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Trouvez votre place dans la société du monde nouveauLa Tour de Garde 1958 | 15 novembre
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VOTRE PLACE EST-ELLE DANS LE SERVICE DE PIONNIER ?
14, 15. a) La société du monde nouveau a-t-elle prévu une place pour les pionniers et les missionnaires ? b) Comme missionnaire, quels furent les privilèges et les joies de l’apôtre Paul ?
14 Des pionniers et des missionnaires sont souvent rattachés aux assemblées locales. Eux aussi ont une place dans cette société de ministres chrétiens. N’ayant pas d’obligations scripturales les empêchant de servir dans le ministère à plein temps, ils recherchent premièrement le royaume de Dieu et non des intérêts égoïstes. À l’exemple de Paul, ils regardent comme de la boue la perte d’une position en ce monde et celle des commodités matérielles. — Mat. 6:25-34 ; Phil. 3:8.
15 Voyons quel homme privilégié était l’apôtre Paul. Il fut le principal apôtre des gentils. Il fit de grands voyages dans l’empire romain, visitant de nombreux endroits et fondant beaucoup d’assemblées. Paul eut encore le privilège d’écrire une plus grande portion des Écritures chrétiennes que les autres rédacteurs. À Athènes il rendit témoignage devant les philosophes les plus distingués et les hommes les plus instruits de son temps. Il rendit encore témoignage devant la cour suprême de Jérusalem, le sanhédrin. Il eut le privilège de prêcher la bonne nouvelle sur Jésus-Christ, le Roi du monde nouveau, devant des dirigeants du vieux monde tels que les gouverneurs Félix et Festus, le roi Agrippa, et finalement devant le tribunal impérial de Néron. Paul eut tous ces privilèges et beaucoup d’autres lorsque, en tant que pionnier, il franchit le seuil séparant le service de proclamateur du service de pionnier.
16. a) Tous peuvent-ils entreprendre le service de pionnier ? b) Comment la parabole de Jésus montre-t-elle le danger de trop se préoccuper de ses affaires personnelles, au point de refuser le privilège du service à plein temps ?
16 La même porte ouverte se trouve devant la société du monde nouveau. Il en est qui pensent ne pas pouvoir entrer dans le service de pionnier parce qu’ils ont des enfants en bas âge ou d’autres charges de ce genre, ou parce que leur santé est médiocre. D’autres se croient tellement liés par des obligations financières qu’il leur est impossible d’entreprendre ce service. D’autre part, il y a un grand nombre de personnes associées aux témoins de Jéhovah, lesquelles se sont vouées à Dieu et qui n’ont aucune obligation scripturale et qui, pour une raison ou pour une autre, refusent d’assumer la responsabilité du service de pionnier. Ne peut-on pas dire que ces personnes n’occupent pas leur vraie place dans la société du monde nouveau ? Ne sont-elles pas hors de leur orbite en cherchant à ne pas s’encombrer des restrictions et des obligations du service à plein temps ? C’est là une voie dangereuse qui rappelle l’attitude de ceux qui, dans la parabole de Jésus, ne vinrent pas au souper, l’un parce qu’il avait acheté des bœufs et l’autre parce qu’il s’était marié. La place de ces invités ne se trouvait-elle pas à la table du banquet ? Leurs excuses n’étaient-elles pas sans fondement valable ? Rien d’étonnant que le maître de maison fût irrité contre ces personnes si préoccupées de leurs intérêts qu’elles manquèrent la plus grande des occasions. Il est vrai que cette invitation spéciale entraînait quelques dérangements dans leurs affaires. Mais quelles joies et quelles bénédictions seraient venues combler les invités, s’ils avaient accepté le privilège extraordinaire qui s’offrait à eux ! — Luc 14:16-24.
