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  • Que faut-il penser de l’euthanasie ?
    Réveillez-vous ! 1974 | 8 août
    • crime. Cependant, ce n’est pas seulement la crainte du châtiment, mais la “conscience” du chrétien qui doit l’inciter à obéir aux lois de son pays. — Rom. 13:5.

      Parce qu’elles respectent le point de vue de Dieu sur le caractère sacré de la vie, leur propre conscience et les lois du gouvernement, les personnes qui désirent conformer leur vie aux principes bibliques ne recourront jamais à l’euthanasie “positive”.

      Mais que faire maintenant quand se pose la question de savoir si l’on va commencer ou poursuivre un traitement spécial, alors que la mort est imminente et ne peut être évitée ? Les médecins peuvent dire que tout ce qu’ils sont capables de faire alors, c’est de ralentir le processus conduisant à la mort en utilisant des moyens mécaniques, tels que le poumon artificiel, les stimulateurs cardiaques ou d’autres moyens extraordinaires, dans le but de soutenir le malade. De tels traitements peuvent être extrêmement coûteux et augmenter les douleurs du mourant. La Bible exige-​t-​elle que l’on recoure à de tels moyens ? Non, dans un tel cas, celui qui laisse le processus aboutissant à la mort évoluer librement ne transgresse aucune loi de Dieu. Rien dans les Écritures n’oblige à ralentir le processus menant à la mort s’il est déjà en cours.

      Toutefois, il faut se montrer extrêmement prudent sous ce rapport. Dans la revue Bio-Science d’août 1973, Sissela Bok parle du problème que doivent résoudre les médecins quand il s’agit de décider s’ils arrêteront ou non tel traitement et laisseront mourir le malade ; nous lisons :

      “Le premier devoir — la lutte contre la mort et la maladie — doit se révéler impossible à accomplir pour que les médecins puissent renoncer sans regret. Mais il est toujours difficile d’être sûr que cela est impossible dans tel cas particulier, de savoir que la mort est inévitable pour un malade. La possibilité d’une erreur de diagnostic existe toujours ; même les meilleurs médecins pour ce qui est d’établir un diagnostic se trompent parfois quand ils prévoient la mort (Kamisar 1958). Quand le diagnostic est exact, le pronostic peut encore être affecté par un nouveau progrès médical.”

      Dans de nombreux cas de maladies très graves, il est donc très difficile de déterminer si l’on doit ou non arrêter un traitement extraordinaire. Chaque cas est particulier, et on doit prendre une décision en tenant compte du point de vue de Dieu sur le caractère précieux de la vie. Ceux qui ont la responsabilité de prendre une telle décision devraient examiner très attentivement les faits avant de conclure que le malade est sur le point de mourir.

      Si certains recourent à l’euthanasie, c’est bien souvent parce que, à leurs yeux, il n’y a aucun espoir de soulagement pour celui qui souffre. Si dans certains cas la science est incapable d’apporter une solution, la Bible nous donne l’espérance certaine que la maladie et la mort disparaîtront bientôt de la terre. Dans Révélation 21:1-4, il est question d’un nouvel ordre de choses, appelé symboliquement “un nouveau ciel et une nouvelle terre”, dans lequel “la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus”.

      Dans cet ordre nouveau, non seulement les hommes ne deviendront plus jamais malades, mais ceux qui sont infirmes seront guéris pour toujours (És. 33:24 ; 35:5-7). Conformément à la promesse de Jésus rapportée dans Jean 5:28, 29, “tous ceux qui sont dans les tombeaux commémoratifs entendront sa voix et sortiront”. La réalisation de cette promesse merveilleuse a été réellement ‘vue’ par l’apôtre Jean, comme l’indique Révélation 20:11-15 en ces termes :

      “Et j’ai vu les morts, les grands et les petits, debout devant le trône (...). Et la mer a rendu les morts qui se trouvaient en elle, et la mort et l’Hadès ont rendu les morts qui étaient en eux.” Cela signifie que tous les morts retenus dans l’Hadès (la tombe commune aux hommes) reviendront à la vie avec la possibilité de rester éternellement vivants en parfaite santé sur une terre redevenue un paradis.

      Selon la chronologie de la Bible, nous vivons maintenant la “conclusion” ou “les derniers jours” du présent système de choses (Mat. 24:3-34 ; II Tim. 3:1-5). Cela veut dire que l’ordre nouveau promis par Dieu deviendra une réalité dans cette génération. Quelle nouvelle réjouissante ! Tandis que nous attendons la réalisation de cette promesse, suivons ce conseil des Écritures : “Décharge-​toi sur Jéhovah de ton fardeau, et lui, il te soutiendra.” — Ps. 55:22.

  • Coup d’œil sur le monde
    Réveillez-vous ! 1974 | 8 août
    • Coup d’œil sur le monde

      “La paix et les convictions”

      Ouvrant dernièrement une conférence organisée à Paris par l’UNESCO sur le sujet “Les convictions des hommes constituent-​elles une force historique capable d’aider à la paix ?”, M. René Maheu, directeur général de l’UNESCO, a déclaré : “Si la paix n’est pas un simple équilibre de la terreur, mais une projection de la justice organisée, seuls les hommes qui possèdent une conviction déterminée peuvent avoir une théorie de la paix. Les autres ne peuvent avoir qu’une technique de la paix.” Cette conférence, qui a duré quatre jours, a réuni des personnalités venues de vingt-six nations. Elles représentaient des idéologies philosophiques, religieuses et politiques diverses, sinon opposées. C’est ainsi que des prêtres et des juristes libanais s’en sont pris au sionisme et ont exigé une définition de l’agression. Le représentant d’Israël a parlé d’“arrogance” et de “slogans”. L’observateur du Vatican a proposé de créer une commission de contrôle des Nations unies pour vérifier si les droits de l’homme étaient respectés partout et par tous. L’Église continue donc à considérer l’ONU comme indispensable à la paix du monde. En tout cas, ce colloque convoqué par un organisme des Nations unies a donné un bien piètre exemple des possibilités humaines d’établir sur la terre une paix véritable. En effet, à l’issue des discussions les experts réunis ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur une déclaration finale ! Il faut croire que les convictions des hommes, pour peu qu’elles ne soient pas fondées sur la vérité divine, sont plutôt un facteur de désunion que de paix.

      Le pape se solidarise avec les travailleurs

      Dans un “salut aux travailleurs” qu’il fit à l’occasion de la dernière fête du Travail, le pape Paul VI a dit : “L’Église voit les aspirations des travailleurs à la justice et au progrès avec une sympathie solidaire. Elle craint seulement que l’ardeur de leur lutte mette dans leurs cœurs l’esprit de haine, de vengeance et de violence et ferme leurs yeux à la vision des biens spirituels aussi nécessaires à leur vie que les biens économiques, et qui sont dignes de leur condition sociale. Le Christ fut pauvre. Le Christ fut, lui aussi, un travailleur. Le Christ a rencontré l’opposition et l’incompréhension de ses contemporains.” Le souverain pontife a cependant jugé bon de mettre en garde la classe ouvrière contre “l’esprit de violence et la fascination de la révolte”. Peut-être cette mise en garde s’adressait-​elle également à certains prêtres, voire à certains évêques catholiques ! En effet, pendant la période des élections présidentielles françaises, le quotidien L’Aurore a pu titrer : “Plus à gauche que Mitterrand et le [parti communiste] lui-​même, les prêtres du Programme commun.” Et Jean Bourdarias a pu écrire dans Le Figaro : “Les récents événements du Mozambique et du Portugal venant après ceux du Chili ont mis en évidence les distances que les Églises locales

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