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Visite dans le PacifiqueLa Tour de Garde 1956 | 15 novembre
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et qu’ils pourraient l’entendre parler sur le sujet “ Unification de l’humanité sous le règne du Créateur ”. Frère Adams avait attrapé un rhume à Honolulu à cause du changement de climat, et après son pénible voyage et ayant été mouillé en cours de route, sa voix n’était pas dans la meilleure condition. Il commença à faire le discours public mais, au bout de vingt minutes, sa voix faiblit. Il remit son manuscrit au président, le serviteur de circuit, frère Helberg, qui développa le sujet d’une façon magistrale alors qu’il n’avait jamais vu la copie. Les frères furent transportés de joie par le message, ainsi que le public venu à la conférence, au nombre de 170 personnes en tout, à l’Hôtel de Ville de Suva.
La pluie avait cessé et le temps était bien meilleur. Le lendemain, l’assemblée se poursuivit et frère Adams put faire deux discours sur l’œuvre des témoins de Jéhovah, fournissant aux frères une bonne nourriture spirituelle. Pour tous les assistants c’était, semble-t-il, comme si la joie n’avait pas de limite, car les témoins de Jéhovah étaient réunis pour la première fois à Fidji en une grande assemblée.
À la Salle du Royaume, les frères avaient préparé une estrade unique en son genre, décorée de vrais bananiers portant des fruits, de fleurs, de crotons multicolores, de tapa fidjien et de nattes tissées. Les congressistes venaient de Samoa, à environ 1 000 km à l’est, de l’île de Rotuma à près de 650 km au nord, et des principales îles du groupe de Fidji. Avec un tel mélange d’insulaires de la mer du Sud, le spectacle était brillamment coloré. Les soulous des Fidjiens, les lava-lavas samoans et les saris indiens contribuaient à la décoration de l’auditorium. Les murs étaient couverts d’affiches en fidjien, en hindoustani, en samoan et en rotuman. Il n’y avait pas de difficultés raciales, car ils étaient tous rassemblés dans un seul dessein en tant que partie de la société du Monde Nouveau. Ces bonnes personnes des différents lieux du Pacifique Sud disaient : “ Maintenant, nous savons réellement ce qu’est une assemblée, une rencontre avec des frères de par-delà les mers et des différentes îles. ” C’était une petite assemblée, mais une assemblée vivante.
Des expériences intéressantes furent relatées à l’assemblée fidjienne concernant l’œuvre dans les îles et les magnifiques progrès réalisés. Un pionnier spécial, travaillant dans Samoa, parla d’un écolier qui accepta la vérité, s’y attacha, bien que sa famille le reniât et le forçât à quitter la maison. Il vit maintenant avec les frères et croît de jour en jour en maturité et en compréhension. Bien qu’il ait perdu son foyer à cause du Royaume, maintenant, comme Jésus l’a annoncé concernant des cas identiques, il a des frères et des sœurs au centuple, ainsi que l’espoir de vivre dans le monde nouveau.
Le serviteur de circuit raconta qu’il avait entendu parler d’un groupe de personnes intéressées dans l’une des îles. Lorsqu’il prit des dispositions pour pénétrer dans l’île afin de les aider à s’organiser en vue de l’activité théocratique, les fonctionnaires l’informèrent qu’il n’y avait pas de logement et que pour ce motif ils devaient lui refuser l’entrée. Mais quand les personnes de bonne volonté apprirent cela, elles réservèrent un coin de terre et construisirent une demeure pour lui permettre de les visiter et de les aider à connaître davantage la vérité et le monde nouveau de la justice. Il espère pouvoir visiter ces “ brebis ” dispersées au cours de son prochain voyage dans les îles.
