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Montrons-nous dignes d’entrer dans l’ordre nouveau de DieuLa Tour de Garde 1976 | 15 mars
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l’instauration de nouveaux “cieux” gouvernementaux justes et d’une nouvelle “terre” ou société humaine juste. Étant donné ce que le Seigneur Jésus, son Maître, lui avait dit, Pierre ne s’attendait pas à vivre assez longtemps pour voir ce jour béni sur la terre (Jean 21:18, 19 ; II Pierre 1:13-15). Cependant, il encourageait ses lecteurs à attendre l’établissement de ce nouvel ordre de choses juste. Les encouragements que Pierre a écrits, inspiré par Dieu, nous concernent aujourd’hui, dix-neuf siècles plus tard.
NOUS ATTENDONS D’ABORD LA DESTRUCTION DU PRÉSENT SYSTÈME
11. Qu’est-ce qui doit d’abord disparaître de la terre, et comment a-t-il été démontré que ce n’est pas une tâche impossible pour le Créateur ?
11 Nous devons d’abord attendre la fin du présent système impie. Peu après le déluge universel qui a submergé la terre aux jours du prophète Noé, il y a plus de 4 300 ans, l’actuel ordre de choses méchant s’est implanté sur la terre. Il ne disparaîtra donc pas sans combattre. Mais contre qui ? Évidemment contre l’Auteur du nouvel ordre de choses, le Créateur ‘de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre’. Toutefois, la destruction de l’ordre de choses actuel ne sera pas une tâche trop difficile pour le Dieu Tout-Puissant. Aux jours de Noé, ce Dieu démontra qu’il était capable de détruire d’un seul coup un monde d’hommes tout entier par “un acte divin” qui n’était pas un accident. Longtemps auparavant, le second jour de sa semaine de création, Dieu avait provoqué une division entre les eaux, de manière à ce qu’une masse d’eau énorme soit suspendue dans l’espace tout autour du globe, et il avait formé une “étendue”, l’atmosphère, entre les eaux (Gen. 1:6-8). Au moment qu’il avait prévu, Dieu fit en sorte que ces eaux suspendues s’abattent sur la terre et provoquent un cataclysme universel qui noya toute la population humaine, à l’exception de huit âmes abritées dans l’arche de Noé. — I Pierre 3:20.
12. Pendant combien de temps au moins Dieu s’est-il retenu de déclencher le déluge, et qu’est-ce qui a été détruit par le déluge ?
12 Ce déluge universel était un châtiment infligé par Jéhovah Dieu. Mais il s’est retenu patiemment de châtier les hommes pendant au moins 120 ans (Gen. 6:1-3). L’apôtre Pierre souligna cette maîtrise de soi de la part de Dieu quand il écrivit : “Il ne s’est pas retenu de châtier un monde ancien, mais a sauvegardé Noé, prédicateur de justice, avec sept autres, quand il a amené un déluge sur un monde d’impies.” Pierre montra qu’il s’agissait bien d’une destruction mondiale, en ajoutant : “Par ces choses mêmes le monde d’alors subit la destruction quand il fut inondé par l’eau.” — II Pierre 2:5 ; 3:6.
13. Quelle comparaison peut-on faire entre le “monde ancien” et le “monde” actuel pour ce qui est de la patience de Dieu ?
13 Le “monde ancien”, c’est-à-dire la première société humaine, a duré environ 1 656 ans après la création de l’homme. Dieu se montre patient depuis beaucoup plus longtemps envers le “monde” ou société humaine actuelle. Il patiente en effet depuis environ quarante-deux siècles, depuis que, par “un acte divin”, il confondit le langage des bâtisseurs de la tour de Babel (Gen. 10:8-10 ; 11:1-9). Le “monde ancien” du temps de Noé fut enseveli dans l’eau parce qu’il était “impie”. Il avait rempli la terre de violence et, loin de la transformer en un paradis, il la saccageait. “La malice de l’homme était abondante sur la terre.” (Gen. 6:5-9, 12, 13). Ce monde des hommes méritait la destruction.
14. Pourquoi Noé et sa famille ont-ils été jugés dignes de survivre au déluge ?
14 Pourquoi Noé et sa famille ont-ils été jugés dignes de survivre au déluge ? Parce que Noé dirigea sa famille de manière à ‘marcher avec le vrai Dieu’ et non avec le monde impie. Aux yeux de Dieu, Noé était un homme juste et “sans défaut parmi ses contemporains”. C’était un “prédicateur de justice” dont la foi en Dieu était exemplaire. C’est pourquoi il obéit à Dieu et construisit une arche qui permit à sa maisonnée de survivre. — Gen. 6:9 à 7:1 ; Héb. 11:7.
