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  • Le concours annuel d’Argungu
    Réveillez-vous ! 1984 | 22 juin
    • Le concours annuel d’Argungu

      De notre correspondant au Nigeria

      À Argungu les visiteurs se pressent nombreux. Ce ne sont pas les charmes de cette ville nigériane qui les ont attirés, mais l’événement qui va commencer le lendemain: le concours de pêche d’Argungu.

      De quoi s’agit-​il?, demanderez-​vous. Eh bien, tout a commencé en 1934, quand on a organisé un concours de pêche en l’honneur de la visite du sultan de Sokoto. La compétition rencontra alors un tel succès qu’elle devint manifestation annuelle. Plus tard, le concours fut assorti d’autres festivités et, en 1970, une foire aux bestiaux et aux produits agricoles vit le jour. Cette manifestation se déroule en général en février, mais en 1982 elle a eu lieu en mars.

      L’harmattan avait été particulièrement fort cette saison-​là et c’est pourquoi on avait dû ajourner la fête. L’harmattan est un vent sec, souvent chargé de poussière, qui vient du Sahara et souffle vers le sud-ouest, de décembre à février. En nous rendant à Argungu, des vents violents se déchaînaient sur les terres à nu et soulevaient la poussière pour former un épais brouillard de couleur brune. Nous avions les lèvres et les narines irritées par le vent sec. Des hommes en robes flottantes, haut perchés sur des dromadaires, avaient déroulé un pan de leurs turbans pour s’en couvrir le nez et la bouche. Seuls leurs yeux restaient visibles, brillant dans la poussière tourbillonnante. Même les véhicules à moteur étaient gênés dans leur progression par les rafales de vent. Malgré tout, les gens arrivaient, impatients d’assister au concours.

      Tout d’abord, nous voyons les dernières nouveautés dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage. Examinons de plus près l’art d’écorcher une chèvre. À un signal donné, chaque concurrent tranche une patte postérieure de son animal abattu et introduit un petit cylindre creux entre la peau et la chair. L’homme souffle alors dans le cylindre et ‘gonfle’ ainsi l’animal tout entier, grâce à quoi il peut séparer plus aisément la peau de la chair. Le vainqueur enlève ainsi la peau de chèvre en trois minutes seulement.

      Au bord de l’eau

      Le vendredi et le samedi, les épreuves se disputent sur l’eau. Elles commencent par le Kabanci (une série de rencontres) qui a lieu sur la petite rivière Matan Fada située à proximité de la ville. Ici, les rives sont en pente, ce qui permet aux spectateurs d’observer facilement le spectacle. Les femmes participent à des concours de pêche à la main et à des courses de canoës, des embarcations creusées dans des troncs de palmiers. Les hommes prennent part eux aussi à des épreuves de même nature et à d’autres encore. L’une des épreuves consiste à rester sous l’eau le plus longtemps possible. Les concurrents remontent de l’eau l’un après l’autre, déçus de voir que d’autres y sont encore. Le gagnant de l’épreuve est resté immergé 4 minutes et demie et il y serait resté plus longtemps encore si les assistants inquiets ne lui avaient demandé de remonter.

      Une pêche miraculeuse

      Le clou du programme du samedi est le concours de pêche. L’ambiance se crée au rythme des tambours et des chants tandis que la foule des pêcheurs se tient de chaque côté de la rivière. Chacun d’eux est équipé d’une calebasse géante et d’un filet triangulaire. Chaque calebasse a une extrémité ouverte et sert soit de bouée sur laquelle le pêcheur peut flotter, soit de récipient pour y mettre le poisson.

      L’appréhension grandit chez les spectateurs qui tendent le cou pour mieux voir. Beaucoup se demandent si la prise gagnante sera plus grosse que celle de 1979, qui pesait 98 kilos. Depuis le concours de l’année précédente, la pêche a été interdite dans cette partie de la rivière. L’eau y est très basse à cause de la saison sèche et l’endroit est devenu un vivier naturel.

