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  • Une carrière qui procure des bénédictions durant toute la vie
    La Tour de Garde 1972 | 15 juillet
    • auxiliaire biblique à une mère de famille pour ses enfants. En le lisant, un des garçons a reconnu qu’il renfermait la vérité de Dieu. Peu de temps après, il est allé travailler à Port Limon où il s’est mis à fréquenter la congrégation et a été baptisé. Il s’est engagé dans le ministère à plein temps, et aujourd’hui c’est un ministre itinérant, représentant spécial de la Société dans ce pays.

      Il me revient à l’esprit une autre aventure remontant à l’époque où notre famille de missionnaires a été invitée à se rendre dans la ville d’Aguacate. Une conférence publique avait été organisée, ainsi qu’une réunion le samedi soir. Par le fait, ce fut une véritable petite assemblée !

      Le samedi soir, la salle était comble, et nous avons passé de merveilleux moments. Le dimanche, lorsque les gens ont commencé à affluer pour écouter le discours public, nous avions peine à croire que les environs fussent si peuplés. Certains sont venus à cheval, d’autres dans des chars à bœufs, et d’autres à pied. On avait tué un bœuf, et il y a eu suffisamment de nourriture pour tous. Très vite, nous avons compris qu’il serait impossible de faire entrer tout ce monde dans la Salle du Royaume où se trouvaient déjà plus de trois cents personnes. Aussi les témoins ont-​ils enlevé les planches formant les deux murs latéraux de la salle afin que tous puissent entendre. Aujourd’hui, presque tous les habitants de cette région sont témoins de Jéhovah.

      En 1945, l’année qui précéda notre arrivée au Costa Rica, un maximum de 253 proclamateurs avait été atteint. Dix ans plus tard, il s’élevait à 1 934. La participation à cet accroissement a réellement été un privilège béni. Malgré cette rapide expansion, nous sommes parvenus à connaître presque tous nos frères de ce pays.

      En 1950, nous désirions fortement assister à l’assemblée internationale des témoins de Jéhovah à New York ; mais comment réaliser ce désir ? Or, précisément à ce moment-​là, mon mari a fait un petit héritage : 135 dollars que lui léguait une tante ; de mon côté, j’ai reçu 150 dollars, montant d’une assurance contractée vingt ans plus tôt. Cet argent, joint à nos économies, nous a permis de réaliser notre désir, et nous avons été heureux de dépenser jusqu’à notre dernier centime en cette merveilleuse circonstance. Depuis, la Société Watch Tower nous a toujours aidés à assister aux congrès internationaux, et nous lui en sommes sincèrement reconnaissants.

      Changements dans ma vie et un nouveau territoire

      Dans le présent système de choses, personne n’est à l’abri des grands chagrins ; les miens me sont venus après avoir assisté à une assemblée à New York en 1953. À son retour au Costa Rica, mon mari a eu une crise cardiaque dont il ne s’est jamais complètement remis ; il est mort en décembre, l’année suivante. Nous avions alors une assemblée, et frère Knorr, le président de la Société, qui visitait le Costa Rica, m’a apporté un grand réconfort. Qu’il est merveilleux d’avoir des centaines de frères et sœurs spirituels ainsi que des foyers où l’on peut être reçue en pareil cas !

      J’avais choisi la carrière de ma vie bien des années avant mon mariage ; il n’y avait donc aucune raison pour que j’y renonce en me retrouvant seule. C’est pourquoi, après m’être soignée pendant environ six mois pour rétablir ma santé, j’ai été en état de prendre un nouveau départ. J’ai continué de prêcher au Costa Rica jusqu’en 1957, puis j’ai été envoyée au Nicaragua.

      En 1957, l’organisation des témoins chrétiens de Jéhovah au Nicaragua avait à peu près la même importance que celle du Costa Rica à notre arrivée. Le pays tout entier ne comptait que 196 témoins. J’ai donc, une fois encore, participé à un merveilleux accroissement. Les habitants de ce pays sont hospitaliers ; presque tous écoutent quand nous leur parlons de la Parole de Dieu, et ils prennent des écrits bibliques s’ils ont de l’argent.