ACTIVITÉS EN NOUVELLE-ZÉLANDE
Tandis que frère Adams et ses compagnons se rendaient à Suva, frère Knorr était retenu à l’aéroport de Nandi (Fidji) du fait que l’un des moteurs de l’avion était si humide que l’on dut sécher certaines parties avant de continuer. Finalement, il partit et, après un voyage de vingt-quatre heures à partir de Honolulu, il arriva en Nouvelle-Zélande vers la fin des sessions de l’assemblée, ce jour-là. Le vendredi, le samedi et le dimanche furent des jours de grande activité, remplis par les réunions avec les serviteurs de circuit et de district et les pionniers, une interview à la radio et des discours destinés aux frères de l’assemblée. Le Terrain de Football Carlaw Park avait été choisi pour cette “ Assemblée du Royaume triomphant ”, car il n’y avait pas d’autre lieu à Auckland, Nouvelle-Zélande, qui, à leur avis, pût contenir l’assistance du dimanche. Les sessions eurent lieu en plein air, ce qui fut fort agréable. On ne s’attendait pas à la pluie, mais la tempête qui s’était approchée de Fidji se déplaça vers le sud et amena avec elle un peu de pluie qui tomba pendant les derniers jours de l’assemblée, mais pas assez abondamment pour gêner les sessions, car le programme continua, qu’il plût ou qu’il fît beau.
On avait dressé la tribune sur le terrain de jeux et elle était décorée avec de magnifiques arbustes, des fleurs et des fougères. Pendant les sessions du soir, elle était brillamment éclairée par des lampes de couleur dispersées parmi les fleurs, ce qui ajoutait à sa beauté. Mais, un soir, tandis que frère Knorr parlait sous la pluie, ces ampoules brûlantes se mirent à exploser, ce qui, naturellement, gênait considérablement l’orateur. L’assistance de la première journée à l’assemblée d’Auckland s’éleva à 1 726. C’étaient 200 assistants de moins que le maximum obtenu lors d’une précédente assemblée en Nouvelle-Zélande. Le lendemain, l’assistance s’éleva à 2 200, et, le samedi, elle monta à 2 317. Le samedi matin offrit un grand intérêt car 173 nouveaux ministres vouèrent leur vie au service de Jéhovah et symbolisèrent ce don par le baptême dans l’eau. C’était presque le double du nombre des personnes précédemment baptisées en une seule fois, en Nouvelle-Zélande.
Tous les discours qui furent prononcés pendant les sessions par les orateurs locaux avaient été faits lors des assemblées du “ Royaume triomphant ” dans toute l’Amérique du Nord et l’Europe, l’été précédent. Les frères les trouvèrent des plus instructifs et encourageants, et ils reprirent des forces pour persévérer dans le service de Jéhovah. Les discours des frères Adams et Knorr étaient tous différents de ceux de l’été 1955. Frère Adams arriva le samedi soir par avion de Fidji. Son avion était un peu en retard sur l’horaire ; quelques frères le cueillirent à la descente et l’emmenèrent rapidement sur les lieux de l’assemblée, où il devait parler à 19 heures. Il y arriva à 19 h 07, mais les frères avaient téléphoné de l’aéroport pour que le programme se poursuivît jusqu’à son arrivée.
En discutant des problèmes concernant la Nouvelle-Zélande avec les différents frères, en particulier avec les serviteurs de circuit, on apprit qu’en fait toutes les grandes villes du pays ont des groupes et qu’il y a très peu de territoires isolés. Il y a plus de 2 500 proclamateurs pour prêcher aux 2 131 000 habitants de la Nouvelle-Zélande. Bien que cela donne à chaque proclamateur une moyenne de 840 personnes à qui parler, on doit se rappeler cependant qu’il y a approximativement 2 128 500 personnes qui ne connaissent pas la vérité. Grâce à une organisation appropriée et à un travail convenable du territoire, il peut être donné à toutes ces personnes l’occasion d’entendre parler du monde nouveau. Les frères de Nouvelle-Zélande sont déterminés à couvrir systématiquement le territoire et à laisser les gens décider s’ils veulent choisir le royaume de Dieu ou s’accrocher au vieux monde d’iniquité. Il arrive que les témoins de Jéhovah se sentent satisfaits d’avoir un proclamateur pour quatre ou cinq cents personnes dans un pays. Bien que la moyenne soit bonne et révèle une saine condition en ce qui concerne le ministère exercé parmi la population, cependant on ne doit jamais perdre de vue le nombre considérable de personnes qui n’acceptent pas encore Jéhovah et le chemin de la vie éternelle. C’est le cas en Nouvelle-Zélande. Les frères ont confiance que dans peu de temps ils auront 3 000 proclamateurs, probablement cette année. Ils comprennent également que l’œuvre de témoignage n’est pas terminée, même si, chez eux, il n’y a pas de territoire non attribué.
