de la situation et il se confiera en lui. “ Ne t’irrite pas contre les méchants, n’envie pas ceux qui font le mal. Car ils sont fauchés aussi vite que l’herbe, et ils se flétrissent comme le gazon vert. Garde le silence devant l’Éternel, et espère en lui ; ne t’irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, contre l’homme qui vient à bout de ses mauvais desseins. Laisse la colère, abandonne la fureur ; ne t’irrite pas, ce serait mal faire. Car les méchants seront retranchés, et ceux qui espèrent en l’Éternel posséderont le pays. Encore un peu de temps, et le méchant n’est plus ; tu regardes le lieu où il était, et il a disparu. Le méchant forme des projets contre le juste, et il grince des dents contre lui. Le Seigneur se rit du méchant, car il voit que son jour arrive. ” (Ps. 37:1, 2, 7-10, 12, 13). L’homme imparfait, en voulant bannir le mal, commet lui-​même le mal. Ceux qui espèrent en Jéhovah savent qu’il s’occupera des méchants, qu’il ne leur laissera aucune place dans son univers glorieux.

GUIDE POUR GARDER SA PLACE

15. Comment l’homme peut-​il savoir où se trouve sa place ?

¹⁵ Cette purification promise incite les cœurs honnêtes et intelligents à chercher où se trouve leur place aux yeux de Jéhovah. Dieu a-​t-​il des lois naturelles pour les attacher à une certaine place ? Les Écritures nous disent-​elles où se trouve la place de l’homme, comment l’occuper et comment y demeurer ? L’homme est-​il obligé de demeurer à sa place ? David dit la vérité à ce sujet. Il nous montre qu’il peut y avoir une relation entre l’homme et son Créateur et que l’homme qui est uni par une telle relation a trouvé la protection et la délivrance. “ Tu es un asile pour moi, tu me garantis de la détresse, tu m’entoures de chants de délivrance. ” (Ps. 32:7). Quand l’homme reconnaît sa dépendance envers Jéhovah, comme le montre ce Psaume, Dieu lui répond dans les termes des deux versets suivants et lui indique les dispositions qu’il a prises pour le mettre à sa place et l’y faire demeurer. “ Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi. Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence ; on les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, afin qu’ils ne s’approchent point de toi. ” — Ps. 32:8, 9.

16. Pourquoi Dieu use-​t-​il, pour guider l’homme, de moyens différents de ceux qu’il emploie à l’égard des animaux ?

¹⁶ Ces deux versets font ressortir clairement que Jéhovah connaît ses créatures et sait ce qu’il faut employer pour les maintenir à leurs places. L’homme, qui possède un cerveau infiniment supérieur à celui de l’animal, est dirigé par l’intelligence et c’est son intelligence qui a besoin d’un guide. Aussi Dieu n’a-​t-​il pas donné à l’homme les mêmes limites que celles qu’il a fixées pour ses ouvrages inférieurs, mais il lui a prodigué des conseils. Ainsi en maints endroits des Écritures, des hommes intelligents ont parlé de la valeur de la Parole divine écrite comme guide et lumière sur leur sentier. Dans les versets du Psaume 32:8, 9, cités plus haut, Jéhovah oppose les moyens de guider l’homme aux moyens de guider le cheval ou le mulet. Ayant un cerveau beaucoup moins développé, le cheval ou le mulet doivent être menés là où on le désire par des moyens physiques, par la bride et le mors. L’homme ne doit donc pas s’attendre à ce que Dieu le guide ainsi, car Jéhovah le sait doué d’un cerveau supérieur et apte à être dirigé d’une manière beaucoup plus intelligente. Aussi est-​il conseillé à l’homme de ne pas être comme le cheval ou le mulet. Jéhovah ne force pas l’homme à faire certaines choses. Il use d’un moyen approprié : il donne des conseils que l’homme peut assimiler par ses yeux en lisant, par ses oreilles en écoutant, puis en meubler sa mémoire pour qu’ils dirigent ses pas et contrôlent ses actes.

