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Revenons à Jean 1:1, 2La Tour de Garde 1963 | 1er février
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né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. ” — Jean 18:37.
82. Quel titre est appliqué à juste titre à la Parole dans Apocalypse 3:14 et 1:5 ?
82 Vu son activité sur la terre comme Témoin principal de Dieu, la “ Parole de Dieu ” glorifiée dans les cieux pouvait déclarer, selon Apocalypse 3:14 : “ Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu. ” L’apôtre Jean pouvait de même prier pour que les assemblées chrétiennes reçussent la grâce et la paix de la part de Dieu et “ de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ”. (Apoc. 1:4, 5.) Jésus est le Chef des témoins chrétiens de Jéhovah Dieu.
83. a) Que serons-nous bien avisés de faire, et pourquoi ? b) En faisant cela, à l’imitation de Jean, que serons-nous à notre tour ?
83 Puisque Jésus-Christ est à présent la “ Parole de Dieu ” glorifiée dans les cieux, nous serons bien avisés de l’écouter car, quand il parle, c’est comme si Jéhovah Dieu lui-même parlait (Apoc. 19:13). En écoutant la voix de la “ Parole de Dieu ” vivante et glorifiée, nous montrons que nous sommes “ de la vérité ”. Si nous reconnaissons sa voix, si nous l’écoutons et lui obéissons, nous montrerons que nous sommes ses “ brebis ”. (Jean 10:3, 4, 16, 27.) Si nous entendons sa voix et que nous lui ouvrions la porte de notre demeure, il entrera chez nous et soupera spirituellement avec nous (Apoc. 3:20). Plus que tout autre rédacteur inspiré des Écritures chrétiennes, l’apôtre Jean parla de témoins et de l’œuvre de témoignage. Si donc, à l’exemple de Jean, nous écoutons la voix de la “ Parole de Dieu ” régnant, nous aussi nous serons des témoins fidèles. Nous rendrons témoignage à la vérité qui affranchit les hommes et qui conduit à la vie éternelle dans le monde nouveau promis par Dieu. Disons, pour conclure : Grâces soient rendues à Jéhovah Dieu de nous avoir fait connaître, par l’apôtre Jean, qui est la Parole.
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Affrontons les temps menaçants actuelsLa Tour de Garde 1963 | 1er février
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Affrontons les temps menaçants actuels
C’ÉTAIT à Brooklyn, un dimanche matin de la fin de mars ; une pluie fine tombait, sans discontinuer. Dans le Fort Greene Housing Project, non loin du bureau de poste principal, un témoin de Jéhovah pénétra dans un immeuble. Il frappa à la porte d’un appartement, et fut accueilli par une maîtresse de maison qui s’indigna dès qu’elle vit qui c’était. “ Ah non ! Encore vous ! Il n’y a pas plus de deux semaines que vous êtes passé ! Pourquoi revenez-vous si souvent ? ”
“ Voulez-vous réellement le savoir ? ” riposta le témoin de Jéhovah en souriant gentiment. “ Je rencontre souvent cette question. Accordez-moi quelques minutes seulement et je serai heureux d’y répondre. ” “ D’accord ”, répliqua la dame, conquise par le sourire amical. Voici, en substance, ce que lui dit le Témoin de Jéhovah.
LA FIN DU MONDE EST PROCHE
Les témoins de Jéhovah sont des ministres chrétiens. Ils aiment Jéhovah Dieu et se sont voués à faire sa volonté et à suivre les traces de Jésus-Christ. Aimer Dieu signifie garder ses commandements, parmi lesquels, celui-ci : “ Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non. ” Notez la nécessité urgente du ministère chrétien ; ce caractère d’urgence a toujours existé mais il est particulièrement indiqué aujourd’hui. — II Tim. 4:2.
La prophétie biblique montre que nous vivons à la fin de ce vieux système de choses. L’accomplissement de la remarquable prophétie de Jésus rapportée dans Matthieu 24 l’indique surtout, avec exactitude. Il montre que la génération, témoin des événements qui se sont produits depuis 1914 : guerres mondiales, famines, pestes, tremblements de terre, accroissement de l’iniquité et prédication de la bonne nouvelle du royaume de Dieu, verra la fin de toute méchanceté. Harmaguédon, le combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant, est proche. Ce sera la plus grande catastrophe qui aura jamais frappé la terre, une catastrophe plus terrible même que le déluge du jour de Noé. Par conséquent, la génération actuelle n’a plus longtemps à vivre et, moins il lui restera de temps, plus il sera urgent pour les témoins de Jéhovah de faire retentir l’avertissement et d’indiquer aux hommes la voie du salut. — Apoc. 16:14-16.
Jésus compara aussi les temps actuels aux jours de Lot : “ Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. ” Lot se montra pressant en avertissant ses beaux-fils, et les anges de Dieu insistèrent beaucoup pour que Lot et sa famille se hâtent. Ils n’avaient pas de temps à perdre ; le moindre retard leur coûterait la vie. Les jours actuels sont tout aussi menaçants. — Luc 17:28, 29 ; Gen. 19:12-22.
