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Mer en métal fonduAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SA CAPACITÉ
La description renfermée en I Rois 7:26 précise que la mer “contenait deux mille baths”, tandis que le texte parallèle en II Chroniques 4:5 parle de “trois mille baths”. Certains déclarent que cette différence est due à une erreur de copiste dans le livre des Chroniques. Cependant, bien que le même verbe hébreu signifiant “contenir” se retrouve dans ces deux passages, il faut remarquer que son sens est assez large pour permettre différentes traductions. C’est pourquoi plusieurs versions disent en I Rois 7:26 que le récipient “contenait” deux mille baths et en II Chroniques 4:5 qu’il “pouvait contenir” ou que “sa capacité était d’environ” trois mille baths (Bible en français courant; Cr; MN; Sg). On peut ainsi comprendre que le récit du livre des Rois rapporte la quantité d’eau habituellement mise en réserve dans ce récipient, alors que celui des Chroniques fait état de la capacité maximale de celui-ci.
Tout porte à croire que l’ancien “bath” correspondait à peu près à 22 litres. Lorsqu’elle était remplie aux deux tiers, la mer contenait donc normalement 44 000 litres d’eau. Pour avoir une telle capacité, ses parois en dessous de son rebord ne devaient pas être planes, mais plutôt incurvées et convexes, ce qui lui donnait la forme d’un bulbe. Avec cette forme, un récipient aux dimensions citées précédemment pourrait recevoir jusqu’à 66 000 litres. Josèphe, historien juif du premier siècle de notre ère, décrit la mer comme ayant “la forme d’un demi-rond”. (Histoire ancienne des Juifs, liv. VIII, chap. II, par. 16.) Il indique aussi qu’elle se trouvait entre l’autel des holocaustes et le temple lui-même, un peu au sud de celui-ci. — Ibid., par. 18.
En plus de la mer, il y avait dans le temple dix bassins de cuivre plus petits qui reposaient sur des chariots. On les remplissait sans doute avec de l’eau tirée de la mer de cuivre (I Rois 7:38, 39). Selon la tradition rabbinique, la mer était pourvue de robinets. Les dix bassins servaient à rincer certaines victimes offertes en sacrifice et probablement aussi pour d’autres travaux de nettoyage, mais “la mer était pour les prêtres, pour s’y laver”. — II Chron. 4:6.
LA MER ET LES PROPHÉTIES
Ce qui précède nous permet sans doute de comprendre ce que représente la “mer de verre” que Jean vit en vision devant le trône de Dieu et qu’il décrit dans le livre de la Révélation (Rév. 4:6; 15:2). Étant “semblable à du cristal”, on peut supposer qu’elle avait des parois transparentes (voir Révélation 21:18, 21), ce qui permettait de voir son contenu. Les créatures qui se tiennent debout près d’elle ont vaincu la “bête sauvage” ainsi que son “image” et correspondent aux humains qui sont “appelés, et élus, et fidèles” selon la description donnée en Révélation 17:14; 20:4-6. Ceux-ci servent en qualité de “prêtres de Dieu et du Christ” et en tant que rois avec Christ pendant son règne de mille ans (voir I Pierre 2:9). Le fait que cette classe sacerdotale se tient près de la “mer de verre” et devant le trône de Dieu nous rappelle qu’un apôtre décrivit la congrégation chrétienne comme étant ‘purifiée par le bain d’eau grâce à la parole’. (Éph. 5:25-27.) Jésus parla lui aussi du pouvoir purificateur de la parole de Dieu qu’il proclamait (Jean 15:3). Le feu ‘mêlé’ (Rév. 15:2) à l’eau contenue dans la mer représente sans doute les jugements de Dieu, car le feu revêt souvent ce sens métaphorique et Dieu lui-même est comparé à un “feu consumant” à l’égard de ceux qui ne respectent pas sa volonté. — Héb. 12:25, 29.
Ainsi, le symbolisme de la “mer de verre” que Jean vit en vision illustre bien l’explication de Paul selon laquelle le tabernacle et le temple terrestres, leurs ustensiles et les fonctions sacerdotales servaient de représentations des choses célestes (voir Hébreux 8:4, 5; 9:9, 11, 23, 24; 10:1). Pour ce qui est de la signification des taureaux sur lesquels reposait la mer de cuivre du temple de Salomon, voir TAUREAU.
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MérèsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉRÈS
{Article non traduit.}
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MéribahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉRIBAH
(“querelle, dispute, contestation”).
1. Lieu à proximité du camp israélite de Réphidim, dans le désert. C’est à cet endroit, en Horeb, que Jéhovah fit jaillir de l’eau miraculeusement quand Moïse frappa le rocher de sa baguette. Moïse lui donna alors les noms de “Massah” (épreuve) et de “Méribah” (querelle, dispute, contestation) pour rappeler qu’Israël s’était querellé avec lui et avait mis Dieu à l’épreuve à cause du manque d’eau. — Ex. 17:1-7.