17. Quelle importance cela donne-​t-​il à la Bible ?

¹⁷ Cela souligne nettement l’importance de la Bible. Elle est une aide donnée par Dieu afin que nous sachions ce qu’il faut faire et comment le faire, ainsi nous lui serons non seulement agréables, mais nous occuperons aussi une place qui est en harmonie avec la marche de l’univers. La Bible est un don qui permettra à l’humanité obéissante de retrouver la relation divine qui fut placée devant Adam. S’il était demeuré obéissant à Dieu, il vivrait encore à notre époque. Ainsi, celui qui accepte aujourd’hui le conseil de Jéhovah peut espérer recevoir le don immérité de la vie éternelle.

18. Comment montre-​t-​on qu’on occupe sa vraie place ?

¹⁸ C’est lorsqu’il adore Dieu en esprit et en vérité que l’homme se trouve à sa vraie place. On ne peut pratiquer cette adoration en se faisant ermite, moine ou en s’isolant, comme quelques-uns ont essayé de le faire. Notre modèle parfait, Jésus-Christ, nous a montré que l’homme rend à Dieu l’adoration qui lui est due en proclamant publiquement ses desseins, ses qualités et ses caractéristiques. Jésus a conseillé à tous ses disciples de se dépenser dans la proclamation du message du Royaume. Il manifesta sa fidélité en se livrant lui-​même à la prédication, jusqu’à sa mort. L’adoration de Dieu fait partie de la vie quotidienne de l’homme. Elle doit se pratiquer tout au long de son existence. “ Chaque jour je te bénirai, et je célébrerai ton nom à toujours et à perpétuité. ” (Ps. 145:2). L’homme devrait donc accepter ces conseils et non les rejeter en s’obstinant comme un mulet. Il devrait les suivre avec intelligence. Il devrait chercher à savoir comment adorer Dieu et regarder vers son Créateur comme vers un lieu de refuge et de délivrance.

NOTRE PLACE AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ DU MONDE NOUVEAU

19. À quelle société faut-​il adhérer maintenant ? Comment sera-​t-​elle affectée par Harmaguédon ?

¹⁹ Les membres de la société du Monde Nouveau ont adopté cette ligne de conduite. Ils savent que cette société a accepté la Parole de Dieu comme guide et qu’elle suit le sentier tracé par la Bible. Ils savent que c’est là leur vraie place et que l’avertissement biblique concernant la ruine des impies ne s’applique pas à eux. La bataille d’Harmaguédon qui anéantira les méchants n’apportera aucun changement dans la société du Monde Nouveau, car celle-ci est allée à sa vraie place et ne mérite pas la destruction. Harmaguédon ne mettra pas même fin à la nécessité de prêcher, car il faudra louer des lèvres le nom de Dieu dans toute l’éternité. Cependant on ne s’adressera plus aux méchants, mais il faudra donner instruction aux enfants et, au temps marqué, à des millions de ressuscités.

20. Faut-​il faire un effort pour trouver et garder sa vraie place ?

²⁰ Il est certainement sage d’exhorter tout le monde à suivre le conseil théocratique. Trouvez votre place et demeurez-​y. Collaborez maintenant avec la société du Monde Nouveau et peut-être pourrez-​vous travailler avec elle après Harmaguédon. Il faut faire un effort pour trouver et suivre les conseils théocratiques. Il faut consentir à des sacrifices. Tel est l’ordre de Dieu. “ Nous avons connu l’amour, en ce qu’il (Jésus) a donné sa vie pour nous, nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. ” (I Jean 3:16). Nous manifesterons l’amour et l’intérêt que nous portons à nos semblables en disant à toutes les oreilles attentives la nécessité de louer et d’adorer Dieu. Hors de la société du Monde Nouveau, il n’y a pas de place pour le peuple de Dieu. Les places du dehors sont pour les obstinés, qui suivent leurs propres pensées et qui supporteront bientôt les conséquences de leur obstination.

21. Montrez quelles sont quelques-unes des choses requises du chrétien désireux de rester à sa place. Comment devrions-​nous accepter ces exigences ?

