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    Réveillez-vous ! 1971 | 8 mars
    • une confirmation des dires de M. Hill. Edward Mason, directeur du service des relations publiques de ce Centre, répondit par écrit en ces termes : “Nous ne connaissons pas M. Harold Hill et nous sommes dans l’impossibilité de confirmer les renseignements qu’il donne dans son article.” M. Mason ajoute : “Il est vrai que nous nous rapportons à l’occasion à la position des planètes pour déterminer au moyen d’ordinateurs l’orbite d’engins spatiaux. Cependant je n’ai trouvé à Greenbelt aucun astronaute ou savant qui soit au courant de l’histoire du ‘jour perdu’ attribuée à M. Hill.”

      En attendant une documentation solide et digne de foi à ce sujet, il est donc prudent de ne rien affirmer à propos de la découverte d’un “jour perdu” grâce aux calculs d’un ordinateur. Cette prudence est d’autant plus à conseiller que M. Hill prétend avoir “vu personnellement le Seigneur Jésus-Christ”.

      En outre, il est pour le moins étrange qu’une histoire presque identique figure dans le livre L’harmonie entre la science et les Écritures (angl.) de Harry Rimmer. Or, la première édition de ce livre parut en 1936 ! Dans un chapitre intitulé “La science moderne et la longue journée de Josué”, l’auteur parle d’un ouvrage écrit en 1890 par le professeur C. A. Totten de l’université Yale, en prétendant que cet ouvrage “établit sans l’ombre d’un doute la véracité du récit biblique”.

      Dans la version de Rimmer du récit de Totten, c’est un “astronome émérite” qui aurait découvert l’anomalie du “jour perdu”. Selon les calculs astronomiques de cet expert en la matière, ce jour n’était toutefois que de 23 heures et 20 minutes. Le professeur Totten aurait alors attiré l’attention de l’astronome sur le fait que Josué ne parle pas d’une journée entière, mais qu’il dit “presque tout un jour”. Il découvrit par la suite que le récit concernant le roi Ézéchias expliquait les 40 minutes qui restaient.

      L’article de M. Hill et le chapitre précité du livre de M. Rimmer sont presque identiques. Seulement, M. Hill attribue la découverte aux savants du Centre spatial de Greenbelt (qui nient avoir fait une telle découverte), tandis que M. Rimmer, écrivant en 1936, l’attribue de son côté à un “astronome émérite” dont parle un livre écrit en 1890.

      Évidemment, l’absence de toute confirmation des déclarations de ces hommes ne change en rien la véracité de la Bible. Celle-ci est la Parole de Dieu ; par conséquent elle dit la vérité, car Dieu ne peut mentir (II Tim. 3:16, 17 ; Jean 17:17 ; Tite 1:2). Les chrétiens possèdent d’abondantes preuves que la Bible est ce qu’elle déclare être : la Parole de Dieu. Ils n’ont aucun besoin de témoignages qui ne reposent pas sur un fondement solide. Il serait d’ailleurs peu sage de fonder sa foi sur de tels témoignages.

      A-​t-​on retrouvé l’arche de Noé ?

      Dernièrement on a également fait beaucoup de bruit autour d’une expédition au mont Ararat ayant pour but de retrouver l’arche de Noé. Une grande partie de la publicité faite à ce sujet concerne les découvertes de Fernand Navarra.

      Dans son numéro du 13 juin 1970, Science News déclara : “En 1955, un Français, Fernand Navarra, industriel et explorateur amateur, trouva sur le mont Ararat en Turquie orientale 50 tonnes de bois — selon ses estimations — ensevelies sous un glacier. L’endroit où il a fait cette découverte est situé à une altitude de 4 270 mètres, c’est-à-dire très loin au-dessus de la limite des arbres et à quelque 500 kilomètres des arbres de grande taille les plus proches. (...) M. Navarra prétend que l’objet qu’il a trouvé est un morceau de l’arche de Noé.”