17. Quelle fut l’attitude de Paul à l’égard du ministère ?
17 Il en est de même pour l’occasion de servir à plein temps qui s’offre aujourd’hui à ceux qui sont à même de l’accepter. Il n’est pas facile de faire le service de pionnier. Il sera peut-être nécessaire pour entreprendre le ministère à plein temps d’annuler des programmes personnels, par exemple une éducation universitaire ou une carrière spécialisée. Il faudra surmonter beaucoup d’obstacles et d’opposition. Paul dut vaincre des obstacles analogues afin de franchir le seuil et d’entrer dans l’activité élargie de pionnier. “ Une grande porte qui mène à l’activité m’a été ouverte, dit-il, mais les adversaires sont nombreux. ” Ce serviteur à plein temps du Seigneur Dieu a encore écrit : “ Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? ” S’il était sur terre, Paul pourrait ajouter : “ Le matérialisme et les commodités de notre époque nous empêcheront-ils de témoigner notre amour pour Dieu dans le service à plein temps ? ” L’apôtre a fait cette réponse positive et vigoureuse à toutes ces questions : “ Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature (création, NW) ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. ” Aucune autre “ création ” peut inclure non seulement les créatures animées mais aussi les choses inanimées et inutiles de la civilisation moderne. Ceux qui ont le même état d’esprit que Paul ne permettront pas que ces choses les empêchent de témoigner dans toute la mesure de leur force leur amour pour Dieu. — I Cor. 16:9, NW ; II Cor. 4:7-11 ; Rom. 8:35-39.
18. Est-il possible d’avoir la même paix de l’esprit et le même contentement que Paul ?
18 Le contentement et la paix de l’esprit de Paul, sa joie et son bonheur, ne furent certainement pas diminués par les privations qu’il subit. Tout ce qu’il perdit en fait de commodités ne ralentit pas son zèle. Ses écrits débordent d’enthousiasme et d’optimisme lorsqu’il encourage les autres à imiter sa conduite chrétienne. L’apôtre ne fit jamais entendre aucune plainte quand sa situation l’obligeait à consacrer quelque temps à l’exercice de son métier pour pouvoir poursuivre son ministère apostolique. Vous pouvez également connaître les joies éprouvées par Paul et d’autres à condition d’entrer dans les mêmes privilèges de service.
19. Dans ses efforts pour s’assurer qu’on occupe la bonne place dans la société du monde nouveau, quelles questions convient-il de se poser ?
19 Interrogez-vous pour savoir si vous avez trouvé votre place de service dans la société du monde nouveau. Avez-vous des responsabilités familiales qui vous empêchent de vous engager dans le service de pionnier ? Si oui, les Écritures disent qu’il faut s’acquitter de ces responsabilités (I Tim. 5:8). Ou bien êtes-vous libre d’obligations scripturales légitimes, libre d’entrer par la grande porte menant à l’activité du service de pionnier ? Désirez-vous être un missionnaire, partir pour les pays étrangers et servir aux endroits où le besoin est grand ? Vous en avez peut-être la volonté et le désir mais vous manquez de force physique pour aller dans les champs de service étrangers. Il y a un grand besoin de ministres à plein temps dans chaque pays de la chrétienté. Les nations dites chrétiennes ont autant besoin de missionnaires chrétiens que le reste du monde. Il y a beaucoup de territoires isolés parmi les gens parlant votre langue et le besoin de pionniers y est grand. Votre assemblée locale a sans doute besoin de ministres à plein temps pour prendre soin des “ autres brebis ”, instruire et former toutes les personnes de bonne volonté affluant à la société du monde nouveau. Si votre place dans cette organisation aux tâches si diverses est dans le service à plein temps ou dans le service de missionnaire, ce n’est certainement pas faire preuve de bon sens que de laisser les soucis de cette vie vous empêcher d’occuper votre place véritable.
20. Pourquoi est-il urgent de trouver et de garder sa place dans la société du monde nouveau ?
20 Jéhovah Dieu a une place pour chacun de nous dans son organisation, de même qu’il a une place pour les deux cent millions fois deux cent milliards d’étoiles de l’espace. Sous la direction de Jéhovah et de Jésus-Christ, il y a dans la société organisée du monde nouveau une place pour tous, pour les membres du reste et pour les “ autres brebis ”, pour les jeunes et pour les vieux, pour les proclamateurs et pour les ministres à plein temps. Il est donc très important pour toute créature vivante de trouver rapidement sa place dans cette société. Après l’avoir trouvée, il faut y demeurer fidèlement si l’on espère survivre à Harmaguédon et vivre éternellement dans la paix et le bonheur.
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Prenez garde de ne pas perdre votre place !La Tour de Garde 1958 | 15 novembre
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Prenez garde de ne pas perdre votre place !
“ Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! ” — I Cor. 10:12.
