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Comment soigner la sinusiteRéveillez-vous ! 1970 | 22 août
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Comment soigner la sinusite
SOUFFREZ-VOUS de maux de tête par temps couvert, de rhinite ou de catarrhe ? Êtes-vous enclin à attribuer ces troubles à une sinusite ? Si oui, vous avez peut-être raison, mais vous avez peut-être tort.
Le Dr A. P. Selzer, autorité en matière de sinusite, constata que sur mille personnes qui croyaient souffrir des sinus, douze pour cent seulement avaient réellement une affection de ces organes. Que vous soyez victime d’une sinusite ou non, quelques renseignements à ce sujet vous intéresseront sans doute et pourront même vous être utiles.
Qu’est-ce au juste que les sinus ? Ce terme signifie simplement “cavité creuse”. Notre corps comporte de nombreux sinus, mais les mieux connus sont les quatre paires qui ont un rapport direct avec les fosses nasales ou qui sont situées à proximité de celles-ci. Ce sont ces sinus qui font l’objet de cet article.
Où sont-ils situés ?
Les sinus les plus grands, de forme pyramidale, se trouvent de chaque côté du nez dans les maxillaires supérieurs. Ils s’étendent depuis un endroit légèrement au-dessus de la racine des dents jusqu’à l’orbite de l’œil. Chez l’adulte moyen, ils occupent environ seize centimètres cubes.
Les sinus frontaux, situés au-dessus des yeux, sont plus petits. Derrière eux, mais un peu plus bas, dans l’ethmoïde, os du crâne criblé de petits trous, sont les sinus ethmoïdaux. Une autre paire de sinus se trouve derrière ceux de l’ethmoïde et plus bas encore qu’eux, c’est-à-dire dans le sphénoïde, os de la base du crâne. Chaque sinus consiste en réalité en un labyrinthe de cellules (de trois à dix-huit).
À ce sujet, on notera que les sinus ne présentent pas la moindre uniformité pour ce qui est de leurs dimensions, de leur conformation et du nombre, à l’exception du fait qu’elles remplissent généralement le même volume, quel que soit le nombre de leurs cellules.
Les fonctions des sinus
Quelles sont les fonctions des sinus ? Certains doutent qu’ils aient une utilité quelconque, tout comme beaucoup de gens ont prétendu pendant longtemps que le thymus ne servait à rien. Néanmoins, ceux qui croient à un Créateur estiment logique de penser qu’ils ont leur raison d’être, de même que toutes les autres parties de l’organisme humain.
Tout d’abord, ces cavités rendent le crâne plus léger. En outre, elles améliorent incontestablement la résonance de la voix, car elles permettent aux os du crâne de vibrer plus aisément. Les sinus contribuent probablement à humidifier et réchauffer l’air que nous respirons, car lorsque l’air ne circule pas bien dans les sinus l’état général s’en ressent. Certains affirment que les sinus aident le corps à se débarrasser de ses déchets sous formes de glaires ou de mucosités.
Les causes de la sinusite
Puisque la sinusite n’a pas de symptômes bien caractéristiques, il n’est pas toujours facile de savoir si l’on en souffre ou non. En effet, la sinusite est généralement consécutive à une affection du voisinage, généralement un rhume ou une infection des fosses nasales supérieures. Par conséquent des symptômes comme les maux de tête, la fièvre, les vertiges, la perte de l’appétit et de l’odorat n’indiquent pas nécessairement que l’on souffre d’une sinusite.
Pourquoi les sinus (ou plus particulièrement les muqueuses qui tapissent ces cavités) nous causent-ils parfois des ennuis ? Ceux-ci peuvent être dus à une suppuration ou à une inflammation donnant lieu à la sténose des conduits menant aux fosses nasales ou au pharynx. Parmi les causes immédiates de ce rétrécissement des conduits sont les polypes et d’autres excroissances ou, plus souvent, une inflammation nasale qui s’étend jusqu’aux sinus.
La tendance à l’inflammation des muqueuses est souvent héréditaire. Elle peut être due aussi à des conditions prénatales défavorables, ou encore au manque de bonne nourriture et de soins affectueux de la part des parents pendant la première enfance. Les émotions nuisibles, les soucis et les conflits perpétuels avec l’entourage sont autant d’autres causes. La sinusite peut être aussi provoquée par des extrêmes de température ou d’humidité auxquels on n’est pas habitué.
Elle est causée également par un affaiblissement général provoqué par une maladie grave ou un abus de plaisirs débilitants. Les allergies, les infections, les mauvaises habitudes alimentaires, le manque d’exercice, de repos et de sommeil, sont d’autres causes de la sinusite aiguë, laquelle, négligée ou mal soignée, peut devenir chronique. Elle est alors moins spectaculaire mais plus opiniâtre.
Comment la soigner
Ce qui est vrai pour d’autres affections l’est aussi pour la sinusite : mieux vaut prévenir que guérir. On a dit avec raison que les mesures préventives constituent le facteur le plus important de la santé.
