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  • Après le tremblement de terre de Managua

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  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1973
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1973
w73 15/6 p. 358-359

Après le tremblement de terre de Managua

QUAND un grand désastre frappe, les victimes sans ressources comptent beaucoup sur l’aide des autres. Nombre de personnes, qui se soucient des sans-logis, des blessés et de ceux qui ont faim, répondent spontanément à l’appel de leurs semblables dans la détresse. Les témoins de Jéhovah ne font pas exception à la règle. Ils reconnaissent que l’aide aux affligés fait partie du vrai culte (Jacq. 1:27). Avec d’autres, ils s’empressent d’aider ceux qui sont affligés et dans le besoin. À titre d’exemple, citons les secours qu’ils ont organisés en faveur des victimes du tremblement de terre au Nicaragua.

Quand la nouvelle du terrible cataclysme qui dévasta Managua, au Nicaragua, parvint dans les pays voisins, les témoins de ces régions ont presque aussitôt pris des dispositions pour aider leurs frères dans la foi et d’autres personnes méritant d’être secourues. Bientôt des voitures et des camions chargés de vivres et de vêtements ont pris la direction du bureau de la filiale de la Société Watch Tower à Managua.

Celui-ci était le centre d’où était dirigée l’œuvre de prédication de plus de 1 800 témoins au Nicaragua. Heureusement, le bâtiment n’avait subi que peu de dégâts durant le séisme ; aussi la réception, puis la distribution des vivres, des vêtements et d’autres secours ont-​elles pu y être effectuées.

Moins de vingt-quatre heures après la première secousse, les secours arrivaient en provenance des témoins de Jéhovah du Honduras. Le lendemain dimanche, L. E. Witherspoon, surveillant de filiale du Nicaragua, réunissait les missionnaires servant à Managua pour discuter avec eux de la question de la répartition des secours. Bientôt, des vivres, des vêtements et des médicaments, envoyés par les témoins de Jéhovah du Costa Rica et du Salvador, ont commencé à arriver. L’eau était amenée par camion des environs de Managua. Ce jour-​là, des centaines de personnes ont reçu l’aide dont elles avaient besoin.

Le lundi 25 décembre, des dépôts ont été créés pour assurer la distribution des secours aux sinistrés, et le mardi, on en a établi de nouveaux dans d’autres villes. À ce moment-​là, une grande partie des habitants de Managua avaient déjà quitté la ville. Dans l’intervalle, des tonnes de secours en provenance des témoins de Jéhovah du Costa Rica, du Honduras et du Salvador, ainsi que d’autres régions, étaient en voie d’acheminement. Des témoins d’autres pays ont fait parvenir des dons en argent.

Parlant des secours organisés en faveur des sinistrés, une chrétienne, missionnaire au Honduras, écrit : “Les frères d’ici, du Costa Rica et du Salvador ont apporté des tonnes de vivres. Bien qu’ils soient pauvres, leurs dons venaient du cœur.” Elle poursuit : “Aujourd’hui, nous avons passé la soirée ici, à la filiale [de la Société à Tegucigalpa], à mettre des pommes de terre, des oignons et des produits d’entretien dans des sacs en plastique pour faciliter la distribution.”

À Managua, les cadavres dégageaient une odeur de plus en plus forte, notamment dans le centre. Des incendies éclataient. Le pillage était considérable. Il a été jugé utile d’évacuer le bureau de la filiale de la Société. Le déménagement a eu lieu le mercredi 27 décembre.

Les secours, jusque-​là dirigés à partir du bureau de la filiale, ont commencé à être organisés dans un autre lieu, à une vingtaine de kilomètres au sud de Managua. Là, les témoins de Jéhovah ont préparé des colis de vivres. Les bancs de la Salle du Royaume de la filiale ont été transformés en tables de travail et en rayons, où l’on entreposait les paquets.

