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Réveillez-vous ! 1970
g70 22/11 p. 5-7

Pourquoi les églises ferment leurs portes

L’ARTICLE précédent vous a mis au courant d’une situation que vous ignoriez peut-être, mais il n’a pas expliqué la raison de la fermeture de tant d’églises et autres établissements religieux en France.

Pourquoi les séminaires ferment-​ils ?

Les autorités religieuses essaient de donner une explication satisfaisante à ces fermetures en prétendant qu’elles reflètent le besoin d’une réorganisation. L’évêque de Bayeux et de Lisieux, s’efforçant de justifier la fermeture des trois grands séminaires de la Normandie, établis depuis de longues années, déclara : “Il a été recherché une formule permettant un accueil plus facile des jeunes qui pensent à une vocation sacerdotale.” — Ouest-France, 27 février 1970.

Cependant, par quel effort d’imagination peut-​on prétendre qu’en privant deux diocèses de leurs séminaires, on facilite la tâche des jeunes qui désirent devenir prêtres ? Ils devront se rendre désormais dans un troisième diocèse où la spacieuse école pour prêtres ferme également ses portes. Les cours seront donnés dans une autre ville où le séminaire unique pour les trois diocèses partagera le bâtiment utilisé par une autre institution catholique. Ne ferait-​on pas preuve de plus de réalisme en admettant que des dizaines de séminaires ferment leurs portes tout simplement en raison de la pénurie de candidats au sacerdoce ?

Commentant le regroupement des séminaires français, La Voix du Nord a reconnu que cette mesure a été dictée “principalement par le manque de vocations”. Un bulletin paroissial de Bretagne cite les paroles suivantes de l’évêque de la région : “Un des plus grands soucis de l’évêque, pour le présent déjà, mais combien plus pour l’avenir, est la baisse des vocations sacerdotales et religieuses. Le phénomène est général et dépasse les limites de la France. Tous les Instituts sont atteints et toutes les sortes de vocations : contemplatives, enseignantes, hospitalières, missionnaires.” Pour appuyer ces paroles de l’évêque, le bulletin paroissial donne les chiffres suivants qui se rapportent au séminaire de Quimper :

Année Séminaristes

1961 150

1964 103

1968 67

Il n’est donc pas étonnant que l’article du bulletin porte comme titre “Le Grand Séminaire de Quimper fermé”. — Kemper, juin-​juillet 1969.

Soulignant toute la gravité de la situation, L’Express disait dernièrement :

“Il [le clergé français] perd chaque année, depuis 1961, l’effectif complet de diocèses moyens comme Bordeaux, Nice ou Clermont-Ferrand, parce que les prêtres qui meurent [environ 900 par an] ou quittent le ministère sont loin d’être tous remplacés. (...)

“Le clergé français, numériquement l’un des plus importants du monde, avec un peu plus de 40 000 prêtres, est en effet un clergé âgé. (...) En 1975, un tiers de ses membres auront plus de 60 ans. (...)

“Une confidence du cardinal Alexandre Renard, archevêque de Lyon, à ses conseillers, a révélé au début du mois l’ampleur de la crise des vocations. En octobre, 475 jeunes seulement sont entrés dans les grands séminaires, soit 41 pour cent de moins que l’année précédente. Faute d’occupation suffisante, les séminaires, moins nombreux, ont maintenant vocation régionale. La grande caserne grise d’Issy-les-Moulineaux rassemble à elle seule tous les séminaristes de la région parisienne. (...)

“Au train actuel, le clergé n’existera plus dans moins d’un siècle.” — L’Express, 5-11 janvier 1970.

Pourquoi les Églises ferment-​elles ?

Les autorités ecclésiastiques essaient de faire croire que la fermeture de nombreuses églises en France est la conséquence naturelle du déplacement de la population. Bon nombre d’habitants des localités rurales, affirment-​elles, s’établissent dans les villes industrielles où l’on a construit plus de mille églises au cours des vingt-cinq années écoulées. C’est peut-être la raison pour laquelle certaines chapelles rurales ont dû être fermées, mais comment expliquer la fermeture de quatre églises sur cinq dans des villes comme Senlis qui compte plus de 10 000 habitants ? On doit donc chercher ailleurs les raisons véritables de ce phénomène.

L’une d’elles est manifestement la pénurie de ministres du culte. Il existe en France au moins 18 000 paroisses sans curé. Beaucoup de prêtres doivent desservir plusieurs paroisses. Dans nombre de celles-ci on ouvre l’église une fois par mois seulement ou moins souvent encore, parfois uniquement à l’occasion d’enterrements ou d’autres cérémonies spéciales. Puisque la pénurie de prêtres s’accentue, lorsqu’un prêtre se marie ou abandonne le ministère pour une autre raison, la paroisse (ou les paroisses) dont il s’occupait n’a d’autre choix que d’apposer sur la porte de l’église une affiche portant les mots “Fermée jusqu’à nouvel ordre”. Très souvent on ne donne jamais de “nouvel ordre” !

Sans doute la principale raison de la fermeture de tant d’églises est que les gens s’intéressent de moins en moins aux religions traditionnelles. Des catholiques, persuadés depuis des années qu’ils appartenaient à l’Église infaillible de Dieu, ont découvert que des pratiques qu’ils tenaient pour sacrées parce qu’elles leur étaient imposées par des prêtres, sont considérées aujourd’hui par ces mêmes prêtres comme étant sans importance, voire nuisibles. Décrivant l’effet de ces changements sur de nombreux fidèles, L’Express déclara :

“Des prescriptions naguère imposées à des générations de chrétiens sont désormais considérées comme dépassées. En introduisant dans l’Église la notion de changement, on y a introduit celle de relativité : puisque les règles d’hier ne sont plus celles d’aujourd’hui, rien ne prouve que celles d’aujourd’hui seront celles de demain.” — L’Express, 14-20 octobre 1968.

