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  • g84 22/6 p. 19-22
  • Les profondeurs de l’univers exploré

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Réveillez-vous ! 1984
g84 22/6 p. 19-22

Les profondeurs de l’univers exploré

De notre correspondant en Australie

QUAND, pour la dernière fois, avez-​vous pris le temps de regarder longuement un ciel étoilé? Si cela vous arrive accidentellement, vous savez sans doute qu’une binoculaire ou un télescope ne vous sont pas indispensables pour être sidéré par l’immensité et la complexité de l’univers. Près de 3 000 ans ont passé depuis que David, roi d’Israël, a exprimé ce que nombre d’entre nous ressentent parfois. Il écrivit: “Quand je vois tes cieux, œuvre de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as préparées, qu’est-​ce que l’homme mortel pour que tu te souviennes de lui?” — Psaume 8:3, 4.

David parlait des étoiles qu’il voyait à l’œil nu. Or, depuis l’époque de Galilée, l’emploi du télescope a accru le champ de vision humain. L’homme a ainsi appris que les cieux sont infiniment plus étendus qu’il ne le supposait. En outre, un grand nombre d’étoiles visibles sont en réalité de gigantesques soleils dont les dimensions sont parfois supérieures à celles de l’astre qui donne lumière et chaleur à notre terre. Seul leur éloignement les fait paraître si petites. De plus, l’homme a appris qu’à travers l’espace il y a des milliards d’amas de soleils en gravitation, les galaxies.

La galaxie à laquelle appartient notre soleil compte des milliards d’autres soleils. Certaines galaxies sont si vastes qu’il faut un demi-million d’années à la lumière (sa vitesse atteint 300 000 kilomètres à la seconde) pour les traverser de part en part. Cependant, la plupart des autres galaxies sont trop éloignées de la terre pour être visibles à l’œil nu, bien qu’elles comptent des myriades d’étoiles aussi brillantes que notre soleil, voire plus encore.

Ce n’est pas du tout une étoile!

Au cours des dernières décennies, un nouvel instrument est venu s’ajouter au télescope optique. Il porte le nom de radiotélescope et capte les ondes radioélectriques émises dans l’univers. Avec le concours de cet instrument les astronomes ont élargi notre intelligence ‘de la lune et des étoiles’. De temps à autre, ils ont même découvert des objets célestes dont ils ignoraient auparavant l’existence. Ainsi, en 1963, les astronomes ont découvert tout à coup l’existence d’un nouveau corps stellaire inattendu en se servant du radiotélescope et aussi du télescope optique du mont Palomar en Californie.

Au début des années soixante, la radioastronomie commençait à se développer. S’il était établi que des ondes radioélectriques provenaient bien de sources célestes, les scientifiques rencontraient des difficultés pour déterminer la direction précise de ces sources d’émission. En 1963, on nota un changement spectaculaire lorsqu’il fut annoncé que l’émission d’une radiosource extragalactique serait interrompue provisoirement lorsque la lune se trouverait dans sa trajectoire. La position de la lune étant bien connue, cette coïncidence devait permettre de déterminer avec précision l’origine de l’émission. Les observations furent menées à bien au radiotélescope de Parkes, en Australie, et on établit que la source des ondes radioélectriques était une étoile bleuâtre et de faible intensité.

L’étoile en question fut ensuite examinée plus attentivement à l’aide du télescope optique du mont Palomar dont le miroir mesure cinq mètres de diamètre. Là, on découvrit à la surprise de tous que l’objet en question n’était pas du tout une étoile. Il fallait lui trouver un nom. On lui donna celui de quasar, l’abréviation pour l’expression anglaise “quasi-stellar radio source” qui devient en français “source radio quasi-stellaires”. Son éloignement était si grand que la lumière émise mettait deux milliards d’années pour parvenir jusqu’à nous. Il semble que les dimensions d’un quasar soient relativement faibles, ce qui ne l’empêche pas d’émettre une énorme quantité de lumière.

Aujourd’hui, on a recensé de nombreux quasars et l’on estime que dix millions d’entre eux sont visibles à l’aide d’un télescope de grande taille. À de rares exceptions près, les astronomes croient que les quasars se situent à des distances très éloignées de la terre, distances comprises entre 2 et 15 milliards d’années-lumièrea. Le docteur Edward Harrison, un physicien astronome, a décrit les quasars de la façon suivante: “Imaginez qu’une grande pièce représente les dimensions de la galaxie. À cette échelle, le quasar le plus lumineux n’est qu’un grain de poussière flottant dans l’air.” Cependant, chacun de ces ‘grains de poussière’ engendre en moyenne une énergie cent fois supérieure à celle produite par l’ensemble des milliards d’étoiles de notre galaxie!

Mais que sont au juste ces quasars? On ne le sait vraiment. Différentes théories ont cours pour en expliquer l’origine. Voici l’une d’elles qui exerce une certaine fascination: la lumière émise par les quasars les plus éloignés met 15 milliards d’années pour nous parvenir. Cela signifie que nous les voyons tels qu’ils étaient il y a 15 milliards d’années. Ainsi, la distance du quasar le plus lointain que nous connaissions est d’environ 15 milliards d’années. Ces quasars représentent donc un phénomène qui a commencé à se produire il y a 15 milliards d’années.

D’après la théorie la plus répandue, un big bang serait à l’origine de l’univers il y a de cela 18 à 20 milliards d’années. Les quasars seraient apparus alors que l’âge de l’univers était “seulement” de trois à cinq milliards d’années. Selon cette même théorie, c’est vers la même époque que les galaxies auraient commencé à se former. D’où l’hypothèse suivante: les quasars seraient des galaxies en train de se former.

