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OmbreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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la terre, Jéhovah, lui, est immuable. C’est ce que déclara le disciple Jacques en ces termes: “Chez [lui] il n’y a pas la variation du mouvement de rotation de l’ombre.” — Jacq. 1:17.
L’ombre ou zone sombre que projette un objet sur une surface est sans substance; ce n’est pas la chose elle-même. Toutefois, elle donne une idée générale de la réalité dont elle est la projection. À ce propos, Paul expliqua que la Loi, y compris ses fêtes, son tabernacle et ses sacrifices, était une ombre de choses plus grandes à venir, puis il ajouta: “La réalité appartient au Christ.” — Col. 2:16, 17; Héb. 8:5; 9:23-28; 10:1.
Au sujet du recul miraculeux de l’ombre mentionné en II Rois 20:9-11 et en Ésaïe 38:8, voir CADRAN SOLAIRE.
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ÔmégaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÔMÉGA
{Article non traduit.}
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OmerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OMER
Mesure pour les solides, égale à un dixième d’éphah (Ex. 16:16, 18, 22, 32, 33, 36). Grâce aux découvertes archéologiques relatives à la capacité du bath, mesure pour les liquides correspondant à l’éphah, on peut évaluer la capacité de celui-ci à 22 litres (voir Ézéchiel 45:10, 11). L’omer faisait donc 2,2 litres.
Il ressort d’une comparaison d’Exode 29:40 et de Nombres 28:5 dans le texte hébreu qu’un ‘dixième’ signifie un dixième d’éphah, ou un omer, ce qui permet de traduire l’expression hébraïque “dixième” par “un dixième d’éphah”. — Nomb. 15:4; voir note dans Dh; Os; Sg.
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OmikronAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OMIKRON
{Article non traduit.}
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OmriAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OMRI
Sixième roi du royaume septentrional des dix tribus d’Israël. Les Écritures ne disent rien sur l’ascendance d’Omri; on ignore même le nom de son père et de sa tribu. Omri fonda la troisième dynastie d’Israël (qui fit suite à celles de Jéroboam et de Baascha). Son fils Achab et ses petits-fils Achaziah et Joram lui succédèrent sur le trône, de sorte qu’ils totalisèrent à eux quatre 46 ans de règne (951-905 av. n. è.). Sa petite-fille, Athalie, régna six ans sur le trône de Juda (II Rois 8:26; 11:1-3; II Chron. 22:2). Jéhu, qui extermina la maison d’Achab et établit la quatrième dynastie d’Israël, est appelé “fils [dans le sens de successeur] d’Omri” sur l’obélisque noir de Salmanasar III. De fait, rendant hommage à la puissance d’Omri, les Assyriens continuèrent à appeler Israël “le pays d’Omri” et ses rois “la maison d’Omri” longtemps après que les descendants de celui-ci eurent cessé de régner.
Omri ne reçut pas le trône par voie de succession; il le prit par l’épée. Chef de l’armée d’Israël sous le règne d’Élah (et peut-être déjà sous le roi précédent, Baascha), il exerçait ce commandement quand Zimri, chef de la moitié des chars, renversa Élah, s’appropria le royaume et extermina la maison ainsi que les amis de Baascha. Dès que la nouvelle parvint à l’armée d’Israël qui campait face aux Philistins à Guibbéthon, “tout Israël” (sans doute les chefs de tribus qui étaient “dans le camp”) fit Omri roi sur la nation. Puis, levant immédiatement le camp, l’armée alla prendre d’assaut Tirzah, la capitale de Zimri. Quand il vit que la situation était perdue, Zimri brûla sur lui-même la maison du roi, achevant ainsi tragiquement son règne de sept jours. — I Rois 16:8-20.
Toutefois, Omri rencontra un nouveau rival en la personne de Tibni, fils de Guinath. Le peuple resta divisé pendant quatre ans, période durant laquelle la guerre civile dut faire rage, jusqu’à ce que les partisans d’Omri l’emportent sur ceux de Tibni, assurant de ce fait la domination incontestée d’Omri. Zimri mourut dans la vingt-septième année du roi Asa de Juda (951) (I Rois 16:15-18), et c’est dans la trente et unième année d’Asa (947) que Tibni trouva la mort dans des circonstances que la Bible ne précise pas. Omri put ainsi régner seul pendant huit ans, jusqu’à la trente-huitième année d’Asa (940). — I Rois 16:21-23, 29.
La Bible parle de la “puissance” d’Omri (I Rois 16:27). Les lignes 4 à 8 de la stèle de Mésa indiquent en effet que ce roi soumit Moab et que cette domination se poursuivit sous Achab (II Rois 3:4). Vers le milieu de son règne, Omri renonça à faire de Tizrah sa capitale, sage décision compte tenu de la facilité avec laquelle il l’avait prise. Il acheta à Schémer une montagne qu’on pouvait facilement fortifier et il y bâtit une nouvelle ville, Samarie, qui se révéla en mesure de soutenir de longs sièges (I Rois 16:23, 24). Des inscriptions cunéiformes confirment qu’Omri fut le fondateur de cette ville, dans laquelle il fut enseveli (I Rois 16:28). Omri connut aussi des revers au cours de son règne. Ainsi, il dut livrer plusieurs villes au roi de Syrie (I Rois 20:34) et il fut le premier roi d’Israël contraint de payer le tribut à l’Assyrie.
