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SecteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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que l’unité prévale parmi ses disciples (Jean 17:21). De même, une préoccupation majeure des apôtres était de préserver l’unité de la congrégation chrétienne (I Cor. 1:10; Jude 17-19). Un désaccord sur les croyances pouvait donner lieu à de violentes disputes, à des dissensions et même à des inimitiés (voir Actes 23:7-10). Aussi fallait-il éviter les sectes, lesquelles sont rangées parmi les œuvres de la chair (Gal. 5:19-21). Les chrétiens étaient mis en garde contre la tentation de fonder des sectes ou de se laisser détourner par de faux enseignants (Actes 20:28; II Tim. 2:17, 18; II Pierre 2:1). Dans sa lettre à Tite, l’apôtre Paul ordonna de rejeter, après deux avertissements, l’homme qui continuerait à fonder une secte; il entendait par là, de toute évidence, l’exclure de la congrégation (Tite 3:10). Ceux qui refuseraient d’avoir part à la création de divisions au sein de la congrégation ou de soutenir telle ou telle faction se distingueraient par leur fidélité et prouveraient qu’ils ont l’approbation de Dieu. C’est apparemment ce que Paul voulait dire quand il déclara aux Corinthiens: “Car il faut qu’il y ait aussi des sectes parmi vous, pour que ceux qui sont approuvés deviennent manifestes parmi vous.” — I Cor. 11:19.
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SécuAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SÉCU
{Article non traduit.}
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SecundusAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SECUNDUS
{Article non traduit.}
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SédéciasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SÉDÉCIAS
(“Jéhovah est justice”).
Fils de Josias par sa femme Hamutal; le dernier des rois judéens à régner à Jérusalem. Après qu’il eut été constitué roi vassal de Nébucadnezzar, celui-ci changea son nom Mattaniah en celui de Sédécias. Pendant les onze années de son règne, Sédécias fit “ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah”. — II Rois 24:17-19; II Chron. 36:10-12; Jér. 37:1; 52:1, 2.
En I Chroniques 3:15, Sédécias est présenté comme le “troisième” fils de Josias, alors qu’il était en réalité le quatrième par ordre de naissance (voir II Rois 23:30, 31; 24:18; Jérémie 22:11). Il a peut-être été cité avant son frère Schallum (Joachaz), parce que son règne a été beaucoup plus long.
Quand son père, le roi Josias, fut mortellement blessé en tentant de repousser les forces égyptiennes commandées par le pharaon Nécoh à Méguiddo (vers 629 av. n. è.), Sédécias avait environ neuf ans et à peu près trois ans de plus que son neveu Jéhoïakin. C’est alors que le peuple fit roi, à l’âge de vingt-trois ans, Joachaz, frère de Sédécias. Il ne régna que trois mois, car Nécoh le destitua et le remplaça par Éliakim dont il changea le nom en celui de Jéhoïakim. Jéhoïakim, qui avait vingt-cinq ans, était le demi-frère de Joachaz et de Sédécias. Après la mort de son père Jéhoïakim, Jéhoïakin commença à régner. Il semble qu’à ce moment-là les armées babyloniennes commandées par Nébucadnezzar assiégeaient Jérusalem. Après avoir régné trois mois et dix jours, Jéhoïakin se rendit au roi de Babylone (617 av. n. è.). — II Rois 23:29 à 24:12; II Chron. 35:20 à 36:10.
LES PREMIÈRES ANNÉES DE SON RÈGNE
Plus tard Nébucadnezzar mit Sédécias sur le trône de Jérusalem et lui fit prêter serment au nom de Jéhovah. Ce serment obligeait Sédécias à être un roi vassal loyal. — II Chron. 36:10, 11; Ézéch. 17:12-14; voir II Chroniques 36:13.
Au début du règne de Sédécias, des messagers arrivèrent d’Édom, de Moab, d’Ammon, de Tyr et de Sidon, sans doute avec l’intention d’amener Sédécias à se joindre à eux dans une coalition contre le roi Nébucadnezzar (Jér. 27:1-3; la référence à Jéhoïakim au verset 1 27:1 est peut-être une erreur d’un copiste qui aurait dû écrire Sédécias; voir NW, édition de 1984, note en bas de page). Les Écritures ne révèlent pas quelle était au juste la mission des messagers. Peut-être celle-ci n’a-t-elle pas réussi, car Jérémie avait exhorté Sédécias et ses sujets à rester soumis au roi de Babylone. En outre il avait présenté des barres de joug aux messagers pour montrer que leurs pays allaient devoir aussi se soumettre à Nébucadnezzar. — Jér. 27:2-22.
C’est également au début de son règne que Sédécias (pour une raison que la Bible ne dit pas) envoya Élasah et Guémariah à Babylone. Si l’incident est présenté dans l’ordre chronologique, il a dû avoir lieu dans la quatrième année de la royauté de Sédécias. — Jér. 28:1, 16, 17; 29:1-3.
