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Le Dieu de vérité intervient par un sermentLa Tour de Garde 1966 | 1er mars
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après que l’apôtre Paul eut écrit sa lettre aux congrégations chrétiennes de Galatie. Ce nombre leur était tout aussi inconnu que le nombre des étoiles qu’Abraham put observer dans le ciel.
24 Puis, aux environs de l’an 96 de notre ère, dans deux visions que l’apôtre Jean consigna par écrit dans le livre de la Révélation, fut révélé le nombre exact des membres de la postérité spirituelle d’Abraham associés à la Postérité principale, à savoir le nombre parfaitement équilibré de 144 000 (Rév. 7:1-8 ; 14:1-3). Ces 144 000 chrétiens engendrés de l’esprit et disciples de la Postérité principale, Jésus-Christ, doivent tous être sacrifiés avec ce dernier sur la terre. Se montrant fidèles jusqu’à la mort de leur chair, ils deviennent ses cohéritiers dans le Royaume céleste, grâce a une résurrection d’entre les morts. — I Cor. 15:29-57 ; II Cor. 5:1-9.
25. En participant au pain et au vin, lors de la célébration du souper du Seigneur en 1965, qu’indiquaient par là les 11 500 participants, et quel effet devrait avoir sur eux le serment que Dieu fit à Abraham ?
25 Ainsi, lors de la célébration du souper du Seigneur, le 14 nisan de l’année 1965, environ 11 500 chrétiens ont participé au pain et au vin emblématiques, indiquant par ce geste qu’ils sont membres de la postérité spirituelle d’Abraham et héritiers de l’héritage céleste avec la Postérité principale, Jésus-Christ (Luc 22:14-30 ; I Cor. 11:20-32). Le serment que Jéhovah Dieu ajouta à la promesse qu’il fit à Abraham sur le mont Morija devrait réconforter tout spécialement le petit reste des 144 000, et l’encourager à demeurer fidèle. Pourquoi ?
LE BUT DU SERMENT
26. Selon ce qui est dit dans Hébreux 6:16, dans quel but jure-t-on d’un serment ?
26 D’abord, dans quel but fait-on un serment ? Une explication divinement inspirée nous est donnée à ce sujet dans Hébreux 6:16, comme suit : “Les hommes jurent par celui qui est plus grand, et leur serment est la fin de toute contestation, car, pour eux, c’est une garantie légale.”
27. À quelles contestations le serment que Jéhovah fit à Abraham devait-il mettre fin ?
27 Par conséquent, lorsque Jéhovah Dieu prononça son serment, en disant : “Je jure par moi-même, parole de Yahvé”, le Juge suprême de l’univers fournit une garantie légale exceptionnelle. Ce serment aurait dû mettre fin à toutes les contestations du passé et dissiper tous les doutes que les hommes peuvent avoir aujourd’hui quant à savoir si une bénédiction doit venir sur toutes les nations de la terre, non seulement sur les descendants naturels d’Abraham, mais sur toutes les familles de la terre. — Gen. 12:1-3 ; 22:16-18, Jé.
28. Quel fait relatif au serment de Dieu devrait nous donner une assurance supplémentaire ?
28 Dès lors, pourquoi contesterions-nous ce fait ? Pourquoi aurions-nous des doutes à ce sujet ? Considérons plutôt ce serment que Dieu prononça volontairement comme une assurance supplémentaire. Dieu n’était pas obligé d’attester sous serment la vérité de sa promesse à Abraham concernant la postérité porteuse de bénédictions. Abraham n’avait nullement le droit d’exiger que Dieu confirmât sa promesse par un serment. Ce fut donc de son plein gré que Dieu décida de jurer par lui-même, et il le fit par amour. Paul explique son geste en ces termes :
29. Quel était le dessein de Dieu en intervenant par un serment quand il fit sa promesse à Abraham ? En conséquence, au lieu d’être paresseux que devrions-nous faire ?
