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La fréquentation des personnes âgéesRéveillez-vous ! 1971 | 22 janvier
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beaucoup de temps avec sa grand-mère. Celle-ci lui parlait de Dieu et des bienfaits qu’apportera son Royaume. La fillette grandit en nourrissant le désir de devenir missionnaire témoin de Jéhovah, ambition qu’elle réalisa.
La plupart des gens se souviennent avec affection des personnes âgées qu’ils ont connues, souvent leurs grands-parents. Un jeune homme se souvenait particulièrement du pain croustillant et savoureux que faisait sa grand-mère. “Elle avait l’habitude, raconta-t-il avec nostalgie, de sortir un pain du four, de le casser en deux et de placer au milieu un gros morceau de beurre. Dès que le beurre était fondu et réparti dans le pain, elle nous coupait une grosse tartine. Inutile de dire que nous n’en laissions jamais la moindre miette ! À la maison on ne nous permettait pas de manger du pain chaud, mais grand-mère veillait toujours à nous en donner.” Ce jeune homme n’a jamais oublié sa grand-mère et sa cuisine aux odeurs exquises.
Le simple fait que les personnes âgées ont généralement une vie beaucoup moins trépidante est un bienfait appréciable. De nombreux jeunes recherchent simplement une oreille attentive, un peu de compassion et de compréhension. Les gens âgés ont souvent le temps et la patience d’écouter. Une grand-mère âgée déclara : “J’ai été étonnée et heureuse de constater combien les enfants des voisins aiment me faire une petite visite pour bavarder un peu avec moi. Ils délaissent leurs jeux pour venir me raconter quelque fait intéressant ou simplement pour ouvrir leur cœur. Il me suffit de les écouter car ils ne recherchent, semble-t-il, qu’une oreille compatissante. Ils ne se rendent pas compte de toute la joie qu’ils procurent à une vieille femme dont les enfants et petits-enfants sont loin. Peut-être sont-ils néanmoins un peu conscients de l’amour qu’ils suscitent.”
Les gens âgés n’ont pas besoin de faire des prouesses spectaculaires pour qu’on les apprécie. On se souvient pendant longtemps des petites choses comme les fournées de gâteaux délicieux. Une jeune mère ne sait-elle pas gré à la vieille amie qui l’aide à repriser les chaussettes ? Lorsqu’on est victime de la maladie ou de la fatigue, à qui avoir recours sinon à grand-mère ou à grand-père ?
Parfois, une simple parole ou phrase prononcée par une personne âgée suffit pour donner un sentiment de sécurité ou pour encourager à faire le bien. Une dame, parlant de son enfance, disait qu’elle avait connu beaucoup de gens âgés mais qu’elle se souvenait surtout d’une vieille amie particulièrement sereine, douce et aimable. “Je me souviens comme si c’était hier, dit-elle, du jour où j’ai pris sa main et l’ai regardée dans les yeux. Elle m’a souri et m’a dit : ‘Dieu te bénisse, mon enfant !’ Je me rappelle-même son nom.” Ce petit contact avec une vieille personne, ajouta cette dame, lui avait “inspiré le désir d’être sage”.
Recherchez la compagnie des personnes âgées
La fréquentation des personnes âgées est un aspect de la vie trop souvent négligé à notre époque. Il en résulte que jeunes et vieux sont privés de beaucoup d’amour et de joie. Pourquoi donc ne pas faire venir des gens âgés chez vous de temps à autre afin de profiter de leur compagnie ? Ils seront très reconnaissants si vous les invitez à partager un repas, et vous-même vous en serez enrichi. Lorsque vous organisez une soirée, pourquoi ne pas inclure quelques personnes âgées parmi les invités ? Lorsqu’elles se trouvent en société, les vieilles personnes ont tendance à s’isoler. Recherchez donc leur compagnie afin de les mettre à l’aise. Fréquentez-les et accordez-leur une place dans votre vie. La bonté que vous leur témoignerez les empêchera de souffrir de la solitude et de s’apitoyer sur leur sort.
Évidemment, il y a des règles à observer lorsqu’on rend visite à des personnes âgées. Tout d’abord, réservez-vous assez de temps pour faire une visite profitable. Trop souvent les jeunes entrent en coup de vent en disant : “Tu m’excuseras, mais je ne peux rester que quelques minutes !” Essayez donc de ne pas être pressé. Ayez à l’esprit quelques sujets de conversation intéressants et édifiants, une idée importante à partager. En partant, fixez si possible une date — pas trop éloignée — pour votre prochaine visite ; ce sera une joie en perspective pour la personne que vous visiterez.