Du point de vue religieux, Omri poursuivit la mauvaise voie dans laquelle s’était engagé le royaume du Nord. Non content de perpétuer l’idolâtrie instituée par Jéroboam, “il faisait ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah, et il finit par faire pis que tous ceux qui furent avant lui”. (I Rois 16:25, 26.) Quelque deux cents ans plus tard, par la bouche de Michée, Jéhovah condamna la nation d’Israël parce qu’elle observait “les ordonnances d’Omri”. — Michée 6:16.
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OnAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ON
Nom de personne et nom de lieu.
1. Fils de Péleth et l’un des hommes principaux de la tribu de Ruben. — Nomb. 16:1; voir ABIRAM.
2. Ancienne et célèbre ville d’Égypte située à une quinzaine de kilomètres au nord-est du Caire, sur la rive orientale du Nil, près de l’endroit où les eaux du fleuve se séparent pour former le delta. Son nom s’écrit iwnw dans les annales égyptiennes et Anu ou Unu dans les textes assyro-babyloniens. On pense que le nom égyptien signifie “Ville de la colonne”, peut-être à cause des obélisques (hautes colonnes effilées au sommet pyramidal) pour lesquels la ville était célèbre, à moins qu’il n’ait un rapport avec la pierre sacrée (appelée benben) utilisée dans le culte du dieu-soleil Râ (ou Rê). Les Grecs appelaient cette ville Héliopolis, c’est-à-dire “Ville du soleil”, parce que c’était le principal lieu de culte du soleil en Égypte.
Il est fait mention d’On pour la première fois dans la Bible au sujet de Potiphéra, un prêtre de cette ville dont la fille, Asénath, fut donnée pour femme à Joseph. — Gen. 41:45, 50.
Sous l’inspiration divine, le prophète Jérémie annonça que le roi Nébucadnezzar renverserait l’Égypte et ‘briserait les colonnes de Beth-Schémesch, qui est au pays d’Égypte’. (Jér. 43:10-13.) Beth-Schémesch, qui signifie “Maison du soleil”, correspond à peu près au nom grec Héliopolis. Jérémie parlait donc probablement de la ville d’On, les “colonnes” qui devaient être brisées étant certainement les nombreux obélisques qui entouraient le temple du soleil.
La prophétie d’Ézéchiel contient un avertissement similaire (Ézéch. 30:10, 17). Dans ce passage, les points-voyelles du mot hébreu sont différents de ceux du mot cité dans la Genèse, si bien que le nom s’écrit littéralement “Aven” (héb. ʼawén). Certains biblistes pensent qu’il s’agit d’un jeu de mots associant Aven, qui signifie “méchanceté; idolâtrie”, à la ville d’On qui était un centre du culte idolâtrique.
Il en est peut-être de même en Ésaïe 19:18. Dans le texte massorétique, une des “cinq villes au pays d’Égypte qui parleront la langue de Canaan et jureront à Jéhovah” est appelée “la ville de la Destruction [héb. ʽIr ha-Hérés]”. Le manuscrit de la mer Morte qui porte le livre d’Ésaïe l’orthographie Ir ha-ḥérés, nom qui signifie “Ville du soleil” et désigne donc On (Héliopolis). Là encore le copiste massorète a peut-être fait volontairement un jeu de mots en substituant Hérés (destruction) à Ḥérés (un autre mot hébreu pour “soleil”, mais moins usité que shémésh), étant donné que Jéhovah avait l’intention de détruire la ville idolâtrique d’On. Dans les targums araméens, la paraphrase de cette portion du verset est rendue comme suit: “(Ville de) la Maison du soleil, qui doit être détruite.”
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OnamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ONAM
{Article non traduit.}
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OnanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ONAN
(“vigoureux”).
Fils de Juda, le deuxième garçon qu’il eut d’une Cananéenne, fille de Schua (Gen. 38:2-4; I Chron. 2:3). Jéhovah fit mourir Er, frère aîné d’Onan, parce qu’il pratiquait le mal. Comme celui-ci était mort sans enfant, Juda demanda à Onan de s’unir comme beau-frère à Tamar, la veuve de son frère. Si un fils naissait de cette union, il ne fonderait pas la famille d’Onan, mais recueillerait le droit de premier-né, en tant qu’héritier d’Er. Par contre, s’il n’y avait pas de progéniture, c’est à Onan que reviendrait l’héritage. Quand Onan avait des rapports avec Tamar, “il laissait perdre sa semence à terre” plutôt que de la lui donner. Il ne s’agissait pas de masturbation de sa part, car le récit déclare que c’était “lorsqu’il lui arrivait d’avoir des rapports avec la femme de son frère” qu’il laissait perdre sa semence. De toute évidence, Onan pratiquait le “coïtus interruptus”, en évitant à dessein d’éjaculer dans le vagin de Tamar. Onan mourut lui aussi sans enfant, mis à mort par Jéhovah, non pour avoir pratiqué la masturbation, mais parce qu’il avait enfreint l’ordre de son père, fait montre d’avidité et péché contre les dispositions divines relatives au mariage. — Gen. 38:6-10; 46:12; Nomb. 26:19.