Le président de la Société prit des dispositions pour envoyer des pionniers spéciaux dans certaines des plus grandes villes en vue d’un effort concentré sur une partie de chaque ville réservée pour eux. On a constaté que plus un territoire est travaillé, plus le groupe s’accroît rapidement. Les témoins de Jéhovah ne devraient jamais être satisfaits de leurs progrès, car aussi longtemps que Jéhovah veut que cet évangile du Royaume soit prêché dans le monde entier en témoignage, ils doivent être assidus dans leur service. Ils doivent planter, arroser, et Jéhovah donnera l’accroissement.
Le dimanche s’ouvrit sous un ciel nuageux et une pluie fine, mais cela n’empêcha pas les témoins d’assister aux sessions. Frère Adams fit le dernier discours de la matinée, intitulé : “ Offrir à Dieu un sacrifice de louange ”, qui fut vraiment une conclusion appropriée à la fête du matin.
Vers midi, le ciel s’éclaircit et, à quinze heures, heure prévue pour la conférence publique, les gens affluaient sur le terrain pour entendre le discours annoncé largement, non par les journaux ou les stations de radio, mais par les témoins de Jéhovah. Tous furent heureux d’apprendre que 3 510 personnes étaient présentes pour entendre cet important discours prononcé par le président de la Société. Le fait que 1 200 personnes d’Auckland assistèrent à cette conférence indique que beaucoup de gens s’intéressent au message du royaume de Dieu. Beaucoup, désirant de plus amples renseignements, donnèrent leur nom, et, sans aucun doute, l’œuvre s’accroîtra très rapidement à Auckland. Dans cette ville de Nouvelle-Zélande règne une activité intense, et la Société projette d’y acheter un terrain et de transférer sa filiale de Wellington à Auckland. Naturellement, les frères d’Auckland s’enthousiasment sur ce projet et sont impatients de voir la filiale de la Watch Tower Bible and Tract Society établie parmi eux. Ils donneront un bon appui à la construction de ce bâtiment. Tandis qu’il était à Auckland, frère Knorr consacra un temps considérable à visiter différents emplacements, se décidant finalement pour l’un d’eux et faisant quelques croquis du genre de bâtiment qu’on pourrait construire. Bien que la capitale du pays soit Wellington et que la filiale y soit installée, Auckland est cependant la ville qui s’étend le plus rapidement. C’est le premier port où les navires de commerce font escale, par là tout arrive dans le pays au moins huit jours plus tôt qu’à Wellington. L’œuvre en Nouvelle-Zélande a avancé à grands pas, car le nombre des proclamateurs a passé de 536 à 2 519 au cours des dix dernières années, avec des perspectives plus grandes pour les prochaines années.
Dans son discours final le président de la Société donna aux frères des informations sur l’œuvre en Russie et déclara qu’aucune propagande, quelque intense qu’elle soit, et qu’aucun traitement dur ne refroidira le zèle des témoins de Jéhovah à prêcher le message du Royaume. Il est certain que les frères travaillant derrière le rideau de fer ne ralentissent pas leur activité à cause de la persécution, mais qu’ils sont heureux en Jéhovah et dans l’œuvre qui est confiée à leurs soins. Si nos frères de Russie et d’autres parties du monde peuvent travailler avec tant de zèle dans des conditions défavorables, les témoins de Jéhovah vivant dans les pays où règne la liberté de parole devraient accomplir beaucoup plus. Les perspectives d’une récolte future sont grandes en Nouvelle-Zélande.