      Aujourd’hui, nous avons atteint un maximum de 1 654 proclamateurs de la bonne nouvelle. À mon arrivée, il y avait deux congrégations à Managua, la capitale ; maintenant, il y en a douze. Nous espérons que de nombreux autres Nicaraguayens viendront grossir les rangs des chanteurs de louanges au nom de Jéhovah.

      Quelle carrière aurait pu me procurer une joie aussi durable que le service de Jéhovah à plein temps ?

      Quand je revois mes trente-cinq années de service à plein temps, dont vingt-cinq dans des territoires étrangers, je dis encore aujourd’hui, selon les termes employés dans la résolution présentée par la première classe de Galaad : Je veux exprimer ‘ma profonde gratitude à Jéhovah, à la Société Watch Tower et au collège central pour le privilège qu’ils m’ont accordé en me dispensant l’enseignement et la formation qui ont fait de moi un ministre plus efficace de la bonne nouvelle’.

  • Quand faut-il être comme un tout-petit ?
    La Tour de Garde 1972 | 15 juillet
    • Quand faut-​il être comme un tout-petit ?

      QUI veut être comme un tout-petit ? L’état d’homme mûr n’est-​il pas des plus désirable ? Assurément, comme le déclara l’apôtre Paul en ces termes : “Quand j’étais tout-petit, je parlais comme un tout-petit, je pensais comme un tout-petit, je raisonnais comme un tout-petit ; mais maintenant que je suis devenu homme, j’ai aboli ce qui caractérise un tout-petit.” — I Cor. 13:11.

      Bien que la maturité sur les plans physique, mental et affectif soit indispensable et utile, il existe une maturité encore plus importante : l’état d’homme spirituellement mûr ou la maturité spirituelle. Grâce à cette sorte de maturité on peut distinguer le bien et le mal. Elle permet aux chrétiens de demeurer inébranlables en dépit des doctrines contradictoires, des tentations et des pressions. Elle les aide à ‘rester éveillés, à demeurer fermes dans la foi, à continuer comme des hommes, à devenir forts’. — I Cor. 16:13 ; Héb. 5:14.

      Il est indispensable que les chrétiens possèdent la maturité spirituelle ; c’est pourquoi la Bible leur donne le conseil suivant : “Ne devenez pas de petits enfants dans les facultés intellectuelles (...) devenez adultes dans les facultés intellectuelles.” (I Cor. 14:20). En effet, Jésus-Christ “a donné les uns comme apôtres, d’autres comme prophètes d’autres comme évangélisateurs, d’autres comme bergers et enseignants, ayant en vue la formation des saints, pour l’œuvre ministérielle, pour l’édification du corps du Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous (...) à l’état d’homme adulte, (...) afin que nous ne soyons plus des tout-petits”, instables et facilement exploitables. — Éph. 4:11-14.

      Toutefois, la Bible montre aussi qu’il existe certains domaines dans lesquels il est très souhaitable d’être semblable à un enfant, à un tout-petit. De quels domaines s’agit-​il, et pourquoi est-​il si important d’être alors comme un tout-petit ?

      Tout-petits quant à la malice

      C’est relativement à la malice que les Écritures encouragent les chrétiens à être comme des tout-petits. Ainsi, l’apôtre Paul écrivit : “Ne devenez pas de petits enfants dans les facultés intellectuelles”, et il ajouta aussitôt : “Mais soyez des tout-petits quant à la méchanceté [malice, Da].” — I Cor. 14:20.

      Il n’y a pas de doute à ce sujet : les chrétiens n’ont pas besoin d’acquérir de l’expérience dans la malice ; ils ne devraient même pas en avoir le désir. Quand il s’agit d’être habile à tromper autrui, de se montrer hypocrite ou de se distinguer par des actes d’impureté ou de perversion sexuelle, alors les chrétiens font bien de ressembler à des

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