1. Y a-t-il un danger de perdre sa place dans la société du monde nouveau ?
AUTRE chose est de trouver une perle de grande valeur, autre chose est de veiller à ne pas la perdre. Pour Adam et Ève, autre chose était de se trouver dans le jardin édénique de la perfection, autre chose était de savoir s’ils se montreraient dignes d’y demeurer toujours. Ainsi que les paragraphes précédents l’ont souligné, il est important de trouver et d’occuper sans retard sa place dans la société du monde nouveau. Cette place trouvée, il est encore plus important de la garder fidèlement. Autrement dit, il ne s’agit pas tant de savoir qui vient à la vérité que de savoir qui demeure dans la vérité, car le slogan “ Une fois sauvé, sauvé pour toujours ” est faux. L’apôtre Paul présente un cas typique. S’il est presque impensable qu’un homme comme cet apôtre pût jamais perdre sa place, ce dernier garda cependant ce danger constamment présent à l’esprit. Pour prévenir un tel malheur il déclara : “ Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. ” Nous ferons bien de prendre garde à cet avertissement. — I Cor. 9:27.
2. Indiquez quelques-uns des pièges qui ont fait trébucher certains.
2 Certaines précautions, à condition de les prendre, nous empêcheront de perdre notre place privilégiée dans la société du monde nouveau. Une de ces mesures protectrices consiste à observer et à éviter les pièges et les erreurs qui ont fait trébucher les autres. “ L’homme prudent voit le mal et se cache, mais les simples avancent et sont punis. ” (Prov. 22:3). Ainsi, pour garder fidèlement votre place, ne suivez pas la voie de Satan le Diable. Il permit à l’iniquité, c’est-à-dire à la rébellion contre l’organisation de Jéhovah, de prendre racine dans son cœur. Ne défiez pas ouvertement ou secrètement le canal de communication de Jéhovah, à l’exemple de Koré, Dathan et Abiram, de peur que la terre ne vous engloutisse et que vous ne perdiez votre place parmi ceux qui vivront dans le monde nouveau. Ne commettez pas secrètement le péché d’Acan en tentant d’acquérir un butin matériel contrairement aux commandements de Jéhovah (I Tim. 6:9). La confession d’Acan, quand il fut pris avec les objets, vint trop tard pour empêcher son retranchement de l’assemblée divine. Ne mentez pas à Jéhovah ou à ses serviteurs établis, à l’exemple d’Ananias et de Saphira, de peur que vous ne perdiez votre place aussi vite que ces deux individus tombèrent morts. Ne faites pas l’hypocrite et ne livrez pas l’organisation divine aux communistes athées ou à d’autres institutions de l’organisation du Diable, à l’exemple de Judas Iscariot. C’est également un suicide. Toutes ces personnes insensées perdirent leur place dans l’organisation théocratique (Ézéch. 28:13-15 ; És. 14:12-14 ; Nomb. 16:1-35 ; Jos. 7:1-26 ; Actes 5:1-11 ; Mat. 27:3-5). Évitez même de vous ralentir et de regarder en arrière. “ Souvenez-vous de la femme de Lot ”, car elle aussi perdit sa place et sa vie lorsqu’elle se relâcha et regarda en arrière. Soyez donc sur vos gardes et marchez avec circonspection pour ne pas trébucher sur quelque obstacle imprévu, perdre l’équilibre et tomber hors de la faveur divine. “ Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! ” — Luc 17:32 ; I Cor. 10:12.
3. Citez des exemples de personnes ayant fidèlement gardé leurs places.
3 Au lieu de suivre la voie d’individus qui n’ont su conserver leur place dans l’arrangement divin des choses, il est évidemment préférable d’imiter l’exemple de personnes ayant gardé leur fermeté en dépit d’épreuves pénibles et de tentations. Nous sommes entourés d’une foule de ces exemples, et l’apôtre Paul en mentionne un certain nombre au chapitre onze de l’épître aux Hébreux Hé 11. Le principal de ces fidèles témoins fut Jésus-Christ. Il donna un parfait exemple d’une personne qui garde fermement sa place. “ (Ayez) les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix (bois de supplice, NW), méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. ” — Héb. 12:2, 3.
