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  • Le culte chrétien et la préservation de la vertu
    La Tour de Garde 1957 | 1er avril
    • pour être béni pendant sa vie temporaire et pour se voir offrir quelque espérance de vie éternelle. Jéhovah avait indiqué son dessein d’effectuer une délivrance pour la justification de son nom, mais en ce qui concernait les hommes pris individuellement chacun devait prendre des mesures et montrer qu’il possédait les qualités de vertu. S’ils ne faisaient aucun effort en ce sens, les humains ne se trouveraient pas du côté de Jéhovah, du côté de sa suprématie pour la justification divine. Une voie d’injustice est une dénégation de la justice et par conséquent un reniement du Dieu juste. S’il persiste dans cette voie, l’homme prouve qu’il se désintéresse de la justice et du monde nouveau où doit régner la droiture (II Pi. 3:11-13). Le grand retranchement opéré par le déluge ayant pris place dans l’histoire, les survivants et leurs descendants avaient la merveilleuse occasion de soutenir les choses approuvées de Dieu. Cette ligne de conduite constituait le culte de Jéhovah, l’exercice de la vertu impliquant l’attribut fondamental de l’amour et le maintien de l’intégrité, la foi en la parole de Jéhovah, la sûre espérance en ses promesses, la loyauté envers lui et sa cause, l’honnêteté à son égard et à l’égard du prochain, les bonnes mœurs.

      LA PRÉSERVATION TYPIQUE

      10. Quels privilèges furent donnés à Israël ?

      10 Progressant dans l’accomplissement de son dessein et se servant de personnes s’identifiant de leur plein gré avec sa cause et son culte, Jéhovah organisa la nation théocratique typique d’Israël. Lorsqu’il délivra les Israélites de la servitude égyptienne, instituant une image, Jéhovah accomplit le retranchement ou l’exclusion de tout un monde païen, dont il sépara Israël. La nation typique d’Israël devait garder sa pureté pour le culte du seul vrai Dieu, préservant ainsi derrière ses frontières les hautes qualités de la pure adoration, les vertus de la justice.

      11. Expliquez le but et l’évolution de la procédure judiciaire en Israël.

      11 La loi divine fut donnée à Israël par Moïse le médiateur et elle était basée sur les principes de la justice, lesquels sont immuables. Jéhovah était le Dieu d’Israël, le Législateur, le Roi et le Juge de la nation (És. 33:22). Pour empêcher toute infraction des principes justes par suite d’un mauvais jugement ou d’une action égoïste, les problèmes tant personnels que nationaux furent soumis à Moïse qui devait les trancher. C’était un homme dirigé par l’esprit de Jéhovah et se conduisant conformément aux principes de la loi divine. Mais bientôt la tâche fut trop grande pour un seul homme et Moïse se mit en devoir, avec l’approbation divine, de diviser l’autorité judiciaire religieuse, conférant à d’autres hommes des charges dans l’organisation théocratique. Ils l’aidèrent à appliquer la loi divine et à résoudre les affaires petites et grandes. Les positions occupées par Moïse et les hommes désignés par lui n’étaient pas des postes honorifiques ; c’étaient des charges importantes, d’une utilité pratique et qui devaient promouvoir l’application équitable des lois. À propos des nominations théocratiques, il est dit : “ Moïse choisit des hommes capables parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. Ils jugeaient le peuple en tout temps ; ils portaient devant Moïse les affaires difficiles, et ils prononçaient eux-​mêmes sur toutes les petites causes. ” — Ex. 18:25, 26.

      12. En ce qui concerne la loi divine, quelle responsabilité était assumée par Israël ?

      12 C’était la loi de Jéhovah qui gouvernait l’organisation d’Israël. Les responsables de l’organisation enseignaient la loi au peuple et ce dernier avait la responsabilité de s’informer par lui-​même à propos de la loi divine. Les Israélites savaient quels étaient les principes de l’adoration et ils en connaissaient l’application détaillée par rapport aux affaires prévues par la loi, des affaires d’ordres national, familial et personnel. Des dispositions furent prises pour l’expiation des péchés et des défaillances de la chair déchue de la nation. Les diverses particularités de la loi devaient garder la nation en harmonie avec Dieu. Cette dernière devait l’adorer, reconnaître en tout temps sa divinité, garder la qualité d’amour pour Dieu et pour le prochain et les éléments de la vertu en toute chose. Jéhovah ne permettrait pas que son culte et les bonnes qualités de son adoration fussent éliminés de la terre ; il veillerait à ce que ces choses fussent préservées parmi la nation typique d’Israël.