²¹ Tous ceux qui sont aujourd’hui dans la société du Monde Nouveau apprécient leur place de faveur et s’y attachent. Beaucoup se sont vus confier des responsabilités et tous remplissent un service en rapport avec la société du Monde Nouveau. Pour garder notre place, nous devons suivre fidèlement les conseils que nous donnent les écrivains inspirés de la Bible. La conduite du vrai chrétien est très différente de celle des hommes de ce monde, et il doit persévérer dans cette conduite s’il veut garder continuellement sa place. Paul nous montre ce qui est requis du surveillant en particulier et de chaque chrétien en général : “ Il faut donc que le (surveillant) soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement. Il faut qu’il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé. Il faut qu’il dirige bien sa propre maison, et qu’il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté ; car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-​t-​il soin de l’Église de Dieu ? Il ne faut pas qu’il soit un nouveau converti, de peur qu’enflé d’orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. Il faut aussi qu’il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l’opprobre et dans les pièges du diable. ” (I Tim. 3:2-7). Ceux qui sont chargés de responsabilités et qui sont des représentants spéciaux de la société du Monde Nouveau devraient s’appliquer à suivre tous les conseils donnés ici par Paul, ainsi que ceux que prodigue la Bible. Jéhovah les fit consigner pour nous aider à trouver notre vraie place, quel que soit notre service. On ne devrait pas essayer de se dérober à ses devoirs de chrétien et chercher ainsi à sortir de sa place. C’est avec zèle qu’on devrait assumer ses responsabilités.

22. Quels conseils la Bible donne-​t-​elle aux femmes ? Montrez que même les gens du monde apprécient dans une certaine mesure que l’homme soit le chef de la femme.

²² Les Écritures parlent beaucoup de la place de la femme au sein de l’assemblée. Voici ce que Paul écrivit à Tite : “ Que pareillement les femmes d’âge aient le comportement qui sied à des saintes : ni médisantes, ni adonnées au vin, mais de bon conseil ; ainsi elles apprendront aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à être réservées, chastes, femmes d’intérieur, bonnes, soumises à leur mari, en sorte que la parole de Dieu ne soit pas décriée. ” (Tite 2:3-5, Jé). Les femmes de la société du vieux monde n’arrivent pas à comprendre cela. Nombre d’entre elles croient que cela porte atteinte à leurs droits. Mais c’est là une disposition divine et les femmes occupent leur vraie place seulement lorsqu’elles se montrent effectivement soumises à leurs maris. Certains nient que la femme doive être soumise à son mari, mettant en doute l’arrangement divin. Que l’ordre divin est toujours apprécié, cela ressort des remarques que provoque en général tout ménage où la femme commande. Que dit-​on de tels ménages ? Du mari, on dit que “ sa femme le mène par le bout du nez ” et de la femme qu’elle “ porte la culotte ”. Les femmes de la société du Monde Nouveau s’efforceront d’être agréables à Dieu en observant l’ordre établi. Elles n’essaieront pas de diriger le groupe ni de gouverner leurs maris. Autrement, elles essaieraient de prendre la place de l’homme, abandonnant ainsi leur propre place. D’un autre côté, l’homme dans la société du Monde Nouveau s’appliquera à agir en homme en ne demandant pas à sa femme de faire les choses qu’il doit faire et en ne dépendant pas d’elle pour ses pensées et son activité. Il évitera ainsi de quitter sa place et de devenir une femme aux yeux de Dieu.

23. Pourquoi chacun de nous devrait-​il occuper entièrement sa vraie place ?

²³ Celui qui s’est engagé dans le ministère et qui observe tous les conseils de Dieu, occupant ainsi sa vraie place, devient un ambassadeur du Christ et se montre compétent pour exhorter les autres à se réconcilier avec Dieu et se mettre à leur vraie place. Le ministère est le moyen employé par Dieu pour permettre à des multitudes de personnes d’apprendre à lui être agréables. “ Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! ” (II Cor. 5:20). On s’aperçoit aisément combien il est important de demeurer humblement à sa place si l’on veut réussir dans son ministère et obtenir la vie éternelle.

