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  • La foi avec l’amour
    La Tour de Garde 1950 | 15 avril
    • Il manqua de suivre le second grand commandement, et ainsi prouva qu’il n’était rien.

      RIEN SANS AMOUR

      5, 6. Comment une personne pourrait-​elle donner tout ce qu’elle possède et cependant n’en tirer aucun profit ?

      5 Dans tous les cas cependant, nous ne devons pas confondre les œuvres charitables avec l’amour. Non, car l’apôtre Paul continue en disant : “ Et quand je distribuerais tous mes biens en aliments, et que je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de rien. ” (I Cor. 13:3, Lausanne) À ce sujet il nous suffit de nous rappeler Ananias et Saphira. En eux, nous voyons comment certaines personnes peuvent apporter leur contribution par orgueil, dans le dessein de se montrer, et paraître comme les autres qui donnèrent tout ce qu’ils possédaient. Ananias et Saphira ne donnèrent pas tout ce qu’ils possédaient à la communauté chrétienne. Il existe de nombreuses raisons égoïstes pour lesquelles un homme peut abandonner tout ce qu’il possède dans l’intérêt de la charité.

      6 Parce que le Lévite Barnabas devenu chrétien vendit sa ferme et en déposa l’argent comme contribution aux pieds des apôtres, son nom fut consigné dans la Bible. Non pas qu’il le fit dans ce dessein, mais parce que quelqu’un d’autre aurait pu donner tout ce qu’il possédait et cependant avoir à l’esprit de se faire un nom. En agissant ainsi, il aurait fait connaître le don qu’il faisait afin d’avoir son nom inscrit dans les rôles de l’organisation charitable et être considéré comme un donateur exemplaire, comme un exemple de charité et de sacrifice de soi. Sans égards à l’importance de la contribution apportée, le motif n’aurait pas été pur, n’aurait pas été l’expression d’un amour réel. C’est fort à propos que dans son sermon sur la montagne Jésus attira l’attention sur le danger de faire des charités avec l’intention expresse d’être vu et admiré par les hommes. Si le donateur charitable agit avec un amour réel, il suivra le conseil de Jésus : “ Mais quand tu fais ton aumône, que ta main gauche ne sache point ce que fait ta droite. Afin que ton aumône soit dans le secret ; et ton Père qui voit ce qui se fait en secret t’en récompensera publiquement. ” (Mat. 6:1-4, David Martin) Ce n’est pas le don matériel ou financier que le Père céleste récompense, mais c’est l’amour qui est à l’origine de ce don. Ainsi, c’est l’amour qui profite au donateur.

      7, 8. Comment un don devrait-​il être fait, et qu’est-​ce qui devrait être à l’origine d’un don destiné à secourir quelqu’un ?

      7 Nous ne devrions jamais nous laisser pousser par l’égoïsme lorsque nous faisons un don. Supposons qu’une campagne d’entr’aide à laquelle chacun peut apporter sa contribution soit en cours. Afin de ne pas paraître un ladre et être considéré comme aussi généreux que les autres, ou encore pour des avantages commerciaux, nous pouvons nous sentir dans l’obligation de donner au moins quelque chose. Cela constituerait un don fait par intérêt personnel et par égoïsme, et ne serait pas un don volontaire fait par un donateur qui donne de bon cœur. Celui qui donne réellement par amour, ne donnera pas simplement le minimum, mais tout ce qu’il peut, jusqu’à renoncer à lui-​même, parce qu’il veut faire cela par amour pour Dieu et pour ses créatures. Voilà le genre de personnes que Dieu apprécie, et l’apôtre Paul dit à propos de l’œuvre d’assistance qui eut lieu de son temps : “ Que chacun donne comme il fa résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. ” — II Cor. 9:7.

      8 L’apôtre ne nous dit naturellement pas s’il a donné toutes ses ressources, mais c’est bien gracieusement qu’il se mit à la disposition des autres pour rendre service. Ainsi, c’est l’amour qui l’aurait incité à dispenser le don qu’il a pu faire. Il ne fit pas comme beaucoup aujourd’hui qui répondent à une campagne de charité publique, donnent, admettons un millier de dollars à une organisation de charité et disent : “ Allez-​y VOUS, nourrissez et soulagez ceux qui sont dans la détresse. ” Au contraire, Paul se dépensait LUI-​MÊME dans cette œuvre de bienfaisance. Pour que ses frères chrétiens de Grèce puissent soulager d’une manière organisée leurs compagnons nécessiteux se trouvant en Palestine, Paul leur donna des instructions sur la façon de préparer leurs contributions destinées à les secourir. De cette façon tout s’effectua sans perte de temps et d’efforts et permit d’aider de la façon la plus efficace les frères et sœurs dans le besoin. Aucune liste de ceux qui contribuèrent ne fut gardée et publiée, car cela aurait fait naître des motifs égoïstes. Tout fut fait pour en appeler à leur amour chrétien et non à un égoïsme quelconque. Autrement, cette charité montrée par les donateurs ne leur eut fait aucun bien, faute de développer en eux l’amour. — I Cor. 16:1-4 ; II Cor. 8:1-24.