      13, 14. Quelles mesures rigoureuses étaient prévues ? Dans quel but ?

      13 Parfois il était nécessaire de prendre des mesures rigoureuses pour préserver ces bonnes qualités. On ne pouvait compromettre les règles théocratiques pour plaire à ceux qui préféraient l’injustice à la justice. Les coupables, lorsqu’ils dépassaient les limites des dispositions expiatoires, étaient mis à mort et la communauté d’Israël avait une responsabilité directe dans leur mort. La religion ou culte n’était pas séparée des affaires gouvernementales ou économiques de la nation, parce qu’il fallait reconnaître Jéhovah dans toutes les formes de la vie nationale. Ainsi la loi disait : “ S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un songeur (...) en disant : Allons après d’autres dieux, — des dieux que tu ne connais point, — et servons-​les ! tu n’écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c’est l’Éternel, votre Dieu, qui vous met à l’épreuve pour savoir si vous aimez l’Éternel, votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme (...) Ce prophète ou ce songeur sera puni de mort (...) Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi. ” — Deut. 13:1-5.

      14 La peine de mort ne frappait pas seulement le prophète ou le faiseur de songes, car “ si ton frère, fils de ta mère, ou ton fils, ou ta fille, ou la femme qui repose sur ton sein, ou ton ami que tu aimes comme toi-​même, t’incite secrètement en disant : Allons, et servons d’autres dieux ! (...) tu n’y consentiras pas, et tu ne l’écouteras pas ; tu ne jetteras pas sur lui un regard de pitié, tu ne l’épargneras pas, et tu ne le couvriras pas. Mais tu le feras mourir ; ta main se lèvera la première sur lui pour le mettre à mort, et la main de tout le peuple ensuite ; tu le lapideras, et il mourra, parce qu’il a cherché à te détourner de l’Éternel, ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de la servitude. Il en sera ainsi, afin que tout Israël entende et craigne, et que l’on ne commette plus un acte aussi criminel au milieu de toi. ” (Deut. 13:6-11). Et si une communauté entière se livrait au mal et se tournait contre le culte du juste Dieu Jéhovah ? Toute la communauté devait être livrée à l’extermination. — Deut. 13:12-18.

      15. Définissez la vertu et montrez comment la religion est impliquée dans la pratique de la vertu.

      15 Ces dispositions devaient garder la pureté de l’adoration de Jéhovah, inciter à l’observation de ses commandements justes et préserver ainsi les qualités de la vertu en général. La vertu a rapport avec l’action ou pratique morale conforme aux règles de l’intégrité, de la droiture de conduite, de la rectitude et de la moralité. Ce n’est pas seulement s’abstenir du mal mais cela implique aussi une qualité active ou puissance de force, de courage et de valeur, quelle qu’en soit la nature : physique ou morale. La vertu a rapport avec tout ce qui est excellent : le mérite, la valeur, la chasteté, la pureté. Comme le Dieu juste est l’auteur de tous ces principes vertueux, son culte y est impliqué, et se détacher de son adoration, c’est se détacher de la vertu. Aussi l’extermination des adorateurs de démons en Israël avait pour but la préservation de la pure adoration et de la vertu.

      16. Comment la loi relative à l’orgueil ou à la présomption accentue-​t-​elle la pure adoration ?

      16 Le dix-septième chapitre du Deutéronome esquisse les procédures où les Israélites devaient avoir le courage de porter témoignage contre tout homme abominable à Jéhovah et aussi le courage de poser les premiers la main sur les coupables pour les mettre à mort, action que devait suivre tout le peuple afin d’ôter le mal de son sein. (Deut. 17:7.) Ceux qui se trouvaient en désaccord avec les justes jugements des prêtres devaient eux-​mêmes être mis à mort. “ Si une cause (...) te paraît trop difficile à juger (...) tu te lèveras et tu monteras au lieu que l’Éternel, ton Dieu, choisira. Tu iras vers les sacrificateurs, les Lévites, et vers celui qui remplira alors les fonctions de juge ; tu les consulteras, et ils te feront connaître la sentence. Tu te conformeras à ce qu’ils te diront dans le lieu que choisira l’Éternel (...) Tu te conformeras à la loi qu’ils t’enseigneront et à la sentence qu’ils auront prononcée ; tu ne te détourneras de ce qu’ils te diront ni à droite ni à gauche. L’homme qui, par orgueil, n’écoutera pas le sacrificateur placé là pour servir l’Éternel, ton Dieu, ou qui n’écoutera pas le juge, cet homme sera puni de mort. Tu ôteras ainsi le mal du milieu d’Israël, afin que tout le peuple entende et craigne, et qu’il ne se livre plus à l’orgueil. ” — Deut. 17:8-13.

