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  • Naziréen
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    • communion. Le prêtre qui officiait posait dans les mains du naziréen certains morceaux des sacrifices et les balançait comme offrande balancée pour Jéhovah. — Nomb. 6:18-20.

      Il semble que par la suite les Juifs autorisèrent les riches, qui voulaient faire preuve de charité, à fournir à des personnes moins fortunées qui désiraient faire le vœu de naziréat les animaux nécessaires pour les sacrifices obligatoires.

      Apparemment, c’est de cette coutume admise que l’apôtre Paul tira parti lorsqu’il arriva à Jérusalem à la fin de son troisième voyage missionnaire. Afin de faire cesser les rumeurs mensongères selon lesquelles il avait enseigné “à tous les Juifs qui sont parmi les nations (...) de ne pas marcher selon les coutumes solennelles” de la nation juive, ses frères chrétiens lui suggérèrent ceci: “Nous avons ici quatre hommes qui ont sur eux un vœu. Prends-​les et purifie-​toi avec eux selon les rites, et charge-​toi de leurs frais, pour qu’ils puissent se faire raser la tête.” — Actes 21:20-26.

      Pour ce qui est la durée du naziréat de Samson, elle était déterminée par celui qui faisait le vœu. La tradition juive (et non la Bible) affirmait qu’elle ne pouvait être inférieure à trente jours, car on pensait que toute période de naziréat de moindre durée aurait nui au caractère solennel du vœu en le rendant banal.

      LES NAZIRÉENS À VIE

      Ceux que Jéhovah établissait naziréens à vie étaient mis à part pour accomplir un service particulier. Ce n’est donc pas eux qui avaient fait un tel vœu, et leur naziréat n’était pas limité à une certaine période (dont on calculait à nouveau les jours lorsque le vœu était violé avant son achèvement). C’est pourquoi les commandements de Jéhovah concernant ces naziréens-​là différaient quelque peu des exigences auxquelles devaient satisfaire les naziréens volontaires. Samson fut désigné par Dieu pour être l’un de ces naziréens à vie, et cela avant même sa conception. Ce ne fut pas laissé au choix de sa mère; comme son fils allait être naziréen, elle reçut de l’ange l’ordre de respecter des prescriptions particulières: elle ne devait boire ni vin ni boisson enivrante, et ne manger aucune chose impure pendant sa grossesse. — Juges 13:2-14; 16:17.

      Pour ce qui est de Samson, l’ordre suivant avait été donné: “Le rasoir ne devra pas passer sur sa tête.” (Juges 13:5). Toutefois, il ne lui était pas interdit de toucher des cadavres. Samson ne transgressa donc pas les règles de son naziréat quand il tua un lion et abattit trente Philistins avant de les dépouiller de leurs vêtements. Dieu l’approuvait lorsque, en une autre occasion, il tua encore mille hommes parmi ses ennemis “avec une mâchoire d’âne — un monceau, deux monceaux”. — Juges 14:6, 19; 15:14-16.

      Dans le cas de Samuel, ce fut Hannah, sa mère, qui fit le vœu de naziréat pour le fils qu’elle n’avait pas encore conçu en le mettant à part pour le service de Jéhovah. Elle dit à Dieu dans la prière: “Si tu veux (...) donner bel et bien à ton esclave un descendant mâle, je le donnerai à Jéhovah pour tous les jours de sa vie [“et il ne boira ni vin ni liqueur forte” (I Rois 1:11, LXX)], et le rasoir ne viendra pas sur sa tête.” (I Sam. 1:9-11, 22, 28). Quant à Jean le Baptiseur, il ne devait “boire ni vin ni liqueur forte”. Peu d’autres détails relatifs à son naziréat sont révélés, à part le fait que, conformément à sa nomination divine, il dut lui aussi vivre en naziréen dès le jour de sa naissance. — Luc 1:11-15; voir Matthieu 3:4; 11:18.

      Samson, Samuel et Jean le Baptiseur furent au nombre des naziréens que Jéhovah suscita lui-​même, comme il le dit par la bouche de son prophète Amos en ces termes: “J’ai continué à susciter certains de vos fils comme prophètes et certains de vos jeunes hommes comme Naziréens.” Toutefois, ceux-ci ne furent pas toujours acceptés ou respectés, et les Israélites rebelles essayèrent même parfois de corrompre leur intégrité envers Jéhovah (Amos 2:11, 12). En 607 avant notre ère, lorsque Jéhovah expulsa de son pays la nation typique d’Israël dont la mesure des péchés était à son comble, les naziréens infidèles qui se trouvaient dans Jérusalem ne furent pas épargnés. Jérémie décrit comment ces naziréens, autrefois en bonne santé et vigoureux, devinrent noirs tandis que leur peau se ridait sur leurs os à cause de la famine. — Lament. 4:7-9.

  • Néah
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    • NÉAH

      {Article non traduit.}

  • Néapolis
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    • NÉAPOLIS

      (“ville nouvelle”).

      Ville grecque située à l’extrémité septentrionale de la mer Égée; c’était le port de Philippes. On l’identifie généralement à la ville moderne de Cavalla. Celle-ci occupe un promontoire rocheux à la pointe du golfe de Cavalla. Son port se trouve sur le versant occidental, et la ville de Cavalla elle-​même est à 16 kilomètres au sud-est des ruines de Philippes. Des inscriptions latines indiquent qu’à l’époque romaine Néapolis était sous la dépendance de Philippes; on a mis au jour les vestiges d’un aqueduc qui semble être de construction romaine. La voie Egnatia, construite par les Romains, reliait Néapolis à Philippes et continuait à l’ouest jusqu’à Dyrrachium (Durrës), sur la mer Adriatique.

      C’est à Néapolis que l’apôtre Paul passa en Europe pour la première fois; il répondait à l’appel de ‘passer en Macédoine’. De là il se rendit à Philippes, trajet qui lui prit peut-être trois ou quatre heures, puisqu’il traversa la chaîne montagneuse qui sépare les deux villes (Actes 16:9-11). Environ six ans plus tard, Paul est certainement passé de nouveau par Néapolis. — Actes 20:6.

  • Néariah
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    • NÉARIAH

      {Article non traduit.}

  • Nébaï
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    • NÉBAÏ

      {Article non traduit.}

  • Nébaïoth
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    • NÉBAÏOTH

      {Article non traduit.}

  • Néballat
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    • NÉBALLAT

      {Article non traduit.}

  • Nébat
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    • NÉBAT

      {Article non traduit.}

  • Nébo
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    • NÉBO

      1. Ville moabite qui tomba sous la coupe du roi amorite Sihon quelque temps avant que les Israélites n’entrent en Terre promise (voir Nombres 21:26; 32:3; Ésaïe 15:2). Après la défaite infligée à Sihon par Israël, les Rubénites rebâtirent Nébo (Nomb. 32:37, 38). Toutefois, dans la dernière partie du dixième siècle avant notre ère, il semble que les Rubénites (I Chron. 5:1, 8) aient perdu la ville, car la stèle de Mésa rapporte que le roi Mésa se vanta d’avoir pris Nébo à Israël, à l’instigation de son dieu Kémosch. Plus tard, Ésaïe (au huitième siècle avant notre ère) et Jérémie (au septième siècle avant notre ère) ont mentionné la ville de Nébo dans les prophéties qu’ils prononcèrent contre Moab. — És. 15:2; Jér. 48:1, 22.

      Nébo est généralement identifiée à Khirbet Mekhayyet, laquelle est située à une huitaine de kilomètres au sud-ouest de Hesbon. Sur ce site, on a mis au jour les ruines d’une ancienne forteresse et on a également découvert de nombreux fragments de poteries dont l’origine s’échelonnerait du douzième siècle au commencement du sixième siècle avant notre ère.

      2. Ville dont certains représentants revinrent de l’exil à Babylone (Esdras 2:1, 29). Au temps d’Esdras, quelques “fils [probablement habitants] de Nébo” renvoyèrent leurs femmes étrangères (Esdras 10:43, 44). Apparemment pour différencier cette ville de Nébo no 1 dont il est question ci-dessus, on la désigne par l’expression “l’autre Nébo”. (Néh. 7:33.) La ville moderne de Nuba, située à une douzaine de kilomètres au nord-ouest d’Hébron, a été proposée comme site possible de l’antique Nébo.

      3. De toute évidence, l’une des montagnes des Abarim. C’est du mont Nébo, ou du sommet du Pisgah (qui faisait peut-être partie du Nébo, à moins que ce ne soit l’inverse), que Moïse, avant d’y mourir, embrassa du regard la Terre promise (Deut. 32:48-52; 34:1-4). Le mont Nébo est généralement identifié au Djebel en-Néba. Cette montagne s’élève à plus de 820 mètres au-dessus du niveau de la mer et se situe à une vingtaine de kilomètres à l’est de l’embouchure du Jourdain dans la mer Morte. On pense que le Pisgah serait le Ras es-Siyaghah, une éminence qui se trouve juste au nord-ouest du Djebel en-Néba et légèrement moins élevée que lui. Par temps clair, du sommet du Ras es-Siyaghah on a une vue parfaite sur la région qui englobe les monts Hermon, Tabor, Ébal et Guérizim, le versant de la chaîne centrale où sont Bethléhem et Hébron, la vallée du Jourdain et la mer Morte.

