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    La Tour de Garde 1955 | 1er septembre
    • “ ... l’enfant Jésus resta à Jérusalem. Son père et sa mère ne s’en aperçurent pas. Croyant qu’il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais ne l’ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. ” — Luc 2:43-46.

      Et si maintenant l’on se trouvait au jour du sabbat en Israël, on ne pouvait s’éloigner très loin, car il n’était même pas permis d’aller à plus d’un kilomètre, à compter des portes de la ville (Actes 1:12). Cette prescription était basée sur l’idée suivante : Puisque le tabernacle était situé à 2 000 coudées, ou 1 kilomètre environ, du camp d’Israël, le peuple avait la permission d’aller au moins jusqu’à cette distance le jour du sabbat⁠8 (Jos. 3:4). C’est sans doute à cause de cette restriction imposée aux Juifs dans leurs déplacements le jour du sabbat que ceux qui virent, au moment de la mort du Christ, les morts projetés hors de leur tombe, ne vinrent que le premier jour de la semaine, après la résurrection du Seigneur, dans la ville sainte de Jérusalem, pour en diffuser la nouvelle. Et quelle force est conférée aux paroles suivantes de Jésus grâce à cette connaissance du “ chemin de sabbat ” : “ Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver, ou un jour de sabbat. ” (Mat. 24:20 ; 27:52, 53). Une fuite d’un kilomètre aurait été de peu de valeur pour échapper à la vengeance d’armées destructrices.

      MESURES AGRAIRES

      Pour évaluer les superficies, deux méthodes étaient en usage en Israël. L’une d’elles était représentée par la superficie de terrain qu’une paire de bœufs pouvait labourer en un jour ; l’expression littérale qui sert à la désigner était “ partie de champ ”, qui est d’autre part traduit par “ arpent ” (I Sam. 14:14 ; És. 5:10). La seconde méthode se réfère à la quantité de semence requise pour ensemencer une surface donnée. Ainsi, la partie de terre qui pouvait être ensemencée par un “ homer de semence d’orge ” était évaluée à cinquante sicles d’argent (Lév. 27:16). C’est cette dernière sorte de mesure qui est mentionnée en rapport avec la construction de l’autel par Élie au Mont Carmel. Les prêtres de Baal avaient prié avec une frénésie démoniaque, se lacérant de coups de couteaux, implorant leur dieu de leur répondre, mais en vain. Élie, confiant en Jéhovah, construisit un autel pour les sacrifices : “ il fit autour de l’autel un fossé de la capacité de deux mesures de semence. ” Il ne s’agit pas d’un fossé pouvant contenir deux mesures de semence, mais il couvrait une superficie qui nécessiterait cette quantité de semis pour être ensemencée. Le Talmud l’évalue à une surface de 5 000 aunes ou coudées carrées, c’est-à-dire une surface (45 m par 23 m environ) d’un peu plus de 1 000 m⁠2⁠9, qu’Élie transforma en un véritable bassin. Cela empêcha-​t-​il le sacrifice d’avoir lieu ? “ Et le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l’eau qui était dans le fossé. ” (I Rois 18:32, 38). Ce fut un spectacle extraordinaire qui grava profondément dans l’esprit du peuple que Jéhovah est le vrai Dieu.

      MESURES DE CAPACITÉS

      Supposons que nous puissions entrer dans la cuisine d’une famille chez les antiques Hébreux : nous pourrions observer leurs instruments de mesures de capacités alors en usage. De solides poteries aux belles formes ou des vases de pierre étaient les plus courants. Pour les liquides, il y avait le “ log ”, égalant à peu près 0,52 litre, qui était souvent utilisé pour mesurer l’huile qui accompagnait les sacrifices⁠10. Quatre “ logs ” valaient un “ cab ”, trois cabs faisaient un “ hin ” et six hins valaient un “ bath ”, qui a pu être semblable au “ firkin ” grec⁠11. Avons-​nous besoin d’une plus grande mesure ? Eh bien, le “ cor ” pourra nous servir. Celui-ci valait 10 baths, soit environ 360 litres⁠12.