Sédécias lui-même se rendit à Babylone au cours de la quatrième année de son règne. C’était sans doute pour payer le tribut et ainsi assurer Nébucadnezzar de sa fidélité en tant que roi vassal. À cette occasion Sédécias était accompagné de Séraïah, fourrier en chef, à qui le prophète Jérémie avait confié un rouleau énonçant le jugement de Jéhovah contre Babylone. — Jér. 51:59-64.
Environ un an plus tard, Ézéchiel commença à servir comme prophète parmi les exilés juifs de Babylone (Ézéch. 1:1-3; voir II Rois 24:12, 17). Au sixième mois de la sixième année de la royauté de Sédécias (612 av. n. è.), Ézéchiel eut une vision révélant les pratiques idolâtriques, y compris le culte du dieu Tammuz et du soleil, qui avaient cours à Jérusalem. — Ézéch. 8:1-17.
RÉBELLION CONTRE NÉBUCADNEZZAR
Approximativement trois ans plus tard (vers 609 av. n. è.), désobéissant à la parole de Jéhovah transmise par Jérémie et malgré le serment prononcé au nom de Jéhovah, Sédécias se rebella contre Nébucadnezzar et demanda à l’Égypte une assistance militaire (II Rois 24:20; II Chron. 36:13; Jér. 52:3; Ézéch. 17:15). En conséquence, les armées babyloniennes commandées par Nébucadnezzar vinrent mettre le siège devant Jérusalem, et ce “dans la neuvième année, au dixième mois, le dixième jour du mois”. — Ézéch. 24:1-6.
C’est peut-être au commencement de ce siège que Sédécias envoya “Paschhur, fils de Malkiah, et Sophonie, fils de Maaséïah, le prêtre”, auprès de Jérémie pour qu’il demande à Jéhovah si Nébucadnezzar se retirerait de Jérusalem. Par l’intermédiaire de Jérémie, Jéhovah déclara que le malheur frapperait la ville et que ses habitants tomberaient aux mains des Babyloniens (Jér. 21:1-10). C’est après cela, semble-t-il, que Jérémie, se conformant à la direction divine, alla personnellement trouver Sédécias pour l’avertir que Jérusalem serait détruite et que lui, le roi, serait emmené à Babylone où il mourrait en paix. — Jér. 34:1-7.
Dans Jérusalem assiégée, Sédécias et ses princes jugèrent sage de faire quelque chose en conformité avec la loi de Jéhovah afin d’obtenir sa faveur. Bien que ce ne fût pas l’année du Jubilé, ils conclurent une alliance aux termes de laquelle ils s’engageaient à libérer leurs esclaves hébreux. Plus tard, ils rompirent l’alliance et réduisirent de nouveau en esclavage ceux qu’ils avaient libérés (Jér. 34:8-22). Cela s’est passé, semble-t-il, au moment où des forces militaires de Pharaon sont arrivées pour défendre Jérusalem. Les Babyloniens ont alors levé le siège temporairement pour faire face à la menace égyptienne (Jér. 37:5). Ceux qui avaient relâché leurs esclaves hébreux pensèrent sans doute que le danger était passé, que les Babyloniens seraient défaits et incapables de reprendre le siège. Aussi réduisirent-ils de nouveau en esclavage les Hébreux qu’ils avaient libérés.
Sédécias était un souverain très faible, ainsi que le montre le fait suivant: Quand les princes lui demandèrent de faire mettre Jérémie à mort sous prétexte qu’il sapait le moral de la population assiégée, Sédécias dit: “Voici qu’il est en vos mains. Car il n’y a aucune chose dans laquelle le roi puisse l’emporter sur vous.” Par la suite, cependant, Sédécias permit à Ébed-Mélec de secourir Jérémie et lui ordonna de prendre trente hommes avec lui pour l’aider. Après, Sédécias eut de nouveau une conversation privée avec Jérémie. Il certifia au prophète qu’il ne le ferait pas mettre à mort et qu’il ne le livrerait pas à ceux qui voulaient le tuer. Mais Sédécias avait peur des représailles des Juifs qui étaient passés aux Chaldéens. Aussi ne se rendit-il pas aux princes de Babylone selon le conseil divinement inspiré de Jérémie. Autre manifestation de sa peur, le roi demanda à Jérémie de ne pas révéler l’objet de leur entretien aux princes soupçonneux. — Jér. 38:1-28.
CHUTE DE JÉRUSALEM
Finalement, en 607 avant notre ère, “dans la onzième année de Sédécias, au quatrième mois, le neuvième jour du mois, une brèche fut faite à la ville”. De nuit, Sédécias et les hommes de guerre se sauvèrent. Rattrapé dans les plaines désertes de Jéricho, Sédécias fut conduit devant Nébucadnezzar à Riblah; là on égorgea ses fils sous ses yeux. Comme Sédécias n’avait qu’environ trente-deux ans, les garçons devaient être assez jeunes. Après avoir été témoin de la mort de ses fils, Sédécias eut les yeux crevés, puis on le lia avec des entraves de cuivre pour l’emmener à Babylone où il mourut dans la maison de garde. — II Rois 25:2-7; Jér. 39:2-7; 44:30; 52:6-11; voir Jérémie 24:8-10; Ézéchiel 12:11-16; 21:25-27.
