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  • Mettre Jéhovah à l’épreuve
    La Tour de Garde 1957 | 15 septembre
    • le Yearbook of Jehovah’s Witnesses, de 1957, au cours de l’année 1956, 640 000 ministres environ participèrent à la prédication de “ cette bonne nouvelle du royaume ” dans 162 pays et consacrèrent à ce travail plus de quatre-vingt-sept millions d’heures. En vérité, Jéhovah est fidèle à sa parole et déverse des bénédictions sur ceux qui apportent toute la dîme.

      “ CONTRIBUTIONS PRÉVUES ”

      Nous pouvons montrer notre empressement à mettre Jéhovah à l’épreuve sur la question d’apporter les dîmes matérielles antitypiques en coopérant à l’arrangement des “ Contributions prévues ”, en informant la Watch Tower Society par carte ou par lettre de la somme que nous croyons être en mesure de fournir et que nous verserons à la Société pendant l’année qui vient. De cette façon, il est possible à la Société d’établir des projets convenables pour son œuvre et nous nous serons fixé un but précis pour ce qui est de ce que nous croyons pouvoir donner. Dans chaque cas, ces dons devraient être envoyés à la filiale du pays dans lequel vous habitez, quatre-vingt-une filiales existant à travers le monde. Ceux qui habitent aux États-Unis devraient adresser leur carte ou leur lettre à la Watch Tower Society, Bureau du Trésorier, 124 Columbia Heights, Brooklyn 1, N. Y.

      Quelle formule emploierez-​vous pour cette communication ? Vous pouvez écrire quelque chose de ce genre : “ J’ai l’espoir d’être en mesure, au cours des douze mois à venir, de verser à l’œuvre de prédication de la bonne nouvelle du Royaume la somme de ____________________ F, montant que je vous ferai parvenir en plusieurs versements aux moments qui me conviendront et selon la prospérité que m’accordera la bonté imméritée de Jéhovah Dieu par Jésus-Christ. ” (Signature) À la page 274 de ce numéro est indiquée l’adresse de plusieurs filiales. Une liste complète de toutes les filiales se trouve dans la plupart des publications de la Société.

      Jéhovah Dieu n’a pas besoin de nos “ dîmes ” matérielles ni même de nos dîmes spirituelles. Mais grâce à son amour et à sa sagesse il nous donne l’occasion de le mettre à l’épreuve en apportant toutes nos dîmes, matérielles et spirituelles, dans sa maison du trésor. Dans la mesure où nous le faisons, nous pouvons nous attendre que Jéhovah déverse ses bénédictions sur nous, individuellement, comme il le fait sur la société du Monde Nouveau comme un tout, et de telle sorte que nous ne pourrons les contenir toutes.

      En vérité, il existe une bonne manière de mettre Jéhovah à l’épreuve, et cela à sa louange et pour notre bénédiction éternelle.

  • Combien y a-t-il de cieux ?
    La Tour de Garde 1957 | 15 septembre
    • Combien y a-​t-​il de cieux ?

      Selon les théories sur l’univers, soutenues par “ les peuples anciens, il y avait une pluralité de cieux, variant de trois à sept, le plus élevé surpassant l’inférieur en gloire ”. Que dit la Bible ?

      D’APRÈS le doyen du Collège St Jean, à Cambridge, Angleterre, on ne devrait pas prendre trop au sérieux ce que la Bible a à dire au sujet du ciel et de l’enfer. Après tout, dit-​il, ses expressions représentent seulement “ des opinions courantes aux différentes époques où elles furent prononcées ”. Dans le même esprit, le Bible Dictionary de Harper nous dit que “ la croyance en une pluralité de cieux était commune dans le monde ancien. (Cf. II Cor. 12:2.) Elle reposait sur les spéculations d’Aristote et des Pythagoriciens. ”

      En tant que chrétiens, nous ne pouvons admettre que ce que la Bible dit au sujet des cieux reflète simplement des opinions courantes à une époque, ou s’appuie sur des spéculations humaines. Nous ne condamnerons pas non plus la Bible parce que certains l’ont mal comprise ou mal interprétée. Nous accepterons plutôt ses prétentions à l’inspiration et la déclaration de Jésus affirmant que la Parole de Dieu est la vérité. Par conséquent, nous nous tournerons vers elle avec confiance pour obtenir des informations sérieuses au sujet des cieux.

      Bien que les chefs religieux juifs connus sous le nom de rabbins aient soutenu qu’il y avait sept cieux distincts, et bien que le ciel du Coran ait une centaine de degrés, la Bible emploie le terme “ cieux ” dans dix sens différents environ. Elle parle de cieux justes et injustes, de cieux visibles et invisibles, de cieux physiques et spirituels, et de cieux passés, présents et futurs. Qu’ont-​ils tous de commun pour mériter d’être appelés “ cieux ” ? Ils sont tous exaltés, élevés ou placés plus haut, si on les compare à d’autres choses ou à des personnes. Cela est en harmonie avec le mot hébreu shamayim, qui, selon certains érudits, dérive d’une racine signifiant “ être élevé ”. Cela s’accorde pareillement avec le mot grec ouranos ; ce terme, signifiant littéralement “ le ciel ”, semble dérivé d’une racine qui veut dire “ élevé ”.

      LES CIEUX PHYSIQUES

      À maintes reprises, les Écritures désignent le ciel ou l’atmosphère dans laquelle les oiseaux volent sous le nom de “ cieux ”. C’est ainsi qu’au moment de la création, Dieu dit : “ Que les oiseaux volent au-dessus de la terre devant l’étendue des cieux. ” Et le divin Récit affirme qu’au temps du déluge, Dieu fit disparaître tout ce qui existait depuis l’homme “ jusqu’aux oiseaux des cieux ”. Il s’agit des cieux où Élie monta quand il fut séparé d’Élisée, comme nous lisons : “ un char de feu et des chevaux de feu ; et ils les séparèrent l’un de l’autre ; et Élie monta aux cieux dans un tourbillon. ” Il ne pouvait s’agir des cieux où Dieu se trouve, parce que de nombreux siècles plus tard, Jésus affirma que “ personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme ”. Et Paul déclara que tous les fidèles hommes du passé, qui étaient morts, “ ne bénéficièrent pas de la promesse ”, celle-ci étant accordée à une classe céleste. — Gen. 1:20 ; 7:23, Da ; II Rois 2:11, Da ; Jean 3:13 ; Héb. 11:39, Jé.

      Le terme “ cieux ” est aussi employé dans les Écritures pour mentionner les corps célestes, l’univers des étoiles, tout ce que l’on peut voir à l’aide des plus puissants télescopes. C’est ainsi que nous lisons qu’“ au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ”, et qu’il promit à Abraham : “ Je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel. ” Ces voies lactées, ces galaxies étoilées, témoignent éloquemment de la majesté du grand Créateur ; c’est pourquoi le psalmiste s’exclama : “ Les cieux racontent la gloire de Dieu. ” — Gen. 1:1 ; 22:17 ; Ps. 19:2 19:1, NW.

      LES JUSTES CIEUX INVISIBLES

      Les Écritures parlent aussi de la création invisible de Dieu, de son armée de créatures spirituelles ainsi que de leur demeure, comme de “ cieux ”. Par ailleurs, il ne semble pas qu’il soit fait une distinction entre le singulier et le pluriel du mot “ ciel (cieux) ”. Certains font des conjectures sur ce qui est de savoir si ces cieux sont simplement une condition, un état mental, ou s’ils ont un emplacement, mais les Écritures indiquent clairement que les cieux spirituels se trouvent dans un lieu spécial. C’est ainsi que nous lisons le récit d’un messager angélique, envoyé à Daniel par Jéhovah et qui, en route, fut arrêté par un prince des démons pendant vingt et un jours, jusqu’à ce que Micaël, le prince, le délivrât afin que ce messager pût se rendre auprès de Daniel sur la terre. De même, nous lisons qu’un jour Jéhovah, siégeant au milieu de sa cour, demanda à Satan d’où il venait et Satan lui répondit qu’il était allé sur la terre. Par conséquent, lorsqu’il est question du ciel où résident les créatures spirituelles, nous devons penser à un lieu.

      Ces cieux sont la maison dont Jésus parlait quand il dit : “ Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père (...) Je vais vous préparer une place. ” Dans cette maison céleste se trouvent le Fils de Jéhovah Dieu, le glorieux Jésus-Christ ressuscité, maintenant l’exacte image de son Père, les séraphins, les chérubins et d’autres créatures angéliques, des messagers spirituels, ainsi que ceux des disciples du Christ qui, ayant marché sur ses traces, ont été fidèles jusqu’à la mort et à qui Dieu a donné la couronne de vie, ces disciples ayant revêtu l’incorruptibilité et l’immortalité dans la “ première résurrection ”. Daniel contempla ces cieux dans une vision : il vit mille milliers qui servaient Dieu et dix mille fois dix milliers qui se tenaient devant lui. Il s’agit là aussi des cieux qui, dit-​on, se réjouirent au moment où Satan fut chassé du ciel et précipité sur la terre, comme cela est rapporté en Apocalypse, chapitre douze. — Jean 14:2 ; Dan. 7:10, KJ.

      Quant à dire à quoi ressemblent ces cieux qui sont d’un intérêt si particulier pour les disciples du Christ, il apparaît impossible de les décrire aux humains. La Bible ne précise pas, et ce serait folie de faire des hypothèses. Puisqu’il nous est dit que “ la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu ”, il s’ensuit que les cieux ne peuvent se composer d’or et de pierres précieuses littéraux. Ces expressions, telles qu’on les trouve, par exemple, dans Apocalypse 21 et Ézéchiel 28, doivent plutôt être considérées comme des figures de rhétorique. Cependant, elles nous aident à comprendre que ces cieux sont magnifiques, en réalité, glorieux d’une manière transcendante. — I Cor. 15:50.

      Maintenant, de même que les cieux étoilés sont loin au-dessus des cieux atmosphériques de la terre, de même les cieux du trône de Dieu sont élevés au-dessus des cieux où ses fils spirituels demeurent. Sans aucun doute, le trône de Dieu est exalté bien au-dessus de toutes ses créatures. C’est ainsi que Jésus dit que certains “ anges dans les cieux ont toujours accès auprès de mon Père qui est dans les cieux ”, ce qui indique que tous les anges n’ont pas toujours le droit de paraître en présence de Jéhovah Dieu. C’est de ce ciel particulier qu’il est écrit : “ Ainsi parle Jéhovah : Le ciel est mon trône. ” Quand le Christ quitta ses disciples quarante jours après sa résurrection, il entra “ dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu ”. — Mat. 18:10, NW ; És. 66:1, AC ; Héb. 9:24.

      LES “ CIEUX ” EN TANT QUE PARTIE D’UN “ MONDE ”

      Les Écritures parlent aussi des “ cieux ” comme étant la partie exaltée ou élevée d’un “ monde ”. Le terme “ monde ” paraît dans la King James Version 275 fois environ et, dans plus de 170 de ces cas, il traduit le mot grec kosmos. Aristote, le célèbre philosophe grec, définit kosmos ainsi : “ Un système composé du ciel et de la terre et des créatures qu’il renferme ; autrement dit, l’arrangement méthodique et magnifique du monde est appelé kosmos. ” Les paroles suivantes de Jéhovah se trouvent en harmonie avec cette compréhension du terme “ monde ” : “ Je punirai le monde pour sa malice (...) J’ébranlerai les cieux, et la terre sera secouée sur sa base. ” — És. 13:11, 13.

      Les Écritures parlent de quatre cieux de cette sorte comme étant les parties exaltées de quatre mondes distincts. Les premiers d’entre eux furent les cieux justes qui naquirent au moment de la création d’Adam et d’Ève, quand Dieu désigna un chérubin protecteur comme leur gardien : “ Tu as été en Éden, le jardin de Dieu (...) Tu étais un chérubin oint, qui couvrait. ” Ce chérubin protecteur constituait les cieux invisibles et Adam et Ève étaient la “ terre ” visible de ce premier monde, qui était un monde juste. — Ézéch. 28:13, 14, Da.

      Cependant, ces justes cieux furent de courte durée. Ils prirent fin avec la rébellion du chérubin protecteur, celui qui se fit lui-​même Satan le Diable. À ce moment-​là, la terre juste prit fin elle aussi avec la désobéissance d’Adam et d’Ève. Ce monde se corrompit lui-​même et un monde méchant commença, Satan lui-​même constituant les cieux méchants. Ces cieux se développèrent en nombre car beaucoup de fils spirituels de Dieu furent entraînés à abandonner leur demeure et leur service célestes, pour venir goûter sur la terre aux plaisirs sexuels en tant que maris de femmes humaines. Ces “ cieux ” méchants firent que la “ terre ” de ce temps-​là devint si corrompue que Jéhovah dut y mettre fin par le déluge : “ Le monde d’alors périt, submergé par l’eau du déluge. ” — II Pierre 3:6, Sy.

      Bien que le déluge détruisît toutes les créatures méchantes de chair et de sang, la “ terre ” de ce temps-​là, il ne détruisit pas les créatures célestes, Satan et les autres fils méchants de Dieu, mais mit seulement fin à leur activité ou organisation. Quelque temps après le déluge, ces forces célestes trompèrent les hommes, et le monde d’après le déluge devint méchant, étant constitué par des cieux et une terre iniques. Ce monde mauvais a subsisté jusqu’au temps actuel, et il est désigné sous le terme de “ présent ordre de choses méchant ”. Ses cieux pervers sont les ennemis contre lesquels les chrétiens ont à combattre : “ Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. ” — Gal. 1:4, NW ; Éph. 6:12.