4. Quels textes montrent que Jéhovah demande à tous de faire preuve d’obéissance ?
4 Au sujet de Jésus, qui garda parfaitement sa place, il est écrit : “ (Il) a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes. ” S’il fut nécessaire, dans la sage disposition divine des choses, de voir si le Fils unique de Dieu garderait fidèlement sa place au sein de l’épreuve, à combien plus forte raison nous faut-il être éprouvé, nous qui “ étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés ”. (Héb. 5:8 ; Tite 3:3.) L’obéissance à Jéhovah, voilà ce qu’il est demandé en premier lieu à ceux qui gardent leur place. Le fidèle Samuel souligna ce fait quand le fier roi Saül quitta sa place par désobéissance. “ Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. ” (I Sam. 15:22). “ Écoutez ma voix, ordonne Jéhovah, et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ; marchez dans toutes les voies que je vous prescris, afin que vous soyez heureux. ” C’est là le seul moyen de rester dans l’organisation ayant Jéhovah pour Dieu ; cela explique pourquoi la nation d’Israël s’égara au point d’encourir un retranchement définitif. Le triste commentaire historique rapporte ceci : “ Et ils n’ont point écouté (la nation d’Israël), ils n’ont point prêté l’oreille ; ils ont suivi les conseils, les penchants de leur mauvais cœur, ils ont été en arrière et non en avant. ” — Jér. 7:23, 24.
5. Comment éviterons-nous le désastre qui survint à Israël ?
5 Si l’Israël spirituel, représenté de nos jours par le reste, ainsi que ses compagnons de bonne volonté, veulent éviter le désastre qui survint à Israël, il leur faut obéir aux “ autorités supérieures ”, Jéhovah Dieu et Jésus-Christ. Il leur faut également témoigner du respect pour la direction centrale, pour ses représentants itinérants, ainsi que pour les surveillants des assemblées locales. “ Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. ” “ Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi. Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte. ” “ De même, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. ” — I Tim. 5:17 ; Héb. 13:7, 17 ; I Pierre 5:5.
6. Est-il possible à ceux qui sont dans les pays communistes d’avoir une place dans la société du monde nouveau ?
6 Il n’est pas difficile pour ceux qui gardent leur place dans la société du monde nouveau d’obéir à une autorité convenablement constituée ; mais il arrive que les témoins de Jéhovah soient obligés d’obéir à une autorité déraisonnable et à des éléments qui “ sont d’un caractère difficile ”, comme dans les camps de travail communistes. Si, cependant, pour conserver une bonne conscience devant Dieu, ils subissent de mauvais traitements et la persécution, ils seront certains de garder leur place dans la société du monde nouveau, bien qu’ils soient isolés physiquement, sans communication avec leurs frères et sœurs des autres parties du monde. S’ils souffrent pour ce qui est juste et vrai, ils suivent les traces de Jésus-Christ, leur parfait Modèle. — I Pierre 2:18-21.
7. Quelle qualité les surveillants doivent-ils manifester ? Pourquoi ?
7 Les surveillants et “ vos conducteurs ”, auxquels les membres des assemblées doivent obéir, ont eux aussi l’obligation de garder leur place dans l’organisation. Ils seront humbles d’esprit et de comportement, et ne dirigeront pas les autres à la manière d’un dictateur, d’un patron. Ils ne seront pas présomptueux devant Dieu. Ils auront au contraire les mêmes sentiments que le Chef du peuple de Jéhovah, car, dit l’apôtre : “ Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix (poteau de supplice, NW). ” — Phil. 2:5-8.
GARDEZ VOTRE PLACE EN PORTANT DU FRUIT
8. Quelle image frappante Jésus a-t-il donnée pour souligner la nécessité de garder sa place dans l’organisation de Dieu ?
8 Ce magnifique exemple de soumission et de fidèle obéissance que fut Jésus-Christ donna une belle image sur la façon dont les éléments greffés sur cette société portant du fruit doivent garder leurs places respectives : “ Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron ”, a-t-il dit. “ Tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. ” Mettant l’accent sur la nécessité de garder sa place, Jésus poursuivit en ces termes : “ Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. ” Notez les terribles conséquences encourues par celui qui fait les choses à sa manière et qui ne demeure pas en union avec la Tête et les autres éléments de l’organisation. “ Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. ” — Jean 15:1-6.
9. a) Comment faut-il accepter la correction ? b) Quel jugement divin attend ceux qui produisent seulement des épines et des chardons au lieu du fruit du Royaume ?
