BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Un liquide ancien au service du monde moderne
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 mai
    • coûtent des milliers de francs. Aujourd’hui encore, comme à l’époque de Job il y a 3 500 ans, le verre, ce liquide ancien, peut rivaliser de valeur avec les pierres précieuses. — Job 28:15-19.

      Les propriétés du verre sont variées et peuvent être mises en valeur de multiples façons. On utilise de nos jours plus de 100 000 sortes de verre destinées à des usages différents. Des variations du cristal sont utilisées pour fabriquer des isolateurs pour circuits électriques, des lampes au néon et des lentilles pour instruments d’optique de précision. Le verre à silice pur est employé dans les télescopes des satellites artificiels et les réflecteurs de faisceaux laser. Pour les hublots des cabines spatiales, on se sert d’un verre spécial qui résiste aux basses températures de l’espace et à la chaleur engendrée par la rentrée du véhicule dans l’atmosphère terrestre.

      Des combinaisons de diverses formules et techniques spéciales donnent des panneaux de verre coloré, des briques et des isolants pour orner et protéger les bâtiments modernes. Les verres de sécurité sont généralement faits de verre trempé ou durci par des produits chimiques. Le verre teinté sert à protéger les yeux. La céramique de verre et la fibre de verre, inventions récentes, semblent avoir presque autant d’applications que leur ancêtre.

      Sous d’innombrables formes, ce liquide prodigieux de l’Antiquité nous rend mille et un services à notre époque moderne. Tout ce qu’il exige en retour, c’est que nous l’entretenions pour que son éclat ne se ternisse pas.

  • L’aménagement du puissant Niger
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 mai
    • L’aménagement du puissant Niger

      De notre correspondant au Nigeria

      QUEL beau spectacle qu’un puissant étalon sauvage en train de galoper, libre comme le vent ! Un puissant fleuve, roulant majestueusement ses eaux, est également un spectacle admirable. Cependant, de même qu’un cheval non dressé, un cours d’eau non aménagé est de peu d’utilité pour l’homme.

      C’est pourquoi, en 1964, le Nigeria entreprit la réalisation d’un projet ambitieux : la mise en valeur du Niger, troisième fleuve en grandeur du continent africain. Ce cours d’eau arrose cinq pays de l’Afrique occidentale. Il prend naissance en Guinée, serpente à travers le Mali et la république du Niger, suit la frontière septentrionale du Dahomey, puis traverse le Nigeria sur des centaines de kilomètres avant de se déverser dans l’Atlantique.

      Le but principal du nouveau projet consistait à exploiter les ressources hydroélectriques potentielles du Niger, puisque les centrales existantes (actionnées par des machines à vapeur ou des moteurs Diesel) ne parvenaient plus à satisfaire la demande croissante d’électricité. C’est pourquoi, après des études approfondies, on décida de construire un barrage à la hauteur de l’île de Kainji, située sur le Niger à mille kilomètres de la côte Atlantique. Le 20 février 1964, le contrat fut conclu avec l’Impregilo, une entreprise italienne. En mars 1964, les ouvriers arrivèrent sur les lieux et se mirent aussitôt au travail.

      Beaucoup de gens se demandaient si la guerre civile, qui éclata le 6 juillet 1967, aurait un effet sur les travaux, mais ceux-ci étaient déjà bien avancés à ce moment-​là. De plus, le chantier ne se trouvait pas dans la région touchée par les hostilités, aussi la construction du barrage se poursuivit-​elle selon le programme prévu.

      D’après les estimations, l’ouvrage coûterait environ 1 200 000 000 de francs français. Qui allait payer une note aussi élevée ? Le Nigeria était en mesure d’acquitter plus du tiers de cette somme. La Banque mondiale consentit à donner un autre tiers, tandis que l’Italie, la Grande-Bretagne, les États-Unis et les Pays-Bas se déclarèrent disposés à fournir le reste. C’est ainsi que le projet finit par revêtir un caractère international, d’autant plus que le Canada fournit l’aide technique et que la Suède, l’Autriche, la Norvège, la Grande-Bretagne et l’Italie envoyèrent des machines et des matériaux.

      Les travaux

      Au bout d’un certain temps, il y avait 5 700 ouvriers sur le chantier. À une quinzaine de kilomètres de là, on établit donc un camp qui ne tarda pas à compter 20 000 habitants. Cette ville champignon était pourvue d’eau courante et d’égouts ; dans ses rues éclairées s’élevaient des magasins, des lieux de divertissement et même des écoles et un hôpital.

      La partie principale du barrage est un ouvrage en béton qui mesure 550 mètres de long et 65 mètres de haut à partir du fondement (la hauteur d’un immeuble d’une vingtaine d’étages). Cette partie comprend le déversoir muni de quatre énormes vannes hydrauliques mesurant quinze mètres de côté. Ces vannes servent à évacuer les crues et à régulariser l’écoulement du fleuve en aval.

      L’installation hydro-électrique est située au bas du barrage, du côté aval. Douze conduits dirigent l’eau du réservoir vers la centrale où elle actionne d’énormes turbines développant 110 000 chevaux chacune. L’électricité est transmise par des lignes de transport aériennes au poste de distribution situé un peu plus bas, lequel alimente le réseau qui dessert le Nigeria.