15, 16. a) Quelle leçon pouvons-nous tirer du déluge ? b) Comment Jésus a-t-il annoncé la fin d’un monde ?
15 Il y a là une leçon à tirer : Jéhovah est capable de mettre fin à tout un monde ou société d’humains s’il est mauvais et, mieux, de sauvegarder les personnes qui ont sa faveur pour qu’elles survivent à la fin d’un tel monde (II Pierre 2:9, 10). Aujourd’hui, nous sommes également très près de voir la fin d’un monde. Jésus Christ, le Fils de Dieu, l’a lui-même annoncé en ces termes :
16 “D’autre part, comme il advint aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il aux jours du Fils de l’homme : ils mangeaient, ils buvaient, les hommes se mariaient, les femmes étaient données en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et le déluge arriva et les détruisit tous. (...) De même en sera-t-il le jour où le Fils de l’homme doit être révélé.” — Luc 17:26-30 ; Mat. 24:37-39.
17, 18. Pourquoi le “monde ancien” n’a-t-il pas prêté attention à l’avertissement de Dieu transmis par Noé, et quand Dieu a-t-il exécuté son jugement ?
17 À cette époque-là, en 2370 av. n. è., les hommes impies n’ont pas accepté les preuves qui leur étaient montrées. Ils n’ont pas cru que la fin de ce “monde ancien” était proche. Cela leur paraissait improbable, voire impossible. Noé les avertissait de la venue prochaine d’une catastrophe naturelle bien trop extraordinaire pour qu’ils y croient. Pourquoi s’en seraient-ils inquiétés ?
18 Ils avaient continué à vivre tout à fait normalement jusque-là : ils mangeaient, buvaient, se mariaient et donnaient naissance à la génération suivante. Ils ne pensaient pas qu’un jour ils allaient devoir rendre compte à Dieu de toutes leurs iniquités, de la violence dont ils avaient rempli la terre, de la façon dont ils saccageaient celle-ci et de leur manière de vivre égoïste. L’avertissement de Noé n’eut pas plus de poids auprès de ses contemporains quand il acheva l’arche et y fit entrer des spécimens de chaque espèce fondamentale d’animaux et d’oiseaux. Ils démontrèrent un manque de foi total qui contrastait nettement avec la foi et les actes de foi de Noé. Ils étaient donc condamnés aux yeux de Dieu. Finalement, le dix-septième jour du deuxième mois lunaire (sans doute Bul, qui signifie “pluie”) de l’année 2370 av. n. è. arriva. Le Dieu de Noé exécuta alors son jugement de destruction sur ce “monde d’impies”. — Gen. 7:11-17 ; II Pierre 2:5.
19. Si, comme Noé, nous désirons survivre à la fin d’un monde, suffit-il de souhaiter échapper à la destruction du présent système ?
19 Désirons-nous aujourd’hui imiter Noé et sa famille et survivre à la fin d’un monde pour entrer dans l’ordre nouveau et juste de Dieu, bénéficiant ainsi de ‘nouveaux cieux et d’une nouvelle terre’ ? Pour être jugé digne de ce privilège, il ne suffit pas de souhaiter échapper à la destruction du “présent système de choses méchant”. (Gal. 1:4.) Nous devons agir comme l’ont fait Noé, “prédicateur de justice”, et sa famille dans les jours qui précédèrent le déluge universel. Noé prêcha la justice et avertit ses contemporains de la destruction universelle à venir. Mais en plus, il dut accomplir des œuvres de foi. Dieu attend-il moins de nous, alors que nous sommes arrivés à “la conclusion du système de choses” dont a parlé Jésus quand il a décrit prophétiquement la période mouvementée qui a commencé en 1914 ? Non, puisque les événements antitypiques modernes doivent correspondre à l’époque typique du temps de Noé. — Mat. 24:3-39.
20. Pour nous rappeler comment nous devons agir, quel argument Pierre a-t-il utilisé à propos de ce que Dieu est capable de faire à l’égard des justes et des injustes ?
20 Nous devons faire ce que l’apôtre Pierre rappela aux croyants chrétiens à qui il adressa sa seconde lettre. Dans une argumentation relative à l’exécution du jugement de Dieu sur les anges et les hommes méchants, Pierre écrivit : “S’il ne s’est pas retenu de châtier un monde ancien, mais a sauvegardé Noé, prédicateur de justice, avec sept autres, quand il a amené un déluge sur un monde d’impies ; (...) Jéhovah sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux et réserver les injustes pour le jour du jugement, pour être retranchés, mais surtout ceux qui vont après la chair avec le désir de la souiller et qui méprisent la seigneurie.” — II Pierre 2:5-10.
DIEU NE TARDE PAS À EXÉCUTER SON JUGEMENT
21. Pourquoi la génération actuelle pense-t-elle que sa destruction sommeille et que Dieu tarde à exécuter son jugement ?
21 Vers la fin du deuxième siècle après le déluge, les descendants de Noé en général commencèrent à oublier le jugement que Dieu avait exécuté sur tout un monde d’impies. Ils se mirent alors à édifier une société humaine rebelle à Jéhovah Dieu, le Souverain universel. La célèbre ville de Babel (ou Babylone) devint le symbole de cette société humaine qui défiait Dieu (Gen. 10:8-10). Cela remonte à des milliers d’années. Le Juge suprême, qui fit s’abattre le déluge sur le “monde ancien”, tolère donc depuis maintenant très longtemps l’actuel monde des hommes qui le méprise. Une longue période de temps s’est également écoulée depuis la fondation de la chrétienté, au quatrième siècle, aux jours de l’empereur Constantin le Grand. En outre, dans notre génération, il y a maintenant soixante et un ans que le “temps de la fin” a commencé en 1914 (Dan. 12:1-4). C’est pourquoi les croyants hypocrites de la chrétienté peuvent avoir tendance à croire que Dieu tarde à exécuter ses jugements et que leur destruction sommeille. Ils pensent que malgré leur hypocrisie religieuse envers le Dieu de la Bible, celui-ci ne détruira pas de nouveau tout un monde de rebelles.
22. Quels exemples passés nous montrent que Dieu n’épargnera pas l’actuel monde des hommes ?
22 De nos jours, la chose la plus sage à faire consiste à prendre à cœur ces paroles que Dieu inspira à l’apôtre Pierre : “Cependant, le jugement, dès les temps antiques, ne se meut pas avec lenteur, et leur destruction ne sommeille pas.” (II Pierre 2:3). À en juger d’après toutes les preuves que mettent en lumière les Écritures inspirées, le temps se fait court. La longanimité de Dieu est sur le point d’atteindre sa limite. Aussi sûrement que Dieu n’a pas épargné les anges désobéissants dans les années qui précédèrent le déluge, ni le monde des hommes matérialistes et impies du temps de Noé, ni les villes impures de Sodome et Gomorrhe aux jours d’Abraham et de son neveu Lot, aussi sûrement ce Dieu, dont les exigences en matière de justice sont immuables, n’épargnera pas le présent monde égoïste et sans foi.
23, 24. a) Pourquoi ne devrions-nous pas conclure que Dieu n’a pas fixé un temps pour agir ? b) Pour quelle raison Dieu a-t-il fait preuve de longanimité aux jours de Noé ?
23 Même si la Bible n’a pas informé le monde du jour et de l’heure où “le Juge de toute la terre” exécutera sa sentence en détruisant le présent système de choses, cela ne signifie pas que Dieu n’ait pas fixé le moment précis de son intervention. — Gen. 18:25.
24 Il ne s’agit pas d’un procès qui traîne en longueur et où l’on tarde à rendre la justice, ce qui est actuellement le cas dans les tribunaux. Non, Dieu ne sommeille pas sur son siège de Juge quand il faut agir et détruire le “présent système de choses méchant”. (Gal. 1:4.) Si le moment qu’il a fixé est encore à venir, c’est parce que Dieu est longanime et “lent à la colère”. (Ex. 34:6.) Nous pouvons tous nous réjouir de ce qu’il ait prévu ainsi le déroulement des événements. Pourquoi ? Pour la bonne raison que cela nous permet d’obtenir le salut. Il en va aujourd’hui comme aux jours de Noé. En effet, Dieu accorda aux hommes un délai de 120 ans, ce qui permit à Noé et à sa femme d’avoir trois fils, puis à ceux-ci de grandir et de se marier. Ainsi, huit personnes participèrent à la construction de l’arche et y firent entrer des représentants de la création animale, afin qu’elle survive. — Gen. 6:3 à 7:10 ; Ps. 103:8.
25. Comment les gens qui appartiennent au présent système et ceux qui désirent l’établissement de l’ordre nouveau de Dieu profitent-ils de la patience divine ?