24. Pourquoi est-​il difficile à certains d’accepter l’ordre de Dieu ?

²⁴ Beaucoup ont des difficultés à s’appliquer ces conseils, à cause du prestige qu’ils ont en ce vieux monde. Ils sont peut-être trop fiers pour porter le message de porte en porte ou bien ils ont peur d’être aperçus par leurs amis ou collègues. Certains se croient peut-être faits pour occuper une position élevée, avec pour unique tâche l’instruction de grandes foules. Une femme exerce peut-être depuis longtemps la profession d’assistante sociale et doit s’occuper de beaucoup d’hommes et de femmes. En venant à la société du Monde Nouveau, elle peut trouver difficile de se soumettre à des hommes. Elle se dira peut-être qu’une exception devrait intervenir en sa faveur, à cause de sa compétence, et qu’elle devrait continuer à diriger autrui. Des hommes qui dirigent des dizaines et des centaines d’autres hommes dans leurs entreprises trouveront peut-être très difficile de se soumettre à la direction d’un homme qui n’a pas leurs facultés pour diriger. Ainsi nombreuses sont les circonstances susceptibles d’être des obstacles pour nous empêcher d’occuper notre vraie place dans l’ordre parfait établi par Dieu.

DIEU NE CHANGE PAS SES DISPOSITIONS

25. Quel exemple biblique montre que Dieu ne change pas ses dispositions à cause de l’homme ?

²⁵ Mais Jéhovah ne va pas changer son organisation à cause de l’homme ou de la femme. C’est à nous de changer si nous voulons convenir dans l’organisation divine. Un ancien récit, qui nous présente un puissant guerrier désireux de bénéficier d’une disposition divine, a été consigné par écrit à notre intention. Cet homme entra dans une grande colère quand il vit qu’aucune disposition spéciale n’avait été prise à cause de son haut rang. Il s’agit de Naaman, chef de l’armée syrienne. “ Naaman, chef de l’armée du roi de Syrie, jouissait de la faveur de son maître et d’une grande considération ; car c’était par lui que l’Éternel avait délivré les Syriens. Mais cet homme fort et vaillant était lépreux. Or les Syriens étaient sortis par troupes, et ils avaient emmené captive une petite fille du pays d’Israël, qui était au service de la femme de Naaman. Et elle dit à sa maîtresse : Oh ! si mon seigneur était auprès du prophète qui est à Samarie, le prophète le guérirait de sa lèpre ! ” (II Rois 5:1-3). Cela parvint bientôt aux oreilles du roi de Syrie qui écrivit une lettre au souverain d’Israël, lui demandant les services du prophète pour guérir Naaman, lequel partit, prenant avec lui dix talents d’argent, six mille sicles d’or et dix vêtements de rechange. Des dispositions furent prises et Naaman se présenta à la porte de la maison d’Élisée, le prophète, accompagné de ses chevaux et de ses chars. Mais Élisée ne se dérangea même pas : il lui fit dire par un messager d’aller se laver dans le Jourdain. Naaman fut irrité et s’en alla en disant que les fleuves de son pays valaient bien mieux que les eaux du Jourdain. En effet, voici ce qu’il est écrit : “ Élisée lui fit dire par un messager : Va, et lave-​toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair redeviendra saine, et tu seras pur. Naaman fut irrité, et il s’en alla, en disant : Il sortira vers moi, il se présentera lui-​même, il invoquera le nom de l’Éternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place et guérira le lépreux. Les fleuves de Damas, l’Abana et le Parpar, ne valent-​ils pas mieux que toutes les eaux d’Israël ? Ne pourrais-​je pas m’y laver et devenir pur ? Et il s’en retournait et partait avec fureur. ” (II Rois 5:10-12). Mais un de ses serviteurs s’approcha de lui et le calma en lui disant que si le prophète lui eût demandé quelque chose de difficile il l’aurait fait avec joie. Pourquoi ne ferait-​il pas cette petite chose ? Après qu’il se fut plongé sept fois dans le Jourdain, Naaman fut guéri de sa lèpre.