      Tournons maintenant nos regards vers Cana en Galilée et observons ce qui arriva aux noces auxquelles Jésus assista. Le vin s’était épuisé. “ Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu’au bord. Puisez maintenant, leur dit-​il, et portez-​en à l’ordonnateur du repas. Et ils en portèrent. ” (Jean 2:6-8). Remarquez bien la quantité : six vases pouvant contenir chacun deux ou trois firkins. Il se peut, comme le suggère le Westminster Dictionary of the Bible, que le firkin valait approximativement 40 litres. Si la valeur de deux firkins seulement fut versée dans chacun des vases, cela revient à dire que Jésus produisit miraculeusement environ 480 litres de vin pour la fête ; si chacun contenait trois mesures pleines, cela faisait environ 720 litres de vin⁠13. Cette énorme quantité n’était pas produite, ici, au détriment de la qualité car l’organisateur du repas déclara que c’était le meilleur vin de toute la fête.

      Observons maintenant une ménagère israélite pour faire d’autres constatations instructives. Avec quel instrument mesure-​t-​elle la farine ? C’est un “ séa ”. Est-​ce une grande mesure ? Oui, mais la famille aussi est grande, et bien que cet instrument contienne près de 12 litres, il sera néanmoins utilisé. Il existe une plus petite mesure naturellement, qui se nomme le “ gomor ”, équivalant à 3,6 litres environ⁠14. Mais au marché, on emploie de plus grands récipients, l’“ épha ” qui contient 10 gomors (soit 36 litres env.) et l’“ homer ” qui contient 10 éphas, soit 360 litres environ.

      Toutes ces mesures furent utilisées pendant de nombreux siècles. Notez qu’il en est fait mention du temps de Gédéon. Lorsque l’ange de Jéhovah apparut, “ Gédéon entra, prépara un chevreau, et fit avec un épha (36 l) de farine des pains sans levain. Il mit la chair dans un panier et le jus dans un pot, les lui apporta sous le térébinthe, et les présenta. ” (Juges 6:19). Ce festin fut présenté à un moment où le peuple se trouvait en proie à de grandes difficultés économiques. Cela montre à quel point Gédéon était dévoué et combien il comprenait la place qui revenait à Jéhovah parmi son peuple. Il ne doutait pas un seul instant que Jéhovah continuerait à pourvoir à tous les besoins !

      Les Israélites recevaient chaque jour les soins affectueux de Jéhovah et ils furent constamment les bénéficiaires de ses dons, la manne leur étant donnée tous les jours comme nourriture pendant leur marche dans le désert. Ils ne manquaient de rien ; un gomor (ou 3,6 l) de manne était leur ration quotidienne. Auriez-​vous besoin de plus ? Israël le pensait. Il soupirait après la viande, et la main de Jéhovah ne fut pas trop courte pour la leur donner. “ L’Éternel fit souffler de la mer un vent, qui amena des cailles, et les répandit sur le camp, environ une journée de chemin d’un côté et environ une journée de chemin de l’autre côté, autour du camp. Il y en avait près de deux coudées au-dessus de la surface de la terre. Pendant tout ce jour et toute la nuit, et pendant toute la journée du lendemain, le peuple se leva et ramassa les cailles ; celui qui en avait ramassé le moins en avait dix homers. Ils les étendirent pour eux autour du camp. ” — Nomb. 11:31, 32.

      Cet énorme marché de viande qui s’étendait à plus de trente kilomètres à la ronde autour du camp gigantesque composé de deux à trois millions de personnes offrait à Israël de quoi satisfaire son appétit. Mais l’avidité et la gloutonnerie s’emparèrent d’eux. Ceux qui en recueillirent le moins en avaient plus de 100 boisseaux (d’environ 36 litres chacun). En supposant maintenant que seuls les hommes de 25 ans et plus aient fait le ramassage, ils recueillirent alors plus de 60 000 000 de boisseaux de cailles ! Ils manquèrent de modération et par-dessus tout ils n’exprimèrent pas leur gratitude et leur appréciation à Jéhovah pour cette généreuse disposition. C’est ainsi que le verset 33 (de Nombres 11:33) poursuit : “ Comme la chair était encore entre leurs dents, sans être mâchée, la colère de l’Éternel s’enflamma contre le peuple, et l’Éternel frappa le peuple d’une très grande plaie. ” Grâce à ces quelques connaissances de la valeur des unités de mesures, combien notre compréhension de ces récits bibliques se trouve grandement enrichie !