La découverte des pulsars

En 1967, nouvelle découverte saisissante: les astronomes notèrent l’existence d’un objet si étrange qu’ils pensèrent à une intelligence extraterrestre cherchant à communiquer avec la terre.

Les radioastronomes de l’observatoire de Cambridge, en Angleterre, se livraient à des observations de routine quand ils enregistrèrent un nouveau type de signaux. Ces signaux extrêmement brefs se succédaient à intervalles d’une extraordinaire régularité. Comme on l’imagine aisément, les observations de radioastronomie sont perturbées par l’interférence de radiosources locales provenant par exemple de véhicules automobiles. C’est pourquoi, au début, les radioastronomes ne tinrent pas compte de ces signaux étranges. Toutefois, une observation systématique leur permit de découvrir que ces signaux n’étaient pas dus à des véhicules automobiles, mais à des radiosources de l’espace intersidéral.

D’où provenaient-​ils dans l’espace? Cette fois, les sources semblaient être des étoiles situées à l’intérieur de notre galaxie. On les a appelés pulsars parce qu’ils émettent des ondes radioélectriques et de la lumière sous la forme d’impulsions. Cependant, les pulsars ne ressemblent pas à des étoiles ordinaires. Pour émettre des signaux de cette nature, ils doivent être en rotation sur eux-​mêmes, comme un phare tournant. Puisque la répétition des impulsions qu’ils émettent intervient toutes les secondes ou plus — chez un pulsar, la période peut être de l’ordre de 30 millisecondes —, ils doivent être de très petites dimensions et tournoyer comme des toupies. À présent, les astronomes croient que les pulsars ont un diamètre de seulement 24 kilomètres, mais que leur densité est de l’ordre de plusieurs millions de tonnes par centimètre cube. Par ailleurs, la température y serait très élevée, et leur champ gravitationnel, considérable. De bien étranges objets en vérité.

Nos proches voisines

Ces dernières décennies ont vu des changements significatifs s’opérer dans la compréhension de ce qu’est notre système solaire. Comme vous le savez sans doute, notre terre est l’une des neuf planètes en orbite autour du soleil. Des sondes automatiques ont traversé l’espace, contourné des planètes et nous ont renvoyé des photographies. À la vue de celles-ci, nos ‘voisines’ nous sont apparues impressionnantes, mais guère accueillantes.

Ainsi, Vénus est une planète étincelante environnée de nuages d’acide sulfurique. À sa surface règnent des températures plus élevées que celles du plomb en fusion. Mars est froide; c’est un monde sans vie où l’on n’a pas trouvé trace des Martiens, ses habitants présumés. Jupiter est apparue comme une boule de gaz. Elle libère de l’énergie (mais en quantité insuffisante pour qu’on lui donne le nom de soleil) et elle est entourée d’un système solaire miniature composé de 16 satellites. Saturne, qui vient juste après dans l’ordre des distances, se signalait autrefois, car on croyait qu’elle était la seule à être entourée d’anneaux. Depuis, on a découvert que Jupiter et Uranus possèdent elles aussi des anneaux; malgré tout, les anneaux de Saturne sont sans conteste les plus beaux.

En 1979, la sonde Voyager I découvrit que les volcans en activité ne sont pas seulement le lot de la terre. En frôlant Io, l’un des satellites de Jupiter dont les dimensions sont plus petites que celles de la lune, cette sonde photographia un volcan en éruption. De même on a découvert que les plus hauts sommets de la terre, la chaîne de l’Everest, font piètre figure en comparaison d’autres montagnes. Ainsi, sur Mars, Olympus Mons, un cône volcanique, s’élève à plus de 24 000 mètres au-dessus de la surface de la planète.

Des nombres incommensurables

Il est impossible de parler de l’univers sans avoir recours à des nombres fantastiques. Notre Terre a 12 900 kilomètres de diamètre. Quand on lui compare le soleil avec son diamètre de 1 392 000 kilomètres, on s’aperçoit qu’il pourrait contenir un million de planètes semblables à la nôtre. En outre, la température de cet astre est de 6 000 °C à la surface et atteint en son cœur 15 000 000 °C.

Toutefois, lorsqu’on met le soleil en parallèle avec une étoile observée en 1981 par le satellite Explorer, il apparaît bien petit. Cette étoile bleue appelée R 136a a une chaleur 10 fois supérieure à celle du soleil et une masse 2 500 fois plus grande. En outre, elle serait un million de fois plus grosse et cent millions de fois plus brillante. Toutes ces données sont-​elles intelligibles à vos yeux?

Assurément, un grand nombre des théories qu’on a avancées pour expliquer ces observations extraordinaires sont appelées à être révisées de temps à autre. Mais une chose est sûre: nous vivons dans un univers merveilleux; plus nous explorons les profondeurs de l’univers et plus nous nous trouvons en harmonie avec le roi David. “L’homme mortel” est vraiment misérable en regard de ‘la lune et des étoiles’.

Pourtant, tout en faisant ressortir notre petitesse, notre connaissance toujours plus étendue de la carte du ciel a fait s’épanouir nos sentiments de gratitude pour Jéhovah Dieu. Nous restons frappés d’étonnement devant Lui, la Source agissante de toutes ces merveilles. La Bible renouvelle cette invitation: “Levez vos yeux en haut et voyez. Qui a créé ces choses? C’est Celui qui fait sortir leur armée d’après le nombre, et qui les appelle toutes par leur nom. Par suite de l’abondance de son dynamisme, car il est également vigoureux par la force, pas une d’entre elles ne manque.” — Ésaïe 40:26.

[Note]

a Une année-lumière est la distance que parcourt la lumière en un an, soit environ 9 460 milliards de kilomètres.

[Illustration, page 21]

Les anneaux de Saturne sont les plus beaux du système solaire.

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