2. Des années plus tard, on appela également Méribah un autre lieu, près de Cadès, parce que là encore Israël se querella avec Moïse et avec Jéhovah à propos du manque d’eau (Nomb. 20:1-13). À la différence du Méribah proche de Réphidim, où les Israélites campèrent moins de deux mois après leur sortie d’Égypte (Ex. 16:1; 17:1; 19:1), le Méribah près de Cadès ne reçut pas en plus le nom de “Massah”. Pour distinguer ce second lieu du premier, les Écritures en parlent parfois comme des “eaux de Méribah” (Ps. 106:32) ou des “eaux de Méribah, à [ou de] Cadès”. (Nomb. 27:14; Deut. 32:51.) Toutefois, lorsque Psaume 81:7 déclare que Jéhovah examina Israël “aux eaux de Méribah”, ces paroles se réfèrent peut-être à l’incident survenu à Méribah près de Réphidim. — Voir Deutéronome 33:8.
Moïse et Aaron omirent de sanctifier Jéhovah quand il fit sortir miraculeusement de l’eau à Méribah, dans la région de Cadès. Aussi perdirent-ils le privilège d’entrer en Terre promise. Il semble que cet événement se produisit dans la quarantième année des pérégrinations des Israélites dans le désert. — Nomb. 20:1, 9-13, 22-28; 33:38, 39.
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Méribath-CadèsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉRIBATH-CADÈS
{Article non traduit.}
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Mérib-BaalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉRIB-BAAL
{Article non traduit.}
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Mer MorteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MER MORTE
Voir MER SALÉE.
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MérodachAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉRODACH
Forme hébraïque du nom Mardouk, la principale divinité de Babylone. Les rois babyloniens Mérodach-Baladan (És. 39:1) et Évil-Mérodach (II Rois 25:27) tenaient certainement leur nom de ce dieu. Quand le roi Hammourabi fit de Babylone la capitale de son empire, la ville prit de l’importance et, par voie de conséquence, Mérodach fut élevé lui aussi. On lui conféra les attributs des dieux précédents; on pense même que les prêtres babyloniens altérèrent les récits mythologiques pour faire de Mérodach le tueur de Tiamat et le créateur du monde et de l’homme.
La royauté sur Babylone était étroitement associée à la statue de Mérodach qui siégeait dans son temple, l’Esagila. En effet, les souverains babyloniens étaient intronisés, non pas par un couronnement, mais en prenant la main de Mérodach. Cette cérémonie se répétait chaque année à l’occasion de la fête du Nouvel An. Même à l’époque où l’Assyrie dominait sur la Babylonie, les rois assyriens devaient venir à Babylone chaque année lors de la fête du Nouvel An pour consacrer la légitimité de leur prétention au trône en saisissant la main de Mérodach.
Dans sa prophétie relative à la chute de Babylone, Jérémie annonça que Mérodach serait “saisi de terreur”. C’est ce qui arriva lorsque ce dieu s’avéra incapable d’éviter l’humiliation à la Puissance mondiale babylonienne. Comme les conquérants de Babylone adoraient d’autres divinités, l’avenir de Mérodach devint très incertain et extrêmement menacé. — Jér. 50:2.
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Mérodach-BaladanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉRODACH-BALADAN
(“Mardouk a donné un fils”).
Roi de Babylone, “fils de Baladan”, qui envoya des lettres et un don au roi Ézéchias de Juda après la guérison de celui-ci (És. 39:1). Il est appelé “Bérodach-Baladan” en II Rois 20:12, mais on considère généralement que cette différence orthographique vient de l’erreur d’un scribe ou d’une tentative pour transcrire une consonne akkadienne dont la prononciation se situait entre le “m” et le “b”.
Le nom de Mérodach-Baladan figure dans des inscriptions cunéiformes babyloniennes et assyriennes sous la forme de “Mardouk-Apla-iddin”. Ce personnage y est présenté comme le souverain de Bit Yakin, un district chaldéen situé dans la contrée marécageuse qui s’étend au sud de Babylone jusqu’au golfe Persique. Dans ces inscriptions, Mérodach-Baladan prétend être de descendance royale et avoir pour ancêtre Eriba-Mardouk, roi de Babylone (qui vécut, pense-t-on, au début du huitième siècle avant notre ère).
Tiglath-Piléser III, dont le règne chevauche celui du roi Achaz de Juda (761-745 av. n. è.), parle de Mérodach-Baladan comme d’un chef d’une tribu chaldéenne qui lui aurait rendu hommage à l’occasion d’une campagne assyrienne en Babylonie. — Voir ÉZÉCHIAS.