      17. Que devait préserver ces particularités de la loi ?

      17 Ce n’était pas là se montrer avide de sang. C’était une mesure de la part de Jéhovah pour préserver la lignée de la Postérité de la promesse qui aboutit à Jésus-Christ. Par cette disposition expiatoire et la fonction sacerdotale remplie par ce fidèle serviteur de Jéhovah, les hommes ont la possibilité d’acquérir la vie éternelle dans le monde nouveau de la justice. Nous rendons grâces à Dieu de ce qu’il a pris des mesures positives pour préserver la pureté de la lignée de la Postérité de la promesse et également sa pure adoration sur notre planète.

      18. Quelles transgressions étaient interdites, les littérales ou les symboliques, ou bien les deux ?

      18 Parmi les péchés et transgressions individuels qui étaient condamnés par la loi divine donnée à Israël et que devaient fuir ceux qui voulaient adorer Jéhovah en pureté et en vérité, il y avait le vol, l’adultère et l’ivrognerie, pour n’en nommer que trois. Ces infractions littérales de la vertu étaient non seulement des iniquités en elles-​mêmes mais elles furent aussi adoptées scripturalement comme symboles de péchés spirituels, c’est-à-dire de péchés n’ayant pas de relation avec les choses matérielles affectant les rapports de l’individu avec Jéhovah Dieu, mais ayant trait aux choses invisibles affectant de telles relations. Cependant les transgressions littérales, même après qu’elles symbolisèrent des infractions spirituelles, n’étaient pas tolérées en Israël. Cela est souligné par rapport à l’organisation chrétienne qui fit son apparition à la clôture de l’alliance de la loi mosaïque sous laquelle Israël fut organisé.

      L’ANTITYPE CHRÉTIEN

      19. Quel grand changement Jéhovah opéra-​t-​il par Jésus-Christ ?

      19 Progressant dans l’accomplissement de son dessein qui devait faire éclater la sainteté de son nom, Jéhovah arriva au temps où il ferait se terminer et s’accomplir prophétiquement en son Fils Jésus-Christ la loi donnée à Israël. Jésus inaugura le développement de choses nouvelles, différentes de la nation typique d’Israël, à savoir la véritable organisation chrétienne théocratique. L’alliance de la loi avec Israël prit fin avec Jésus-Christ et ne fut plus en vigueur depuis sa mort et son ascension au ciel, mais il n’en reste pas moins que les justes principes de la loi subsistent toujours et ont un effet encore plus grand sur les membres de l’organisation chrétienne. Avec le sacrifice rédempteur de Jésus-Christ pour base, Jéhovah développa la nouvelle assemblée chrétienne sous la nouvelle alliance.

      20. Quant à la vertu chrétienne, que peut-​on dire expressément ?

      20 “ Dieu (...) nous a qualifiés pour être ministres d’une nouvelle alliance, non d’un code écrit, mais de l’esprit ; car le code écrit condamne à mort, mais l’esprit donne la vie. ” (II Cor. 3:2-6, NW). Notons que Paul ne dit pas ici qu’il y a une lettre de la loi et un esprit de la loi, qu’il y a un contraste entre les deux et que, par conséquent, nous pouvons enfreindre la lettre de la loi divine mais en garder l’esprit. Tel n’est pas le cas. Paul indique ici qu’il y a une différence entre le code écrit de la loi donné à Israël par Moïse et l’esprit de Dieu. L’esprit de Dieu reposant sur les chrétiens développe en eux les fruits de la justice et les met à même de rester séparés de ce monde impie. Le code écrit condamna les Israélites à mort, mais l’esprit de Dieu, par l’opération de la nouvelle alliance basée sur la rançon de Jésus-Christ, mène à la vie éternelle. Voilà le contraste. Pouvons-​nous supposer un instant que s’il était interdit aux Israélites sous l’alliance de la loi de pratiquer les choses impures commises par les nations, pareille défense ne s’adresse plus aux chrétiens ? Certes non. Au contraire, les commandements chrétiens positifs ordonnant de pratiquer la justice ont plus de force que les commandements négatifs de la loi mosaïque ; et l’esprit de Dieu reposant sur ceux qui l’adorent au sein de la société du Monde Nouveau les rend capables de garder leur intégrité avec l’espérance d’acquérir la perfection dans la justice dans le glorieux avenir.

