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    • DIVISION DE LA NUIT CHEZ LES ROMAINS

      Au plus tard sous la domination romaine, les Juifs adoptèrent la coutume des Grecs et des Romains relative aux quatre veilles nocturnes. C’est manifestement de ces quatre divisions que Jésus parlait lorsqu’il déclara: “Restez donc aux aguets, car vous ne savez pas quand viendra le maître de la maison: ou tard dans la journée, ou à minuit, ou au chant du coq, ou de grand matin.” (Marc 13:35). L’expression “tard dans la journée” désigne la veille qui allait du coucher du soleil à la troisième heure, ou 9 heures du soir environ. La deuxième veille, appelée “minuit”, commençait à la troisième heure et finissait à minuit (Luc 12:38). Le “chant du coq” correspondait à la période comprise entre minuit et la neuvième heure, ou 3 heures du matin environ. C’est probablement pendant cette période que le premier ou même les deux chants du coq mentionnés en Marc 14:30 se firent entendre (voir CHANT DU COQ). Enfin, de la neuvième heure au lever du soleil, c’était la quatrième veille ou veille “de grand matin”. — Mat. 14:25; Marc 6:48.

      Une fois, les Écritures précisent l’heure de la nuit à laquelle un événement a eu lieu. En Actes 23:23, nous lisons en effet qu’à “la troisième heure”, c’est-à-dire vers 21 heures, le commandant ordonna à ses troupes de faire sortir Paul de Jérusalem pour l’emmener à Césarée.

      Alors que pour les Juifs le jour commençait au coucher du soleil, selon la coutume romaine le changement de jour s’effectuait à minuit. Cela permettait d’éviter les problèmes causés par l’allongement ou le raccourcissement des heures diurnes selon les saisons (problèmes inévitables lorsqu’on comptait le jour à partir du coucher du soleil) et de diviser le jour en deux périodes égales de douze heures à tout moment de l’année. C’est ce système que pratiquent aujourd’hui la plupart des nations.

      Les Grecs et les Romains déifiaient la nuit et l’appelaient la fille de Chaos. Ils la considéraient comme la mère des dieux et des hommes et ils la représentaient conduisant un char, accompagnée par les étoiles.

      SENS FIGURÉ

      Le mot “nuit” a parfois un sens symbolique ou figuré dans la Bible. En Jean 9:4, Jésus déclara: “La nuit vient où personne ne peut travailler.” Il pensait ici au moment où il serait jugé, mis à mort sur un poteau et, par conséquent, dans l’impossibilité d’accomplir les œuvres de son père (voir Ecclésiaste 9:10; Job 10:21, 22). La “nuit” dont parle l’apôtre en Romains 13:11, 12 désigne manifestement une période de ténèbres causée par l’adversaire de Dieu, à laquelle Christ Jésus et son règne mettront fin (voir Éphésiens 6:12, 13; Colossiens 1:13, 14). Le texte de I Thessaloniciens 5:1-11 établit un contraste entre les serviteurs de Dieu qui ont été éclairés par la vérité et les gens du monde qui n’ont pas cette lumière. Le mode de vie des premiers prouve qu’ils sont “fils de la lumière et fils du jour”. Ils n’appartiennent “ni à la nuit ni aux ténèbres”. (Voir Jean 8:12; 12:36, 46; I Pierre 2:9; II Corinthiens 6:14.) On trouve un emploi similaire du mot “nuit” en Michée 3:6, où le prophète déclare à ceux qui rejettent la véritable direction divine: “C’est pourquoi vous aurez la nuit, si bien qu’il n’y aura pas de vision; et vous aurez les ténèbres, pour ne pas pratiquer la divination. Et, à coup sûr, le soleil se couchera sur les prophètes, et le jour devra s’assombrir sur eux.” — Voir Jean 3:19-21.

      La nuit sert aussi, généralement, à représenter des temps de détresse. Effectivement, la nuit sombre est le moment où rôdent les bêtes sauvages, où les armées attaquent à l’improviste, où les voleurs s’introduisent et où sont commis d’autres actes iniques (Ps. 91:5, 6; 104:20, 21; És. 21:4, 8, 9; Dan. 5:25-31; Obad. 5). C’est dans ces divers sens figurés qu’il faut comprendre les textes de Révélation 21:2, 25 et 22:5, qui affirment que dans la “Nouvelle Jérusalem” “il n’y aura plus de nuit”.

  • Nun
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    • NUN

      {Article non traduit.}

  • Nympha
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    • NYMPHA

      {Article non traduit.}

  • Obadiah
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    • OBADIAH

      (“serviteur de Jah”).