L. E. Witherspoon nous rapporte ce que contenait généralement chaque colis : quatre kilos de riz, deux kilos de haricots, une livre de fromage, une livre de saindoux, une livre de lait en poudre, un kilo et demi de maïs sec, une demi-livre de café, un kilo de sucre, une grande boîte de sardines, deux bougies, deux boîtes d’allumettes, un gros morceau de savon et divers potages en sachet ainsi que les derniers numéros de La Tour de Garde et de Réveillez-vous ! Les colis étaient de deux grosseurs différentes : les uns étaient destinés aux familles de deux à cinq personnes ; les autres, aux familles de six à dix personnes ; mais tous étaient prévus pour une durée de cinq jours.

Pour beaucoup, quitter Managua signifiait passer d’un climat très chaud à un climat froid, voire hivernal. C’est pourquoi des couvertures ont été distribuées à ceux qui en avaient besoin.

Le 29 décembre, tous les employés du bureau de la Croix-Rouge ont été informés de la manière dont les témoins de Jéhovah avaient organisé les secours. Fortement impressionnés, ils ne cessaient de répéter : “Voilà ce qu’on devrait faire. Voilà comment on devrait faire.” Ils ont été stupéfaits d’apprendre que les témoins de Jéhovah avaient créé quatorze centres de distribution dans la banlieue de Managua et possédaient la liste des noms de toutes les familles secourues.

M. Reinaldo Tapia Molina, directeur de la Croix-Rouge, a passé une commande d’environ 500 kilos de riz et 1 000 kilos de haricots pour aider les témoins de Jéhovah dans leur œuvre d’entraide. Le lendemain, le gouvernement autorisait la livraison des vivres faisant l’objet de cette commande.

Plus tard, la Croix-Rouge a fourni une tonne et demie de vivres et dix tentes. Ceux qui dormaient à la belle étoile ont fait un bon emploi de ces dernières. Ils en avaient grand besoin, car au matin la rosée était si abondante qu’ils devaient tordre leurs draps.

Étant donné que bon nombre de missionnaires témoins de Jéhovah servant au Nicaragua sont originaires d’Amérique du Nord, l’aide de l’ambassade des États-Unis a été sollicitée. Par l’entremise de l’AID, organisme affilié à l’Alliance pour le progrès, nous avons reçu vingt tentes ainsi qu’une centaine de lits de camp et de couvertures.

De son côté, le gouvernement du Nicaragua a fourni des vivres qui ont permis aux témoins de Jéhovah d’apporter une aide individuelle aux victimes du tremblement de terre.

Évidemment, les témoins de Jéhovah et leurs amis du Costa Rica, du Honduras et du Salvador ont apporté une sérieuse contribution à cette œuvre d’entraide. Cela a été particulièrement encourageant pour les sinistrés secourus, qui n’ignorent pas que beaucoup de leurs frères dans la foi des pays voisins sont très pauvres.

L’aide reçue de diverses sources a permis aux témoins de Jéhovah du Nicaragua de distribuer chaque jour de 500 à 750 kilos de vivres, et plus d’une tonne plusieurs fois par semaine. Au 10 janvier 1973, la nourriture distribuée avait permis la préparation de 100 000 repas.

En plus de cette distribution de vivres si indispensables aux sinistrés, les témoins de Jéhovah du Nicaragua n’ont cessé d’apporter une consolation, à l’aide de la Bible, aux gens dans la détresse. Ils éprouvent les mêmes sentiments que l’apôtre Paul quand il écrivit : “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des tendres miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toute notre tribulation, afin que nous puissions consoler ceux qui sont dans toute sorte de tribulation par la consolation dont nous-​mêmes nous sommes consolés par Dieu.” (II Cor. 1:3, 4). D’autre part, ils sont très heureux que Jéhovah Dieu ait touché le cœur de leurs frères dans la foi pour qu’ils leur viennent rapidement en aide dans leur détresse.

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