Nombreux sont ceux qui sont écœurés par le rôle que jouent les grandes confessions dans les guerres et autres conflits entre les nations ou au sein des nations ; c’est là un autre facteur qui éloigne les gens des Églises. Parlant récemment à Genève, Carson Blake, secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises, le reconnut en ces termes :

“Les religions ne contribuent pas toujours à la paix et nous sommes témoins des effroyables conséquences du fanatisme religieux moderne lié au capitalisme, au colonialisme, au racisme des Blancs ou à d’anciennes formes féodales ou tribales. Soyons honnêtes, les relations entre l’Inde et le Pakistan ont été aggravées plutôt qu’améliorées par le facteur religieux. Le rôle de la religion en Irlande du Nord n’est pas non plus un réconfort pour les catholiques et les protestants.” — Le Monde, 2 avril 1970.

Puisque les religions orientales et les Églises de la chrétienté ont failli à leur devoir envers leurs ouailles et ont même favorisé les troubles et les guerres, elles doivent s’attendre à récolter ce qu’elles ont semé. La fermeture de beaucoup de leurs édifices religieux est un signe certain que leurs jours sont comptés. Bientôt, Dieu les châtiera pour leurs crimes. (Lisez à ce sujet le dix-huitième chapitre de la Révélation ou Apocalypse, où l’empire mondial de la fausse religion est appelé symboliquement “Babylone la grande”.)

Pas de déclin du vrai christianisme

Que les gens sincères reprennent courage ! Le vrai christianisme est loin de connaître un déclin. Au contraire, il est plus florissant que jamais, comme en témoigne la citation suivante tirée du même journal qui annonça que 18 000 églises sont à l’abandon. Dans un article traitant de l’assemblée “Paix sur la terre”, tenue par les témoins de Jéhovah à Paris en août 1969, on peut lire :

“C’est cet après-midi que doit être prononcé, par (...) P. W. Franz, le discours de clôture à Colombes. Sur l’espoir de cette ‘paix de mille ans’, les témoins de Jéhovah se sépareront, une paix qui doit succéder à la bataille d’Armaggedon qui verra des milliards d’êtres humains revenus à la vie sur une terre édénique. (...)

“Certains seront tentés de hausser les épaules. Pourtant, les grands nombres font plutôt réfléchir. Le public a découvert avec étonnement que les ‘Témoins’ sont 30 000 en France, un million dans le monde et qu’ils se sont accrus en vingt ans dans la proportion extraordinaire de 700 pour cent. On en pensera ce que l’on voudra, mais c’est un phénomène qui mérite examen.” — Le Journal du Dimanche, 10 août 1969.

En effet, l’accroissement, le zèle et le dévouement des témoins de Jéhovah, en contraste frappant avec la décadence et la chute des Églises de la chrétienté, font réfléchir beaucoup de gens concernant cette organisation qu’ils avaient l’habitude d’appeler “une secte”. (Actes 24:14, Crampon 1905.) Dernièrement, on pouvait lire ce qui suit dans un hebdomadaire français :

“Il n’y a pas si longtemps, les ‘bons catholiques’ se croyaient obligés de (...) se fâcher quand un ‘témoin de Jéhovah [sic]’ venait faire du porte-à-porte avec ses brochures et ses conseils.

“Aujourd’hui, la vue de ces gens qui ont le courage d’agir pour leur foi, nous force à la réflexion. Tout en sachant qu’on n’est pas obligé de partager leurs opinions, le catholique commence à penser, et même à dire ‘Chapeau’ devant ces hommes et ces femmes qui n’ont pas peur d’affronter des sourires sarcastiques, des surnoms, des colères lorsqu’ils manifestent leur foi.” — L’Ami du Peuple, 15 février 1970.

Certains catholiques disent : “Les premiers chrétiens (...) n’avaient pas de bâtiments somptueux, et pourtant leurs communautés étaient vivantes et fidèles à l’enseignement du Christ.” (L’Express, 22-28 décembre 1969). Les témoins de Jéhovah seront heureux d’aider toutes les personnes sincères à étudier la Parole de Dieu, et à les accueillir dans leurs Salles du Royaume dont le nombre ne cesse de croître. Elles y trouveront des communautés chrétiennes vraiment “vivantes et fidèles à l’enseignement du Christ”.

“C’est pourquoi, ô pasteurs, écoutez la parole de Jéhovah. Je suis vivant, dit le Seigneur, Jéhovah : Parce que mes brebis ont été mises au pillage, qu’elles sont devenues la proie de toutes les bêtes sauvages, faute de pasteur, et parce que mes pasteurs ne prenaient pas souci de mes brebis, mais qu’ils se paissaient eux-​mêmes et ne paissaient pas mes brebis, à cause de cela, ô pasteurs, écoutez la parole de Jéhovah. Ainsi parle le Seigneur, Jéhovah : Voici que je viens aux pasteurs ; je leur redemanderai mes brebis et je ne leur laisserai plus de troupeau à paître, et ils ne se paîtront plus eux-​mêmes ; j’arracherai mes brebis à leur bouche et elles ne seront plus pour eux une proie à dévorer. Et vous mes brebis, troupeau que je pais, vous êtes hommes ; et moi je suis votre Dieu, dit le Seigneur, Jéhovah.” — Ézéch. 34:7-10, 31, Crampon 1905.

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