      1. Intendant de la maison du roi Achab. À la différence d’Achab et de Jézabel, qui pratiquaient le mal, Obadiah craignait beaucoup Jéhovah. Quand Jézabel décréta la mort de tous les prophètes de Jéhovah, Obadiah cacha cent d’entre eux, “cinquante à la fois dans une caverne”. Durant la sécheresse que Dieu fit venir sur le pays, conformément à ce qu’Élie avait annoncé, Achab et son serviteur Obadiah se partagèrent une portion de territoire et partirent chacun de son côté à la recherche d’herbe verte pour nourrir le bétail. C’est alors qu’Élie rencontra Obadiah. Cela faisait trois ans environ que la sécheresse sévissait et que le roi Achab n’avait pas vu le prophète. Aussi, quand Élie demanda à Obadiah d’informer Achab de son retour, l’intendant eut-​il très peur, et il se montra réticent jusqu’à ce que le prophète l’ait assuré qu’il ne disparaîtrait plus. Obadiah savait, en effet, que le roi le tuerait assurément si son rapport se révélait faux. — I Rois 18:1-16.

      2. Prophète de Jéhovah et rédacteur du quatrième de ce qu’on appelle les “petits” livres prophétiques (Obad. 1). On ne sait rien sur la personne de ce prophète qui vivait au VIIe siècle avant notre ère. — Voir OBADIAH (LIVRE D’).

  • Obadiah (Livre d’)
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    • OBADIAH (LIVRE D’)

      Le plus court des livres prophétiques des Écritures hébraïques. Rédigé par Obadiah (dont on ignore tout, sauf le nom), ce livre contient la proclamation du jugement de Jéhovah contre Édom et les raisons de cette condamnation, ainsi que l’annonce d’une restauration future pour “la maison de Jacob”. L’extinction du peuple édomite et le retour des Israélites dans leur pays confirment la véracité de la prophétie d’Obadiah. — Obad. 17, 18; voir ÉDOM, ÉDOMITES.

      Cette prophétie a été prononcée en raison de l’attitude ‘non fraternelle’ des Édomites à l’égard des “fils de Juda” lorsque ceux-ci subissaient la défaite. Les Édomites étaient apparentés aux Israélites par leur ancêtre Ésaü. Pourtant, ils se réjouirent des malheurs survenus à Juda; ils participèrent au pillage des Juifs et arrêtèrent les fugitifs qui cherchaient refuge hors de leur pays, allant même jusqu’à les livrer à leurs ennemis (Obad. 12-14). Si l’on compare la prophétie d’Obadiah avec les paroles de Jérémie (25:15-17, 21, 27-29; 49:7-22) et celles d’Ézéchiel (25:12-14; 35:1-15), il est évident que les événements que décrit le prophète se déroulèrent lors de la destruction de Jérusalem par les armées babyloniennes, ce qui situerait la rédaction de ce livre vers 607 avant notre ère.

      Comme la plupart des choses annoncées par Obadiah étaient également prédites dans le livre de Jérémie, l’accomplissement de la parole de Jéhovah relativement à Édom était donc doublement certain. — Voir Genèse 41:32.

      CONTENU

      I. Le malheur pour Édom (vv. Ob 1-9).

      A. La position apparemment sûre d’Édom n’empêchera pas sa défaite (vv. Ob 1-4; voir Jérémie 49:14-16).

      B. Le voleur n’emporte que ce qui lui plaît et les vendangeurs laissent des grappillages, mais Édom (Ésaü) et ses trésors cachés seront entièrement fouillés (vv. Ob 5, 6; voir Jérémie 49:9, 10).

      C. Le malheur viendra de la part de ceux qui ont fait une alliance avec Édom (les Babyloniens, apparemment, à qui Édom avait livré les fugitifs juifs) (v. Ob 7; voir Jérémie 25:17-21; 38:22).

      D. Les sages d’Édom seront détruits et ses hommes puissants saisis de terreur (vv. Ob 8, 9; voir Jérémie 49:7).

      II. La cause du malheur: la violence exercée contre les descendants de Jacob (vv. Ob 10-16; voir Joël 3:14, 19; Jérémie 49:12).

      III. Restauration de “la maison de Jacob”; dévastation complète de “la maison d’Ésaü”. (Vv. Ob 17-21; voir Joël 2:32; Jérémie 49:18; Malachie 1:2-4; Zacharie 14:9.)

      Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 143-145.

  • Obal
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    • OBAL

      {Article non traduit.}

  • Obed
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    • OBED

      {Article non traduit.}

  • Obed-Édom
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    • OBED-ÉDOM

      (“serviteur d’Édom”).

      Guittite, dépositaire pendant trois mois de l’arche de l’alliance, après qu’elle eut failli se renverser durant son transport, incident qui causa la mort d’Uzzah. Tout le temps que l’Arche resta chez Obed-Édom, Jéhovah bénit celui-ci ainsi que sa maisonnée. Quand David en fut informé, il comprit que Jéhovah lui signifiait par là sa volonté de voir le coffre sacré amené à Jérusalem. — II Sam. 6:10-12; I Chron. 13:13, 14; 15:25.