      Selon certaines estimations, l’échantillon de bois rapporté par M. Navarra est vieux de 4 000 à 5 000 ans. Les datations faites au moyen du radiocarbone donnent un chiffre moins élevé, mais ces datations ont pu être influencées par une contamination du bois par le carbone-​14 formé plus récemment dans la haute atmosphère et apporté par la pluie et la neige.

      En 1969 on a trouvé d’autres morceaux de bois près de l’endroit où le premier spécimen fut découvert en 1955. D’autres excavations devaient avoir lieu en été 1970 sous la direction de la Search Foundation, Inc. Cependant, la Turquie refusa l’accès du mont Ararat à l’expédition en invoquant des “raisons de sécurité”. Des tentatives ont été faites pour l’amener à revenir sur cette décision.

      Ce n’est pas la première fois que des hommes prétendent avoir découvert l’arche de Noé. Au cours des siècles écoulés, les nouvelles sensationnelles à ce sujet n’ont pas manqué. Les uns ont prétendu avoir vu un bateau, les autres l’étrave d’un bateau. Un rapport disait que les explorateurs avaient trouvé et examiné plusieurs compartiments dans une construction ressemblant à un navire. Il n’a jamais été possible toutefois de confirmer ces rapports de façon à ne laisser aucun doute quant à leur véracité.

      Il y a une dizaine d’années on remarqua sur le mont Ararat un objet ayant la forme d’un bateau, et plusieurs revues en publièrent même des photographies. Des experts se rendirent sur place et constatèrent que l’objet en question était une formation rocheuse aux contours peu courants. Il est vrai que l’endroit qui intéresse les chercheurs actuellement est situé dans une autre région du mont Ararat.

      Dans ce cas aussi il faut faire preuve de prudence. Même si le bois date d’avant le déluge, rien ne prouve que l’arche était la seule construction faite de bois à cette époque-​là. Le déluge a détruit d’autres ouvrages et il a pu en emporter les restes dans divers lieux, y compris le mont Ararat. Il est également possible qu’un bâtiment en bois ait été construit sur le mont Ararat longtemps après le déluge.

      Certains, désireux de croire que l’objet sur le mont Ararat est l’arche de Noé, ne se privent pas d’affirmer qu’il s’agit indubitablement de cette arche, même avant de posséder des preuves concluantes. Et si plus tard il est prouvé que cet objet n’est pas l’arche, ces personnes cesseront-​elles de croire au déluge et perdront-​elles leur confiance dans le récit biblique concernant le déluge ? Ce ne serait pas la première fois que la foi des gens a été ébranlée parce qu’ils ont accepté des témoignages sans fondement censés confirmer un événement qui a pourtant eu lieu.

      Par conséquent, en attendant des preuves plus solides, il est peu sage de fonder sa foi sur une telle découverte, même si celle-ci semble confirmer la Bible. Les chrétiens n’ont pas besoin de cette confirmation, car ils possèdent le témoignage de la Parole de Dieu elle-​même à ce sujet. Or, Dieu était témoin oculaire du déluge, ainsi que Noé qui en fit le récit. La Bible révèle également que Jésus-Christ croyait que le déluge a réellement eu lieu. — Gen. 6:1 à 8:22 ; Luc 17:26, 27.

      De plus, presque toutes les races et toutes les civilisations possèdent un récit concernant un déluge. Il est peu probable qu’il s’agisse là d’un hasard ou d’une coïncidence. En outre, il a été prouvé qu’une mort subite, provoquée par l’eau et suivie d’une congélation rapide, a surpris des millions d’animaux à un moment donné. On a découvert des restes de ces animaux en quantités énormes dans des régions comme l’Alaska et la Sibérie. Certains d’entre eux ont été congelés si rapidement que l’on a trouvé encore de la végétation dans leur bouche et dans leur estomac.