26. Quelles choses avons-​nous aujourd’hui ?

²⁶ C’est le puissant guerrier, et non Dieu, qui dut changer. Jéhovah avait sa manière et il n’allait pas la changer à cause de l’égoïsme d’un simple homme. Il en est de même aujourd’hui dans les rapports de Dieu avec l’humanité. Jéhovah a pourvu à des choses merveilleuses : la rançon, l’organisation théocratique avec la classe de “ l’esclave fidèle et prudent ”, les révélations successives de ses vérités, etc. Toutes ces choses donnent au cœur humble et honnête l’espérance bien fondée d’être guéri spirituellement à notre époque et d’obtenir un jour la vie éternelle (Mat. 24:45-47). Dieu ne prend pas des mesures spéciales pour les personnes qui se croient différentes ou meilleures que les autres. Il ne va pas choisir quelques individus pour leur donner des révélations spéciales ou une effusion supplémentaire du saint esprit, mais il traite avec les personnes en tant que groupe ou organisation et leur prodigue des conseils dans la Bible sur la manière dont le groupe doit travailler ensemble. Cela est prouvé par le développement de l’organisation et sa prospérité spirituelle. Aujourd’hui des centaines de milliers de personnes apprécient ce fait et acceptent les dispositions divines, attendant d’autres bienfaits de son royaume, tout comme les hommes fidèles de jadis attendaient le Royaume et ses bénédictions.

27. Qu’attendent tous les serviteurs de Dieu ? Sur quel sentier marchent-​ils ?

²⁷ Abel, Énoch, Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Joseph, Moïse, Gédéon, Barak, Samson, Jephté, David, Samuel et les prophètes ont tous attendu le royaume (Héb. 11:1-40). Jésus nous a appris à prier pour le royaume et à le rechercher (Mat. 6:9, 10, 33). Les apôtres et les disciples de Jésus y crurent, comme des multitudes de personnes y croient aujourd’hui. Jéhovah n’a jamais délaissé une personne fidèle. Il n’a pas changé son grand dessein de gouverner l’univers par le royaume, mais il l’a poursuivi avec constance à travers les siècles. Ainsi les fidèles ont pu adorer Dieu et savoir où placer leur espérance. Ils n’ont pas été déçus. La Parole de Dieu a été une lampe à leurs pieds et une lumière sur leur sentier (Ps. 119:105). En se laissant diriger par Jéhovah, ils ont toujours marché sur un sentier uni et sûr.

28. Sur quel sentier marchent ceux qui ne se confient pas en Dieu ?

²⁸ Quant à ceux qui n’ont pas regardé vers Jéhovah pour recevoir conseil et instruction, mais qui se sont tournés vers les grands de ce monde, ils ont été déçus dans leur espérance en voyant l’échec des projets humains et des régimes politiques successifs dont aucun n’a pu les satisfaire réellement en résolvant leurs problèmes et en les délivrant de leurs fardeaux. Ils marchent sur un sentier plein d’embûches et sans issue certaine.

29. Que peut-​on dire d’une place dans les assemblées ?

²⁹ Il est donc clair que ce ne sont pas les choses qui sont grandes et populaires aux yeux de ce monde qui conviennent le mieux à l’homme, mais ce sont les dispositions prises par Jéhovah. Aussi petite que puisse paraître une place dans les groupes du peuple de Jéhovah, elle offre une sécurité véritable. C’est la place que le chrétien devrait rechercher, occuper et c’est là qu’il devrait demeurer. Il le fera s’il a la même appréciation que le psalmiste : “ Jéhovah, j’aime le séjour de ta maison, le lieu où ta gloire réside. N’enlève pas mon âme avec celle des pécheurs, ma vie avec celle des hommes de sang, qui ont le crime dans les mains, et dont la droite est pleine de présents. Pour moi, je marche en mon innocence ; délivre-​moi et aie pitié de moi ! Mon pied se tient sur un sol uni : je bénirai Jéhovah dans les assemblées. ” — Ps. 26:8-12, Cr 1905.

“ Allez, prêchez ” ou “ asseyez-​vous, écoutez ” ?

Dans le christianisme d’aujourd’hui il ne s’agit trop souvent que d’“ aller et de s’asseoir ” au lieu de “ sortir et de faire quelque chose ”. Votre religion est-​elle une religion de “ personnes sédentaires ” ou de travailleurs ? Votre religion vous fortifie-​t-​elle à tel point que vous vous sentez engagé à sortir régulièrement pour en dire toute l’importance à vos semblables ? La Bible a beaucoup de choses à nous dire sur la force, le zèle et la foi. Jésus a dit (Mat. 10:7) : “ Allez, prêchez. ” Mais ceux qui vont aujourd’hui à l’église disent : “ Asseyez-​vous et écoutez. ” Laquelle des deux choses faites-​vous ?