      Le signal est donné par un coup de revolver. La pêche commence. Les hommes dévalent la rive en pente, et en l’espace de quelques minutes l’eau grise et peu profonde fourmille de pêcheurs. On entend alors un cri qui vient signaler la première prise.

      À chaque fois qu’un pécheur attrape un poisson de belle taille, les autres concurrents viennent à son aide. Des hommes, dans une embarcation, s’emparent de la prise pour la peser et l’étiqueter, et à mesure que le temps passe il leur faut travailler de plus en plus vite. Toutefois, peu de prises dépassent 30 kilos et beaucoup de pêcheurs n’attrapent que des poissons à peine plus gros que des sardines. Soudain, en voilà un qui pèse plus de 40 kilos. Comme la plupart des concurrents ont déjà quitté l’eau, le pécheur se croit le gagnant et fait le geste du vainqueur. Toutefois, quelques pêcheurs persévèrent en espérant faire une prise encore plus grosse. Leurs efforts sont récompensés. Avant que le temps soit écoulé, on entend un cri de triomphe. La prise est un bukuiki, comme on appelle ce poisson à Hausa; il mesure 1,30 mètre et pèse 50 kilos. C’est beaucoup moins que le record établi en 1979, mais c’est tout de même le gagnant de l’année!

      Le concours annuel d’Argungu ne tarde pas à s’achever. Les pluies de mai vont venir et pendant quelque temps le pays desséché sera couvert d’herbe verte, tandis que les plantes grimpantes et les arbrisseaux feront éclater leurs fleurs multicolores. De nouveau la rivière se remplira d’eau et de poissons, mais les pêcheurs n’y toucheront pas, attendant l’an prochain dans l’espoir de prendre un des gros poissons d’Argungu.

  • Une lettre de “plaintes”
    Réveillez-vous ! 1984 | 22 juin
    • Une lettre de “plaintes”

      Après une assemblée de district des Témoins de Jéhovah qui s’est tenue à Glens Falls, dans l’État de New York, la lettre qui suit a été adressée au rédacteur en chef du Post-Star, un journal local. Son contenu fut publié dans le journal. En voici la teneur:

      “La semaine dernière, des Témoins de Jéhovah venus d’un peu partout ont tenu une assemblée ici à Glens Falls. Je ne sais vraiment pas pendant combien de temps nous pourrons encore tolérer une conduite aussi révoltante.

      “Personne ne fumait de marihuana. Personne n’était sous l’influence de la drogue ou de l’alcool. On n’entendait pas de musique assourdissante, ni de chants immoraux. Pas de relations sexuelles illicites, pas de trafic de billets, pas de cris ni de hurlements. On n’a vu ni bousculades ni bagarres pour entrer ou sortir. Personne ne jurait ni ne blasphémait. Personne ne criait des obscénités. Personne n’avait de gestes obscènes. On n’entendait ni langage vulgaire ni plaisanteries grossières. Pas de conduite tapageuse nécessitant l’intervention de la police. Pas d’arrestation pour cause de débauche. Personne n’a eu besoin de faire appel aux forces de l’ordre. Au contraire, tout le monde se laissait diriger par les policiers. Le Civic Center n’était pas rempli de fumée et l’air était respirable.

      “Les femmes portaient des robes et ressemblaient à des femmes. Les hommes avaient les cheveux propres et bien coupés. Ils portaient des vestes et des cravates et avaient l’air respectable. Les maris tenaient leurs femmes par le bras. Parents et enfants restaient ensemble en famille. Les enfants obéissaient à leurs parents et n’étaient pas irrespectueux et brise-tout. Les gens portaient des Bibles au lieu de couteaux à cran d’arrêt. Personne ne commettait de vol.

      “Personne ne jetait des boîtes de bière ou de soda sur les pelouses de Glens Falls. Personne n’écrasait des bouteilles de bière ou de soda dans les rues de la ville.

      “C’était pour le moins inhabituel. Que se passait-​il donc? Serait-​ce si terrible si un plus grand nombre d’entre nous se conduisait de cette façon? Cela fait réfléchir, n’est-​ce pas?” — S.N.G., Whitehall, N.Y.

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