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  • La foi peut-elle vous procurer des bienfaits?
    La Tour de Garde 1979 | 1er mai
    • l’organisation angélique de Dieu, réduirait à néant les œuvres du “serpent originel, celui qui est appelé Diable et Satan”. (Rév. 12:9.) Abel offrit en sacrifice “quelques premiers-nés de son troupeau, et même leurs morceaux gras”. C’était là une figure appropriée du sacrifice qu’accomplirait la “postérité” promise, “l’Agneau de Dieu”, quelque 4 000 ans plus tard, pour délivrer l’humanité du péché et de la mort. Ainsi, “par la foi, Abel offrit à Dieu un sacrifice de plus grande valeur que celui de Caïn”. — Gen. 4:4; Jean 1:29; Héb. 11:4.

      Ensuite, il y eut Hénoch qui lui aussi, vécut avant le déluge. “Par la foi, Hénoch fut transféré pour ne pas voir la mort.” Non qu’il ne mourut pas, car en I Corinthiens 15:22, Paul a écrit: “En Adam tous meurent.” Mais Dieu ne permit pas que cet homme fidèle connaisse les affres de la mort. Manifestement, la foi d’Hénoch était basée sur la connaissance des promesses de Dieu. Il savait qu’au temps fixé, les armées angéliques exécuteraient le jugement de Dieu en débarrassant la terre de tous les méchants. C’est ce qu’il prophétisa en disant: “Voici que Jéhovah est venu avec ses saintes myriades, pour exécuter le jugement contre tous, et pour convaincre tous les impies de tous leurs actes d’impiété qu’ils ont commis avec impiété, et de toutes les choses choquantes que les pécheurs impies ont proférées contre lui.” (Héb. 11:5; Gen. 5:21-24; Jude 14, 15). Comme Hénoch, nous pouvons avoir foi en Dieu quand il promet de débarrasser la terre de toute méchanceté.

      La vie d’un autre homme de foi souligne la certitude de la promesse de Dieu. Cet homme était Noé, et il est écrit à son sujet: “Par la foi, Noé, divinement averti de choses qu’on ne voyait pas encore, fit montre d’une crainte pieuse et construisit une arche pour sauver sa maisonnée: et grâce à la foi il condamna le monde, et il devint héritier de la justice qui est selon la foi.” (Héb. 11:7). De même, ceux qui aujourd’hui servent Jéhovah Dieu avec foi sont un témoignage vivant qui condamne ce monde méchant. Et leur foi est bien placée. Jésus Christ, le “Fils de l’homme”, parla du déluge en rapport avec “la conclusion du système de choses”. Il dit: “Quant à ce jour-​là et à cette heure-​là, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais seulement le Père. Car, comme ont été les jours de Noé, ainsi sera la présence du Fils de l’homme. Comme ils étaient, en effet, en ces jours d’avant le déluge: ils mangeaient et buvaient, les hommes se mariaient et les femmes étaient données en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne s’aperçurent de rien jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous, ainsi sera la présence du Fils de l’homme.” (Mat. 24:36-39). Cependant, notre foi implique plus que l’attente de la destruction du présent “système de choses” méchant.

      LA POSTÉRITÉ PROMISE

      C’est à propos d’Abraham, qui vécut 2 000 ans après Abel, que le terme “foi” apparaît pour la première fois dans la Bible. Abraham “eut foi en Jéhovah; alors il le lui compta comme justice”. (Gen. 15:6.) Abel, Hénoch et Noé avaient eu foi en la promesse de Jéhovah concernant la “postérité” qui exécuterait le jugement contre les ennemis de Dieu, mais à Abraham, Jéhovah donna une promesse plus étendue. Il le fit après avoir éprouvé le patriarche en lui demandant d’offrir Isaac, son fils unique, en sacrifice. Dieu dit alors: “Je te bénirai vraiment et je multiplierai vraiment ta postérité comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer; et ta postérité prendra possession de la porte de ses ennemis. Et grâce à ta postérité se béniront assurément toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix.” — Gen. 22:1-18.

      La bénédiction de tous les peuples de la terre doit donc venir par la “postérité” d’Abraham. Et quelle est cette postérité? L’apôtre Paul répond: “Or c’est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa postérité (...) qui est Christ.” — Gal. 3:16.

      Mais par quel moyen Christ bénira-​t-​il les gens de toutes les nations? Par le moyen d’une “ville” gouvernementale. Grâce à la foi, Abraham attendait cette ville promise. Nous lisons: “Il attendait en effet la ville qui a de vrais fondements, ville dont Dieu est le bâtisseur et l’auteur.” (Héb. 11:10). Il s’agit d’une cité céleste dans laquelle “l’Agneau” Jésus Christ est intronisé comme Roi. Il a des associés, choisis parmi des humains fidèles qui, une fois ressuscités créatures spirituelles, “régneront sur la terre” avec lui (Rév. 5:9-12). Rappelez-​vous qu’Abraham a vécu quelque 2 000 ans avant que n’apparaisse Jésus Christ, la “postérité” promise, et cependant sa foi en cette promesse était inébranlable. Vous aussi vous pouvez, comme Abraham, acquérir une foi véritable et robuste dans la promesse de Dieu. — Rom. 4:20-22.

      LA FOI NE DÉÇOIT PAS

      Jusqu’à présent, il y a toujours eu sur la terre de fidèles disciples de Jésus Christ, et lui-​même dit au sujet de cette classe: “Je connais tes actions, et ton amour, et ta foi, et ton ministère, et ton endurance.” Parce que ces disciples ont vaincu par la foi, ils reçoivent une récompense dans les cieux (Rév. 2:19, 26-28). En outre, depuis le milieu des années 30, grâce à leurs “actions” fidèles, c’est-à-dire à leur proclamation du nom et du Royaume de Jéhovah, on a vu se rassembler “une grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toutes nations et tribus et peuples et langues, se tenant debout devant le trône et devant l’Agneau [le membre principal de la Postérité promise, Jésus Christ]”. Parce qu’elle a foi dans le pouvoir rédempteur du “sang de l’Agneau”, cette “grande foule” traversera vivante la “grande tribulation” qui frappera les méchants, pour rendre à Dieu “un service sacré, jour et nuit”, et Jéhovah étendra sur elle sa “tente” protectrice. — Rév. 7:9, 14, 15.

      Cependant, la “grande foule” recevra encore d’autres bienfaits. Voici ce qui est écrit concernant ces serviteurs terrestres de Dieu: “Ils n’auront plus faim et ils n’auront plus soif; le soleil ne les accablera pas, ni aucune chaleur brûlante, car l’Agneau qui est au milieu du trône, les fera paître et les conduira vers des fontaines d’eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.” (Rév. 7:16, 17). Du fait qu’ils garderont leur foi jusqu’à la “grande tribulation” et au travers de celle-ci, ils recevront de nombreux bienfaits spirituels et physiques. Ils seront à l’abri de la “chaleur brûlante” du jour de la colère de Jéhovah. Le Fils de Dieu lui-​même les réconfortera et leur fera connaître les bénédictions éternelles du paradis restauré sur la terre. Les larmes qu’ils auront versées à cause de leur ignorance religieuse et de leur éloignement du vrai Dieu appartiendront à un lointain passé.

      Vers la fin du livre de la Révélation, l’apôtre Jean raconte qu’il a vu en vision un “nouveau ciel” et “la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, descendre du ciel d’auprès de Dieu”. Nous avons là un symbole de l’“épouse” du Christ associée à l’Agneau, Jésus Christ, dans son Royaume céleste (Rév. 21:1, 2, 9). Sous la domination de ce Royaume, la “grande foule” et les ressuscités formeront une “nouvelle terre” ou nouvelle société humaine qui nouera des relations étroites, intimes, avec son bon Père céleste. “Il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-​même sera avec eux.” Et l’apôtre Jean insiste encore sur les bienfaits dont jouiront ceux qui exercent la foi “[Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu.” Vraiment, quels bienfaits notre Dieu plein d’amour répandra sur l’humanité! — Rév. 21:3, 4; Jean 5:28, 29.

      Avez-​vous foi en ces promesses? Vous devriez avoir une telle foi car Dieu lui-​même déclare depuis son trône céleste: “Voici, je fais toutes choses nouvelles. (...) Écris, car ces paroles sont fidèles et vraies.” (Rév. 21:5). Les promesses de Dieu sont dignes de confiance. Depuis 6 000 ans d’histoire humaine, des hommes de foi ont cru en ces promesses et ont agi en conséquence. Une telle foi peut vous faire du bien à vous aussi. Comme l’a dit un apôtre de la “Postérité”, Jésus Christ, “quiconque fonde sa foi sur lui ne sera pas déçu”. — Rom. 10:11.

  • Cinquante années passées dans “la vigne” — un mode de vie
    La Tour de Garde 1979 | 1er mai
    • Cinquante années passées dans “la vigne” — un mode de vie

      Raconté par Clifford Keoghan

      LA SALLE où nous nous rendions, en ce soir d’hiver 1929, était une pièce froide que son sol nu et ses chaises de bois rendaient austère. Nous y allions pour assister à la réunion que tenaient en semaine les membres de la Société Watch Tower, les Étudiants internationaux de la Bible, comme on les appelait à l’époque. Or, cette réunion s’avéra être un tournant dans notre vie. Edna et moi envisagions de nous marier au printemps et de nous installer à Auckland. J’avais trouvé du travail et nous avions même choisi notre maison et acheté quelques meubles.

      Quelque temps auparavant, nous nous étions fait baptiser en symbole de notre consécration (qu’on appelle maintenant l’offrande de soi). À présent, nous étions assis côte à côte, le Bulletin mensuel (aujourd’hui, Le service du Royaume) entre les mains. Sous nos yeux s’étalaient en caractères gras ces six mots troublants qui changèrent le cours de notre vie: “ALLEZ, VOUS AUSSI, À LA VIGNE.” Nous prenions déjà part à l’œuvre de prédication, mais voilà que nous étions invités à déployer une activité spéciale. Eh bien, c’était d’accord. Nous irions dans “la vigne”.

      Quels événements avaient fait que nous nous trouvions dans cette salle, ce soir-​là? J’avais été élevé dans la région aurifère de Thames par des parents pieux qui m’envoyèrent au cours de catéchisme de l’Église anglicane. Le curé, un homme féru de sport, nous enseignait moins la Bible que l’art de former une mêlée au rugby. De plus, la doctrine de la trinité rendait obscure ma croyance en Dieu.

      Plus tard, mon travail me fit côtoyer la mort de près. Je conduisais en effet un corbillard pour le compte des trois entreprises de pompes funèbres de la ville, et il m’arrivait souvent de voir une jeune femme et ses enfants privés de leur moyen de subsistance parce que le chef de famille avait été victime d’un accident à la mine. Ces êtres touchaient au fond du désespoir, sans que leur religion leur soit d’un grand réconfort. C’est alors que j’ai commencé à m’interroger sur ce qu’on appelle la mort. Les réponses du curé ne me satisfaisant pas, j’ai lu maints ouvrages, certains chrétiens, d’autres pas, mais ils n’apportaient pas davantage de solution aux grands problèmes de l’existence.

      Vers la fin de l’année 1927, j’ai quitté Tauranga, où habitait ma fiancée, pour exercer le métier de boucher. Avant de partir, toutefois, Edna et moi avons longuement discuté de la Bible, pour en arriver d’ailleurs à la conclusion que ni l’un ni l’autre n’en savions grand-chose. Après mon départ, Edna décida d’augmenter sa connaissance et demanda une Bible à sa mère. Au lieu d’une Bible, cependant, sa mère lui donna un livre qui, disait-​elle, lui serait de la plus grande utilité et qu’Edna m’envoya à son

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