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    La Tour de Garde 1955 | 1er septembre
    • La vérité incite à la générosité

      Les contributions que vous espérez faire

      APPUIERONT LE TÉMOIGNAGE DU ROYAUME

      “ CETTE bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans la terre habitée tout entière, pour servir de témoignage à toutes les nations, et alors viendra la fin accomplie. ” — Mat. 24:14, NW.

      Sous la direction de la Société Tour de Garde cette bonne nouvelle du royaume a été prêchée, en 1954, dans 159 pays et en plus de cent langues. Oui, elle est prêchée dans tous les continents et dans toutes les zones, dans les démocraties, derrière les rideaux de fer, de bambou et de peaux crues (Argentine), de la pointe septentrionale de la Finlande jusqu’à l’extrême sud de l’Amérique.

      Dans 75 filiales, disséminées dans le monde entier, plus de mille collaborateurs travaillent avec zèle au moins 8⁠1/2 heures par jour et 5⁠1/2 jours par semaine. Parmi eux il y a des jeunes de moins de vingt ans, œuvrant aux côtés d’hommes aux cheveux blancs, octogénaires, car jeunes et vieux considèrent comme le plus grand privilège qu’offre la vie d’avoir part à la prédication de cette bonne nouvelle du Royaume. Bien que nombre d’entre eux exercent cette activité depuis 25 jusqu’à 50 ans, ils ne se lassent de faire le bien mais sont pour les jeunes des exemples quant au zèle et à la joie qu’ils manifestent. Ils ne font aucun gain pécuniaire mais sont nourris et logés et reçoivent une allocation de 14 dollars par mois pour leurs dépenses personnelles (pour acheter de quoi se vêtir, frais de voyage, etc.).

      La Société a envoyé dans toutes les parties du monde environ 1 700 missionnaires, et elle assiste plus de 17 000 serviteurs à temps complet qui servent dans la mission intérieure. Afin de pouvoir jouir du privilège de servir dans ce ministère à temps complet, ces chrétiens renoncent à de nombreuses “ bonnes choses ” de la vie. Durant l’an dernier 580 498 ministres servirent partiellement ou à temps complet sous la direction de la Société. Leur activité a produit, entre autres choses, une augmentation de 12 % du nombre des ministres et amené 57 369 personnes de bonne volonté à se faire baptiser en témoignage du fait qu’elles s’étaient vouées à Jéhovah pour faire sa volonté. On voit participer à cette œuvre de prédication des hommes et des femmes approchant de l’âge de 100 ans aussi bien que des enfants n’ayant pas encore treize ans.

      Il va sans dire que la prédication de la bonne nouvelle dans 159 pays et le fonctionnement de filiales dans 75 pays occasionnent des dépenses considérables. En 1954 la Société a dépensé trois millions de dollars pour soutenir cette œuvre hors des États-Unis, l’œuvre missionnaire extérieure (l’appui donné aux missionnaires travaillant en pays étrangers) ayant à elle seule nécessité une dépense d’un demi-million de dollars. Outre l’appui qu’elle fournit pour l’œuvre du témoignage à l’étranger, la Société maintient aux États-Unis une station de radio qui ne diffuse aucune publicité commerciale, et se charge des dépenses occasionnées par les batailles juridiques qui doivent être engagées dans le monde entier pour défendre et consolider légalement l’œuvre de la prédication de la bonne nouvelle. Pour ce qui est de l’entretien des Salles du Royaume locales, les témoins de Jéhovah du monde entier s’en chargent.

      LA VOIE DE L’HOMME N’EST PAS LA VOIE DE DIEU

      D’où vient tout cet argent ? Comment le collecte-​t-​on ? Provient-​il de quelques riches qui s’intéressent à cette œuvre ? Non, car la Bible nous dit que les riches n’ont que faire du message du royaume de Dieu, et les faits le prouvent. Les témoins de Jéhovah recourent-​ils peut-être aux jeux de hasard, aux loteries, en vendant par exemple des billets au prix de 10 dollars pour gagner une automobile, comme le font certaines églises catholiques des États-Unis ? Non, car en incitant les hommes à recevoir quelque chose pour rien ils favoriseraient l’égoïsme, tandis que le christianisme est l’essence même du désintéressement.

      La Société Tour de Garde n’envoie pas non plus des gens chargés de débiter des flots de paroles à la manière d’un vendeur, pour obtenir des gages et raconter aux membres de l’église que : “ Selon les statistiques, votre famille, votre commerce, votre communauté prospéreront dans la mesure où vous consentirez des dons. Plus vous y placerez d’argent et plus vous en retirerez. ” Elle n’envoie pas davantage de collecteurs, comme l’a fait l’église épiscopale du diocèse de Long Island, New-​York, à la fin de 1954, lorsque 3 500 d’entre eux s’efforcèrent de réunir 4⁠1/2 millions de dollars pour cette église. Non, la Société Tour de Garde ne sollicite pas et n’a jamais sollicité des fonds par de tels moyens, car ayant la certitude d’accomplir l’œuvre de Dieu, il serait illogique de demander de l’aide pour la réaliser alors qu’il dit que l’or, l’argent et le bétail des montagnes par milliers lui appartiennent. — Aggée 2:8 ; Ps. 50:10.