      4. Divinité dont l’humiliation lors de la chute de Babylone fut prédite par le prophète Ésaïe (És. 46:1, 2; voir BEL). Le nom de ce dieu signifierait “orateur, annonciateur, prophète”. Nébo était adoré aussi bien en Babylonie qu’en Assyrie. On l’identifiait à la planète Mercure et on le disait fils de Marduk et de Sarpanitou, et mari de Tashmitoum. Pour ses adorateurs, Nébo était le dieu de la sagesse et du savoir, “le dieu qui possède l’intelligence”, “celui qui entend de loin”, “celui qui enseigne” et “le seigneur des tablettes écrites”.

      [Illustration, page 1069]

      Le dieu assyrien Nébo.

  • Nébucadnezzar, Nébucadrezzar
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    • NÉBUCADNEZZAR, NÉBUCADREZZAR

      (“que Nébo défende la frontière”).

      Second souverain de l’Empire néo-babylonien; fils de Nabopolassar et père d’Évil-Mérodac (Avil-Marduk) qui lui succéda sur le trône. Nébucadnezzar régna quarante-trois ans (624-​581 av. n. è.), cette période incluant les “sept temps” durant lesquels il se nourrit de végétation comme un taureau (Dan. 4:31-33). Les historiens l’appellent Nébucadnezzar II, afin de le distinguer d’un autre monarque babylonien du même nom (de la dynastie d’Isin) qui régna bien avant lui.

      Nous disposons à présent d’inscriptions en caractères cunéiformes qui offrent des renseignements historiques, lesquels complètent un peu ce que le récit biblique nous apprend au sujet de Nébucadnezzar. Elles indiquent qu’en la dix-neuvième année de son règne Nabopolassar rassembla son armée. C’est aussi ce que fit son fils Nébucadnezzar, qui était alors prince héritier. Les deux armées opérèrent de toute évidence indépendamment. Nabopolassar revint à Babylone moins d’un mois plus tard. Après cela, Nébucadnezzar combattit victorieusement en territoire montagneux, puis il rentra à Babylone avec un butin considérable. Au cours de la vingt et unième année du règne de Nabopolassar, Nébucadnezzar mena l’armée babylonienne à Carkémisch pour y combattre les Égyptiens. Il y remporta la victoire, puis envahit le “pays de Hatti” (considéré comme étant la Syrie et la Palestine). Ces événements se déroulèrent en la quatrième année de Jéhoïakim, roi de Juda (625 av. n. è.). — Jér. 46:2.

      Les inscriptions rapportent aussi que lorsqu’il apprit la mort de son père Nébucadnezzar rentra à Babylone et monta sur le trône le 1er Élul (août-​septembre). Au cours de l’année de son avènement, il retourna au pays de Hatti et y leva un tribut. Vers 624 avant notre ère, en la première année officielle de sa royauté, il pénétra de nouveau avec ses forces militaires dans le pays de Hatti et prit la ville philistine d’Askélon (voir ASKÉLON). Durant les deuxième, troisième et quatrième années de son règne, il dirigea encore d’autres campagnes dans le pays de Hatti. Ce fut peut-être durant la quatrième année de son règne qu’il fit de Jéhoïakim, roi de Juda, son vassal (II Rois 24:1). La même année, Nébucadnezzar conduisit ses troupes à l’assaut de l’Égypte. Les deux belligérants éprouvèrent de lourdes pertes au cours de l’affrontement qui s’ensuivit.

      SA DOMINATION SUR JÉRUSALEM

      Par la suite, Jéhoïakim, roi de Juda, se rebella contre Nébucadnezzar. Les Babyloniens vinrent alors mettre le siège devant Jérusalem. Au cours de celui-ci, Jéhoïakim mourut et son fils Jéhoïakin monta sur le trône de Juda. Mais le règne du nouveau roi se termina trois mois et dix jours plus tard, lorsqu’il se rendit à Nébucadnezzar (au mois d’Adar [février-​mars] de la septième année du règne de Nébucadnezzar [laquelle prit fin au mois de Nisan 617 av. n. è.], selon les chroniques babyloniennes). Nébucadnezzar emmena alors en exil à Babylone Jéhoïakin, les autres membres de la famille royale, les fonctionnaires de cour, les artisans et les guerriers. En outre, il fit roi de Juda l’oncle de Jéhoïakin, Mattaniah, dont il changea le nom en celui de Sédécias. — II Rois 24:11-17; II Chron. 36:5-10.

      Quelque temps plus tard, Sédécias se rebella contre Nébucadnezzar en s’alliant à l’Égypte afin de recevoir sa protection militaire (Ézéch. 17:15; voir Jérémie

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