29 “Pour que vous ne deveniez pas paresseux mais que vous soyez imitateurs de ceux qui par la foi et la patience héritent les promesses. Car lorsque Dieu fit sa promesse à Abraham, n’ayant personne de plus grand par qui jurer, il jura par lui-même, disant : ‘Certes, en bénissant je te bénirai, et en multipliant je te multiplierai.’ Et ainsi Abraham, après avoir fait preuve de patience, obtint cette promesse. Car les hommes jurent par celui qui est plus grand, et leur serment est la fin de toute contestation, car, pour eux, c’est une garantie légale. De cette manière Dieu, lorsqu’il se proposa de faire voir plus abondamment aux héritiers de la promesse l’immutabilité de son conseil, intervint par un serment, afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible à Dieu de mentir, nous qui avons fui vers le refuge, nous ayons un puissant encouragement à saisir l’espérance qui est placée devant nous. Cette espérance, nous l’avons comme une ancre pour l’âme, à la fois sûre et ferme, et elle entre jusqu’à l’intérieur du rideau [du Très-Saint], où un précurseur est entré pour nous, Jésus, qui est devenu grand prêtre pour toujours, selon la manière de Melchisédek.” — Héb. 6:12-20.
30. Pourquoi l’espérance du reste devrait-elle demeurer ferme et sûre, et à quelle fin ?
30 Par voie de conséquence, le reste des 144 000 membres secondaires de la postérité d’Abraham qui se trouve encore sur la terre tire un puissant encouragement du serment prononcé par le Dieu Très-Haut, qui ne se parjure jamais, puisqu’il est le “Dieu de vérité”. L’espérance de ce reste, qui est ancrée dans le Très-Saint ou sanctuaire céleste de Jéhovah Dieu, doit demeurer ferme et sûre, pour que les membres du reste continuent d’exercer la patience et l’endurance, à l’exemple d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
31. Qui d’autre aujourd’hui est autorisé à tirer un puissant encouragement du serment de Dieu garantissant la promesse, et cela conformément à quelle vision de Jean ?
31 Cependant, les membres du reste des 144 000 encore dans la chair ne sont pas les seuls humains autorisés à tirer un puissant encouragement du serment garantissant la promesse divine. À l’heure actuelle, une grande foule d’autres hommes qui croient en Dieu et en Jésus-Christ, son Agneau, ont le droit, eux aussi, d’y puiser des forces. Pourquoi ? Après avoir révélé pour la première fois dans l’histoire biblique le nombre exact des membres de la postérité spirituelle d’Abraham, le septième chapitre de la Révélation poursuit en ces mots : “Après ces choses je vis, et voici, une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toutes nations, et de toutes tribus, et de tous peuples, et de toutes langues, se tenant devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches ; et il y avait des palmes dans leurs mains. Et ils ne cessaient de crier à haute voix, disant : ‘Le salut, nous le devons à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.’” (Rév. 7:9, 10). Ah ! oui ! en effet ! La promesse que Dieu fit à Abraham sous la foi du serment ne s’appliquait pas uniquement à ceux qui deviendraient fils spirituels d’Abraham, au nombre de 144 000. Elle devait également se réaliser en faveur des nations et des familles terrestres qui ne feraient pas partie de cette postérité promise composée de Jésus-Christ et de ses 144 000 cohéritiers. Non seulement les vivants, mais aussi les morts pourraient en bénéficier.
32. Qu’est-ce qui ressort du fait que la “grande foule” attribue maintenant son salut à Dieu et à son Agneau ?
32 Cette “grande foule” de croyants, venus de toutes nations, de toutes tribus, de tous peuples et de toutes langues, commencent déjà à recevoir des bénédictions par le moyen de la postérité d’Abraham. Ils savent que dès maintenant, avant que le reste soit transféré au Royaume céleste, ils peuvent goûter à de précieuses bénédictions, grâce à la postérité promise, celle du grand Abraham, Jéhovah Dieu. C’est pourquoi cette “grande foule”, représentant toutes les différentes races, nations, tribus et langues, attribue son salut à Jéhovah Dieu, qui est assis sur son trône céleste, et à son Agneau, Jésus-Christ, la Postérité principale d’Abraham.
33. Pourquoi cette “grande foule” a-t-elle également besoin d’être encouragée, et que doit-elle également garder présent à l’esprit ?
33 La destruction de Babylone la Grande, la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant” et l’incarcération de Satan le Diable et de ses démons n’ont pas encore eu lieu, et ainsi tous les ennemis et les persécuteurs, visibles et invisibles, n’ont pas encore été enlevés. D’où la nécessité d’encourager cette “grande foule”, qui espère vivre dans un paradis terrestre sous le Royaume de Dieu, à ne pas devenir paresseuse et à endurer fidèlement, tout comme le reste spirituel. Voilà pourquoi la “grande foule” doit, elle aussi, se rappeler que Dieu a juré par lui-même pour confirmer sa promesse inviolable d’accorder des bénédictions éternelles.
34. a) Quelles sont les deux choses par lesquelles le conseil de Jéhovah a été rendu immuable ? b) En quelle qualité Jéhovah s’est-il déjà justifié lui-même, et comme l’apôtre Paul, que déclarons-nous quant à notre position devant Dieu ?
34 La parole que Dieu a prononcée est immuable. Le serment qu’il a fait est également immuable. Puisqu’il a rattaché ces deux choses, sa parole et son serment, au conseil qu’il a jugé bon de nous révéler, cela prouve l’immutabilité de son conseil. Dès à présent, par ce qu’il a déjà accompli conformément à son conseil révélé, Jéhovah, le Dieu Très-Haut, s’est justifié devant les cieux et la terre. Que les diables le nient s’ils veulent, que tous les hommes sous leur emprise refusent d’y croire, le fait demeure que Jéhovah, le Dieu Très-Haut, s’est révélé, sans contestation possible, être le “Dieu de vérité”. Que nous importe que l’immense majorité des hommes de ce monde soient des incroyants ! Nous acceptons la Parole de Dieu et nous y croyons à cause de sa véracité propre. Nous respectons aussi l’immutabilité du serment que Dieu a fait en jurant par le Personnage le plus grand et le plus élevé qui existe. C’est pourquoi nous déclarons sans équivoque que notre position est identique à celle adoptée par Paul, apôtre du Christ, quand il écrivit : “Que Dieu soit trouvé véridique, quand bien même tout homme serait trouvé menteur.” — Rom. 3:4.
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Faisons-nous connaître comme disciples par notre amour fraternelLa Tour de Garde 1966 | 1er mars
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Faisons-nous connaître comme disciples par notre amour fraternel
AU NIGERIA, un couple, fuyant les émeutes qui avaient surgi dans une ville, s’était réfugié à Port Harcourt. Là, le mari qui étudiait depuis peu avec les témoins de Jéhovah, avait trouvé asile parmi eux. La femme, qui était fortement hostile aux témoins, après avoir vainement cherché un refuge parmi les membres de sa religion, avait finalement été bien heureuse d’accepter l’hospitalité offerte par les témoins. L’amour manifesté par ces derniers a amené ce couple, ainsi que le chef de l’ancien groupement religieux de la femme, à prendre position pour Jéhovah et son Royaume.
Mais ne devait-il pas en être ainsi ? Si, car Jésus a dit : “À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous.” — Jean 13:35a.
Les Écritures grecques chrétiennes fournissent de nombreux exemples prouvant que les premiers disciples de Jésus témoignaient d’un amour véritable les uns pour les autres. Cet amour persista quelque temps après la mort des apôtres. C’est pourquoi les historiens disent que les premiers chrétiens se considéraient comme frères, et qu’ils étaient prêts à mourir les uns pour les autres.
En ce vingtième siècle, comment pouvons-nous manifester notre amour chrétien pour nos frères d’une façon pratique ? Tout d’abord, en assistant régulièrement à toutes les réunions de la congrégation, si nous en avons la possibilité. “L’amour est longanime et bon (...). Il supporte toutes choses, croit (...), espère (...), endure toutes choses.” Mais comment manifesterons-nous cet amour fraternel si nous ne recherchons pas la fréquentation de nos frères ? Seule leur fréquentation nous offrira l’occasion de leur témoigner de la bonté, ne serait-ce qu’en leur présentant nos salutations fraternelles. Quand nous nous réunissons dans notre congrégation, nous pouvons aussi nous encourager mutuellement par nos commentaires lors de l’étude. — I Cor. 13:4, 7 ; Héb. 10:23-25.
Nous ferons aussi preuve d’amour fraternel en aidant dans le ministère les faibles et les inexpérimentés. N’épargnez ni le temps ni les efforts que cette aide réclame, car, rappelez-vous que l’amour “ne cherche pas ses propres intérêts”, mais il est prêt à se sacrifier pour aider autrui. — I Cor. 13:5.
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