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Réconciliation grâce à la miséricorde de Dieu avant Har-MaguédonLa Tour de Garde 1976 | 1er juillet
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fait preuve d’une miséricorde merveilleuse envers le reste réconcilié avec lui et envers la “grande foule” des “brebis”, les sujets du Messie. Toutefois, il fera preuve d’une miséricorde encore plus éclatante quand il protégera le reste et la “grande foule” durant toute la “grande tribulation” universelle jusqu’à sa conclusion, à Har-Maguédon. Puis, ayant ainsi manifesté devant tout l’univers sa grande miséricorde, il les fera entrer dans l’ordre nouveau qu’il établira après Har-Maguédon. “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des tendres miséricordes et le Dieu de toute consolation.” — II Cor 1:3.
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Ninive — l’orgueilleuse capitale assyrienneLa Tour de Garde 1976 | 1er juillet
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Ninive — l’orgueilleuse capitale assyrienne
NINIVE, capitale de l’immense et tyrannique Empire assyrien, était haïe par les peuples qui se trouvaient sous sa domination impitoyable. Ceux-ci attendaient avec impatience le jour où sa puissance serait brisée, de sorte qu’elle ne pourrait plus les accabler de son joug.
De nos jours, deux tells, le Kouyoundjik et le Nebi Younous, délimitent sur la rive orientale du Tigre le site où se dressait autrefois la puissante Ninive. Le village qui est situé sur le tell Nebi Younous a, pour ainsi dire, été bâti sur la tombe de Ninive. Sur le tell Kouyoundjik, qui est plus important, il y a quelques lopins de terre cultivés et quelques prairies où des moutons viennent paître au printemps. Les paroles que le prophète hébreu Sophonie prononça contre Ninive se sont bien réalisées ; il avait dit : “Et au milieu d’elle resteront étendus des troupeaux (...). C’est là la ville jubilante qui était assise en sécurité, qui disait en son cœur : ‘Je suis, et il n’y a personne d’autre.’ Ah ! comme elle est devenue un objet de stupéfaction !” — Soph 2:14, 15.
Les orgueilleux rois assyriens, comme Sennachérib, Ésar-Haddon et Assourbanipal, n’imaginaient guère que Ninive, la ville forte, serait un jour détruite. Quand nous considérons ce que les archéologues ont mis au jour, nous sommes nous-mêmes très étonnés que Ninive ne soit plus.
À son apogée, cette ville était imposante et impressionnante. Son énorme rempart d’une douzaine de kilomètres de long atteignait peut-être une hauteur de trente mètres. En certains endroits, il avait une épaisseur de 37 mètres. On entrait dans la ville par quinze portes immenses. Une ville protégée par de telles fortifications paraissait imprenable.
Durant le règne de Sennachérib, le palais du roi devait être le plus bel édifice de
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