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Réjouissez-vous des compagnies du monde nouveauLa Tour de Garde 1961 | 1er septembre
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côtés. Cependant, même si quelqu’un reste insensible, ne renonçons pas à faire le bien en continuant à lui parler d’une manière encourageante chaque fois que nous en avons l’occasion.
18. En ce qui concerne les frères, à quoi faut-il s’intéresser et de quoi faut-il se garder ?
18 S’intéresser à nos frères chrétiens ne signifie pas s’immiscer dans leurs affaires privées et se ranger parmi les personnes “ s’ingérant dans les affaires d’autrui ”. Il nous est certes permis de visiter ou de recevoir nos frères sur le plan social et cela peut être des occasions de joie et contribuer beaucoup à notre bonheur. (Voir The Watchtower du 15 février 1960, pages 115 et 116.) Mais s’ingérer dans les affaires d’autrui ou même consacrer trop de temps à ces réceptions peut porter atteinte à la joie de la communion spirituelle ou même la faire perdre (I Pierre 4:15 ; Prov. 25:17). C’est aux activités théocratiques et à la santé spirituelle des frères qu’il faut s’intéresser. On puisera ainsi de la joie dans leur compagnie théocratique, on se réjouira de leurs faits de prédication et on célébrera avec eux les louanges du nom de Jéhovah notre Dieu. Oui, c’est auprès de nos frères que nous trouvons une grande joie. Paul a écrit aux Philippiens : “ Oui, vous êtes notre gloire et notre joie. ” — Phil. 4:1 ; I Thess. 2:19, 20.
19, 20. a) Qu’est-ce qui nous aidera à donner des bases saines à nos relations du monde nouveau ? b) À quel point de vue les relations dans la société du monde nouveau sont-elles comme celles qui existent dans une famille ?
19 Pour jouir pleinement de la compagnie du monde nouveau, il faut s’assurer que nos relations avec les frères ont un fondement sain. Si nous sommes jeunes, il faut se garder de manquer de respect aux aînés de l’assemblée au point de les traiter avec une familiarité excessive. Traitez-les comme des “ pères ”. Ayez du respect pour la différence entre les sexes, gardez la pureté de vos fréquentations et n’abusez jamais du privilège de la compagnie chrétienne. Se réjouir de la compagnie des frères ne signifie pas qu’il faut se montrer expansif et exubérant à l’excès. On se gardera de toute démonstration hypocrite d’amitié, qui n’est pas motivée par un intérêt mutuel véritable. — I Tim. 5:1, 2 ; Rom. 12:9.
20 Quand on se joint à la société du monde nouveau, c’est comme si l’on entrait dans une famille. Dans une famille, tous les membres se connaissent bien ; ils n’ignorent ni leurs défauts ni leurs qualités. Mais ils font preuve de tolérance. Ils n’essaient pas de paraître justes, car ils savent que les autres ne sont pas dupes. En fait, ils sont heureux qu’il en soit ainsi, car ils peuvent être naturels. Ils savent que les autres membres de la famille leur témoigneront des égards et qu’ils ne les rejetteront pas à cause de leurs manies et de leurs façons de procéder. Il en est de même dans la société du monde nouveau. Nos frères nous font confiance et sont, par conséquent, naturels. Ils ne cherchent pas à paraître justes et cette façon d’agir crée de bonnes relations. En même temps, nous cherchons à nous aider mutuellement à renouveler notre esprit afin de nous conformer aux préceptes du monde nouveau. Que chacun de nous contribue, pour sa part, à faire régner un esprit de joie au sein de la société du monde nouveau en se montrant généreux, aimable, plein d’égards, en s’intéressant aux autres plus qu’à lui, en s’édifiant réciproquement dans le joyeux service du Royaume, à la louange de Jéhovah. — Rom. 12:2 ; Prov. 19:22.
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Les surveillants pour la joie du troupeauLa Tour de Garde 1961 | 1er septembre
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Les surveillants pour la joie du troupeau
1. Quelle est une condition essentielle pour poursuivre une tâche avec zèle ?
IL EST difficile de poursuivre une tâche avec zèle quand on n’éprouve aucune joie à la faire. Au bout de quelque temps, le travail nous semble pénible et l’on a de plus en plus envie d’y renoncer. C’est pourquoi Jéhovah engage ses serviteurs à se réjouir dans toutes leurs entreprises, de sorte qu’ils ne renonceront pas à pratiquer le bien. Celui qui est triste et abattu ne sera pas à même de venir en aide aux hommes qui soupirent et gémissent à la vue des terribles conditions qui règnent en ce monde. Dans Proverbes 17:22 il est dit : “ Un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os. ” — Deut. 12:18, Da ; Gal. 6:9.
2. Que doit d’abord avoir un surveillant avant de pouvoir servir pour la joie du troupeau ?
2 Les surveillants des assemblées du peuple de Dieu sont désireux d’aider leurs frères à persévérer fidèlement dans le service du Royaume. C’est pourquoi il leur incombe de veiller à ce que l’esprit de joie règne parmi le troupeau. D’abord, le surveillant doit se réjouir de sa tâche. S’il permet que sa tâche lui devienne pénible et s’il ne donne qu’à contre-cœur de son temps et de son énergie, comme par contrainte, il tendra à dominer sur le troupeau et il n’aura ni joie, ni zèle, ni ardeur. Le surveillant doit apprécier profondément son merveilleux privilège de service. Il doit en être reconnaissant et demander à Jéhovah de le soutenir par son esprit
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