fournissent un contexte précieux et constituent donc une partie importante de ce livre.

RÉDACTEUR

Depuis les temps anciens, on a attribué à Moïse la rédaction de ce livre. De nombreuses preuves contenues dans le récit lui-​même viennent confirmer cette assertion. Le livre ne fait état que des événements vécus par les Israélites en Égypte puis dans le désert. Le rédacteur situe la date de la construction d’Hébron par rapport à celle de la ville égyptienne de Zoan (Nomb. 13:22). Or, on peut logiquement penser que la date de construction de Zoan était bien connue d’un homme comme Moïse qui avait été “instruit dans toute la sagesse des Égyptiens”. — Actes 7:22.

Le livre des Nombres rapporte certains commandements qui ne s’appliquent qu’à un peuple nomade. Citons entre autres la position respective des tribus dans le camp (Nomb. 1:52, 53), l’ordre de marche (Nomb. 2:9, 16, 17, 24, 31) ainsi que les différentes sonneries de trompettes pour convoquer l’assemblée ou pour signaler la levée du camp (Nomb. 10:2-6). De même, la loi relative à la quarantaine est formulée de façon à s’adapter à la vie du camp (Nomb. 5:2-4). Par contre, l’énoncé d’autres commandements montre qu’ils ne devaient entrer en vigueur qu’après l’établissement des Israélites en Terre promise. En voici quelques exemples: l’emploi de trompettes pour faire retentir les sonneries de guerre (Nomb. 10:9); la mise à part de 48 villes pour les Lévites (Nomb. 35:2-8); les mesures contre l’idolâtrie et les habitants de Canaan (Nomb. 33:50-56); le choix de six villes de refuge et la procédure à suivre dans le cas de personnes qui se déclareraient homicides involontaires (Nomb. 35:9-33); les lois relatives aux héritages et au mariage des héritières. — Nomb. 27:8-11; 36:5-9.

Deux autres preuves permettent d’attribuer à Moïse la rédaction du livre des Nombres. Il est clairement stipulé que c’est lui qui consignait par écrit les étapes des Israélites (Nomb. 33:2), et la conclusion du livre le désigne comme le rédacteur de ce récit. — Nomb. 36:13.

AUTHENTICITÉ

L’authenticité du livre des Nombres est établie de façon incontestable. Sa franchise est remarquable. Il ne cherche pas à dissimuler les péchés et les défaites d’Israël (Nomb. 11:1-5, 10, 32-35; 14:2, 11, 45). Il révèle les fautes de Moïse lui-​même, de son frère Aaron, de sa sœur Miriam et de ses neveux Nadab et Abihu (Nomb. 3:3, 4; 12:1-15; 20:2-13). Les Psaumes rappellent à maintes reprises les événements relatés dans ce livre (78:14-41; 95:7-11; 105:40, 41; 106:13-33; 135:10, 11; 136:16-20). De nombreux fidèles du passé ont montré qu’ils considéraient les Nombres comme une partie de la Parole inspirée de Dieu en se référant à des événements importants ou à des détails rapportés dans ce livre. Citons entre autres Josué (4:12; 14:2), Jérémie (II Rois 18:4), Néhémie (9:19-22), David (Ps. 95:7-11), Ésaïe (48:21), Ézéchiel (20:13-24), Osée (9:10), Amos (5:25), Michée (6:5), le martyr chrétien Étienne (Actes 7:36), les apôtres Paul (I Cor. 10:1-11) et Pierre (II Pierre 2:15, 16), le disciple Jude (v. 11) et le Fils de Dieu lui-​même (Jean 3:14; Rév. 2:14). Ajoutons la prophétie de Balaam relative à l’étoile qui devait sortir de Jacob, prophétie qui connut un premier accomplissement lorsque David, devenu roi, soumit les Moabites et les Édomites. — Nomb. 24:15-19; II Sam. 8:2, 13, 14.

LA VALEUR DU LIVRE

Le livre des Nombres illustre avec force l’importance d’obéir à Jéhovah et de le respecter, lui et ses serviteurs, la nécessité d’exercer la foi et de se garder des hommes impies (Nomb. 13:25 à 14:38; 22:7, 8, 22; 26:9, 10; Héb. 3:7 à 4:11; II Pierre 2:12-16; Jude 11; Rév. 2:14) ainsi que l’interdiction de mettre Jéhovah à l’épreuve (Nomb. 21:5, 6; I Cor. 10:9), de murmurer (Nomb. 14:2, 36, 37; 16:1-3, 41; 17:5, 10; I Cor. 10:10, 11) et de pratiquer l’immoralité sexuelle (Nomb. 25:1-9; 31:16; I Cor. 10:6, 8). Les manières d’agir de Jéhovah à l’égard des Israélites prouvent son grand pouvoir, sa miséricorde et sa bonté de cœur, mais elles montrent aussi que s’il est lent à la colère, il n’exemptera toutefois pas de la punition lorsque celle-ci est méritée (Nomb. 14:17-20). Ce livre contient en outre des images prophétiques, telles que la position et le ministère de Moïse (Nomb. 12:7; Héb. 3:2-6), la source d’eau sortie miraculeusement du rocher (Nomb. 20:7-11; I Cor. 10:4), l’érection du serpent de cuivre (Nomb. 21:8, 9; Jean 3:14, 15) et l’eau de purification (Nomb. 19:2-22; Héb. 9:13, 14). Ces images trouvèrent leur accomplissement en Jésus Christ.

Ce récit fournit des renseignements qui permettent de comprendre d’autres passages des Écritures. Il montre sur quelle base le roi judéen Ézéchias put organiser la Pâque le 14 Ziv (Iyyar) au lieu du 14 Nisan (Abib) (Nomb. 9:10, 11; II Chron. 30:15). Les prescriptions détaillées relatives au naziréat (Nomb. 6:2-21) expliquent pourquoi il était interdit à Samson et à Samuel de se couper les cheveux (Juges 13:4, 5; I Sam. 1:11) et à Jean le Baptiseur de boire des boissons alcooliques (Luc 1:15). Pour des exemples supplémentaires, comparez Nombres 2:18-23 et Psaume 80:2; Nombres 15:38 et Matthieu 23:5; Nombres 17:8-10 et Hébreux 9:4; Nombres 18:26 et Hébreux 7:5-9; Nombres 18:31 et I Corinthiens 9:13, 14; Nombres 28:9, 10 et Matthieu 12:5.

CONTENU

I. Événements survenus dans le désert du Sinaï (1:1 à 10:10).

A. Enregistrement des hommes israélites pour l’armée, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, à l’exception des Lévites (1:1-54).

B. Dans le camp, une place est assignée à chaque tribu par rapport au tabernacle (2:1-34).

C. Enregistrement des Lévites auxquels sont conférées des fonctions sacrées (3:1 à 4:49).

1. Aaron et ses fils Éléazar et Ithamar continuent à servir en qualité de prêtres; ils sont aidés par les Lévites que Jéhovah a désignés pour constituer sa propriété à la place des premiers-nés israélites (3:1-13).

2. Enregistrement des Lévites mâles, depuis l’âge d’un mois et au-dessus (3:14-39).

3. Échange des Lévites contre les premiers-nés des autres tribus (3:40-51).

4. Attributions de services et recensement des mâles kohathites, guerschonites et mérarites âgés de 30 à 50 ans (4:1-49).

D. Divers commandements divins (5:1 à 6:27).

1. Mise en quarantaine des malades (5:1-4).

2. Confession des péchés et restitution (5:5-8).

3. Contribution des choses saintes (5:9, 10).

4. Procédure à suivre dans le cas où un mari soupçonne sa femme de s’être rendue secrètement coupable d’adultère (5:11-31).

5. Vœux de naziréat (6:1-21).

6. La bénédiction prononcée par les prêtres (6:22-27).

E. Douze chefs israélites présentent collectivement des dons devant le tabernacle qu’on vient de dresser; ensuite, ils apportent leurs offrandes individuelles lors de l’inauguration de l’autel (7:1-89).

F. Diverses instructions divines (8:1 à 10:10).

1. Responsabilités d’Aaron en ce qui concerne le porte-lampes (8:1-4).

2. Purification des Lévites et âge requis pour le service (8:5-26).

3. Célébration de la Pâque, y compris les dispositions permettant aux Israélites impurs du point de vue religieux ou en voyage au loin d’observer cette fête un mois plus tard (9:1-14).

4. Ordre de camper ou de lever le camp selon les indications de la nuée (9:15-23).

5. Sonneries de trompettes (10:1-10).

II. Événements depuis le départ d’Israël du Sinaï jusqu’à son arrivée dans les plaines désertes de Moab (10:11 à 21:35).

A. Israël quitte le désert du Sinaï (10:11-36).

B. Série de plaintes injustifiées (11:1 à 12:16).

1. Plaintes iniques à Tabérah (11:1-3).

2. Le peuple se plaint de la manne et réclame de la viande; il se rend coupable d’avidité lorsque Jéhovah lui envoie des cailles (11:4-35).

3. Miriam et Aaron critiquent Moïse; Miriam est frappée temporairement de la lèpre (12:1-16).

C. Envoi de douze espions; à l’exception de Josué et de Caleb, tous font un mauvais rapport à leur retour, ce qui suscite une rébellion parmi les Israélites (13:1 à 14:10).

D. Moïse intercède en faveur des Israélites; Jéhovah condamne cette génération à errer dans le désert (14:11-39).

E. Les Israélites essaient d’entrer en Terre promise sans avoir le soutien de Jéhovah et subissent une défaite (14:40-45).

F. Diverses lois relatives aux offrandes céréalières et aux libations, aux prémices, aux offrandes pour le péché, à la transgression du sabbat et aux franges des vêtements (15:1-41).

G. Rébellion contre Moïse et Aaron (16:1 à 17:13).

1. Coré, Dathan, Abiram, On et 250 chefs d’Israël critiquent Moïse et Aaron (16:1-40).

2. L’exécution du jugement de Jéhovah sur les rebelles provoque les murmures des Israélites contre Moïse et Aaron (16:41-50).

3. Pour mettre fin aux murmures d’Israël, Jéhovah fait bourgeonner la baguette d’Aaron (17:1-13).

H. Prescriptions diverses: les devoirs des prêtres et des Lévites, la portion assignée aux prêtres, la dîme versée aux Lévites qui donneront à leur tour un dixième de celle-ci aux prêtres, la préparation des cendres d’une vache rousse et les différents usages de l’eau de purification (18:1 à 19:22).

I. À Cadès, Israël se plaint du manque d’eau; Moïse et Aaron perdent le privilège d’entrer en Terre promise pour avoir omis de sanctifier Jéhovah lorsqu’il fournit de l’eau miraculeusement (20:1-13).

J. Édom refuse à Moïse la permission de traverser son territoire (20:14-21).

K. Départ de Cadès; mort d’Aaron sur le mont Hor (20:22-29).

L. Victoire des Israélites sur le roi d’Arad; plus tard, le peuple parle contre Dieu et contre Moïse, aussi est-​il frappé par une plaie de serpents venimeux; suite des pérégrinations à travers le désert (21:1-20).

M. Les Israélites l’emportent sur Sihon, roi des Amorites, puis sur Og, roi de Basan, et prennent possession de leur pays (21:21-35).

III. Événements relatifs à l’époque où Israël campe dans les plaines désertes de Moab (22:1 à 36:13).

A. L’arrivée d’Israël sème la peur chez les Moabites; Balak, leur roi, envoie chercher Balaam pour qu’il maudisse Israël (22:1-41).