Immédiatement après la clôture de l’assemblée frère Knorr et ses compagnons prirent l’avion pour Wellington afin de visiter la filiale et faire le nécessaire en vue d’une future expansion. Puis ils se rendirent en avion à Christchurch, où une conférence publique avait été organisée pour le mercredi soir. Peu de témoins de Jéhovah étaient rentrés dans cette grande ville de l’île du sud, car beaucoup voyageaient en auto et bateau et certains étaient en vacances. C’est pourquoi il n’y avait pas plus d’une centaine d’assistants sur les 130 proclamateurs de Christchurch à la réunion du mercredi soir, mais, malgré cela, l’assistance s’éleva à 257. Les gens s’intéressèrent vivement aux pensées exprimées et on croit que cette réunion aidera le groupe local à s’accroître davantage à cause de l’intérêt suscité par l’annonce du discours et par le discours lui-même.
La Nouvelle-Zélande est un pays magnifique. Une personne voyageant en avion du nord au sud a l’occasion de voir une grande variété de paysages, des montagnes couronnées de neige, en forme de cônes, la mer, des collines anfractueuses et de verts pâturages. Juste à l’ouest de Christchurch s’allonge une chaîne de montagnes qu’on appelle Alpes méridionales, et, loin, vers le sud, la contrée est, dit-on, l’une des plus belles du monde, avec ses fjords, ses montagnes et sa végétation luxuriante. Naturellement, la Nouvelle-Zélande est un grand pays de moutons et c’est un spectacle courant de voir ces bêtes pacifiques errant sur les collines. Cela fait penser aux paroles de Jésus : “ J’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut aussi que je les rassemble. ” L’œuvre de rassemblement se poursuit en Nouvelle-Zélande, tout à l’honneur et à la gloire du nom de Jéhovah.
Hawaii — Îles Fidji — Nouvelle-Zélande
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1956 | 15 novembre
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Questions de lecteurs
● Une personne à qui je prêchais prétendait que les avions existent depuis longtemps et cita pour le prouver Ecclésiaste 1:9, selon lequel il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Quel est en réalité le sens de ce texte ? — D. M., États-Unis.
Après avoir observé toutes choses pendant des années et avoir médité profondément, le roi Salomon écrivit, sous inspiration, sur les événements naturels qui se renouvellent : “ Vanité des vanités, tout est vanité. Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau. Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord ; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits. Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent. Toutes choses sont en travail au delà de ce qu’on peut dire, l’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre. Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. ” — Eccl. 1:2-9.
Dans le texte susmentionné l’écrivain inspiré ne décrit ni le point de vue de la jeunesse exaltée ni celui des serviteurs reconnaissants de Jéhovah, mais celui d’une personne âgée, éloignée de Dieu. Les gens appartenant à ce vieil ordre de choses adoptent peu à peu cette manière de voir, lorsque le temps les dépasse, les affaiblit et les use. Ils remarquent que leur génération disparaît alors qu’une autre prend sa place sur la terre qui, elle, subsiste à jamais. Lorsqu’ils étaient jeunes et avaient encore la vie devant eux, la vie paraissait longue. Mais maintenant qu’elle tire à sa fin et qu’ils y jettent un regard rétrospectif, elle semble n’avoir été qu’un souffle. Le sens littéral du terme hébreu qui a été traduit par “ vanité ” est “ haleine ” ou “ souffle ”. Il est utilisé pour démontrer combien cette vie passe rapidement et s’envole comme le souffle et que la peine que se donne l’homme éloigné de Dieu est vaine, car elle ne lui apporte pas un gain durable. Sa génération est une au milieu de toutes celles qui l’ont précédée et qui la suivront encore. Elle est une de la longue lignée des générations qui se succèdent sur la terre, qui subsiste.