      Le barrage central est flanqué de chaque côté d’un barrage en terre et en enrochements. Celui de droite a une longueur de 2 400 mètres, tandis que celui de gauche mesure 1 200 mètres. Ces trois ouvrages constituent le barrage proprement dit, mais celui de droite se prolonge par un barrage bas d’environ quatre kilomètres de long.

      On a utilisé plus de 600 000 mètres cubes de ciment pour la construction du barrage principal et le déversoir. Pour la centrale, il en a fallu plus de 130 000 mètres cubes encore. Les autres barrages ont absorbé quelque 7 000 000 de mètres cubes de matériaux. Répandue sur une superficie de deux kilomètres carrés et demi, cette quantité aurait une hauteur de plus de deux mètres cinquante.

      Le courant provenant de la centrale commença à être utilisé le 22 décembre 1968 ; on installa une quatrième turbine en février 1969. Moins de cinq ans après le commencement des travaux, le barrage fut officiellement inauguré le 15 février 1969. La centrale hydro-électrique aura finalement douze turbines ; sa production sera supérieure à celle du pays entier avant la construction du barrage.

      D’autres avantages

      Grâce au lac de quelque 1 300 kilomètres carrés créé par ce barrage, la région sera approvisionnée en eau pour l’irrigation. De plus, des terres en aval du barrage, inutilisables auparavant à cause des inondations, pourront être cultivées. On espère aussi créer une industrie de pêche qui rapportera environ 10 000 tonnes de poissons par an.

      Le barrage de Kainji sera également une aubaine pour la navigation. On a déjà construit un canal pourvu de deux écluses pour faciliter la navigation en amont du barrage. Cet ouvrage permettra aussi de régulariser et d’améliorer l’écoulement de l’eau en aval, avantage qui prolongera la saison de la navigation. Diverses marchandises du Nigeria septentrional pourront alors être acheminées jusqu’aux ports d’où elles seront exportées.

      On pense aussi que le lac favorisera le tourisme. Les lacs à l’intérieur du continent africain sont peu nombreux. C’est pourquoi celui-ci, situé dans une région aussi éloignée de la mer et d’autres grandes étendues d’eau, attirera certainement beaucoup de touristes.

      D’autres projets

      Deux autres projets sont à l’étude pour satisfaire la demande croissante d’électricité. Ils feront partie d’un vaste ensemble comprenant les installations de Kainji.

      Le premier prévoit la construction d’un barrage près de Jebba, situé à une centaine de kilomètres en aval de celui de Kainji. La capacité de la centrale sera un peu plus de la moitié de celle de Kainji, et le lac s’étendra jusqu’au barrage déjà construit.

      Le second projet concerne un barrage dans la gorge de Shiroro, sur la rivière Kaduna, en amont du confluent de ce cours d’eau et du Niger. Ce projet permettra de produire presque autant d’électricité que le barrage de Jebba. Dès que ces deux barrages seront achevés, les trois centrales seront intégrées à un système ingénieux qui assurera la production, d’un bout à l’autre de l’année, d’une énorme quantité d’électricité.

      Sans conteste, l’exécution de ces projets sera un bienfait appréciable pour l’économie du Nigeria.

  • La paix en Extrême-Orient — quand ?
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 mai
    • La paix en Extrême-Orient — quand ?

      LES ASSEMBLÉES “PAIX SUR LA TERRE” FOURNISSENT LA RÉPONSE

      DE NOMBREUX pays d’Extrême-Orient connaissent une grave agitation sociale. Les idées modernes bousculent les traditions anciennes. Le matérialisme et le mode de vie qu’il engendre attirent des millions de gens des régions rurales vers les grandes villes. La tranquillité séculaire de l’Orient est en voie de disparition, semble-​t-​il.

      L’agitation sociale est aggravée par les crises politiques qui font naître la crainte et l’angoisse. La plupart des pays ont leurs problèmes particuliers. Certains connaissent de temps à autre des guerres tribales sanglantes. Au-dessus de tous les pays d’Extrême-Orient plane la menace croissante de la puissance nucléaire chinoise.

      La paix et l’amour de la paix l’emporteront-​ils un jour dans cette partie du monde ? Les nations et les tribus trouveront-​elles un jour une espérance commune assez puissante pour supprimer tous les litiges qui les divisent à l’heure actuelle ? Réussiront-​elles à s’entendre, à trouver le moyen d’avoir confiance les unes dans les autres et à s’aider mutuellement à s’engager dans la voie conduisant à la paix ?

      Vers la fin de 1969, de nombreux habitants d’Extrême-Orient commencèrent à croire que la réponse à cette question est affirmative. La raison de cet optimisme était l’influence qu’ont eu les assemblées internationales “Paix sur la terre” (organisées par les témoins de Jéhovah) sur diverses grandes agglomérations de l’Orient. Des rapports provenant d’une ville après l’autre parlaient de l’intérêt et de l’étonnement manifestés par de nombreuses personnes qui, jusqu’alors, n’avaient pas pris les témoins très au sérieux. Pour comprendre ce changement d’attitude, il est utile de passer en revue ces assemblées.

      La Corée du Sud entend parler d’une paix permanente

      À Séoul, en Corée du Sud, plus de 14 500 personnes assistèrent aux sessions d’ouverture de l’assemblée et écoutèrent le discours intitulé “Défenseurs loyaux de la Parole de Dieu”. Elles reçurent avec joie le nouveau livre La Bible est-​elle vraiment la Parole de Dieu ? en coréen, présenté par l’orateur à la fin de son discours.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager