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  • Négueb
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    • Négueb, notamment avec les Amalécites (Juges 1:9; 6:3; I Sam. 15:1-9; 30:1-20). C’est depuis la ville de Ziclag qui lui avait été donnée par le roi philistin Akisch que David fit des incursions chez les Guéschurites, chez les Guirzites et chez les Amalécites du Négueb (I Sam. 27:5-8). Il semble que ce ne fut pas avant le règne de David, après la défaite des Édomites, qu’Israël établit sa domination complète sur le Négueb (II Sam. 8:13, 14). Plus tard, c’est sans doute dans cette contrée que le roi judéen Ozias bâtit des tours et tailla des citernes. — II Chron. 26:10.

      Après la destruction de Jérusalem par les Babyloniens, Obadiah prophétisa que les Israélites reviendraient dans leur pays, y compris dans le Négueb. — Obad. 19, 20.

  • Néhélam
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    • NÉHÉLAM

      {Article non traduit.}

  • Néhémie
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    • NÉHÉMIE

      (“Jéhovah console” ou “Jéhovah est consolation”).

      Fils de Hacaliah et frère de Hanani; échanson du roi perse Artaxerxès (Longuemain) et ultérieurement gouverneur des Juifs; il rebâtit la muraille de Jérusalem et rédigea le livre biblique qui porte son nom. — Néh. 1:1, 2, 11; 2:1; 5:14, 16.

      En la vingtième année d’Artaxerxès, au mois de Kislev (novembre-​décembre), Néhémie, qui se trouvait alors à Suse le château, reçut la visite de son frère Hanani et d’autres hommes de Juda. Répondant à ses questions, les visiteurs lui parlèrent de la mauvaise situation des Juifs et lui rapportèrent que la muraille et les portes de Jérusalem étaient toujours en ruine. Néhémie en fut bouleversé jusqu’aux larmes. Pendant des jours il mena deuil, ne cessant de jeûner et de prier. Il fit confession au sujet du péché d’Israël et, se référant aux paroles que Dieu avait adressées à Moïse (Deut. 30:1-4), il pria Jéhovah de faire “de lui un objet de pitié” devant le roi Artaxerxès, afin que son projet de rebâtir la muraille de Jérusalem puisse réussir. — Néh. chap. 1.

      Un peu plus tard, au mois de Nisan (mars-​avril), les prières de Néhémie furent exaucées. Le roi remarqua la morosité du visage de son échanson et chercha à en connaître la raison. Néhémie lui révéla alors l’état déplorable de Jérusalem. Comme le roi lui demandait ce qu’il voulait obtenir, Néhémie pria aussitôt Dieu et sollicita du roi la permission de retourner à Jérusalem pour la rebâtir. Le roi accéda à sa requête. De plus, il lui remit des lettres l’autorisant à traverser les contrées placées sous la juridiction des gouverneurs à l’ouest de l’Euphrate et à se procurer du bois de charpente pour la réalisation de son projet. Accompagné de chefs des forces militaires et de cavaliers, Néhémie se mit en route pour Jérusalem. — Néh. 2:1-9.

      RECONSTRUCTION DE LA MURAILLE DE JÉRUSALEM

      Néhémie était à Jérusalem depuis trois jours quand il inspecta la ville pendant la nuit à l’insu de tous, à l’exception de quelques hommes qui étaient avec lui. Ceux-ci étaient à pied, mais Néhémie montait un cheval ou un âne. À un certain moment, l’amoncellement de ruines était tel que le passage était obstrué; Néhémie quitta donc sa monture et poursuivit à pied. — Néh. 2:11-16.

      Une fois l’inspection terminée, Néhémie révéla son dessein aux Juifs, attirant leur attention sur le fait que la main de Jéhovah était sur cette entreprise. Encouragés par ses propos, ils répondirent: “Levons-​nous et nous devrons bâtir.” En dépit des moqueries de Sanballat le Horonite, de Tobiah l’Ammonite et de Guéschem l’Arabe, les travaux de reconstruction commencèrent vers le quatrième jour d’Ab (juillet-​août). — Néh. 2:17-20; voir 6:15.

      À mesure que le travail progressait, Sanballat et Tobiah ne cessaient de tourner en dérision les efforts des Juifs pour reconstruire la muraille de Jérusalem. Néhémie en fit l’objet d’une supplique, si bien que “le peuple avait le cœur à l’ouvrage”. Quand la muraille fut à mi-hauteur, Sanballat, Tobiah et les peuples voisins intensifièrent leur opposition au point de conspirer pour venir combattre contre Jérusalem. Néhémie était continuellement informé par les Juifs qui habitaient non loin de la ville. Mais il montrait une fois de plus une confiance absolue en Jéhovah, par la prière. En vue de faire face à cette situation tendue, il arma les ouvriers, établit une garde et conçut un moyen pour donner l’alarme. Il ne quittait même pas ses vêtements la nuit, manifestement pour être prêt à combattre dans le cas où la garde sonnerait l’alarme. — Néh. chap. 4.

      Aussi critique que fût la situation, Néhémie n’était pas trop occupé au point de ne pas prêter l’oreille à la clameur des Juifs. Aussitôt qu’il eut entendu leurs plaintes selon lesquelles on les opprimait en leur réclamant des intérêts, il tança les nobles et les sous-chefs et réunit une grande assemblée, puis, après avoir dénoncé leur faute, il leur ordonna de redresser la situation. — Néh. 5:1-13.

      C’est à la suite de cela que les ennemis multiplièrent les tentatives pour faire cesser le travail de reconstruction. À quatre reprises ils essayèrent de détourner Néhémie de son projet, mais il leur dit qu’il n’avait pas le temps d’interrompre le grand travail qu’il accomplissait. Puis Sanballat envoya une lettre ouverte renfermant de fausses accusations et proposant un rendez-vous. Ce à quoi Néhémie répondit: “Rien n’est arrivé de semblable à ce que tu dis, et tu inventes cela dans ton propre cœur.” Recourant à une autre ruse, Tobiah et Sanballat soudoyèrent un Juif pour effrayer Néhémie au point de l’amener à pécher en se cachant dans le temple. Mais Néhémie ne céda pas à la crainte, et les travaux de réparation furent achevés avec succès le vingt-cinquième jour d’Élul (août-​septembre), seulement cinquante-deux jours après le début de la reconstruction. Néanmoins, Tobiah continua à envoyer des lettres d’intimidation à Néhémie. — Néh. chap. 6.

      Une fois la muraille achevée, Néhémie s’employa à organiser les serviteurs du temple. Puis il confia le commandement de la ville à deux hommes, dont l’un était Hanani, son propre frère. Il donna également des instructions relatives à l’ouverture et à la fermeture des portes de la ville, ainsi qu’aux postes de garde. — Néh. 7:1-3.

      L’OBSERVATION DE LA LOI EST RÉTABLIE

      C’est probablement sur la proposition de Néhémie qu’une assemblée fut tenue sur la place publique, non loin de la Porte des Eaux. C’est sans doute le prêtre Esdras qui fut chargé d’enseigner la Loi, mais Néhémie participa également à cet enseignement (Néh. 8:1-12). Puis on célébra pendant huit jours la fête des Huttes. Deux jours plus tard, les Israélites se réunirent de nouveau. À l’occasion de cette assemblée, tout Israël fit confession de ses péchés. Ensuite une confession, ou engagement, fut rédigée. Cette confession, ou “engagement ferme”, fut authentifiée par les princes, les Lévites et les prêtres. Néhémie, “le Tirschatha [gouverneur]”, fut le premier à authentifier l’acte de son sceau (Néh. 8:13 à 10:1). Le peuple dans son ensemble s’engagea à s’abstenir de tout mariage mixte avec des étrangers, à observer les sabbats et à soutenir le service du temple. Puis on jeta les sorts pour qu’un homme sur dix vînt habiter Jérusalem en permanence. — Néh. 10:28 à 11:1.

      C’est après cela qu’on procéda à l’inauguration de la muraille de Jérusalem. En la circonstance, Néhémie établit deux grands chœurs et cortèges d’actions de grâces, qui firent chacun le tour de la muraille, mais en sens inverse. Finalement, les deux chœurs se rejoignirent au temple où l’on offrit des sacrifices. En outre, on préposa des hommes afin de recueillir les contributions pour les prêtres et les Lévites. — Néh. 12:27-47.

      Environ douze ans plus tard, dans la trente-deuxième année d’Artaxerxès, Néhémie quitta Jérusalem. À son retour, il trouva les Juifs dans une situation déplorable. Éliaschib, le grand prêtre, avait fait une salle à manger dans la cour du temple à l’usage de Tobiah, l’homme qui, quelque temps auparavant, s’était opposé avec acharnement à l’œuvre de Néhémie. Celui-ci réagit aussitôt. Il jeta tout le mobilier de Tobiah hors de la salle en question et donna ordre de la purifier.