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SéditionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SÉDITION
(gr. stasis, “soulèvement”, comme un mouvement populaire, une insurrection, une sédition, un tumulte [Marc 15:7; Luc 23:19, 25]; ou, sur une plus petite échelle, “dissension, controverse”, impliquant parfois l’idée de violence [Actes 15:2; 23:7, 10]).
Sous la loi romaine, le fait de prendre part à une sédition, de causer une émeute ou de s’y joindre était un crime capital. Ainsi, pour mettre en garde les émeutiers contre les dangers qu’ils couraient, le premier magistrat d’Éphèse leur déclara: “Nous risquons vraiment d’être accusés de sédition pour ce qui s’est passé aujourd’hui, étant donné qu’il n’existe aucun motif qui nous permette de justifier cet attroupement tumultueux.” (Actes 19:40). De même, quand Tertullus déclara au gouverneur romain Félix que Paul ‘suscitait des séditions chez tous les Juifs’, il portait contre l’apôtre une très grave accusation. S’il avait été déclaré coupable, Paul aurait été puni de mort. — Actes 24:5.
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SégubAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SÉGUB
{Article non traduit.}
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SeigneurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SEIGNEUR
Dans les Écritures, les mots grec et hébreu traduits par “seigneur” (ou par des équivalents comme “propriétaire” ou “maître”) sont appliqués à Jéhovah (I Rois 22:17; Ézéch. 3:11), à Jésus Christ (Mat. 7:21), à l’un des anciens dans la vision de Jean (Rév. 7:13, 14), à des anges (Gen. 19:1, 2; Dan. 12:8), à des hommes (I Sam. 25:24; Actes 16:16, 19, 30) et à des faux dieux (I Cor. 8:5). Le terme “seigneur” désigne souvent une personne investie d’un certain pouvoir sur des êtres ou sur des choses (Gen. 24:9; 42:30; 45:8, 9; I Rois 16:24; Luc 19:33; Actes 25:26; Éph. 6:5). On l’employait pour s’adresser respectueusement à des personnages importants, fonctionnaires publics, prophètes ou rois (Gen. 23:6; 42:10; Nomb. 11:28; II Sam. 1:10; II Rois 8:10-12; Mat. 27:63). Sara appelait ainsi son mari (Gen. 18:12), des enfants leur père (Gen. 31:35; Mat. 21:28, 29), ou un homme son frère aîné (Gen. 32:5, 6). Quand on parlait à un étranger, on lui disait aussi “seigneur” par politesse. — Jean 12:21; 20:15; Actes 16:30.
JÉHOVAH
Jéhovah est le “Seigneur du ciel et de la terre”. Comme il a créé l’univers, il en est naturellement le Souverain (Mat. 11:25; Rév. 4:11). C’est sous sa direction que des humains sont rassemblés dans la grande moisson pour la vie. C’est donc à lui, le “Maître [ou Seigneur] de la moisson”, qu’il convient de demander d’envoyer davantage d’ouvriers dans la moisson. — Mat. 9:37, 38.
JÉSUS CHRIST
Jésus Christ s’est lui-même qualifié de “Seigneur du sabbat”. Cette expression laissait entendre qu’il était en droit de disposer du sabbat pour mener à bien l’œuvre qui lui avait été confiée par son Père céleste (Mat. 12:8; voir Jean 5:19; 10:37, 38), œuvre qui consistait entre autres choses à guérir les malades (voir Matthieu 8:16, 17). Dès lors, tout comme les prêtres ne se rendaient pas coupables en accomplissant un travail autorisé par Dieu le jour du sabbat, de même les guérisons que Jésus opérait ce jour-là ne violaient en rien le jour sacré. Dans le même ordre d’idées, quand les disciples de Jésus ont arraché des épis pour calmer leur faim, ils n’enfreignaient pas la loi du sabbat. — Mat. 12:1-8; Luc 6:1-11.
Quand Jésus Christ était sur terre, des personnes qui n’étaient pas ses disciples l’ont appelé “Seigneur”. (Mat. 8:2; Jean 4:11.) Dans ces cas-là, ce terme est sans doute à comprendre comme une simple formule de politesse. Cependant, Jésus a révélé à ses apôtres qu’ils avaient de meilleures raisons de le qualifier de “Seigneur”. Il leur a dit: “Vous m’appelez ‘Enseignant’ et ‘Seigneur’, et vous dites juste, car je le suis.” (Jean 13:13). En effet, comme ils étaient ses disciples, ses élèves, il était leur Seigneur et Maître.
Le titre “Seigneur” revêt une signification plus importante encore après la mort et la résurrection de Jésus. Par sa mort sacrificielle, Jésus a acheté ses disciples, devenant ainsi leur Propriétaire (Jean 15:13, 14; I Cor. 7:23; II Pierre 2:1; Jude 4; Rév. 5:9, 10). Comme il était également leur Roi et leur Époux, ils se soumettaient à lui et le regardaient comme leur Seigneur (Actes 17:7; Éph. 5:22-27; voir Jean 3:28, 29; II Corinthiens 11:2; Révélation 21:9-14). Puisque son Fils était resté fidèle au point de subir une mort honteuse sur un
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