RENVERSÉ PAR L’ASSYRIE
Vers la fin de son règne de douze ans environ sur Babylone, Mérodach-Baladan perdit le soutien d’Élam, son principal allié, lorsque celui-ci fut vaincu par l’Assyrie. Ayant subi à son tour l’attaque des Assyriens, Mérodach-Baladan dut s’enfuir de Babylone. Malgré la perte de sa capitale, il semble qu’il put continuer à régner sur Bit Yakin. La Liste des rois babyloniens signale un second règne de neuf mois (six mois, selon Polyhistor) de “Mardouk-Apla-iddin” en tant que roi de Babylone, durant la deuxième année qui suivit la mort de Sargon. On admet généralement qu’il s’agit d’une tentative de la part du même roi pour s’établir une seconde fois sur le trône de Babylone. Cependant, il faut noter que dans ce cas-là les inscriptions babyloniennes parlent de lui comme de “Mardouk-Apla-iddin, natif de Habi”, alors que dans le cas du règne précédent il est question de “Mardouk-Apla-iddin [de la] dynastie du Pays de la mer”. Certains y voient deux personnes différentes, aussi une encyclopédie (The Encyclopædia Britannica, éd. de 1946, t. V, p. 655) les désigne-t-elle sous les noms de “Mérodachbaladan II” et “Mérodachbaladan III”. Quoi qu’il en soit, ce second règne fut très court, car le roi assyrien Sennachérib occupa rapidement Babylone, et Mérodach-Baladan dut se réfugier en Élam où s’acheva, semble-t-il, son ambitieuse carrière. Malgré les échecs de Mérodach-Baladan, les Chaldéens devinrent par la suite le principal groupe ethnique de l’Empire babylonien.
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Mérom (Eaux de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉROM (EAUX DE)
{Article non traduit.}
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MéronothiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉRONOTHITE
{Article non traduit.}
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Mer orientaleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MER ORIENTALE
Voir MER SALÉE.
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MérozAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MÉROZ
{Article non traduit.}
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Mer RougeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MER ROUGE
Dans son acception géographique moderne, le nom “mer Rouge” désigne l’étendue d’eau qui sépare l’Afrique du nord-est de la péninsule Arabique, et qui comprend notamment deux bras de mer: le golfe de Suez et le golfe d’Aqaba. Longue d’environ 2 250 kilomètres, la mer Rouge atteint une largeur maximale de près de 360 kilomètres pour une profondeur moyenne de l’ordre de 600 mètres. Elle se trouve dans une grande faille géologique, le Rift Valley. À cause d’un taux d’évaporation élevé, ses eaux sont très salées. Des vents forts, sujets à de brusques changements de direction, et la présence de grands récifs rendent périlleuse la navigation dans cette mer. La côte orientale est bordée de hautes chaînes montagneuses, tandis que la côte occidentale est formée de tables rocheuses et de basses collines.
On a de bonnes raisons de penser que les expressions utilisées dans les langues originales et rendues par “mer Rouge” s’appliquent à la mer Rouge en général ou à l’un de ses bras au nord (Ex. 10:19; 13:18; Nomb. 33:10, 11; Juges 11:16; Actes 7:36). Ce sont les eaux de la mer Rouge que Jéhovah a miraculeusement séparées pour permettre aux Israélites de passer à pied sec et qui ont englouti Pharaon et ses forces militaires lancés à leur poursuite (Ex. 14:21 à 15:22; Deut. 11:4; Josué 2:10; 4:23; 24:6; Néh. 9:9; Ps. 106:7, 9, 22; 136:13, 15). Les textes de l’Écriture qui relatent cet épisode emploient le mot hébreu yam (“mer”) ou yam souph (“mer de joncs ou de roseaux, joncs”). Étant donné le sens littéral de yam souph, certains biblistes ont soutenu qu’Israël n’avait traversé qu’une région marécageuse, comme celle des lacs Amers, et non la mer Rouge (en particulier le bras occidental, ou golfe de Suez, qui serait pour d’autres le site de la traversée). Or, il convient de noter que la masse d’eau était suffisante pour recouvrir les forces militaires de Pharaon (Ex. 14:28, 29). Cela n’aurait pas été possible dans un simple marais. En outre, Actes 7:36 et Hébreux 11:29 nous amènent à écarter l’hypothèse d’une zone marécageuse, car, toujours à propos du même épisode, ces deux textes utilisent l’expression grecque éruthra thalassa, qui signifie “mer Rouge”. (Voir EXODE, page 509.) L’historien Hérodote (Ve siècle av. n. è.) emploie la même expression grecque pour désigner, non pas un marais ou une pièce d’eau insignifiante, mais “l’océan Indien, dans lequel [se trouve] la mer Rouge”. — A Greek-English Lexicon de H. Liddell et R. Scott, t. I, p. 693.
Selon un message de condamnation proclamé contre les Édomites, la clameur que pousserait Édom lorsque le désastre l’atteindrait serait entendue de la mer Rouge (Jér. 49:21). Cela se comprend puisque l’extrémité méridionale du territoire édomite est bordée par cette mer (I Rois 9:26), plus précisément par le bras du nord-est, ou golfe d’Aqaba. La frontière d’Israël allait également jusque-là. — Ex. 23:31.
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