Ce vieux monde ou système de choses, et non pas la terre elle-même, est condamné à cause de sa méchanceté. Il n’y a pas de doute là-dessus : notre époque est celle que l’apôtre Paul désigne dans ses paroles prophétiques : “ Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, (...) intempérants (sans maîtrise de soi, NW), cruels, ennemis des gens de bien ”, etc. Du fait que ce sont les “ derniers jours ” difficiles, les Témoins passent à maintes reprises chez les gens, faisant retentir l’avertissement suivant : “ Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. ” — II Tim. 3:1-5 ; Apoc. 18:4.
Dans sa célèbre prophétie, Jésus montra aussi cette nécessité impérieuse de prêcher quand il dit : “ Lorsque vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, (...), alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes ; que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau. ” Quelle est cette abomination ? Jésus répondit à cette question par ces paroles : “ Ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu. ” Les Nations unies sont cette chose élevée parmi les hommes à l’heure actuelle ; et, du fait qu’on la considère comme le seul espoir de l’humanité quand, en réalité, le royaume de Dieu est l’unique espoir, on peut affirmer qu’elle se tient là où elle ne doit pas être, dans le lieu saint ; qu’elle est donc une abomination aux yeux de Dieu. C’est pourquoi les paroles précitées de Jésus s’appliquent instamment à notre époque. — Mat. 24:15-18 ; Luc 16:15 ; Marc 13:14.
Oui, de même que les gouvernements actuels envoient des avertissements pressants quand une tempête se prépare, de même le gouvernement de Dieu, son royaume, par le truchement de ses représentants terrestres, les témoins chrétiens de Jéhovah, envoie des avertissements pressants touchant la grande tempête d’Harmaguédon qui approche rapidement. En faisant des visites répétées chez les gens, les Témoins affrontent les temps menaçants actuels.
S’Y DONNER TOUT ENTIER
Il y a non seulement une nécessité urgente de faire cette œuvre d’avertissement à cause de l’époque dans laquelle nous vivons, mais encore faut-il la faire à la perfection du fait de son importance. Des vies sont en jeu (II Tim. 4:5). Cela veut dire qu’il faut faire des visites répétées. D’abord, les circonstances changent constamment. Aujourd’hui, l’homme n’est pas à la maison, demain, il y sera. Aujourd’hui, il est trop occupé pour écouter, demain, il ne le sera pas. Aujourd’hui, c’est un membre de la famille qui vient ouvrir la porte, demain, ce sera un autre ; et les Témoins se préoccupent, non seulement de visiter chaque foyer dans le territoire qui leur est attribué, mais encore cherchent-ils à atteindre, si possible, chaque personne mûre de chaque foyer. Les familles sont souvent divisées pour ce qui touche à la religion aussi n’est-il pas toujours possible à un de leurs membres de parler au nom de tous. De plus, il y a sans cesse des gens qui déménagent et les Témoins ne sont jamais sûrs de la personne qu’ils trouveront à une porte.
Il n’y a pas que les circonstances qui changent, mais les gens eux-mêmes. Les Témoins prendront garde à ce fait s’ils doivent affronter les temps menaçants actuels et accomplir leur ministère à la perfection. Pour une simple vétille, un homme a pu être de mauvaise humeur et peu disposé à parler de religion ou de toute autre chose, peu importait la personne qui se présentait à sa porte ; aussi ne faut-il pas en conclure qu’il aura la même attitude mentale une autre fois. Ou bien, le simple fait qu’un homme ne prenait aucun intérêt, le mois dernier, à une discussion religieuse, ne veut pas dire qu’il ne s’y intéressera pas ce mois-ci. Depuis la dernière visite du Témoin, il a pu faire une pénible expérience ou appris de tout autre manière une chose qui l’a rendu humble plutôt qu’enorgueilli, qui lui a donné faim et l’a rendu conscient de son besoin spirituel plutôt que content de soi. C’est alors peut-être pour lui le moment précis d’entendre le message du Royaume. — Eccl. 3:1 ; Mat. 5:3, NW.
Puis, chaque fois qu’un Témoin passe, il s’efforce de semer quelques graines de vérité, de laisser tomber quelques gouttes d’eau spirituelle en quelque sorte. Répétées, elles ont un effet cumulatif et portent finalement du fruit. De plus, le message des Témoins semble étrange à nombre de personnes qui ne comprennent pas son caractère d’urgence. En l’entendant à maintes reprises, et seulement ainsi, un peu à la fois elles finiront par en saisir toute l’importance.