  • Des questions bibliques embarrassent des ecclésiastiques
    La Tour de Garde 1957 | 1er avril
    • Des questions bibliques embarrassent des ecclésiastiques

      POUSSÉES par leur parenté, deux témoins de Jéhovah assistèrent à New Jersey, le mercredi des Cendres, au culte d’une église presbytérienne. Elles s’y résolurent uniquement parce qu’elles auraient l’occasion, leur avait-​on assuré, de poser des questions susceptibles de mettre en évidence certaines erreurs.

      Lorsque le groupe arriva à l’église, on remit à chacun une carte sur laquelle on pouvait écrire deux questions. Trois ecclésiastiques se trouvaient sur l’estrade, et, tandis que le pasteur en visite parlait — un homme encore jeune comparé à l’ecclésiastique de la localité, qui avait prêché ici depuis environ quarante ans — les deux témoins écrivirent leurs questions. Après l’allocution, le ministre de l’église fit recueillir les cartes par les commissaires de salle. Comme seuls les deux témoins de Jéhovah avaient écrit leurs questions jusqu’à ce moment-​là, on y répondit immédiatement.

      La première question était ainsi conçue : “ Selon la définition de la trinité, le Père, le Fils et le saint esprit sont égaux en puissance, substance et éternité. Comment se fait-​il alors que même dans les cieux le Fils est sujet au Père ? — I Cor. 11:3 ; 15:28, etc. ”

      Le ministre invité lut la question et changea de couleur. La tête baissée, réfléchissant profondément, il s’avança lentement, les mains croisées derrière le dos. Puis, il haussa les épaules, leva les mains dans un geste de désespoir et dit avec un sourire sceptique : “ C’est une question profonde, et je suis persuadé que celui qui l’a posée ne sera pas satisfait de ma réponse. Il faudrait une heure pour y répondre à fond. Il en est ainsi parce que la trinité est un mystère que nous ne sommes pas censés comprendre. ” Puis il se rassit.

      Après quoi la deuxième question fut lue. “ Pourquoi nous enseigne-​t-​on qu’à la mort nous allons immédiatement au ciel ou en enfer, alors que notre foi chrétienne se fonde sur la résurrection, de laquelle la Bible dit qu’elle aura lieu seulement après la fin du monde, à l’époque où le Christ ressuscitera tous ceux qu’il conserve dans sa mémoire ? ”

      Le pasteur en visite répéta son geste d’impuissance tandis que les auditeurs et les deux ecclésiastiques sur l’estrade sourirent. Finalement il dit : “ Les questions posées ce soir sont très difficiles ”, sur quoi chacun rit sous cape. Il répéta qu’il faudrait trop de temps pour répondre à cette question et que même une réponse approfondie ne satisferait pas l’interrogateur. Il était d’accord qu’on le voie après le culte, mais il ne fallait pas oublier que les nouveaux membres se réunissaient encore après. Il conclut en disant : “ Il est inutile de se faire du souci au sujet de l’au-delà, efforçons-​nous de mener maintenant une vie correcte. ”

      La question suivante était celle-ci : Pourquoi les religions “ chrétiennes ” font-​elles tant de cas de la croix alors qu’elle est d’origine païenne ? Pour la troisième fois l’auditoire constata l’embarras de l’ecclésiastique en face d’une question biblique. Cette fois-​ci il secoua lui-​même la tête, puis fit remarquer qu’il existe plusieurs sortes de croix ; il les imita avec les mains et ajouta que l’origine de la croix ne joue aucun rôle.

      Puis vint la quatrième question posée par les témoins : “ Eu égard à I Corinthiens 1:10, où Paul enjoint aux chrétiens de ne pas avoir de divisions entre eux et de tenir tous un même langage, comment se fait-​il qu’il y ait tant de religions prétendant être chrétiennes ? ”

      Cette fois-​ci le pasteur qui avait lu les questions répondit lui-​même. Il raconta qu’à l’époque où il devint pasteur, il y avait environ vingt-sept groupements presbytériens, mais que maintenant, après avoir combattu pour l’unité, il n’en existait plus que huit et qu’on espérait pouvoir réduire ce nombre à sept dans très peu de temps. Il reconnut que la désunion entre protestants était une honte mais dit que tous les efforts étaient faits en vue de parvenir à l’unité.

      À ce moment vingt autres cartes furent agitées en l’air, mais le temps manquait pour y répondre. Pour conclure l’hôte remercia le visiteur et lui dit : “ Je suis bien content de ce que je n’ai pas dû répondre à ces questions. ” Les auditeurs sortirent, tout pensifs. Les témoins, par contre, étaient heureux.

      Le clergé de la chrétienté est vraiment le pendant des chefs religieux du temps d’Ésaïe, dont il est écrit : “ Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cacheté que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne le puis, car il est cacheté. ” — És. 29:11.

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