      En outre, Néhémie prit des mesures en vue d’assurer les contributions dues aux Lévites et imposa la stricte observance du sabbat. Il corrigea aussi les Juifs qui avaient pris des femmes étrangères, leurs fils, ceux que ces femmes leur avaient donnés, n’étant même pas capables de parler la langue juive; il dit: “Alors je leur fis des reproches, et appelai le mal sur eux, et frappai quelques hommes d’entre eux, et leur arrachai les cheveux, et je les fis jurer par Dieu: ‘Vous ne devez pas donner vos filles à leurs fils, et vous ne devez accepter aucune de leurs filles pour vos fils ou pour vous-​mêmes.’”

      Néhémie ‘fit des reproches’ à ces hommes, vraisemblablement en les reprenant et en les tançant au moyen de la loi de Dieu, dénonçant leur mauvaise action. Ces Juifs attiraient la défaveur de Jéhovah sur la nation rétablie, alors que celui-ci s’était montré bienveillant en les rapatriant de Babylone pour pratiquer de nouveau le vrai culte à Jérusalem. Néhémie ‘appela le mal sur eux’ en ce sens qu’il récita les jugements de la loi de Dieu contre de tels transgresseurs. Il ne les ‘frappa’ sans doute pas personnellement, mais ordonna qu’on les flagellât en guise de châtiment requis par la loi. Il ‘arracha [une partie de] leurs cheveux’ en signe d’indignation morale et d’ignominie devant le peuple (voir Esdras 9:3). Puis Néhémie chassa le petit-fils du grand prêtre Éliaschib, qui était devenu le gendre de Sanballat le Horonite. — Néh. 13:1-28.

      NÉHÉMIE, UN EXEMPLE REMARQUABLE

      Néhémie est un exemple remarquable de fidélité et d’attachement à Jéhovah. Il se montra désintéressé en abandonnant la fonction importante d’échanson à la cour d’Artaxerxès pour entreprendre la reconstruction de la muraille de Jérusalem. Comme les ennemis étaient nombreux, Néhémie n’hésita pas à s’exposer au danger en faveur de son peuple et du vrai culte. Non seulement il dirigea les travaux de réparation de la muraille de Jérusalem, mais il y participa lui-​même. Il ne perdait pas de temps; il était courageux et sans crainte, se confiait totalement en Jéhovah et se montrait avisé dans ses entreprises. Zélé pour le vrai culte, Néhémie connaissait la loi de Dieu et l’appliquait. Sa préoccupation était d’édifier la foi de ses compagnons israélites. C’était un homme qui avait la crainte salutaire de Jéhovah Dieu. Bien qu’il veillât avec zèle à faire appliquer la loi divine, il ne domina pas sur ses semblables pour un profit égoïste, mais il montra de la sollicitude pour les opprimés. Jamais il ne réclama le pain dû au gouverneur. Au contraire, il avait à sa charge un nombre considérable de personnes (Néh. 5:14-19). Il pouvait donc prier en ces termes: “Souviens-​toi de moi, ô mon Dieu, pour le bien!” — Néh. 13:31.

  • Néhémie (Livre de)
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • NÉHÉMIE (LIVRE DE)

      Livre des Écritures hébraïques qui relate principalement les événements survenus peu avant et pendant la période durant laquelle Néhémie était gouverneur en Juda (Néh. 5:14; 13:6, 7). Les paroles d’introduction de ce récit inspiré identifient le rédacteur avec “Néhémie, fils de Hacaliah” (Néh. 1:1), et ce livre est en grande partie rédigé à la première personne.

      PÉRIODE EMBRASSÉE PAR LE TEXTE ET DATE DE RÉDACTION

      Le mois de Kislev (novembre-​décembre) d’une certaine vingtième année est le point de départ de la narration historique (Néh. 1:1). Comme cela ressort de Néhémie 2:1, il s’agit forcément de la vingtième année du règne d’Artaxerxès. De toute évidence, la vingtième année, dans ce cas-​là, n’est pas comptée à partir de Nisan (mars-​avril), car le mois de Kislev de la vingtième année ne pouvait logiquement pas précéder celui de Nisan (mentionné en Néhémie 2:1) de la même vingtième année. Il se peut donc que Néhémie ait utilisé son propre calendrier, en faisant débuter l’année lunaire au mois de Tischri (septembre-​octobre), mois qui, pour les Juifs aujourd’hui, marque le commencement de leur année civile. Une autre éventualité, c’est que, contrairement aux Babyloniens, les Perses avaient peut-être l’habitude de faire débuter le règne de leurs rois soit à l’automne, soit à partir de la date réelle de l’accession au trône du monarque. Il pouvait en être ainsi quand bien même les scribes babyloniens continuaient à compter les années de règne du roi perse d’après leur propre

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