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    • rapport entre elles. Cela lui donne un bon discernement de ce qui est naturel et de ce qui ne l’est pas (Rom. 1:20). Il jouit ainsi d’une conscience bien instruite, ce qui lui permet d’éviter qu’elle soit gagnée par la corruption ou qu’elle tolère des pratiques contre nature. — Tite 1:15; I Cor. 8:7.

      L’USAGE NATUREL DU CORPS

      Il ne convient pas que l’homme et la femme utilisent leur corps de quelque manière qui ne soit pas en harmonie avec les fonctions pour lesquelles Dieu l’a créé. À cet égard, tout ce qui n’est pas naturel est péché. La Bible présente cela comme de l’impureté et révèle en ces termes la condamnation qu’encourent ceux qui s’y livrent: “C’est pourquoi Dieu les a livrés à des appétits sexuels honteux, car leurs femelles ont changé l’usage naturel [phusikên] de leur corps en celui qui est contre nature; de même aussi les mâles ont délaissé l’usage naturel de la femelle et se sont mis à brûler d’une vive ardeur dans leur désir les uns pour les autres, mâles avec mâles, faisant des choses obscènes et recevant en eux-​mêmes la rétribution intégrale qui leur était due en raison de leur égarement.” Ceux-là s’abaissent au niveau de la bête (Rom. 1:26, 27; II Pierre 2:12). Ils vont après les choses mauvaises de la chair parce que, comme les animaux, ils sont dépourvus de raison, n’ayant aucune spiritualité. — Jude 7, 10.

      LA NAISSANCE

      Un autre mot grec est souvent rendu par “naturel”. Il s’agit du terme génésis, qui signifie littéralement “naissance” ou “origine”. Jacques parle d’“un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel [littéralement “le visage de sa naissance”]”. (Jacq. 1:23.) Il dit aussi que “la langue est un feu” et qu’elle “embrase la roue de la vie sur terre [littéralement “la roue de la nature ou de la naissance”]”. (Jacq. 3:5, 6.) Il semble que Jacques fasse ici allusion à une roue, celle d’un chariot par exemple, qui prendrait feu par suite de l’échauffement de l’essieu porté au rouge, et il illustre ainsi le fait que la langue peut embraser le cours de toute une vie qui commence à la naissance.

  • Nazaréen
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    • NAZARÉEN

      (le texte grec de Westcott et Hort emploie les mots Nazôraïos et Nazarênos; sans doute dérivé de l’hébreu nétsèr qui signifie “rejeton”, “germe” ou “branche”, et donc, au sens figuré, “progéniture”).

      Qualificatif donné à Jésus (par lui-​même ou par d’autres) et, plus tard, à ses disciples. Bien qu’ils se prononcent presque de la même façon, il ne faut pas confondre les noms Nazaréen et naziréen, car ils dérivent de mots hébreux bien distincts qui diffèrent par leurs sens. — Voir NAZIRÉEN.

      Il n’était ni étrange ni inhabituel que les contemporains de Jésus parlent de lui comme du Nazaréen. En effet, depuis sa tendre enfance (avant d’avoir trois ans) il avait été élevé en tant que fils du charpentier de Nazareth, une localité située à une centaine de kilomètres à vol d’oiseau au nord de Jérusalem. À cette époque, il était courant de joindre au nom d’une personne celui de son lieu d’origine. — II Sam. 3:2, 3; 17:27; 23:25-37; Nahum 1:1; Actes 13:1; 21:29.

      Un peu partout des gens de toutes sortes parlèrent souvent de Jésus comme du Nazaréen (Marc 1:23, 24; 10:46, 47; 14:66-69; 16:5, 6; Luc 24:13-19; Jean 18:1-7). Jésus acceptait d’être appelé par ce nom et lui-​même l’utilisa (Jean 18:5-8; Actes 22:6-8). Sur l’écriteau qu’il fit mettre sur le poteau de supplice de Jésus, Pilate avait écrit en hébreu, en latin et en grec: “Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs.” (Jean 19:19, 20). À partir de la Pentecôte de l’an 33, les apôtres ainsi que d’autres personnes parlèrent à maintes reprises de Jésus comme du Nazaréen ou de celui qui était de Nazareth. — Actes 2:22; 3:6; 4:10; 6:14; 10:38; 26:9.

      UN NOM PROPHÉTISÉ

      Matthieu fit remarquer que le nom “Nazaréen” constituait l’un des signes prophétiques qui permettaient d’identifier Jésus Christ au Messie promis. Il attira l’attention de ses lecteurs sur ce point en rapportant comment, après la mort d’Hérode, Joseph revint d’Égypte avec Marie et son enfant. Il écrivit: “Ayant été divinement averti en rêve, il [Joseph] se retira dans le territoire de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplît ce qui avait été prononcé par l’entremise des prophètes: ‘Il sera appelé Nazaréen.’” — Mat. 2:19-23.

      Comme les Écritures hébraïques ne mentionnent pas Nazareth, d’aucuns supposent que Matthieu cite ici des livres prophétiques perdus ou des traditions orales. Cependant, chaque fois que les rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes utilisent l’expression “prononcé par l’entremise des prophètes” que Matthieu emploie ici, ils font toujours référence au canon des Écritures hébraïques tel que nous le connaissons de nos jours. On peut comprendre les paroles de Matthieu, semble-​t-​il, en assimilant le mot Nazaréen au terme nétsèr qui signifie comme nous l’avons dit plus haut “rejeton”, “germe” ou “branche”.