      Voici maintenant un bref exposé de la corrélation existant entre les différentes mesures dont nous venons de parler. Les mesures linéaires se divisent ainsi : Une coudée égale deux empans, six palmes ou vingt-quatre doigts (soit 45 cm environ). Concernant les mesures de capacités (liquides) : Un cor vaut 10 baths, 60 hins, 180 cabs ou 720 logs (soit environ 360 litres). Quant aux mesures de capacités (solides), voici leur division : Un homer vaut 10 éphas, 30 séas, 100 gomors, 180 cabs ou 720 logs (soit 360 litres environ)⁠15. En comparant les deux derniers systèmes, nous remarquons que l’épha est semblable au bath et que l’homer est égal au cor. Voici ce que dit McClintock and Strong’s Cyclopædia concernant le rapport de ces mesures : “ L’échelle est formée, on le remarquera, sur les systèmes décimal et duodécimal combinés, le premier prévalant par rapport au gomor, à l’épha et à l’homer, et le second par rapport au cab, au séa et à l’épha. Pour les mesures de capacités (liquides), c’est le système duodécimal qui est seul utilisé, et il est fort probable que ce dernier fut employé à l’origine, étant sans aucun doute le principe général sur lequel les systèmes de mesures de l’Antiquité étaient basés⁠16. ”

      Ce serait une tâche bien ingrate que de vouloir concilier les nombreuses différences (quoique peu importantes) qu’accusent les mesures exactes établies par les archéologues ; mais une connaissance sommaire des valeurs relatives des mesures telles qu’elles sont employées dans la Bible est d’une aide certaine pour tous ceux qui la lisent.

      [Références]

      1 “ Dictionnaire biblique ” de Harper, 1952.

      2 “ Encyclopédie ” de McClintock and Strong, tome 6, p. 197.

      3 “ Encyclopédie juive ”, 1905, tome 12, p. 483.

      4 Ibid., p. 483.

      5 “ Encyclopédie ” de McClintock and Strong, tome 6, p. 193 ; “ Encyclopédie juive ”, tome 12, p. 487.

      6 “ The Westminster Dictionary of the Bible ”, 1944, p. 122.

      7 “ Encyclopédie ” de McClintock and Strong, tome 6, p. 196.

      8 “ The Westminster Dictionary of the Bible ”, p. 523.

      9 “ Encyclopédie juive ”, tome 12, p. 487.

      10 “ The Westminster Dictionary of the Bible ”, p. 362 ; Lév. 14:10, note, Jé.

      11 Jean 2:6, note, Jé. Voir aussi “ The Westminster Dictionary ”.

      12 “ The Westminster Dictionary of the Bible ”, 1944, p. 61.

      13 Ibid., p. 184.

      14 Ibid., p. 440. Exode 16:16, note, Jé.

      15 Ibid., p. 386.

      16 “ Encyclopédie ” de McClintock and Strong, tome 6, p. 197.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1955 | 1er septembre
    • Questions de lecteurs

      ● Jéhovah ordonna à Balaam de se rendre auprès de Balak, mais, dès qu’il partit la colère de Dieu s’enflamma. Pourquoi ? — G. S., Angleterre.

