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  • Une seule Église catholique ?
    La Tour de Garde 1953 | 1er février
    • Les Églises orthodoxes d’Orient rejettent la doctrine du mérite spécial des saints ainsi que celle des indulgences. L’emploi des images taillées, exception faite du crucifix, est interdit. Le purgatoire n’est pas accepté. Dans l’Église catholique romaine tous les membres du clergé pourvus d’un bénéfice ecclésiastique doivent être célibataires, qu’ils soient dans les ordres ou non. Dans l’Église orthodoxe, ceux qui ont la charge d’une paroisse doivent être mariés, mais néanmoins ils n’ont pas accès aux plus hautes fonctions. Une autre différence frappante réside dans la manière de célébrer la messe ; chez les catholiques romains en effet, les laïques ne sont autorisés à recevoir que le pain, le vin étant réservé au prêtre, tandis que dans l’Église orthodoxe les laïques prennent le pain et le vin. En outre, dans l’Église orthodoxe, les deux espèces peuvent être données aux enfants dès qu’ils sont baptisés, tandis que dans l’Église catholique romaine il faut attendre l’adolescence, bien qu’il ne soit pas nécessaire d’avoir passé par la “ confirmation ”. Dans l’Église orthodoxe encore, le culte peut être célébré dans la langue du pays, alors que dans l’Église catholique romaine la messe est toujours dite en latin. — Handbook of Denominations ; The Byzantine Patriarchate, de George Every.

      En 1870, lorsque l’infaillibilité du pape fut érigée en dogme de foi, on assista à un nouveau schisme. Un groupe assez important de catholiques romains refusa d’accepter la définition de l’infaillibilité pontificale et constitua ce qu’on appelle le vieux-catholicisme. Les membres de cette Église se groupèrent autour de l’archevêque d’Utrecht, ville des Pays-Bas. Ils déclarent rester attachés aux sept premiers conciles généraux de l’Église et croient également au symbole de Nicée. Pour les catholiques romains ils sont néanmoins un “ groupement protestant et moderniste ”. Selon des autorités catholiques romaines, leurs ordres sont réguliers et les sacrements qu’ils administrent efficaces.

      Les rapports entre l’Église et l’État causèrent une nouvelle division au sein de l’Église de Rome. Les catholiques romains qui se séparèrent pour cette raison prétendaient que “ toutes les lois émanent de l’autorité de l’État ou, lorsqu’elles accordent à l’Église le droit de juridiction, précisent qu’en aucun cas l’Église n’est l’autorité suprême ou supérieure à l’État et affirment que l’autorité de l’Église ne concerne que le domaine de la conscience et que son autorité n’a aucune portée extérieure ou sociale ”. (The New World, 27 déc. 1946.) Les partisans de cette opinion s’appellent catholiques libéraux.

      Voici une autre division. Le 14 mars 1897 naquit l’Église catholique nationale polonaise qui fut une protestation contre certaines résolutions adoptées par le concile catholique romain réuni à Baltimore en 1884. À ce sujet Mead écrit : “ Aux yeux des congrégations polonaises irritées, ces résolutions conféraient à la hiérarchie romaine de l’Église catholique romaine une autorité religieuse, politique et sociale injustifiée, permettaient l’usurpation de la propriété des biens de l’Église et préparaient le chemin à l’exploitation politique du peuple polonais. ” Bien que l’Église catholique nationale polonaise soit le seul groupement important d’Amérique à avoir rompu avec l’Église catholique romaine, il existe néanmoins d’autres groupes parmi les ressortissants slovaques, lithuaniens, ruthènes et hongrois, qui ont suivi son exemple ; un certain nombre de fidèles slovaques et lithuaniens se rallièrent à l’Église catholique nationale polonaise.