      9, 10. Comment le sacrifice de soi-​même doit-​il être fait pour qu’il profite réellement à celui qui le fait ?

      9 Un homme pourrait abandonner tous ses biens pour en nourrir les pauvres, et cependant être peu enclin à se donner lui-​même dans le service de Dieu et pour le salut de ses créatures. À cause de cela l’abandon de soi-​même demande un plus grand sacrifice de sa personne qu’un simple partage de tous ses biens pour une œuvre de charité. Mais ici encore l’absence de l’amour pourrait faire de l’abandon de soi-​même un acte sans valeur aux yeux de Dieu. Ne nous trompons pas sur ce point car Paul dit : “ Et quand je distribuerais tous mes biens en aliments (à ceux qui ont faim, N. T. du vingtième siècle, angl.) et que je livrerais mon corps pour être brûlé (afin d’en tirer gloire, Rilliet), si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de rien. ” (I Cor. 13:3, Lausanne) Une personne qui ne songerait qu’à elle pourrait rechercher le martyre. Elle pourrait se représenter l’avenir de cette façon : “ Si je risque ma vie ou si je m’expose et en meurs, les gens m’admireront, me glorifieront et parleront longtemps de moi. Je puis passer à la postérité comme martyr ; une plaque ou un monument commémoratif pourra m’immortaliser. ” Ce comportement n’exprimerait ni l’amour ni une conduite à l’image de Christ.

      10 Christ Jésus se donna volontairement, sans murmurer, comme une brebis entre les mains de ceux qui l’égorgent, mais nous ne le voyons pas s’en vanter. Il attira à plusieurs reprises l’attention sur son sacrifice, mais ce ne fut pas pour s’en vanter. C’était pour montrer aux hommes la seule voie qui conduit au salut. Il livra son corps à la mort parce qu’il aimait Jéhovah Dieu et se réjouissait de faire sa volonté. Lorsqu’il vint sur la scène du monde et entra en fonction comme Souverain Sacrificateur de Dieu en s’offrant lui-​même, il dit : “ Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. ” — Ps. 40:8, 9 ; Héb. 10:5-10.

      11. Au lieu d’une exhibition personnelle, qu’est-​ce qui compte aux yeux de Dieu dans un sacrifice ?

      11 Les frères spirituels de Christ qui sont appelés à hériter avec lui du trône céleste à la droite de Dieu sont exhortés à mettre leur vie humaine à son service. Paul leur écrit pour leur dire : “ Je vous exhorte donc mes frères, par les compassions de Dieu, que vous offriez vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre service raisonnable. ” En agissant ainsi il n’est pas utile de faire quelque chose de spectaculaire en vue de gagner la renommée d’un grand martyr. Pour être fidèle, il nous suffit simplement d’apprendre ce qu’est la bonne, l’acceptable et parfaite volonté de Dieu et ensuite, tranquillement, régulièrement et fermement, agir de manière à lui faire plaisir et à le glorifier. En apprenant à discerner quelle est sa volonté notre état d’esprit se transformera, et nous ne nous conformerons plus aux obligations du présent monde égoïste en cherchant à nous poser en martyr par vanité personnelle. Notre obéissance fidèle aux commandements et à la volonté de Dieu prouvera notre entière perfection dans l’amour pour Dieu. En récompense, il nous trouvera dignes d’être préservés à toujours dans le Monde Nouveau. (Rom. 12:1, 2, David Martin) Ainsi, ce n’est pas une mort grandiose, à l’instar d’un martyr, qui impressionne Dieu. Ce qui compte, c’est l’obéissance loyale et sans affectation. C’est cela qui prouve notre amour pour lui. Cette qualité se trouve ainsi fortifiée et perfectionnée en nous-​mêmes. Aussi, nous répétons le conseil et avertissement de l’apôtre qui nous dit : “ Et quand je distribuerais tous mes biens en aliments, et que je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de rien. ” — I Cor. 13:3, Lausanne.