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OncleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ONCLE
Le terme hébreu dôdh, parfois traduit par “oncle” ou par “frère du père” (Lév. 10:4; 20:20; 25:49; Nomb. 36:11; I Sam. 10:14-16; 14:50; Esther 2:7, 15; Jér. 32:7-9, 12; Amos 6:10), a un sens beaucoup plus large que le mot français “oncle”. Il peut désigner non seulement un parent, en règle générale le frère du père, mais également (au singulier ou au pluriel) l’amour (Prov. 7:18), des témoignages de tendresse ou d’amour (Cant. 1:2, 4; Ézéch. 16:8; 23:17) et un bien-aimé (Cant. 1:14, 16; És. 5:1). Ainsi que le montre le cas des rois Jéhoïakin et Sédécias, il est souvent possible de déterminer le lien de parenté désigné par ce mot grâce au contexte et aux textes parallèles. Puisque Sédécias était le frère de Jéhoïakim, père de Jéhoïakin, il est évident que dôdh désigne ici un oncle ou le frère d’un père (II Rois 24:6, 15, 17; I Chron. 3:15). On trouve une autre signification du terme hébreu en I Chroniques 27:32 où Jonathan, un conseiller, est présenté comme le dôdh de David. Or, puisque les textes de II Samuel 21:21 et de I Chroniques 20:7 indiquent que Jonathan était le fils de Schiméa, frère de David, il faut comprendre que dôdh désigne en l’occurrence le neveu de David et non son oncle.
La forme féminine de dôdh signifie “tante”. (Ex. 6:20; Lév. 18:14; 20:20.) Un oncle maternel est désigné en hébreu par l’expression “frère de sa mère”. — Gen. 29:10.
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OnésimeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ONÉSIME
(“profitable, utile”).
Esclave fugitif que Paul aida à devenir chrétien. Serviteur d’un chrétien de Colosses appelé Philémon, Onésime s’était enfui de cette ville pour se rendre à Rome. Peut-être même avait-il volé son maître pour pouvoir payer le voyage (Col. 4:9; Philém. 18). Il est très possible qu’Onésime ait rencontré Paul ou qu’il ait tout au moins entendu parler de lui par Philémon, car, si les Écritures ne mentionnent pas expressément que Paul se rendit à Colosses lors de ses voyages missionnaires, elles indiquent qu’il visita la région et qu’il connaissait Philémon (Actes 18:22, 23; Philém. 5, 19, 22). Quoi qu’il en soit, d’une manière ou d’une autre Onésime rencontra Paul à Rome et ne tarda pas à devenir chrétien (Philém. 10). Celui qui avait été auparavant pour Philémon un esclave inutile était maintenant devenu pour Paul un ministre des plus utiles, un “frère fidèle et bien-aimé” que l’apôtre appelait “Mes propres tendres affections”. — Col. 4:9; Philém. 11, 12.
Malgré tout, Onésime était toujours un esclave fugitif, et l’ordre social de l’époque obligeait Paul à le renvoyer à son propriétaire, bien qu’à regret, car il était devenu pour lui un excellent compagnon. Toutefois, l’apôtre ne pouvait en aucune façon forcer Onésime à rentrer chez son maître; ce retour n’était donc possible qu’avec l’assentiment de l’esclave. Quand il renvoya Onésime, Paul prit des dispositions pour que Tychique l’accompagne et que les deux hommes transmettent une lettre et un rapport à la congrégation de Colosses (Col. 4:7-9). Paul donna aussi à Onésime une lettre pour Philémon, bien qu’il espérât être relâché sous peu et avoir le plaisir de visiter celui-ci personnellement, car son emprisonnement touchait à sa fin (Philém. 22). Cette lettre était pour Onésime ce qu’on pourrait appeler une lettre de réintroduction et de recommandation, dans laquelle Paul assurait Philémon que le fugitif était devenu un excellent ministre chrétien qui avait revêtu une nouvelle personnalité, et il plaidait pour que la réunion soit davantage celle de deux chrétiens que celle d’un esclave et de son maître. L’apôtre demandait qu’on porte à son compte toute dette qu’Onésime pouvait avoir contractée envers Philémon (Philém. 12-22). Soit dit en passant, dans la lettre aux Colossiens qu’Onésime et Tychique apportèrent, Paul traitait des principes chrétiens qui régissent les rapports entre maître et esclave. — Col. 3:22 à 4:1.
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