B. Au lieu de maudire Israël, Balaam le bénit (23:1 à 24:25).

C. Les Israélites se laissent entraîner à pratiquer l’idolâtrie et l’immoralité avec des femmes moabites et madianites; il en résulte la mort de 24 000 hommes israélites (25:1-18).

D. Recensement des Israélites et enregistrement des Lévites (26:1-65).

E. Les filles de Zélophéhad se voient accorder un héritage; leur cas établit un précédent juridique (27:1-11).

F. Moïse reçoit le privilège de contempler la Terre promise du haut de la montagne d’Abarim; obéissant à l’ordre de Dieu, il désigne Josué comme son successeur (27:12-23).

G. Commandements relatifs aux offrandes obligatoires: chaque jour, le jour du sabbat, au début du mois et à l’occasion des fêtes; prescriptions à propos des vœux (28:1 à 30:16).

H. Israël se venge de Madian; instructions relatives à la purification des guerriers, au butin et à l’impôt; aucun homme n’ayant été porté disparu, une contribution est offerte au sanctuaire, sur proposition des chefs de l’armée (31:1-54).

I. Les Rubénites et les Gadites demandent le territoire à l’est du Jourdain; cet héritage leur est octroyé, ainsi qu’à la demi-tribu de Manassé, à condition qu’ils participent à la conquête du pays à l’ouest du Jourdain (32:1-42).

J. Liste des étapes d’Israël depuis sa sortie d’Égypte jusqu’à son arrivée dans les plaines désertes de Moab (33:1-49).

K. Divers commandements qui s’appliqueront spécialement lorsque Israël sera installé en Terre promise (33:50 à 36:13).

1. Ordre de détruire les idoles et d’expulser les habitants du pays (33:50-56).

2. Délimitation des frontières de la Terre promise; désignation des chefs chargés d’aider Josué et Éléazar à partager le pays (34:1-29).

3. Les Lévites recevront 48 villes et leurs lieux de pâturage (35:1-8).

4. Sélection de six villes de refuge; instructions relatives à la manière de juger les homicides involontaires (35:9-34).

5. Loi concernant le mariage des héritières (36:1-13).

Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 29-34.

NOPH

Nom par lequel les Écritures hébraïques désignent généralement Memphis, grande ville de l’Égypte antique. — És. 19:13; Jér. 2:16; 44:1; 46:14, 19; Ézéch. 30:13, 16; voir MEMPHIS.

NOPHAH

{Article non traduit.}

NORD

Dans les Écritures, le mot “nord” peut désigner une région de la terre (Ps. 107:3; És. 43:6; Luc 13:29), la direction du nord (Ex. 26:20; I Rois 7:25; Rév. 21:13), le ciel du nord (Job 26:7) ou divers pays et royaumes (y compris l’Assyrie [Soph. 2:13] et la Chaldée ou Babylonie [Jér. 46:10]) situés au nord et à l’est du territoire occupé par les Israélites. Bien qu’en réalité Babylone, sur l’Euphrate, fût à l’est de Tyr, Ézéchiel 26:7 dit du roi de Babylone qu’il vient du nord contre cette ville. De même, quand la Bible annonce le malheur que les Chaldéens vont faire subir à Juda et à Jérusalem, elle déclare qu’il viendra “du nord”. (Jér. 1:14, 15.) Cela peut s’expliquer par le fait que lorsqu’elles se dirigeaient vers l’ouest les armées babyloniennes prenaient la route du nord pour éviter de traverser le désert. Les annales de cette nation indiquent que c’était effectivement leur habitude.

Puisque le récit biblique situe divers pays et royaumes au nord, le contexte et une comparaison avec des passages parallèles des Écritures sont souvent utiles pour déterminer ce qu’il faut entendre par “nord” ou “pays du nord”. Par exemple, Ésaïe 21:2, 9 et Daniel 5:28 nous apprennent que les Mèdes, les Perses et les Élamites faisaient partie des nations “du pays du nord” mentionnées en Jérémie 50:9. Ce verset présente les assaillants de Babylone comme une armée unie, un ennemi commun, “une congrégation”. Or, nombre de ces nations se trouvaient très au nord de Babylone (Jér. 51:27, 28) et une grande partie de la Médie s’étendait au nord-est de celle-ci. En outre, l’attaque vint sans doute du nord, car Cyrus interrompit le cours du fleuve au nord de la ville.