      Balak, roi de Moab, envoya des messagers auprès du prophète Balaam dans le pays appelé aujourd’hui Irak. Les messagers apportaient de l’argent au prophète afin de l’engager à maudire Israël. Balaam désirait obtenir la récompense mais, ayant des relations avec Jéhovah, le Dieu d’Israël, il souhaitait que Jéhovah lui permette de s’en aller pour maudire Israël. Cependant Jéhovah dit au prophète : “ Tu n’iras point avec eux ; tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni. ” Balaam refusa donc de se joindre aux anciens de Moab et de Madian. Balak envoya de nouveau des hommes à Balaam, chargés de prier instamment le prophète de venir pour maudire Israël et recevoir honneurs et richesses. Cette fois-​ci Jéhovah dit à Balaam : “ Lève-​toi, va avec eux ; mais tu feras ce que je te dirai. ” Mais le récit nous dit qu’immédiatement après “ la colère de Dieu s’enflamma, parce qu’il était parti ”. L’ange de Jéhovah barra le sentier et l’ânesse que montait Balaam s’arrêta et parla miraculeusement, après quoi Balaam aperçut l’ange. Rempli d’effroi et prêt à rebrousser chemin Balaam dit : “ Je m’en retournerai. ” Toutefois l’ange de Jéhovah lui parla comme suit : “ Va avec ces hommes ; mais tu ne feras que répéter les paroles que je te dirai. ” Balaam continua son chemin et, arrivé auprès de Balak, il bénit Israël au lieu de le maudire. — Nomb. 22:12, 20, 34, 35.

      Balaam avait été demandé pour maudire Israël. Jéhovah lui dit dès le début de ne pas s’y rendre car Israël était béni. Cependant Balaam désirait y aller et maudire le peuple afin d’être récompensé, c’est pourquoi il renouvela sa question. Sur quoi Jéhovah lui permit de partir, à condition de prononcer seulement les paroles qu’il lui dirait. Si Balaam ne maudissait pas le peuple il ne recevrait pas de récompense. Lorsqu’il se mit en route il pensait au salaire et à la possibilité d’éluder la restriction divine, de maudire Israël et d’obtenir ainsi honneurs et richesses. Jéhovah s’en aperçut et sa colère s’enflamma lorsque Balaam s’apprêta au départ avec cet esprit de cupidité et un tel manque de sincérité. Jéhovah rendit Balaam à la raison en lui faisant subir un choc, c’est-à-dire en faisant parler l’ânesse et en faisant voir à Balaam un ange ayant une épée nue à la main, prêt à tuer le prophète s’il falsifiait le message, cherchait à le modifier dans le dessein de plaire à Balak pour recevoir la récompense. Cette démonstration fit oublier à Balaam son intention de maudire Israël, la crainte le dégrisa et il prononça la bénédiction. Ainsi, “ Jéhovah... a changé la malédiction en bénédiction ”. — Deut. 23:5, Cr 1905.

      Ce qui prouve que Balaam partit avec l’idée de maudire afin de toucher sa rémunération ressort des paroles de Pierre relatives aux cupides : “ Ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris pour sa transgression : une ânesse muette, faisant entendre une voix d’homme, arrêta la démence du prophète. ” Cela prouve qu’il espérait être récompensé en maudissant injustement le peuple d’Israël et que cette pensée fut seulement éliminée par l’ange parlant miraculeusement à l’ânesse et le menaçant. Pour montrer encore que Balaam pensait maudire à tort Israël afin d’obtenir une récompense, Jude dit de tels cupides qu’ils “ se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam ”. — II Pi. 2:15, 16 ; Jude 11.

      Mais même après cette exhortation et cette démonstration de la part de Jéhovah, Balaam persévéra dans sa voie inique et chercha à nuire à Israël, conformément au désir de Balak. Après que la malédiction qu’il avait voulu prononcer eut été transformée en bénédiction, il apprit à Balak comment il était possible de faire tomber les Israélites et faire en sorte que ceux-ci s’attirassent la malédiction de Jéhovah. Avant de s’en aller il dit vraisemblablement à Balak qu’il pouvait les séduire en amenant auprès d’eux les filles des Moabites et des Madianites et en les incitant à pratiquer le culte de Baal. Après le départ de Balaam, la première chose rapportée est la conduite immorale d’Israël avec ces femmes et sa pratique du culte de Baal, ce qui engendra la colère de Jéhovah contre Israël et entraîna la mort de milliers de coupables (Nomb. 25:1-9). Lorsque des femmes des Madianites furent laissées en vie, Moïse fit ressortir la culpabilité de Balaam en ces termes : “ Ce sont elles qui, sur la parole (le conseil, Cr 1905) de Balaam, ont entraîné les enfants d’Israël à l’infidélité envers l’Éternel, dans l’affaire de Peor ; et alors éclata la plaie dans l’assemblée de l’Éternel. ” Lorsque les Israélites firent prisonnières

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