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  • Il faut plus d’“ouvriers” — pouvez-vous participer?
    La Tour de Garde 1978 | 15 septembre
    • de réduire leurs heures de travail ou de profiter de débauchages périodiques. À l’école, des élèves ont pu s’arranger pour terminer leurs cours de bonne heure. D’autres ont fait un bon usage des congés ou des vacances d’été. Beaucoup de maîtresses de maison ont constaté qu’il suffisait de réorganiser leur programme ou de demander la coopération de la famille pour pouvoir participer très facilement au service de pionnier, de temps à autre.

      Avant d’établir des plans précis, il est bon de parler à ceux qui ont été pionniers, pour tirer parti de leur expérience. Souvenez-​vous que les anciens désirent vous aider. Beaucoup d’entre eux ont une grande expérience et seraient heureux d’en faire profiter autrui. Parfois, les anciens se sont arrangés pour se libérer de leur travail un jour ou deux, simplement pour avoir l’occasion de travailler en personne avec un groupe de pionniers auxiliaires. Une association si salutaire peut apporter, de part et d’autre, des bénédictions.

      Dans tout ce que nous faisons, il convient toujours d’aller vers Jéhovah par la prière et de solliciter son aide. Nous avons besoin de forces physiques, et il les octroie à tous ceux qui s’offrent volontairement (És. 40:29-31). Nous pouvons lui demander la sagesse pour dire et faire ce qu’il faut et son esprit pour nous soutenir. — Jacq. 1:5; Luc 11:13.

      Nous avons le privilège de vivre dans le temps de la moisson spirituelle de ce vieux système et de prendre part à une œuvre qui ne doit jamais se renouveler après que le système aura pris fin. Les exigences de la moisson peuvent prélever une lourde part de notre temps et de notre énergie, mais une joie incomparable est notre récompense. Un amour sincère pour Dieu et pour notre prochain trouve sa plus belle expression dans la part que nous prenons à l’œuvre qui consiste à faire des disciples (Mat. 22:37-39; 28:19). Un effort pour augmenter et améliorer notre collaboration, grâce au service de pionnier auxiliaire, nous place assurément parmi ceux qui “travaillent dur et qui luttent” pour aider “toute sorte d’hommes” à être sauvés. — I Tim. 4:10.

  • Questions des lecteurs
    La Tour de Garde 1978 | 15 septembre
    • Questions des lecteurs

      ● Selon un médecin, le patient qui va se faire opérer peut demander qu’on prélève et qu’on stocke un peu de son sang, au cas où une transfusion s’avérerait nécessaire pendant l’intervention. Que doit penser le chrétien d’un tel emploi de son sang?

      Ce procédé peut effectivement paraître une solution aisée pour les membres du corps médical. Ils savent bien les graves dangers que présente la transfusion d’un sang étranger. Or, il semble y avoir moins de risques à réinjecter à un patient son propre sang. Ceci explique la tendance grandissante des docteurs à recourir à ce qu’on appelle “la transfusion autologue”. Elle consiste à prélever le sang du patient puis à le stocker en attendant de le lui transfuser si cela s’avère nécessaire. Sinon, ce sang sera administré à d’autres personnes.

      Comme l’expliquent les pages 22 à 25 de ce périodique, la transfusion sanguine est en contradiction avec la Biblea. Les Écritures nous apprennent que le sang est sacré aux yeux de Dieu et qu’il doit l’être également aux yeux de ses serviteurs. C’est pourquoi Jéhovah déclara aux Israélites qu’ils ne pouvaient faire du sang que deux choses. Il leur dit tout d’abord: “Moi, le l’ai mis pour vous sur l’autel [des sacrifices], pour faire propitiation pour vos âmes.” Si maintenant le sang d’un animal n’était pas offert sur l’autel, l’Israélite devait le répandre par terre. Il démontrait par cet acte qu’il reconnaissait que la vie venait de Dieu, et que le sang qui la représentait ne serait pas employé à des fins personnelles (Lév. 17:11-14). Mais cette façon de faire était-​elle propre aux serviteurs de Dieu soumis à la Loi mosaïque? Non. Comme on peut s’y attendre, elle avait déjà cours chez ses vrais adorateurs bien avant qu’ils n’eût donné la Loi.

      Longtemps auparavant, Dieu avait en effet averti Noé et sa famille que les hommes ne devraient pas manger de chair non saignée (Gen. 9:3, 4). Comment devraient-​ils faire? Quand ils tueraient un animal pour se nourrir, il leur faudrait le vider de son sang et répandre celui-ci sur le sol. Le sang, symbole de la vie, n’appartenait pas à Noé ni à sa famille, mais au Dispensateur de toute vie. Il était donc tout à fait approprié que ce liquide sacré retourne à la terre, laquelle est figurément appelée le “marchepied” de Dieu. — És. 66:1.