      En ayant ceci présent à l’esprit, nous comprenons que Matthieu se référait manifestement aux paroles suivantes qu’Ésaïe (11:1) avait prononcées à propos du Messie: “Une petite pousse devra sortir de la souche de Jessé; et un rejeton (nétsèr) issu de ses racines sera fécond.” Pour parler du Messie, d’autres prophètes employèrent le mot hébreu tsèmaḥ, qui signifie aussi “germe”. Cela s’harmonise avec le fait que Matthieu a parlé de “prophètes”, au pluriel, qui avaient annoncé ce “rejeton” ou “germe” attendu. Par exemple, Jérémie écrivit que le “germe juste” serait un descendant de David (Jér. 23:5; 33:15). Zacharie, quant à lui, décrivit un roi-prêtre “dont le nom est Germe”. Sa prophétie ne peut s’appliquer qu’au grand bâtisseur du temple spirituel, à savoir Jésus le Nazaréen. — Zach. 3:8; 6:12, 13.

  • Nazareth
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    • NAZARETH

      (“ville-branche”).

      Ville de basse Galilée dans laquelle Jésus passa avec ses demi-frères et demi-sœurs la plus grande partie de son existence terrestre (Luc 2:51, 52; Mat. 13:54-56). Joseph et Marie habitaient tous deux à Nazareth lorsque l’ange Gabriel leur annonça la naissance prochaine de Jésus (Luc 1:26, 27; 2:4, 39). Des années plus tard, à leur retour d’Égypte, ils se fixèrent à nouveau dans cette ville. — Mat. 2:19-23; Luc 2:39.

      SITUATION GÉOGRAPHIQUE

      Les faits semblent indiquer que Nazareth se dressait jadis sur le site de la ville moderne d’En Nasira, en Galilée. S’il en est bien ainsi, elle se trouvait dans une région de collines, juste au nord de la vallée de Jizréel et à peu près à mi-chemin entre la pointe sud de la mer de Galilée et la côte méditerranéenne. Elle s’étendait donc dans une cuvette, à 120-​150 mètres en contrebas des collines environnantes, dans une zone populeuse qui comptait un certain nombre de villes et de villages. On estime, en outre, qu’elle était située à sept heures de marche de Ptolémaïs, au bord de la Méditerranée, à cinq heures de Tibériade, sur la rive de la mer de Galilée, et à trois jours de Jérusalem.

      En une certaine occasion, les habitants de Nazareth voulurent précipiter Jésus du “rebord de la montagne sur laquelle était bâtie leur ville”. (Luc 4:29.) Cela ne veut pas dire que Nazareth était juste en bordure d’un escarpement, mais plutôt que la montagne sur laquelle elle était bâtie avait un rebord, d’où on voulut précipiter Jésus. On pense généralement qu’il s’agit d’un escarpement rocheux haut d’une douzaine de mètres et situé au sud-ouest de la ville.

      IMPORTANCE DE NAZARETH

      Il est difficile d’évaluer avec certitude l’importance de Nazareth au premier siècle. Les commentateurs estiment pour la plupart qu’il s’agissait d’un village relativement petit et retiré. Cette idée se fonde principalement sur ce que déclara Nathanaël quand il apprit que Jésus était de Nazareth: “Peut-​il sortir quelque chose de bon de Nazareth?” (Jean 1:46). Beaucoup y voient une indication du mépris que les Galiléens eux-​mêmes affichaient pour Nazareth (Jean 21:2). Certains commentateurs soutiennent du reste que Nazareth était à l’écart des principales voies commerciales de la région. Quant à Josèphe, il ne la mentionne pas, bien qu’il parle de Japhia, située tout près, comme du plus important village fortifié de toute la Galilée, d’où l’on a conclu que Nazareth était éclipsée par sa voisine.

      Toutefois, il se peut que Nathanaël se soit simplement étonné de la déclaration de Philippe selon laquelle un homme d’une ville proche, Nazareth en Galilée, était le Messie promis, alors que la prophétie biblique annonçait que ce dernier sortirait de Bethléhem en Juda (Michée 5:2). Josèphe n’a mentionné que peu de villages de Galilée; aussi l’absence de Nazareth dans ses écrits n’est-​elle sans doute pas très significative. On doit d’ailleurs remarquer que la Bible ne qualifie pas Nazareth de village, mais toujours de “ville”. (Luc 1:26; 2:4, 39.) En outre, une importante ville fortifiée, où siégeait un tribunal de district du Sanhédrin, se trouvait près de Sepphoris, et les avis des biblistes divergent quant à savoir si c’était par Sepphoris ou par Nazareth que passait un grand axe commercial. En tout cas, quelles qu’aient été sa taille et son importance, Nazareth était bien située par rapport aux villes principales et convenait au passage des grandes voies commerciales, ce qui permettait sans doute à ses habitants d’être bien informés des activités sociales, religieuses et politiques de l’époque. — Voir Luc 4:23.

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