      Si l’on retrouvait et identifiait de façon irrécusable les restes de l’arche de Noé, cette découverte convaincrait-​elle les détracteurs de la Bible de l’authenticité de celle-ci ? Mettraient-​ils alors leur confiance en elle et en son Auteur ? Les manuscrits de la mer Morte, et notamment du livre d’Ésaïe, ont-​ils inspiré aux critiques une plus grande foi en la Bible et en son Auteur ? Nullement ! Ces critiques ont tout simplement passé des années à se quereller au sujet de certains détails concernant l’orthographie des mots, la forme des lettres, la doctrine des Esséniens, etc. L’importance de cette découverte leur a échappé complètement, car ils n’ont pas compris qu’elle souligne la façon merveilleuse dont la Parole de Dieu a été préservée et prouve que nous pouvons mettre notre confiance dans son Auteur.

      Ceux qui se moquent de l’idée d’un déluge universel seront-​ils “persuadés si quelqu’un [Noé lui-​même, par exemple] se lève d’entre les morts” et les conduit jusqu’à l’arche (Luc 16:31) ? Cela n’est guère probable. Jésus ressuscita des morts, mais ce miracle ne convainquit pas ses adversaires. Au contraire ! Après la résurrection de Lazare ces hommes voulaient mettre Jésus à mort. Pis encore, ils “se concertèrent alors pour tuer aussi Lazare”. — Jean 11:45-53 ; 12:9-11.

      De toute évidence, les preuves de la véracité de la Bible ne manquent pas. Elles abondent et témoignent que ce Livre est la Parole de Dieu. Il manque cependant aux détracteurs de la Bible une bonne disposition de cœur. Ils ne veulent pas croire en Dieu et en sa Parole, et ne désirent pas se soumettre aux dispositions et aux lois divines.

      Les témoins de Jéhovah ferment-​ils les yeux lors des baptêmes ?

      Une dépêche de l’Associated Press provenant de Mufulira, en Zambie, montre également qu’une nouvelle peut être fallacieuse, voire mensongère.

      Cette dépêche déclara : “Les membres de la secte des témoins de Jéhovah sont censés garder les yeux bien fermés lors du baptême de leurs coreligionnaires. Par bonheur l’un d’eux avait les yeux ouverts quand Davison Kapysa fut baptisé dans la Kafue en présence de 200 personnes. Un crocodile se saisit de la jambe de Kapysa, mais le seul curieux donna l’alerte avant que le saurien n’ait pu emporter sa victime.”

      Le lecteur non informé pourrait conclure d’après cette dépêche que les témoins de Jéhovah qui assistent à un baptême doivent fermer les yeux pendant que l’on baptise les candidats. Et pourtant, si l’agence de presse s’était donné la peine de se renseigner auprès de n’importe quel témoin de Jéhovah, elle aurait appris que c’est là une grosse erreur. C’est en effet exactement le contraire qui se passe, car les assistants au baptême sont venus exprès pour être témoins oculaires de la cérémonie. Ils ne pourraient pas remplir ce rôle s’ils gardaient les yeux fermés pendant que l’on baptise les candidats.

      Analysez ce que vous lisez

      Étant donné l’intensité de la propagande dont le monde est inondé, il convient d’être très prudent. Lorsque vous lisez un article ou un livre traitant d’une question importante, analysez bien les faits présentés. Demandez-​vous si l’auteur a puisé ses renseignements à une source digne de foi ou s’il s’est fondé sur des ouï-dire. Si les témoignages fournis sont peu convaincants, attendez une confirmation probante.

      Posez-​vous aussi ces autres questions : Qui est le plus susceptible d’imprimer la vérité, celui qui est attaché à Jéhovah, le Dieu de vérité, et qui ne travaille pas dans un but lucratif, ou celui qui a soif de gain, qui doit plaire aux faiseurs de publicité, ou qui a d’autres intérêts à servir ? La réponse est évidente !

  • Une source d’énergie
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 mars
    • Une source d’énergie

      Une molécule d’eau est formée de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène. Quand ces atomes se combinent pour former de l’eau, cette réaction libère une quantité considérable d’énergie. L’énergie libérée lorsque 500 grammes d’hydrogène pur se combinent avec quatre kilos d’oxygène pur suffirait pour alimenter une ampoule électrique de 60 watts pendant 325 heures. Les cellules dont on munit certains vaisseaux spatiaux exploitent cette réaction.

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