      Ce monde, avec ses cieux iniques, ses pouvoirs dirigeants visibles et méchants sur la terre, et tous ses partisans, prendra fin à Harmaguédon : “ Tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. ” — II Pierre 3:7.

      À ces cieux et à cette terre méchants succédera le juste monde nouveau promis : “ Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. ” Ces nouveaux cieux se composeront du Christ et de son épouse, “ la ville sainte, la nouvelle Jérusalem ”. Jean eut une vision à ce sujet : “ Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes (...) qui avaient été rachetées de la terre. ” Ceux-ci, en tant que Postérité spirituelle d’Abraham, régneront mille ans sur l’humanité, la bénissant, la ramenant à la perfection comme une “ nouvelle terre ”. — II Pierre 3:13 ; Apoc. 14:1, 3 ; 20:5, 6.

      MINISTRES EN TANT QUE “ CIEUX ”

      Les Écritures mentionnent encore deux emplois du mot “ cieux ” : les lieux où se trouvent les ministres de Dieu et les ministres de Satan. C’est ainsi que Paul écrit au sujet des chrétiens qui ont une espérance céleste : “ Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. ” Ces ministres de Dieu étant nés de l’esprit et faits membres du corps du Christ, on peut affirmer d’une façon exacte qu’ils occupent une fonction exaltée ou céleste. — Éph. 2:6.

      D’une manière identique, les porte-parole de la religion de Satan le Diable, ses ministres, sont comme dans ses cieux en ce qu’ils occupent une position élevée et se donnent comme les lumières du monde. Parmi ces dernières se trouvent les “ étoiles errantes ” apostates (Jude 13, Da). Ces ministres de Satan sont la contrepartie religieuse ou spirituelle des étoiles dont parle Jésus dans Apocalypse 1:20 ; 2:1 ; 3:1.

      Quant au “ troisième ciel ” dont il est question dans II Corinthiens 12:2 et qui est cité par le Bible Dictionary de Harper et jusqu’auquel l’apôtre Paul fut ravi, cela ne se réfère pas à une pluralité de cieux, mais plutôt au grand degré d’extase qui survint à Paul. De façon similaire, pour l’accentuer ou le rendre plus fort, le mot “ ruine ” est cité trois fois dans Ézéchiel 21:32 (Éz 21 verset 27, Jé). Jésus a répété trois fois à Pierre de paître ses brebis, comme cela est rapporté dans Jean 21:15-17, et, dans Apocalypse 4:8, le mot “ saint ” est mentionné trois fois pour souligner l’idée.

      Nous voyons donc que, dans les Écritures, le mot “ cieux ” est employé pour désigner à la fois l’atmosphère et les cieux étoilés. Il est encore employé pour désigner la présence même de Jéhovah ainsi que l’emplacement de ses myriades de créatures spirituelles. De plus, ce mot “ cieux ” signifie aussi la partie élevée, invisible d’un monde ou “ ordre de choses ”. Et, finalement, le terme “ cieux ” s’applique à ces ministres du Christ sur la terre qui ont une espérance céleste et aux ministres de Satan qui occupent des positions élevées et qui se prétendent les lumières du monde.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1957 | 15 septembre
    • Questions de lecteurs

      ● La croyance en l’immortalité inhérente à l’âme humaine est fondamentale dans les religions de ce monde, qu’elles soient chrétiennes, juives ou païennes. Pourquoi les témoins de Jéhovah ne croient-​ils pas que l’âme est immortelle ?

      Parce qu’il n’existe aucun texte biblique disant qu’elle est immortelle, mais qu’il en est plusieurs affirmant qu’elle est mortelle. L’âme qui pèche meurt : “ L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. ” De l’homme Jésus, qui était pourtant sans péché, il est écrit “ qu’il a livré son âme à la mort ”. L’âme n’est pas quelque chose d’intangible, d’invisible, de spirituel existant en dehors du corps d’une créature, mais “ âme ” signifie “ vie ”. D’une créature vivante — homme ou animal — on peut dire qu’elle est une âme. Dans la Genèse 1:20, la Bible dit des animaux vivant dans l’eau et qui furent créés avant l’homme : “ Que les eaux foisonnent en âmes vivantes. ” Les animaux et les hommes n’ont pas d’âmes immortelles, ce sont des âmes vivantes qui deviendront des âmes mortes : “ Car le sort des fils de l’homme et celui de la bête sont pour eux un même sort ; comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle ; car tout est vanité. Tout va dans un même lieu ; tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière. ” La pensée soutenue par la plupart des religions, que l’homme possède une âme immortelle consciente continuant à vivre après la mort du corps, est pure fiction. “ Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien, et il n’y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-​le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. ” La mort met fin à l’existence consciente de l’homme : “ Son souffle s’en va, il retourne à sa poussière, et, ce même jour, ses desseins périssent. ” — Ézéch. 18:4 ; És. 53:12, MM ; Eccl. 3:19, 20 ; 9:5, 10 ; Ps. 146:4, NC.