Il faut donc veiller avant tout à s’assurer assez de repos, de sommeil et d’air frais. On doit avoir une nourriture saine sans toutefois surcharger l’organisme. Celui qui a une occupation sédentaire a intérêt à faire de l’exercice physique. En général, les victimes de la sinusite sont très influençables. Aussi ont-elles besoin de faire des efforts particuliers pour cultiver de bonnes habitudes mentales et affectives.
Si vous souffrez de sinusite, méfiez-vous des pièces surchauffées et trop sèches. Les températures plus basses vous conviennent mieux. Si vous êtes fumeur, supprimez le tabac, et si vous aimez boire, réduisez l’absorption de boissons alcooliques.
On recommande entre autres de boire beaucoup d’eau et de jus de fruits, mais de s’abstenir de bière et de café. Certains préconisent les compresses chaudes, les bains de vapeur et les lavements pour aider l’organisme à se débarrasser des déchets.
Un naturopathe recommande le cataplasme d’oignons (on hache les oignons et on les place entre deux morceaux de gaze que l’on fixe autour du cou avant de se coucher). D’autres recommandent des inhalations de vapeur.
Les médecins donnent parfois des conseils analogues, mais ils prescrivent aussi des produits antihistaminiques ou anti-inflammatoires. Ces derniers décongestionnent les muqueuses, mais sous forme de gouttes ou de pulvérisations ils ne doivent pas être utilisés plus de dix jours de suite. De plus, les malades souffrant d’hypertension artérielle s’en serviront avec beaucoup de prudence. Dans le cas de sinusite grave, les médecins prescrivent généralement un antibiotique et de l’aspirine ou même un analgésique plus fort. Certains praticiens recommandent une intervention chirurgicale pour la sinusite chronique, mais on y recourt moins aujourd’hui que dans le passé.
Le chiropracteur part du principe que la sinusite est due à une hypersensibilité, surtout du système nerveux sympathique. C’est pourquoi il traite cette affection à la fois par la manipulation des vertèbres au niveau des nerfs crâniens et en cherchant à améliorer l’état général du malade. De plus en plus de chiropracteurs soignent les sinus par la pression locale et par un régime spécial.
Il existe d’autres moyens encore pour traiter cette affection, mais on n’insistera jamais assez sur le fait que la modération et la maîtrise de soi sont des facteurs d’importance capitale. Une nourriture saine, l’exercice, le repos et le sommeil en suffisance, ainsi que les bonnes habitudes mentales et affectives, constituent une médecine préventive efficace pour la sinusite.
La plupart des gens prennent mieux soin de leur voiture que de leur corps. Et pourtant, la loi de cause à effet joue tout aussi inexorablement quand il s’agit de notre organisme. De plus, le corps humain est bien plus précieux qu’une voiture ! Ce principe s’applique non seulement à la sinusite, mais à toutes les autres maladies qui affligent le genre humain. Une autorité en la matière avait raison de dire en parlant de la sinusite : “Le facteur primordial est l’état général, puisque l’activité normale de toutes les muqueuses dépend en grande partie de la santé de l’organisme tout entier.”
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L’ignorance du clergé en matière bibliqueRéveillez-vous ! 1970 | 22 août
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L’ignorance du clergé en matière biblique
Un témoin de Jéhovah de New York nous écrit ce qui suit : “J’étais moniteur à l’école du dimanche de l’Église presbytérienne. Après avoir étudié la Bible un certain temps avec les témoins de Jéhovah, j’ai interrogé mon pasteur sur des doctrines comme celle de la Trinité, et j’ai constaté qu’il ne pouvait répondre à aucune de mes questions à l’aide de la Bible. Il affirma que Dieu avait créé d’autres humains en dehors d’Adam et Ève. Je lui ai demandé de me le prouver à l’aide de la Bible. Comme il n’avait pas de Bible sur lui, je lui ai prêté la mienne.
“Il chercha vainement dans la Genèse. En voyant qu’il ne parvenait pas à trouver le récit de la création, je lui ai dit de tourner encore quelques pages.” Ce pasteur ne pouvait même pas trouver le récit de la création qui se trouve dans les deux premiers chapitres de la Genèse. Comment des ecclésiastiques qui ne connaissent pas la Bible eux-mêmes peuvent-ils conduire leurs ouailles dans la voie de la pure adoration ?
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La sollicitude du bergerRéveillez-vous ! 1970 | 22 août
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La sollicitude du berger
Quelqu’un qui a observé les bergers avec leurs troupeaux sur les pentes du mont Hermon, au Moyen-Orient, a décrit en ces termes leur sollicitude pour les brebis : “Chaque berger surveille étroitement son troupeau. Lorsqu’il trouve un agneau qui vient de naître et qui est trop faible pour suivre sa mère, il le place dans les plis de son aba ou manteau. Quand il n’y a plus de place, il met les agneaux sur ses épaules en les tenant par les pattes, ou bien dans un sac ou un panier porté par un âne. Il les transporte ainsi jusqu’à ce qu’ils aient la force de suivre leur mère.” Dans Ésaïe 40:10, 11, Jéhovah compare son amour pour son peuple à cette sollicitude touchante du berger.
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