      Le commandement donné à Noé s’applique aussi aux chrétiens. Cela ressort du fait qu’au premier siècle, le collège central des chrétiens publia, sous l’autorité de l’esprit saint, un décret qui ordonnait de ‘s’abstenir de ce qui est étouffé et du sang’. (Actes 15:19, 28, 29.) Qu’est-​ce que cela voulait dire dans la pratique? Que les chrétiens ne pouvaient pas manger “ce qui est étouffé”, c’est-à-dire la chair des animaux que l’on avait tués sans les saigner. ‘S’abstenir de sang’ excluait encore l’usage du sang qu’on avait pu recueillir après avoir saigné une bête. Des païens employaient ce sang pour fabriquer des saucisses et autres aliments qu’ils consommaient. Ils buvaient aussi le sang des animaux ou des combattants qui étaient tués dans l’arène. Les chrétiens, eux, se gardaient de tout cela. Quand ils saignaient une bête, ils imitaient les serviteurs de Dieu qui les avaient précédés: ils s’abstenaient du sang. Ils démontraient ainsi qu’ils reconnaissaient le caractère sacré de la vie et du sang et qu’ils avaient foi en la valeur du sang du Christ.

      La Bible ne laisse donc pas sans directives le chrétien à qui un médecin suggère d’accepter qu’on prélève un peu de son sang pour le conserver en vue d’une transfusion. Ce chrétien peut rappeler que les Israélites avaient reçu l’ordre de “verser sur le sol, comme de l’eau”, le sang qui avait quitté le corps, afin de montrer que ce liquide sacré revenait à Dieu et ne pouvait servir à entretenir la vie d’une quelconque créature terrestre (Deut. 12:24). Il peut encore se référer au commandement précis qui ordonnait aux chrétiens de ‘s’abstenir du sang’. Comment pourrait-​il, après cela, permettre qu’une banque du sang collecte le sien pour le transfuser à lui-​même ou à quelqu’un d’autre?

      ● Un chrétien peut-​il accepter l’utilisation d’appareils tels qu’un cœur-poumon artificiel ou un dialyseur (rein artificiel)?

      Certains témoins chrétiens de Jéhovah ont accepté en toute bonne conscience l’emploi de ces appareils, pourvu bien sûr, qu’ils soient amorcés avec des produits non sanguins tels que la solution de Ringer Lactate.

      Un tel dispositif aspire le sang dans l’un des vaisseaux du patient, le fait circuler dans une tubulure ainsi que dans l’appareil proprement dit où il est pompé, oxygéné et (ou) filtré, pour le renvoyer enfin dans le système circulatoire. Cet appareil supplée donc momentanément aux organes du patient en remplissant leurs fonctions.

      Après examen de conscience, des chrétiens sont arrivés à la conclusion que le sang continue à circuler normalement dans le circuit extra-corporel du dispositif qui peut donc être considéré comme une prolongation du système circulatoire. Ils estiment qu’on peut le comparer à une veine artificielle que l’on greffe pour ponter la zone oblitérée d’un vaisseau.

      Chaque chrétien devrait bien sûr examiner tout ce qu’implique l’usage d’un appareil de ce genre. Il peut se demander s’il considère que le sang quitte bel et bien son organisme et devrait donc ne plus y retourner, ou s’il considère au contraire, qu’en fin de compte, son sang n’est pas sorti de son système circulatoire (Deut. 12:16). Il prendra ensuite une décision qui lui laissera une conscience pure devant Dieu. — I Pierre 3:16.

      ● Est-​il mal de se faire faire un examen du sang?

      La plupart des Témoins de Jéhovah, sinon tous, n’ont trouvé dans les Écritures aucune objection à un tel examen. La petite quantité de sang qu’on prélève dans le corps n’est en effet pas consommée ni réinjectée à quelqu’un d’autre. Le sang est simplement analysé, puis jeté. — Deut. 15:23.

      ● Les croyances du chrétien lui permettent-​elles d’accepter les injections de sérum?

      Dans notre numéro du 1er septembre 1974 (Bulletin intérieur no 7, 1975), nous avons discuté en détail, sous cette même rubrique, de l’emploi des vaccins (qui ne contiennent pas de sang) et des sérums faits à base de sang. Pour les points de détail, nous vous renvoyons donc aux pages 542 et 543 de cette précédente édition.

      Nous y parlions en effet de la tendance des médecins à délaisser l’usage du sang complet dans les transfusions. Ils préfèrent utiliser, après les avoir séparés, des constituants du sang humain tels que les globules rouges, les globules blancs, les plaquettes ou le plasma. Notre point de vue sur cette pratique était le suivant: “Nous croyons que l’utilisation du sang sous forme de transfusion [dans le but d’assurer le maintien de la vie], ou d’un produit à base de sang dans un but semblable, est de toute évidence contraire au commandement biblique ordonnant de ‘s’abstenir (...) du sang’. (Actes 15:20.)”

      Peut-​on cependant accepter l’injection d’un sérum destiné à combattre une affection comme la diphtérie, le tétanos, l’hépatite virale, la rage, l’hémophilie ou l’incompatibilité Rhésus? Il semble que nous soyons là dans un domaine équivoque. Certains chrétiens pensent en effet ne pas manquer de respect pour la loi

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