9 Cette parole montre que si certains se relâchent dans la production du fruit du Royaume, ils seront “ purifiés ” ou “ émondés ” par la vérité afin qu’ils deviennent plus productifs (Jean 15:2, 3). Si donc vous êtes repris, au lieu de vous irriter et de résister à l’organisation, il est bien plus sage de garder sa place et de porter davantage de fruit, car les mécontents seront jetés dehors. Décrivant la destruction ardente réservée à ceux qui abandonnent leur place dans l’organisation divine semblable à un cep, il est écrit : “ Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au saint esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, — et qui sont tombés, — soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. Lorsqu’une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle (...) si elle produit des épines et des chardons (...) on finit par y mettre le feu. ” — Héb. 6:4-8.
10. a) Par quoi faut-il recouvrir la nudité de nos imperfections ? b) Pourquoi l’humilité est-elle une si grande vertu ?
10 Outre ces nombreux exemples et images ou paraboles, les Écritures offrent encore une foule de conseils directs qui, à condition de les suivre, aideront chaque membre de la société du monde nouveau à garder sa place. Comme nous sommes nés dans l’iniquité et conçus dans le péché, notre état est plutôt désagréable à voir. Il faut donc recouvrir la nudité de nos imperfections, et les Écritures nous suggèrent un vêtement convenable. “ Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que (Jéhovah, NW) vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. ” L’humilité est une grande vertu. Elle nous empêchera de nous vanter, de nous glorifier, en raison de notre instruction supérieure, de notre situation de fortune ou sociale, ou d’une position “ supérieure ” dans l’organisation. Rappelons-nous que “ parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire au néant celles qui sont ”. Et pour quelle raison ? Paul souligne l’importance de l’humilité par cette réponse : “ Afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. ” — Ps. 51:7 51:5, NW ; Col. 3:12, 13 ; I Cor. 1:26-29.
FIXÉS À NOTRE PLACE PAR LE LIEN DE L’AMOUR
11. Quel lien spécial unit les chrétiens ?
11 Quel beau vêtement nous suggère la Bible : la bonté, l’affection, l’humilité, la douceur et la patience ! Mais cela ne suffit pas à couvrir nos imperfections. L’apôtre ajoute encore une autre pièce à cet ensemble, une pièce que doivent porter tous ceux qui s’identifient avec cette société nouvelle et absolument différente du présent système d’égoïsme et de cupidité : “ Mais, outre toutes ces choses, revêtez-vous de l’amour, car c’est un parfait lien d’union. ” En effet, l’amour pour Jéhovah et pour Jésus-Christ, ainsi que l’amour les uns pour les autres, voilà le lien qui nous identifiera et nous fixera fermement dans l’organisation de Dieu. — Col. 3:14, NW ; Jean 13:34, 35.
12. Pour marcher d’une manière ordonnée, de quelles pratiques doivent se garder les membres de la société du monde nouveau ?
12 Si chacun se pare de ces saintes qualités, il n’y aura pas d’envie, personne ne convoitera la place assignée à un autre. Il n’y aura pas de compétition entre les membres de la société du monde nouveau. Il n’y aura pas non plus de place pour les pratiques qui élèvent notre moi, car quiconque a un sentiment exagéré de son moi ne marche plus du même pas que les autres, son attitude n’est plus en accord avec les instructions théocratiques. “ Si nous vivons par l’esprit, marchons aussi selon l’esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres. ” “ Rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire (égotisme, NW), mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. ” — Gal. 5:25, 26 ; Phil. 2:2-4.
13. Y a-t-il une place dans l’organisation théocratique pour les médisants et pour ceux qui s’ingèrent dans les affaires d’autrui ?
13 Cette coopération recommandée entre les membres de la société du monde nouveau ne signifie certainement pas l’ingérence dans les affaires d’autrui. Si quelqu’un se mêlait d’une manière non biblique des affaires privées de son prochain, il ne marcherait pas d’une façon parfaitement ordonnée. Le même écrivain ne parle-t-il pas de celles “ qui apprennent à ne rien faire et à courir les maisons ” comme des “ bavardes ”, s’occupant “ de ce qui ne les regarde pas ” ? “ (Mettez) votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires (...) en sorte que vous vous conduisiez honnêtement. ” “ Or nous entendons dire qu’il en est parmi vous qui vivent dans l’oisiveté, ne travaillant pas du tout mais se mêlant de tout. ” (I Tim. 5:13, Jé ;
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