25 Le présent monde d’impies profite de la longanimité de Dieu pour jouir plus longtemps de plaisirs égoïstes dans l’actuel ordre de choses corrompu. Par contre, ceux qui attendent l’ordre nouveau et juste de Dieu profitent de sa ‘lenteur à la colère’ pour se repentir de leurs œuvres qui produisent la mort et pour démontrer qu’ils méritent de survivre et d’entrer dans cet ordre nouveau. Ils partagent le point de vue que l’apôtre Pierre énonça en ces termes : “Jéhovah n’est pas lent pour ce qui est de sa promesse, comme certains considèrent la lenteur, mais il use de patience envers vous, parce qu’il ne veut pas que quelqu’un soit détruit, mais il veut que tous parviennent à la repentance.” — II Pierre 3:9.
26, 27. a) Par rapport à quoi est-il question ici de repentance ? b) Comment Jésus a-t-il montré que c’est à ce genre de repentance qu’il pensait ?
26 Sommes-nous parvenus à la repentance ? Nous n’entendons pas ici le repentir ordinaire que l’on éprouve après avoir commis une faute, celui auquel Jésus faisait allusion quand, à propos d’un homme qui transgresserait plusieurs fois la loi, il déclara : “Même s’il pèche contre toi sept fois par jour et qu’il revienne à toi sept fois, en disant : ‘Je me repens’, tu dois lui pardonner.” (Luc 17:4). La repentance dont il est question dans II Pierre 3:9 concerne plutôt notre ligne de conduite vis-à-vis du Royaume de Dieu, le Gouvernement dirigé par Jésus Christ, qui sera Roi sur toute l’humanité.
27 C’est ce genre de repentance en rapport avec le Royaume messianique et céleste de Dieu que Jésus avait présent à l’esprit quand il prononçait les paroles rapportées dans Matthieu 4:17, où nous lisons : “À partir de ce moment Jésus commença à prêcher et à dire : ‘Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché.’” (Voir aussi Marc 1:14, 15 ; Matthieu 3:1, 2). Toujours à propos de ce genre de repentance, il nous est dit que Jésus Christ envoya ses apôtres deux par deux pour qu’ils prêchent le même message que lui, savoir : “Le royaume des cieux s’est approché.” Les apôtres “sortirent donc et prêchèrent afin qu’on se repentît”. — Mat. 10:1-15 ; Marc 6:7-12.
28. Comment Pierre et Paul ont-ils montré qu’il est urgent de se repentir par rapport au Royaume messianique de Dieu ?
28 À cette époque-là, il était urgent que les Juifs se repentent vis-à-vis du Royaume messianique. D’où ces paroles de Jésus : “Si vous ne vous repentez pas, vous serez tous détruits de même.” (Luc 13:1-4). Le jour de la Pentecôte de l’an 33, l’apôtre Pierre déclara aux milliers de Juifs qui le questionnaient : “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de vos péchés.” (Actes 2:1-38). Plus tard, selon Actes 3:19-23, Pierre donna un conseil semblable aux Juifs qui se trouvaient dans le temple de Jérusalem. L’apôtre Paul souligna, lui aussi, la nécessité de se repentir en rapport avec le Royaume messianique de Dieu. Par exemple, à Athènes, où “il annonçait (...) la bonne nouvelle de Jésus et la résurrection”, Paul déclara devant la cour de l’Aréopage, sur la colline de Mars : “Dieu, il est vrai, a fermé les yeux sur les temps d’une telle ignorance, mais il annonce maintenant aux humains qu’ils aient, tous et partout, à se repentir. [Pourquoi ?] Car il a fixé un jour où il doit juger la terre habitée avec justice par un homme qu’il a établi, offrant à tous une garantie en le ressuscitant d’entre les morts.” — Actes 17:16-31. Voir aussi Actes 26:20 ; Romains 2:4.
29. a) Quel premier pas faut-il faire pour démontrer que nous sommes dignes d’entrer dans l’ordre nouveau de Dieu ? b) Mais, d’après Pierre, suffit-il de se repentir ?
