoya constamment des prophètes, puis finalement son propre Fils, Christ Jésus. Malheureusement, la majorité des Israélites rejetèrent ce dernier. Aussi Jésus déclara-​t-​il aux prêtres en chef et aux Pharisiens incrédules: “Le Royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira les fruits.” — Mat. 21:33-43.

      L’apôtre Pierre identifia clairement cette “nation” en montrant qu’elle était composée de personnes qui croyaient en Christ Jésus (I Pierre 2:4-10). En fait, Pierre appliqua à ses frères chrétiens les paroles mêmes qui avaient été adressées à la nation d’Israël selon la chair, à savoir: “Vous êtes ‘une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une possession spéciale’.” (I Pierre 2:9; voir Exode 19:5, 6). Ces chrétiens reconnaissaient tous Dieu comme chef et son Fils comme Seigneur et Christ (Actes 2:34, 35; 5:32). Ils possédaient la citoyenneté céleste (Phil. 3:20) et étaient scellés de l’esprit saint, tel un gage en vue de leur héritage dans les cieux (II Cor. 1:22; 5:5; Éph. 1:13, 14). Alors que l’Israël selon la chair avait été constitué en nation sous l’alliance de la Loi, la “nation sainte”, c’est-à-dire les chrétiens engendrés de l’esprit, le fut sous la nouvelle alliance (Ex. 19:5; Héb. 8:6-13). Pour toutes ces raisons, il était approprié de parler de ces chrétiens comme d’“une nation sainte”.

      Lorsque Dieu déversa son esprit pour la première fois sur environ 120 disciples de Jésus (tous des Juifs selon la chair) le jour de la Pentecôte de l’an 33, il devint évident qu’il traitait désormais avec une nouvelle nation, une nation spirituelle (Actes 1:4, 5, 15; 2:1-4; voir Éphésiens 1:13, 14). Plus tard, à partir de l’an 36, celle-ci accueillit en son sein des non-Juifs qui reçurent eux aussi l’esprit saint. — Actes 10:24-48; Éph. 2:11-20.

  • Nature
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    • NATURE

      (gr. phusis, “nature, origine, naissance; ordre normal des lois ou de la nature”; de phuô, “produire, faire naître, faire croître.”)

      Les traducteurs rendent généralement phusis et phusikos (adjectif) par “nature” et “naturel”.

      HOMMES ET ANIMAUX

      Que l’homme soit doté d’une nature qui lui est propre et qui le distingue des bêtes sauvages, et que même les bêtes sauvages n’aient pas une nature identique entre elles, c’est ce que montre la déclaration contenue en Jacques 3:7: “En effet, toute espèce [gr. phusis, nature] de bêtes sauvages et d’oiseaux, de choses rampantes et d’animaux marins, doit se faire dompter et a été domptée par l’espèce humaine [phuséïtêï anthrôpinêï, nature appartenant à l’homme].” La différence de “nature”, d’“origine” et de “naissance” témoigne de la variété de la création de Dieu et elle subsiste en raison de la loi divine qui veut que chaque créature se reproduise selon sa propre espèce. — Gen. 1:20-28; voir I Corinthiens 15:39.

      LA NATURE DIVINE

      En outre, les créatures spirituelles de Dieu qui vivent dans les cieux ont aussi une nature différente. L’apôtre Pierre explique à ses compagnons chrétiens, les frères spirituels de Christ, qu’ils ont reçu ‘les précieuses et très grandes promesses, pour que par celles-ci ils aient part à la nature [phuséôs] divine’. (II Pierre 1:4.) Il fait ici allusion à la vie céleste, comme cela ressort de sa première lettre où il dit: ‘Dieu nous a donné une nouvelle naissance [anagénnêsas

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