      Aurait-​il été dit aux disciples du Christ de rechercher l’immortalité s’ils l’avaient déjà possédée ? Car il est écrit à leur sujet : “ À ceux qui (...) cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité ”, et “ Il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité. ” — Rom. 2:7 ; I Cor. 15:53.

      ● Dans Marc 9:47, 48 il est écrit : “ Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-​le ; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu, n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne (du feu, La ; dans le feu de l’enfer, Sacy et Genoude) où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point. ” Ce texte ne prouve-​t-​il pas que les méchants seront tourmentés éternellement ?

      Pour être tourmentée éternellement dans le feu et être dévorée par les vers, l’âme du méchant devrait être indestructible, immortelle. La réponse précédente montre que l’âme n’est pas immortelle mais que l’âme qui pèche meurt et est inconsciente. En Éden, Dieu ne dit pas à Adam que la désobéissance serait punie par les tourments éternels, mais il lui dit : “ Tu mourras. ” Des siècles plus tard la punition était toujours la même : “ Car le salaire du péché, c’est la mort ”, non pas les tourments éternels. — Gen. 2:17 ; Rom. 6:23.

      Mais qu’en est-​il alors de la question relative au texte de Marc 9:47, 48 ? Il s’agit ici d’un langage symbolique, ces termes ne doivent donc pas être pris au sens littéral. Une personne qui croit aux tourments de l’enfer ne s’arrachera pas les yeux s’ils regardent quelque chose avec convoitise ou envie, et pourtant, c’est ce qu’elle devrait faire si elle prend ce texte à la lettre, pour éviter d’être grillée éternellement dans le feu. Si les vers, qui ne meurent point, et le feu, qui ne s’éteint point, devaient être considérés comme des dangers physiques, littéraux, dont on doit se garder, on devrait aussi appliquer à la lettre le moyen grâce auquel on se protège. Cependant, il ne viendrait à l’idée d’aucun homme raisonnable croyant aux tourments éternels de se couper une main ou un pied ou même de s’arracher un œil, parce qu’ils ont participé à son péché. Ce langage est symbolique, de même ce qui a trait aux vers et au feu.

      La “ géhenne ” ou “ feu de l’enfer ” est la traduction du vocable grec géénna. Il dérive du nom hébreu gé hinnom, désignant une vallée se trouvant au sud-ouest de l’ancienne ville de Jérusalem. Certains rois de Juda impies y pratiquèrent l’idolâtrie. Pour y mettre fin, le fidèle roi Josias profana la vallée et, dès lors, elle fut utilisée pour déposer et brûler les détritus de la ville de Jérusalem. Afin que la combustion de ces balayures soit plus rapide, on y versait du soufre. Des cadavres d’animaux y étaient jetés et parfois aussi ceux des criminels exécutés, qu’on considérait comme étant indignes d’une résurrection. Lorsque les cadavres tombaient dans le feu, ils étaient consumés, mais s’ils étaient retenus par une saillie du rocher, que les flammes ne touchaient pas, ils devenaient la proie des vers. C’est pourquoi les Juifs de l’époque de Jésus considéraient la vallée d’Hinnom, dans laquelle on jetait des choses sans valeur, vallée avec ses flammes de soufre et ses vers destructeurs, comme un symbole de mort dont il n’y a pas de résurrection. Cela équivalait à l’extermination, à la “ seconde mort ”, l’anéantissement ou punition éternelle. C’est de cette vallée littérale de Hinnom ou géhenne et de ce qu’elle signifie que découle l’expression symbolique “ l’étang ardent de feu et de soufre ”. On entendait par là la mort sans espoir de résurrection. “ L’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. ” — Apoc. 21:8 ; 19:20 ; 20:10, 14, 15.

      Bien comprises, les paroles de Marc 9:47 et 48 ne contredisent pas les textes bibliques disant que la punition du péché est la mort. Elles appuient au contraire l’enseignement selon lequel l’homme encourt la mort et non pas les tourments éternels.

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