      DIEU LE LEUR MET DANS LE CŒUR

      Moïse dut-​il insister auprès des Israélites pour obtenir les matériaux dont il avait besoin pour construire et aménager la tente d’assignation dans le désert ? Après avoir annoncé que les gens bien disposés pouvaient faire des dons, le peuple fut si généreux qu’on dut l’empêcher d’en apporter davantage : “ Les objets préparés suffisaient, et au delà, pour tous les ouvrages à faire. ” — Ex. 36:6, 7.

      La même générosité se manifesta à l’époque où David recueillit les matériaux nécessaires à la construction du temple. La valeur de ces matériaux a été estimée à des milliers de millions de dollars, les dons de David à eux seuls sont évalués à environ cent millions. Rien d’étonnant qu’il se soit adressé à Jéhovah en ces termes : “ Car qui suis-​je et qui est mon peuple, que nous puissions te faire volontairement ces offrandes ? Tout vient de toi, et nous recevons de ta main ce que nous t’offrons. ” — I Chron. 29:14.

      Jéhovah ne change pas, ni ne change ses principes ; ceux qui le connaissent et l’aiment vraiment en font de même. Par sa Parole, son organisation terrestre et le saint esprit il révèle aux hommes de bonne volonté combien il est un Dieu admirable, parfait en sagesse, amour, justice et puissance, ce qu’il a fait, fait et fera et combien il est sage que nous nous donnions à lui et à sa cause avec tout ce que nous possédons. Quiconque en a la possibilité lui voue tout son temps, ceux qui ne peuvent le faire donnent ce qu’ils peuvent de leur temps, de leurs forces, de leur influence et des moyens dont ils disposent. Oui, ces dons inspirés par Dieu constituent les principaux soutiens financiers de l’œuvre mondiale de prédication de cette bonne nouvelle du royaume de Dieu. C’est lui qui les incite à donner, à l’instar de Néhémie disant au sujet de la reconstruction des murs de Jérusalem : “ (C’était) ce que mon Dieu m’avait mis au cœur de faire pour Jérusalem. ” — Néh. 2:12.

      Comme Moïse et David annoncèrent aux Israélites le privilège qui leur était échu de faire des dons en faveur de l’adoration de Jéhovah, la Société Tour de Garde attire chaque année l’attention des personnes vouées à Jéhovah sur le privilège qu’elles ont de contribuer financièrement à l’œuvre de prédication de cette bonne nouvelle du Royaume dans le monde entier, pour servir de témoignage. Afin que la Société puisse organiser judicieusement l’activité, il est recommandé à ceux qui sont à même de faire des contributions de lui communiquer d’avance le montant qu’ils espèrent pouvoir verser au cours de l’an. Il ne s’agit dans aucun sens du mot d’un engagement. Aussi, à la fin de l’année, la Société ne comparera pas ce que vous avez espéré donner et ce que vous avez effectivement versé. C’est uniquement une déclaration de votre part relativement à ce que vous prévoyez pouvoir donner, c’est pourquoi ces déclarations sont appelées à juste titre “ Contributions prévues ”. S’il en est qui ne désirent pas nous envoyer pareille communication, cela est parfaitement en règle.

      On peut écrire à la filiale du pays dans lequel on habite. En Suisse, adressez votre carte ou lettre à la Watch Tower Bible and Tract Society, 39, Allmendstrasse, Berne 22. Voici comment on peut rédiger sa communication relative aux “ Contributions prévues ” : “ Pendant les douze prochains mois j’espère pouvoir verser la somme de ‐‐‐‐‐‐‐‐‐F, pour l’œuvre de prédication de la bonne nouvelle du Royaume. Je vous ferai parvenir ce montant par acomptes selon la prospérité dont je jouirai grâce à la bonté imméritée de Jéhovah par Jésus-Christ. ” (Signature). À part l’adresse susmentionnée du bureau en Suisse, vous trouvez à la page 258 une liste d’autres filiales, et une liste complète à la dernière page de la plupart des publications de la Société.

      La Parole de Dieu nous rappelle ceci : “ Si Jéhovah ne bâtit pas la maison, en vain travaillent ceux qui la bâtissent ; si Jéhovah ne garde pas la cité, en vain la sentinelle veille à ses portes. ” (Ps. 127:1, Cr 1905). Sachant qu’il en est ainsi, toutes les personnes s’intéressant vivement à l’œuvre de la prédication de cette bonne nouvelle du Royaume l’appuieront non seulement en lui vouant leur temps, leurs forces, leur influence personnelle et les moyens dont ils disposent, mais elles demanderont chaque jour à Jéhovah de diriger, protéger et bénir cette œuvre.