      12. La voie de l’amour est plus excellente que quoi ? Qu’est-​ce qui nous aide à la suivre ?

      12 En définitive, la voie de l’amour est la seule qui nous soit profitable devant Dieu. La voie de l’amour est plus excellente que celle qui consiste à continuer simplement à se servir des dons et talents qui pourraient nous être miraculeusement accordés par l’esprit ou force active de Dieu. Puisque ces dons miraculeux ne sont plus accordés aujourd’hui, il est pour nous plus nécessaire que jamais de cultiver cet amour. L’esprit divin peut nous aider en ceci à marcher vers la perfection. w 15/11/49.

  • Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de Jéhovah
    La Tour de Garde 1950 | 15 avril
    • Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de Jéhovah

      Italie (Suite et fin)

      Près de 300 frères et sœurs assistèrent à l’assemblée, se régalant de la bonne nourriture spirituelle que Jéhovah donne à son peuple en de telles occasions. Le dimanche matin, le plus grand théâtre de la ville était bondé, plus de 2 000 personnes s’y pressaient. Les portes devaient être fermées quelques minutes avant 10 heures 30, heure fixée pour la conférence. Beaucoup durent faire demi-tour, mais non sans avoir reçu une brochure. Il n’y avait plus la moindre petite place ; même les couloirs entre les sièges étaient occupés. Attentif, l’auditoire montra son appréciation et son approbation pour la vérité en applaudissant plusieurs fois pendant et à la fin de l’exposé.

      Toutefois, avant la clôture de la réunion, un jeune religioniste qui, dans le fond de la salle, avait pris des notes sous la dictée de deux prêtres, se dirigea vers la tribune les bras levés et criant, demanda à être entendu. Le président expliqua calmement qu’après la clôture de la réunion, on répondrait en particulier et personnellement aux questions de chacun. Évidemment ce fanatique était décidé à provoquer du désordre dans notre réunion publique et à en profiter pour répandre sa propagande religieuse. Avec le clergé il constatait sans doute que le nombre des chaises inoccupées des églises étaient nombreuses et il cherchait l’occasion d’haranguer la foule ailleurs. Aussitôt l’assemblée terminée, poussé par ses conseillers cléricaux, il grimpa à la tribune, gesticula comme un forcené et beugla à gorge déployée pour attirer l’attention des gens. Les deux prêtres, dans le fond de la salle, tête baissée pour cacher leur col boutonné par derrière, sifflaient et criaient tout en approuvant, espérant soulever une vague d’enthousiasme en faveur de leur suppôt. Mais cela ne prit pas. L’auditoire fit avorter cette tentative de prosélytisme religieux. Au lieu d’applaudir et de donner la parole à l’énergumène, l’assistance étouffa ses protestations sous les cris de “ Fascistone ! ” “ Vergogna ! ” “ Combien te paye-​t-​on pour cela ? ” Voyant que tout n’allait pas comme il l’espérait, l’intrus dégringola de la tribune et disparut en vitesse, et les deux prêtres avec lui. Alors, tranquillement et en bon ordre, l’auditoire quitta le théâtre et tout le monde accepta avec joie la brochure gratuite. Comme celui de Haman, le complot des religionistes échoua et ce fut même un bon témoignage dans la ville, car les gens désapprouvèrent avec mépris la tactique fourbe des pantins papistes. Ils tombèrent dans le fossé qu’ils avaient creusé pour d’autres, et une fois de plus Jéhovah nous accorda la victoire.

      L’événement le plus important de l’année fut probablement l’arrivée en Italie de 28 ministres préparés à Galaad, l’école biblique de la Tour de Garde. Ces jeunes hommes et jeunes femmes s’installèrent dans cinq villes de la presqu’île, de Milan, grande ville industrielle du nord, à Palerme en Sicile, au delà de la pointe sud de l’Italie. Depuis leur arrivée au printemps un monceau de témoignages, formé des publications bibliques répandues, a été dressé dans les villes où ils travaillent comme pionniers spéciaux. Ces frères et sœurs ont eu le privilège d’utiliser dans le champ le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ”, publié récemment en italien. Quel merveilleux début pour leur ministère !

      Ce fut pour nous une surprise agréable lorsqu’en décembre 1948 le gouvernement nous autorisa subitement à importer 15 tonnes de ce nouveau livre. Afin de respecter le délai de quatre mois imposé par les autorités, les frères à Brooklyn accélérèrent l’impression du livre et le deuxième jour d’avril plus de 50 000 beaux livres reliés se trouvaient en bon état dans notre filiale à Rome. C’est pourquoi les gradués de Galaad, nouvellement arrivés, purent dès leur premier mois de service en Italie se servir de cette arme merveilleuse pour attaquer les mensonges religieux. D’autres mois de louanges joyeuses suivirent et maintenant ces frères et sœurs commencent à se familiariser avec la langue et la parlent couramment en conduisant des études bibliques

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