Ce n’est pas tout. Pour éveiller l’intérêt qui couve et produire le meilleur effet, les Témoins varient leurs sermons de porte en porte et leurs offres de publications. Tel thème biblique offrira de l’intérêt à certaines personnes, tel autre piquera la curiosité d’autres individus. Il en est qui s’intéressent aux livres, d’autres, aux périodiques. Et les publications ne cessent de communiquer de nouvelles connaissances, de nouvelles façons de considérer les informations parues auparavant ; cette variété fournit aux Témoins de nouvelles raisons de faire des visites si fréquentes. Leur conduite est en harmonie avec le principe énoncé par l’un des premiers ministres chrétiens, l’apôtre Paul : “ Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. ” — I Cor. 9:19-23.
Cette variété dans les circonstances, dans les individus eux-mêmes et dans le message présenté, fournit assurément de bonnes raisons aux Témoins d’affronter les temps menaçants actuels en allant voir les gens chez eux maintes et maintes fois.
CE QUI EST ACCOMPLI
Les quatre choses fondamentales accomplies par les Témoins renforcent toutes les raisons précitées qui poussent les Témoins à faire de fréquentes visites dans les foyers. Tout d’abord, ils font connaître, honorent et exaltent le nom de Jéhovah, en harmonie avec l’ordre prophétique : “ Louez Jéhovah, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses grandes œuvres, proclamez que son nom est élevé. ” — És. 12:4, AC.
En second lieu, grâce aux fréquentes visites des Témoins, les méchants reçoivent un puissant avertissement. Jéhovah Dieu avertit toujours les méchants avant d’exécuter contre eux ses jugements. Dans les temps anciens, Dieu ne cessait d’envoyer ses messagers à son peuple d’Israël pour l’avertir ; de même, aujourd’hui, il a ses Témoins qui font retentir l’avertissement. Quand Harmaguédon éclatera, tous les méchants sauront pourquoi ils sont exterminés. — II Chron. 36:15 ; Ézéch. 35:9.
Ces visites répétées chez les gens ont encore pour troisième résultat fondamental de rassembler une grande foule, de près d’un million de personnes de bonne volonté, de toutes les nations, personnes qui ont pris position pour Jéhovah et peuvent s’attendre à être cachées au jour de la colère de Dieu. Ayant semé abondamment, les Témoins moissonnent abondamment. — Soph. 2:3 ; II Cor. 9:6 ; Apoc. 7:9.
Et quatrièmement, en visitant les gens, fidèlement et à plusieurs reprises, les Témoins assurent leur propre salut car “ c’est en confessant de la bouche (en faisant une déclaration publique, NW) qu’on parvient au salut ”. Oui, en agissant ainsi, ils se sauvent eux-mêmes et sauvent ceux qui les écoutent. — Rom. 10:10 ; I Tim. 4:16.
Qui donc affirmera que les témoins chrétiens de Jéhovah n’ont pas de fortes raisons de visiter souvent les gens dans leurs foyers ?
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1963 | 1er février
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Questions de lecteurs
● Sur quoi peut-on se baser pour montrer que la généalogie présentée en Matthieu, chapitre 1, se rapporte à l’ascendance de Jésus par Joseph, son père adoptif, tandis que celle rapportée par Luc, au chapitre 3 Lc 3, concerne la généalogie passant par Marie, sa mère ?
Après avoir toutes les deux mentionné David, les deux généalogies ne sont plus d’accord sur les noms des descendants, et celle de Luc mentionne quinze noms de plus que celle de Matthieu. Il est clair qu’il ne s’agit pas des mêmes lignées, bien qu’elles citent toutes deux Joseph, l’époux de Marie. La généalogie de Matthieu commence à l’opposé de celle de Luc. Ce dernier commence avec Jésus et remonte ensuite à Abraham, puis jusqu’à Adam. Quant à Matthieu, il commence avec Abraham, descend vers Jésus et omet le nom de plusieurs personnages cités par Luc. Matthieu s’y intéresse cependant en présentant la généalogie homme après homme ou mâle après mâle, et il n’y inclut pas les femmes. Il ne désire pas qu’elles figurent comme des chaînons absolument nécessaires ; elles sont des chaînons de sa généalogie, mais il ne les mentionne pas. Ceci est montré par le fait que, quand il est question d’une femme, il la cite directement en ces termes : “ Juda engendra de Thamar Pharès et Zara ”, et, “ Salmon engendra Boaz de Rahab ”, puis, “ Boaz engendra Obed de Ruth ”. Thamar, pas plus que Rahab et Ruth, n’étaient descendantes d’Abraham. C’est donc bien par leur époux que la descendance fut assurée de manière ininterrompue depuis Abraham.
Au contraire de Matthieu, Luc ne mentionne aucune femme directement. Ce fait suppose que les femmes peuvent être comprises dans la lignée et, dans ce cas, leur mari, qui n’est qu’un gendre, n’est pas le fils direct du chaînon précédent de la lignée. Les généalogies juives étaient toujours représentées par les mâles dans le mariage. C’est pourquoi le gendre était, dans certains cas, appelé le fils de son beau-père. Le début de la généalogie de Luc nous montre qu’il faut parfois compter avec des personnages non mentionnés : “ Jésus (...) étant, comme on le croyait, fils de
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