  • Mesures bibliques
    La Tour de Garde 1955 | 1er septembre
    • Mesures bibliques

      UNE étude des systèmes de mesures utilisés en Palestine présente beaucoup de difficultés. En effet, des systèmes différents furent imposés à ce pays au fur et à mesure qu’il passait sous la domination successive de l’Égypte, de l’Assyrie, de Babylone, des Mèdes et des Perses, de la Grèce et de Rome, et pour cette raison on constate une grande variété d’unités de poids et mesures mises à jour par les archéologues.⁠1 Bien qu’il y ait une certaine divergence d’opinions quant à la valeur exacte de ces mesures, les informations dont nous disposons jettent une lumière considérable sur les textes des Écritures où il en est question.

      À Babylone, c’est le système sexagésimal, c’est-à-dire basé sur le nombre 60, qui prévalait, et notre manière de diviser le temps est une preuve de cette méthode qui a survécu jusqu’à nos jours. Les Égyptiens utilisaient, semble-​t-​il, un système décimal. Quant aux Hébreux, ils n’étaient pas attachés exclusivement à l’un de ces systèmes mais ils les combinaient plutôt.⁠2

      MESURES LINÉAIRES

      Les Hébreux et certains peuples voisins se servaient manifestement de mesures basées sur certaines parties du corps humain, telles : le doigt, la main, le bras, l’empan, le pied, le pas.⁠3 Mais il est certain que celles-ci varient avec chaque individu et des mesures-étalons étaient indispensables pour l’usage général. C’est ainsi qu’on se servit du doigt (dans sa largeur) équivalant approximativement aux trois-quarts du pouce. Selon la tradition rabbinique cela représentait sept grains d’orge alignés côte à côte. Quatre doigts équivalaient à un petit “ palme ” ; trois petits palmes formaient un “ empan ” (l’espace compris entre l’extrémité du pouce et du petit doigt écartés), et deux empans égalaient une “ coudée ”, que les autorités juives nommaient aussi “ aune ”. Puis, il y avait encore le pas qui est approchant du mètre, et la “ canne ” qui était composée de six longues coudées. Le furlong ou stade était le cinquième d’un kilomètre ou 200 mètres⁠4.

      On a beaucoup discuté sur l’évaluation de la coudée, certains soutenant qu’il y avait trois sortes de coudées de différentes longueurs. Selon les uns on devait la mesurer du coude à l’extrémité du médius, ou jusqu’aux articulations des doigts, ou au poignet ; selon les autres on la mesurait de l’aisselle à l’extrémité des doigts étendus⁠5. Cependant, il ne semble guère exister de raisons d’admettre des coudées d’aussi différentes longueurs, et le Westminster Dictionary of the Bible, publié en 1944, souligne qu’elle est probablement “ d’environ 18 pouces ”, soit approximativement six palmes⁠6 (environ 45 cm). Cette dernière coudée était d’un usage courant et fut sans doute la plus ancienne des deux coudées utilisées, la seconde étant une coudée valant une coudée ordinaire et un palme (ou à peu près 52 cm) (Ézéch. 40:5). Les Égyptiens utilisaient eux aussi un système semblable, comportant une coudée ordinaire et une coudée royale d’un sixième plus longue, qu’ils employaient dans les affaires commerciales au profit égoïste du roi. Cela ne se faisait pas en Israël.

      Mais voyons maintenant à quels résultats on parvient en nous servant de cette “ canne ” de la longueur d’une coudée, mentionnée dans certains récits bibliques. Tout d’abord concernant l’arche grâce à laquelle survécurent au déluge Noé, sa famille et quelques-uns de chaque espèce de tous les animaux, la Genèse 6:15, 16 dit : “ Voici comment tu la feras : l’arche aura trois cents coudées de longueur, cinquante coudées de largeur et trente coudées de hauteur... tu construiras un étage inférieur, un second et un troisième. ” Voilà qui n’était pas tout à fait un yacht de plaisance pour week-ends, mais une sorte d’énorme coffre de 137 mètres de long, de 23 mètres de large et de 13,50 mètres de haut, destiné à abriter pendant plus d’une année lunaire tout ce qui survécut.

      Beaucoup plus tard, dans la plaine de Dura en Babylonie, le roi Nebucadnetsar érigea une statue devant laquelle tous devaient se prosterner en signe d’adoration. Sa “ hauteur était de soixante coudées et sa largeur de six coudées ” ; en vérité cette idole de presque 3 mètres de large qui s’élevait jusqu’à environ 27 mètres vers le ciel attirait l’attention et commandait l’adoration du peuple (Dan. 3:1). Mais les Hébreux fidèles ne fléchirent point le genou devant cette monstruosité qui remplissait le peuple de crainte.

      MESURES ITINÉRAIRES

      Dans les temps bibliques, quelle distance pouvait-​on parcourir en un jour ? Cela dépendait du jour, de ceux qui participaient au voyage et des accidents du terrain. C’est pourquoi, lorsqu’il est fait mention d’“ une journée de chemin ”, nous ne pouvons guère en fixer la distance précise. On peut cependant admettre qu’elle représente une moyenne d’une trentaine de kilomètres. Certains pourraient très bien parcourir plus de 40 km, mais si le voyage était effectué par un groupe assez important, cette expression ne peut s’appliquer qu’à une quinzaine de kilomètres environ⁠7. Ce fut peut-être le cas avec les parents de Jésus lorsqu’ils rentraient de la fête.

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