“LE ROI DU NORD”

On peut également déterminer le sens du mot “nord” dans certains textes en se fondant sur des faits historiques. Le “roi du nord” mentionné en Daniel chapitre 11 en fournit un exemple. L’Histoire permet d’identifier le “roi puissant” dont parle Daniel 11:3 à Alexandre le Grand. Après la mort de celui-ci, son empire fut finalement divisé entre ses quatre généraux. L’un d’eux, Séleucus Nicator, s’appropria la Mésopotamie et la Syrie, territoire qui s’étendait au nord de la Palestine. Un autre général, Ptolémée Lagus, s’assura la domination de l’Égypte, au sud-ouest de la Palestine. C’est ainsi que commença avec ces deux hommes le long conflit qui devait opposer le “roi du nord” et le “roi du sud”. Puisque l’accomplissement de la prophétie relative au “roi du nord”, qui a commencé à l’époque de Séleucus Nicator, devait se poursuivre jusqu’au “temps de la fin” (Dan. 11:40), l’identité nationale et politique du “roi du nord” allait logiquement changer au cours de l’Histoire. Toutefois, il serait toujours possible de l’identifier grâce au rapport existant avec le “roi du nord” originel. — Voir le livre “Que ta volonté soit faite sur la terre”, pp. 219-305.

LE LIEU DE RÉSIDENCE DE JÉHOVAH

Les Écritures parlent également du “nord” à propos du lieu où Jéhovah résidait symboliquement avec les Israélites. — Ps. 48:1, 2; És. 14:13, 14; voir MONTAGNE DE RÉUNION.

NOUN

{Article non traduit.}

NOURRICE, NOURRICIER

Dans l’Antiquité, il y avait deux sortes de nourrices. D’abord, la “nourrice” proprement dite (héb. ménèqèth; Gen. 24:59; 35:8; Ex. 2:7; II Rois 11:2; II Chron. 22:11; És. 49:23) était une femme chargée d’allaiter un enfant en bas âge à la place de la mère. Déborah, qui avait servi de nourrice à Rébecca, lui tint lieu ensuite de servante ou de gouvernante et demeura au service de la famille même après la mort de sa maîtresse (Gen. 24:59, 67; 35:8). D’autre part, un homme (héb. ʼômén; Nomb. 11:12; És. 49:23 [“tuteurs”]) ou une femme (héb. ʼômènèth; II Sam. 4:4) pouvaient être des nourriciers. Ils se voyaient alors confier la responsabilité de prendre soin d’un enfant, d’un malade ou d’une personne âgée. Dans sa vieillesse, Naomi fut la nourrice de son petit-fils Obed, tandis qu’Abischag, une jolie vierge, servit de garde au roi David. — Ruth 4:13, 16, 17; I Rois 1:1-4.

NOURRITURE

{Article non traduit.}

NOUVELLE ALLIANCE

Voir ALLIANCE.

NOUVELLE JÉRUSALEM

On ne rencontre cette expression que deux fois dans les Écritures et uniquement dans le livre très symbolique de la Révélation (Rév. 3:12; 21:2). Vers la fin de la série de visions qu’il reçut et après avoir vu la destruction de “Babylone la Grande”, l’apôtre Jean déclara: “J’ai encore vu la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, descendre du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son mari.” (Rév. 21:2). De toute évidence, il ne s’agit pas d’une ville constituée de rues et de bâtiments réels que des hommes auraient érigée au Moyen-Orient sur le site de l’ancienne ville de Jérusalem, laquelle avait été détruite en 70 de notre ère.

L’ÉPOUSE DE L’AGNEAU

À la lumière d’autres passages des Écritures, on peut identifier avec certitude la Nouvelle Jérusalem.