      Provenant de derrière le rideau de fer, des rumeurs de schisme dans l’Église catholique romaine en territoire soviétique seraient parvenues au pape, si l’on en croit le Tablet, journal catholique de Londres, du 6 septembre 1947. Le Soviet News de Londres et la radio de Moscou ont annoncé la consécration de deux nouveaux évêques catholiques lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à Riga, Lettonie, en la cathédrale St Jacob. Il s’agit, d’une part, du célèbre théologien catholique Peter Strud, recteur du séminaire catholique de Riga, et, d’autre part, du professeur Kazimir Dulbinski, du même séminaire. Il semble que cette mesure fut prise sans l’autorisation du Vatican.

      Ce bref examen de l’histoire catholique montre que cette Église n’est pas un ensemble homogène capable de résister à l’usure du temps, mais qu’elle est divisée en de nombreux cultes et sectes. Les paroles de Jésus que nous trouvons dans l’Évangile selon Matthieu (7:1-5) lui conviennent donc particulièrement. L’Histoire montre en outre qu’elle est divisée sur le plan politique, divisée à propos de questions nationales et internationales, divisée au sujet du fascisme, divisée lorsqu’il s’agit du communisme, divisée encore sur la question de la démocratie, divisée enfin dans la guerre comme elle est divisée dans la paix. Et “ tout royaume divisé contre lui-​même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-​même ne peut subsister ”. — Mat. 12:25.

      Voici le moment de sortir du milieu de la maison divisée de la fausse religion et de rallier la véritable Église, celle qui est bâtie sur le “ rocher spirituel ” et qui constitue la seule espérance de l’humanité. — Apoc. 18:4 ; I Cor. 10:4.

  • Les Témoins de Jéhovah tiennent bon en Albanie
    La Tour de Garde 1953 | 1er février
    • Les Témoins de Jéhovah tiennent bon en Albanie

      NOUS venons de recevoir d’un frère qui a pu quitter l’Albanie il y a environ deux ans une lettre dans laquelle il décrit la situation en Albanie durant les dix ans qui précédèrent son évasion. Voici ce qu’on y lit :

      “ En 1939 les fascistes prirent le pouvoir et la loi du pays interdit l’œuvre des témoins de Jéhovah. L’œuvre se poursuivit néanmoins sans trop de difficultés jusqu’en juin 1940 où un décret ministériel proscrivit les témoins de Jéhovah et ordonna la confiscation de leurs publications. Quinze mille livres et brochures entre autres choses furent saisis. Neuf témoins furent arrêtés et condamnés à des peines de un à trois ans de prison. Sur les six autres qui furent arrêtés jusqu’en 1944 on en déporta deux en Allemagne d’où l’un ne devait plus revenir. (Entre 1946 et 1949 il y eut vingt nouvelles arrestations et certains furent condamnés à cinq ans de prison.) Pendant ce temps l’œuvre se poursuivait dans la clandestinité, au moyen de copies dactylographiées et des quelques brochures soustraites à la mainmise du gouvernement. Ces brochures étaient prêtées aux personnes intéressées et il était bien entendu qu’elles n’étaient que prêtées.

      “ En 1945 on fit des efforts pour redonner de l’élan à l’œuvre, mais ce fut difficile car il manquait le matériel d’impression. Cette année-​là les communistes étaient trop pris ailleurs pour s’occuper des témoins de Jéhovah. Mais en 1946, toutes les publications qui avaient échappé aux fascistes et aux nazis furent saisies par les communistes qui confisquèrent également tout notre équipement, déclarant que le matériel que nous avions leur appartenait. À plusieurs reprises les frères s’adressèrent directement au gouvernement dans le but d’obtenir du papier pour imprimer le message du Royaume. Finalement ils furent mis dehors et menacés de représailles s’ils se présentaient de nouveau avec leurs réclamations. Cette fois le frère leur déclara ceci : Jéhovah, notre Dieu, nous a chargés de la responsabilité de mettre tous les Albanais au courant du dessein divin dont le monde doit entendre

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