29 Il n’y a donc aucun doute à ce sujet : le premier pas à faire pour démontrer que nous sommes dignes d’entrer dans l’ordre nouveau et juste promis par Dieu consiste à nous repentir, et cela par rapport au Royaume messianique de Dieu. Ce n’est que par l’intermédiaire de Jésus Christ, le Roi que Dieu a établi pour diriger ce Gouvernement, que les personnes repentantes peuvent obtenir de Dieu le pardon de leurs péchés (Actes 2:38). Dieu justifiera sa souveraineté universelle par le moyen de ce Royaume messianique. Les hommes doivent donc se repentir d’avoir été soumis à la souveraineté de Satan le Diable, le grand adversaire de Dieu. Conformément à la volonté de Dieu à notre égard, sommes-nous parvenus à cette repentance ? Si oui, alors, selon l’apôtre Pierre, nous pourrons faire les autres choses nécessaires pour obtenir l’approbation finale de Dieu. Nous profiterons de la longanimité dont il fait preuve envers le présent ordre de choses impie pour nous assurer son approbation définitive. Cela signifiera pour nous le salut.
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Ceux que Dieu approuve et admet dans son ordre nouveauLa Tour de Garde 1976 | 15 mars
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Ceux que Dieu approuve et admet dans son ordre nouveau
1. Bien que prévoyant la fin violente de l’actuel ordre de choses, pourquoi ne devrions-nous pas être troublés par la perspective des moments désagréables qui ne manqueront pas de venir ?
LES personnes qui croient vraiment que l’ordre de choses actuel disparaîtra bientôt se préparent en vue de l’ordre nouveau promis par Dieu. Elles prévoient la destruction violente des “cieux” actuels, ou gouvernements, et de la “terre”, ou société humaine, qui leur est soumise. Mais cette perspective ne les effraie pas. Grâce à la Sainte Bible, elles savent exactement ce que signifiera la “fin”, comment elle surviendra et quel en est le but. Elles désirent vivement et attendent avec confiance “de nouveaux cieux et une nouvelle terre”, dont l’établissement est garanti par les promesses divines. Cela compense la perspective des moments désagréables qui ne manqueront pas de venir lors de la fin du présent ordre de choses. Elles pensent avec raison à Noé et à sa famille. Pendant la destruction du “monde ancien”, un “monde d’impies”, les conditions de vie à l’intérieur de l’arche, remplie d’animaux et d’oiseaux, ne devaient pas être agréables pour Noé et sa famille qui vécurent ainsi pendant plus d’une année solaire. Mais ces huit âmes humaines ont survécu et ont pu donner un nouveau départ juste à la famille humaine.
2. a) Pourquoi n’est-il pas trop tôt pour se préparer en vue de l’ordre nouveau de Dieu ? b) Quelles choses devons-nous faire tout en ne craignant pas la venue du “jour” de Jéhovah ?
2 Le nouvel ordre de choses prévu par Dieu et représenté par “de nouveaux cieux et une nouvelle terre” dans lesquels la justice doit habiter, vaut la peine que nous attendions le moment fixé par Dieu pour son instauration (II Pierre 3:13). En ce qui nous concerne, nous, les croyants, il n’est pas trop tôt pour commencer à nous préparer en vue de cet ordre nouveau, afin d’être jugés dignes d’y entrer et de connaître éternellement la joie et le bonheur. L’apôtre Pierre nous rappelle de nous tenir prêts, d’autant que le “jour de Jéhovah” viendra comme un voleur dans la nuit pour détruire le présent système de choses. Pierre écrivit : “Puisque toutes ces choses doivent ainsi se dissoudre, quel genre d’hommes devez-vous être en actes de sainte conduite et en actes de piété, attendant et n’oubliant jamais la présence du jour de Jéhovah.” (II Pierre 3:10-12). Si nous étions effrayés par la venue du jour de Jéhovah et de toutes les choses terrifiantes qui l’accompagneront, nous ne l’attendrions pas et nous ne le garderions pas présent à l’esprit. Au contraire, nous souhaiterions plutôt le repousser mentalement dans un avenir indéterminé, bien après notre vie ou “cette génération”. Mais nous n’avons pas à craindre sa venue si nous faisons sincèrement des “actes de sainte conduite et (...) de piété”.
3. Nous étant repentis vis-à-vis de Dieu et de l’ordre nouveau, qu’avons-nous fait, et quel est notre désir face à l’injustice de l’actuel ordre de choses ?
3 Sommes-nous ce “genre d’hommes” ? Si nous nous sommes sincèrement repentis envers Dieu, qui promet cet ordre nouveau et juste, nous devons être maintenant des hommes dont les œuvres conviennent à la repentance. Nous étant repentis vis-à-vis de Dieu, nous nous sommes voués à lui par l’intermédiaire du Christ et nous avons symbolisé cet engagement par le baptême. Nous avons fait cela parce que nous aimons vraiment Jéhovah Dieu et la
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