Pour illustrer cette répétition l’écrivain fait allusion au soleil qui se lève et se couche et va en hâte à l’endroit où il se lèvera. Il parle encore du vent qui souffle, tourne et reprend le même circuit ; des fleuves qui vont à la mer sans la remplir, car l’eau s’évapore, est transportée sur la terre par le vent, se condense sous la forme de nuages qui laissent tomber la pluie pour remplir à nouveau les rivières qui coulent vers les mers. Pendant toute leur vie les hommes constatent les événements naturels qui se répètent, et alors qu’ils vieillissent, que leurs forces déclinent, que leurs yeux s’affaiblissent, qu’ils deviennent durs d’oreilles, que leurs articulations s’ankylosent et que leurs sens s’altèrent, la vie perd le charme qu’elle avait du temps de leur jeunesse. Le jour et la nuit se succèdent sans cesse, les soucis et les peines les remplissent d’une lassitude inexprimable, d’un sentiment de déception et de vanité. Leurs yeux ne sont pas rassasiés à la vue de cette répétition sans fin, leurs oreilles ne sont pas satisfaites d’en entendre toujours parler. C’est dans le cadre de ces événements naturels, du cycle de la nature mentionné ci-dessus, que la déclaration est faite qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, déclaration que nous ne pouvons guère arracher à son contexte et appliquer à n’importe quoi. De nouvelles inventions sont constamment faites, mais elles suivent les principes établis par Dieu et appliqués dans la nature et il n’y a rien de nouveau dans les cycles de la nature esquissés par Salomon.
À l’époque où Salomon écrivit, il était inspiré par Dieu et n’avait pas lui-même ce point de vue pessimiste que tout est vanité, comme le prétendent quelques savants. Il ne considérait pas les œuvres de Dieu comme étant vanité mais résuma son récit ainsi : “ Écoutons la fin du discours : crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. ” (Eccl. 12:13, 14). Le travail effectué par obéissance aux commandements de Jéhovah est approuvé de Dieu. Mais les efforts accomplis pour des choses matérielles au lieu de trésors spirituels sont vains. C’est ce que réalisent les personnes âgées, épuisées, qui ont passé leur vie loin de Jéhovah. La vie même devient pour elles un fardeau ; le cycle naturel des choses les fatigue.
Toutefois, dans le monde nouveau la répétition du cycle naturel des événements ne sera pas vaine ni épuisante. Il n’y aura plus de personnes âgées, exténuées, car les obéissants reviendront aux jours de leur jeunesse et pour eux chaque nouvelle journée sera pleine de charme. Ils posséderont l’élan de la jeunesse et la connaissance de l’adulte, la sagesse des cheveux blancs sans avoir des cheveux blancs, l’expérience des vieillards sans leurs maux et souffrances. La fraîcheur de la jeunesse ne sera pas limitée à elle mais elle sera le partage de ceux qui possèdent la maturité et la sagesse pour s’en servir de façon parfaite. Aucun sentiment de désappointement et de vanité ne gâtera le retour périodique des jours, des nuits et des saisons, des cycles naturels du vent, de la pluie et du soleil.
Maintenant déjà il n’y a pas de raison d’être déçu. Si nous reconnaissons Jéhovah, apprécions sa bonté en qualité de Créateur et voyons dans les phénomènes naturels sa gloire et sa puissance, nous sommes enchantés de chaque nouveau jour et de chaque nouvelle nuit. Nous partageons le point de vue du psalmiste et non celui d’un vieillard éloigné de Dieu : “ Les cieux racontent la gloire de Dieu et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont le son ne soit point entendu : Leur retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde, où il a dressé une tente pour le soleil. Et le soleil,
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