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  • Donnez-vous à contre-cœur ?
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1961
w61 1/3 p. 67

Donnez-​vous à contre-cœur ?

ON EST sollicité à chaque coin de rue, par la poste, au téléphone et à la porte. Tous les quémandeurs n’ont qu’une parole : “ Donnez-​nous ”, “ faites la charité ”, “ nous avons besoin de vous ”. Ces appels sont naturellement destinés à faire vibrer les fibres sensibles et à délier les cordons de bourse. Portefeuille et porte-monnaie se vident sous la pression de l’opinion publique. On insiste sur le fait que donner est un devoir religieux. Ainsi, aux seuls États-Unis, plus de cinq milliards de dollars vont annuellement des bourses privées dans les caisses des œuvres de charité.

Bien que la Bible dise : “ Dieu aime celui qui donne avec joie ”, et que de son côté, Jésus se soit exprimé en ces termes : “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ”, on dit que le public ne donne “ qu’à contre-cœur ”. Les gens donnent quand ils y sont obligés, et souvent ils manifestent leur mécontentement. Mais pour quelle raison serait-​ce si pénible de donner pour beaucoup quand Jésus avait dit que cela devait procurer le plus grand bonheur ? Cela vous a-​t-​il jamais fait mal de donner ? — II Cor. 9:7 ; Actes 20:35.

Soutirer de l’argent au nom de Dieu a atteint le niveau de la grande entreprise, et c’est une source de soucis, de contrariétés, mais non de bonheur. Le 3 avril 1960, le Sunday Express de Londres titrait en grand : “ Des experts en affaires pour soutenir les collectes de l’Église catholique romaine. ” Une société, la Cathos, a des filiales au Canada, aux États-Unis, en Australie et en Grande-Bretagne. Elle se spécialise exclusivement dans la recherche sur la manière d’accroître le revenu de l’Église catholique romaine. Le journal londonien disait que le but de cet organisme était de doubler le revenu des Églises catholiques romaines en Grande-Bretagne ; cette entreprise a la bénédiction du Cardinal Godfrey, primat de Grande-Bretagne.

Une partie du programme de la Cathos consiste à solliciter de manière méthodique, par une action de porte-à-porte, toutes les familles catholiques d’une paroisse et de leur faire signer une promesse par laquelle elles se déclarent d’accord pour verser tant par semaine. Au programme figure également un “ banquet de détente ”. La première campagne de la Cathos en Grande-Bretagne commença au printemps dernier à Potters Bar, dans le Middlesex, avec un grand banquet qui réunit 300 paroissiens. Le but avoué était de porter le montant de la collecte de $ 4 900 à $ 10 080. M. Harold Brinjes, président de la Cathos, fit le commentaire suivant : “ Les habitants de Potters Bar donneront de telle manière que cela les contrarie un peu. Cela fait partie de nos nouvelles dispositions. ”

Oui, cela gêne quand il faut donner sous la contrainte, quelle que soit la valeur de la cause pour laquelle nous sommes sollicités. Si quelqu’un se sent obligé de donner, s’il le fait pour s’éviter des froncements de sourcils et des regards réprobateurs, alors cela ne procure pas du plaisir, mais de la contrariété. La coutume religieuse veut qu’une sébile passe dans les rangs. La personne pauvre se sent alors dans l’obligation de faire autant que son riche voisin et elle n’éprouve vraiment aucun bonheur. Celui qui a les moyens donne généralement avec ostentation, geste qui lui vaut une récompense immédiate — la gloire des hommes —. La personne pauvre éprouve le besoin d’entretenir une certaine respectabilité et elle donne “ à contre-cœur ”. Ni l’un ni l’autre n’ont alors ressenti le bonheur dont Jésus a parlé. — Mat. 6:2.

Une année, la famine sévissant dans le pays, les membres de l’assemblée chrétienne de Jérusalem se trouvèrent dans le besoin. Paul rapporte que leurs frères chrétiens de Macédoine, bien que n’étant pas eux-​mêmes dans l’abondance, “ ont donné volontairement (...) nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints ”. Il attesta encore qu’ils donnèrent “ même au delà de leurs moyens ”. Aucun simulacre ou contrainte dans le geste des chrétiens macédoniens. Ils recherchaient l’occasion de donner. Ce fut pour eux une source de bonheur : ceux qu’ils aimaient chèrement allaient bénéficier de leur générosité. — II Cor. 8:1-4.

Et aujourd’hui, comment une personne peut-​elle être heureuse en donnant ? Pour obtenir le bonheur, il faut d’abord développer une disposition à la générosité ; il faut obéir aux deux plus grands commandements : aimer Jéhovah Dieu de tout son cœur, de tout son esprit, de toute son âme et de toute sa force, et son prochain comme soi-​même. Avec un tel amour, on donne du cœur ; on donne parce qu’on rend heureux celui qu’on aime. On se réjouit à l’idée d’exprimer son amour en donnant, et on ressent alors davantage car le bénéficiaire est également heureux. C’était le cas des chrétiens macédoniens qui donnèrent à leurs frères de Jérusalem.

Si vous voulez un exemple moderne, considérez alors le cas des chrétiens témoins de Jéhovah qui furent libérés des camps de concentration allemands à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Comme les chrétiens de Jérusalem, ils avaient besoin d’aide. Dans le monde entier, leurs frères chrétiens se réjouirent du privilège qu’ils avaient de soulager leurs frères allemands dans le besoin. À présent, ces témoins allemands ont suffisamment sur le plan matériel et, généreusement, ils ont contribué par des centaines de milliers de marks là où cela était nécessaire, en finançant l’œuvre de prédication dans leur pays. Cet argent a aidé leurs frères et a permis d’envoyer des missionnaires dans beaucoup de territoires étrangers. Qui pourrait nier que le bonheur éprouvé par les témoins allemands au moment où ils ont donné n’était pas plus grand que celui de l’époque où ils recevaient de leurs frères à la fin de la Seconde Guerre mondiale ?

Il est exact que tous n’ont pas le moyen matériel de donner, mais tous peuvent cependant connaître le grand bonheur de donner. Voyez l’exemple de l’apôtre Pierre. Au sortir du temple se trouvait un infirme qui demandait l’aumône. “ Pierre lui dit : Je n’ai ni argent ni or ; mais ce que j’ai je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-​toi et marche. ” Aussitôt l’homme fut guéri et il se leva, le cœur débordant de joie. Quel dut être le bonheur de Pierre en se voyant capable de rendre la santé à cet infirme reconnaissant ! Aujourd’hui, il est exact que nous pouvons offrir encore plus qu’une guérison. Jésus dit que la connaissance de son Père Jéhovah et de lui-​même signifierait la vie éternelle. Acquérez donc cette connaissance et dispensez-​la. Votre cœur se réjouira d’une joie incomparable quand vous verrez des yeux éclairés par la connaissance briller à la vision du monde nouveau que vous avez dépeint et qui sera leur ferme espérance ! Ces dons ne vous procureront aucune contrariété, mais ils vous permettront d’apprécier ce que Jésus voulait dire par ces paroles : “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. ” — Actes 3:6 ; 20:35 ; Jean 17:3.

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