Il est utile aussi d’apporter quelque chose qui pourra faire l’objet de la conversation : une lettre d’un membre de la famille, par exemple, que vous lirez à haute voix. Ou encore un livre ou une revue qui vous a intéressé et dont vous pourrez parler en attirant l’attention sur des points qui vous ont frappé. C’est ainsi qu’en aidant votre vieux parent ou ami, vous graverez ces choses dans votre propre esprit et les retiendrez plus facilement vous-même.
Les personnes âgées aiment beaucoup les plantes et les fleurs, qui constituent donc un cadeau toujours apprécié. Un vêtement tricoté sera un objet particulièrement précieux parce que vous l’aurez fait vous-même. Si vous offrez de l’argent, mettez-le dans une enveloppe. Vous pourriez suggérer qu’il serve à telle ou telle fin. Un album contenant des photos des membres de la famille, des denrées alimentaires ou un mets préféré, sont autant de cadeaux qui procurent beaucoup de plaisir aux personnes âgées.
Guettez les signes de fatigue et de découragement chez les vieilles personnes, qui n’ont pas les mêmes forces que les jeunes. Minimisez leurs erreurs. Ayez une conversation édifiante exempte de critiques et de blâme. Ne manquez pas de faire des compliments si la personne est soignée de sa mise. Si vous remarquez qu’elle prend grand soin de ses biens, admirez ceux-ci. Quand elle parle, écoutez-la ; vous apprendrez peut-être quelque chose. Les gens âgés ont appris à supporter les douleurs et la souffrance et ils peuvent vous aider en vous montrant comment éviter des pièges et des souffrances inutiles.
Tout comme les Israélites de jadis, les chrétiens de nos jours sont dans l’obligation d’honorer leurs parents. L’apôtre Paul fit cette recommandation à Timothée : “Ne critique pas sévèrement un aîné. Au contraire, supplie-le comme un père, les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères.” — I Tim. 5:1, 2.
Manifestons notre sollicitude en visitant les personnes âgées et en leur accordant une place dans notre vie. Saluons-les chaque fois que nous en avons l’occasion et faisons-leur sentir que nous sommes sincèrement heureux de les avoir parmi nous. Si nous sommes empêchés par la distance de leur rendre visite aussi souvent que nous le voudrions, nous pouvons toujours leur écrire ou leur téléphoner. Le son de notre voix ou une lettre leur donnant de nos nouvelles, autant de preuves que nous les aimons, que nous pensons à elles, leur seront d’un grand réconfort. Ce sont des choses peu coûteuses mais qui ont une grande importance pour les gens âgés.
La vieillesse de certaines personnes peut être comparée à la fin d’un après-midi d’été. Les ombres s’allongent mais la lumière subsiste encore. Les oiseaux chantent dans les arbres et le crépuscule apporte la paix. De telles personnes peuvent nous aider à apprendre quelles sont les valeurs les plus importantes de la vie. Comme la terre, elles renferment des trésors que nous pouvons découvrir et mettre à profit. Les jeunes qui recherchent leur compagnie font preuve de bonté, mais ils sont eux-mêmes enrichis et reçoivent de nombreux bienfaits que seuls les gens âgés sont capables de donner.
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Elle a modifié sa façon de s’habillerRéveillez-vous ! 1971 | 22 janvier
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Elle a modifié sa façon de s’habiller
Lors de sa prédication de maison en maison, un témoin de Jéhovah (une dame) de Columbus, en Géorgie, rencontra une jeune femme habillée à la dernière mode. Elle était presbytérienne et monitrice à l’école du dimanche. Son pasteur préconisait la “libre pensée”, prétendant que la mode actuelle est “l’expression” de cette attitude. Cette jeune femme portait donc des “micro-minijupes”.
Elle accepta néanmoins d’étudier la Bible avec les témoins de Jéhovah. Au bout d’un certain temps, ceux-ci, avec tact, attirèrent son attention sur le fait que la Bible recommande aux femmes chrétiennes une tenue modeste (I Tim. 2:9, 10). Bien qu’elle vînt à la Salle du Royaume vêtue comme d’habitude, les témoins l’accueillirent chaleureusement. Elle remarqua toutefois la tenue modeste des autres femmes.
Après avoir étudié la Bible pendant un certain temps, elle se rendit compte que son pasteur l’avait induite en erreur. Elle comprit qu’on subit soit l’influence de l’esprit de Dieu soit celle de l’esprit du monde. Elle en pleura, mais elle avait un tel amour de la vérité qu’elle commença à partager celle-ci avec autrui.
Un jour, elle arriva à la Salle du Royaume vêtue d’une robe de longueur décente et modeste. Tous les témoins se réjouirent de voir ce changement en elle. Incontestablement la vérité divine nous aide à renouveler notre esprit de façon à le conformer à la volonté de Dieu. — Rom. 12:1, 2.
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