      Obed-Édom était “Guittite”. En général, ce terme désignait un Philistin de Gath, mais il pouvait aussi s’appliquer à une personne originaire de Gath-Rimmon, dans le territoire de Dan, ville des Lévites attribuée aux Kohathites (Josué 21:20, 23, 24). Pour qu’il se soit vu confier la garde de l’Arche, Obed-Édom devait nécessairement être un Lévite. On peut en conclure que c’était un Guittite de Gath-Rimmon, et non un Philistin de Gath.

      On trouve plusieurs fois le nom d’Obed-Édom parmi les Lévites musiciens ou portiers de la période davidique. Les Écritures mentionnent au moins deux hommes portant ce nom (I Chron. 15:21, 24; 16:38). Il est toutefois impossible de déterminer si les autres textes se réfèrent à l’un ou à l’autre de ces deux Lévites, ou s’ils désignent des personnes du même nom et vivant à la même époque.

  • Obéissance
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    • OBÉISSANCE

      Attitude qui consiste à se soumettre à l’autorité, à exécuter des ordres, à se conformer à ce qui est exigé ou à s’abstenir de faire ce qui est interdit.

      Dans les Écritures hébraïques, l’idée d’obéissance est exprimée par le mot shamaʽ, qui veut dire fondamentalement “entendre ou écouter”. Il est donc parfois utilisé simplement dans le sens de prendre connaissance d’un fait au moyen de l’ouïe (Gen. 3:10; 21:26; 34:5). Toutefois, quand ce qui est dit exprime une volonté, un désir, des directives ou un ordre, alors ce terme hébreu signifie prêter attention ou obéir à celui qui parle. Adam “a écouté” la voix de sa femme, c’est-à-dire qu’en mangeant du fruit défendu il a accédé au désir d’Ève qui voulait qu’il se joigne à elle (Gen. 3:17; voir 21:12). Joseph refusa ‘d’écouter’ les avances que lui faisait la femme de Potiphar (Gen. 39:10). Parce qu’il craignait le peuple, le roi Saül a “obéi à [écouté] sa voix” et, ce faisant, il a transgressé l’ordre de Dieu (I Sam. 15:24). Si Abraham a reçu de Jéhovah la promesse relative à sa postérité, c’est parce qu’il avait “écouté” la voix de Jéhovah, en obéissant à ses ordres. — Gen. 22:18; 26:4, 5; voir Hébreux 11:8; voir OREILLE.

      Ce même mot hébreu est également appliqué à Jéhovah, dont il est dit qu’il ‘entend’ ou qu’il ‘écoute’ les hommes. Ici, le mot français “obéissance” ne convient pas. En effet, les humains ne peuvent donner des ordres à Dieu, mais seulement le solliciter ou le supplier. Par conséquent, lorsque Dieu déclara à Abraham: “Au sujet d’Ismaël, je t’ai entendu”, il voulait dire qu’il avait prêté attention à sa requête et qu’il l’exaucerait (Gen. 17:20). De même, Dieu a ‘entendu’ l’appel de personnes dans les difficultés ou dans l’affliction en ce sens qu’il a répondu à leurs prières chaque fois qu’il a jugé bon de leur témoigner sa miséricorde. — Gen. 16:11; 29:33; 21:17; Ex. 3:7-9; voir Deutéronome 1:45.

      Le verbe grec hupakouô (substantif hupakoê) correspond à l’hébreu shamaʽ. Ce terme qui emporte l’idée d’obéissance signifie littéralement “écouter en baissant la tête”, c’est-à-dire écouter avec soumission ou venir aux écoutes (comme en Actes 12:13). Péïthô, qui veut dire persuader, convaincre, est un autre terme comportant l’idée d’obéissance. Aux voix passive et moyenne, il ne signifie pas seulement se laisser persuader (Luc 16:31), mettre sa confiance (Mat. 27:43), devenir croyant (Actes 17:4), mais aussi écouter (Actes 5:40) et obéir (Actes 5:36, 37). De péïthô dérivent la forme négative apéïthéô (qui signifie “ne pas croire [Actes 14:2; 19:9] ou désobéir [Jean 3:36]”) ainsi que d’autres mots semblables.

      Il ressort de ce qui précède que pour obéir, dans le sens défini par les langues originales des Écritures, il faut d’abord entendre, c’est-à-dire recevoir des renseignements ou une connaissance (voir Luc 12:47, 48; I Timothée 1:13), puis se soumettre à la volonté ou au désir de celui qui s’exprime, qu’il le fasse par la parole ou de toute autre façon. Quant à la soumission, elle est subordonnée aux conditions suivantes: d’une part, celui qui entend reconnaît à l’autre personne l’autorité ou le droit de solliciter ou d’exiger de lui qu’il agisse comme elle le lui demande et, d’autre part, il est disposé à faire la volonté de cette personne. Comme le montrent les mots grecs péïthô et apéïthéô, la croyance et la confiance entrent aussi en ligne de compte.

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