Coup d’œil sur le monde

Effets néfastes du oui-ja

Selon le Sunday Telegraph d’Australie (numéro du 10 janvier 1971), le oui-ja est en train de corrompre et de dépraver les adolescents de Grande-Bretagne. Ce journal dit : “Les enseignants et le clergé affirment que la passion du oui-ja qui a envahi les écoles britanniques constitue un danger plus grand encore que la boisson, la drogue et la sexualité. (...) Dans un établissement, 30 écolières se mettaient à hurler et à vociférer chaque fois que le professeur de religion entrait dans la salle de classe. Pendant ces accès de fureur violents, elles ne cessaient de crier : ‘Il n’y a pas de Dieu !’ Il s’agissait d’élèves qui, normalement, se conduisaient bien.” On a découvert que ces adolescentes consultaient souvent le oui-ja et que les esprits leur avaient dit qu’il n’y a pas de Dieu. Le journal ajouta : “Une jeune fille tenta de se suicider après avoir reçu un message censé venir de son père défunt et qui disait : ‘C’est merveilleux ici. Pourquoi ne pas venir me retrouver ?’” Le secrétaire de l’Association britannique des spirites déclara : “On devrait interdire la vente de ces planchettes. (...) les forces qu’elles libèrent sont irréfléchies et dangereuses.” La Bible nous met en garde contre de telles tentatives d’entrer en rapport avec des forces spirituelles mauvaises.

Le panorama du monde vu par le pape

Dans son message pascal, Paul VI a reconnu que la situation actuelle du monde forme un sombre tableau. “Nous avons l’impression, dit-​il, d’avoir devant nous la vision d’une mer agitée, avec menace de plus grandes tempêtes encore. (...) Ne voyons-​nous pas sans cesse de nouvelles guerres, et même des signes avant-coureurs de plus terribles encore, des armements terrifiants, des révolutions incessantes, des luttes sociales institutionnalisées, des contestations endémiques, une lente décadence morale, un recours déplorable aux succédanés du véritable amour (...) ? L’Église elle-​même, n’est-​elle pas, çà et là, secouée sur le plan doctrinal et disciplinaire, par des courants perturbateurs, qui cherchent en vain à se réclamer du souffle authentique de l’esprit vivifiant ? Mais en même temps, nous sentons que l’humanité éprouve un besoin douloureux et, en un certain sens, prophétique, d’espérance, comme on sent le besoin de respirer pour vivre. Sans espoir, il n’y a pas de vie possible.” Le pape se disait en mesure de donner aux hommes cet espoir. Cependant, il manqua une occasion merveilleuse de faire connaître la véritable espérance de l’humanité, celle que donne la Bible, c’est-à-dire l’établissement du Royaume de Dieu, aujourd’hui une réalité comme le prouve justement l’état de choses décrit par le pape et qui fut annoncé par Jésus lui-​même dans sa grande prophétie sur la “clôture du système de choses”. Il mentionna entre autres éléments du signe précurseur du grand changement proche, “l’angoisse des nations” et le “mugissement de la mer et (...) son agitation”. — Luc 21:25.

La lutte contre la pollution

Parlant de la lutte contre la pollution en France, le ministre de l’Environnement déclara dernièrement : “Nous avons à peine dix ans devant nous pour éviter l’irréversible, c’est-à-dire l’altération sans remède de notre patrimoine naturel et monumental et en particulier pour sauvegarder nos sites et nos paysages.”

Aux États-Unis, un groupe d’études a publié, après un an et demi de recherches, un rapport qui affirme que 15 années de lutte contre la pollution des eaux dans ce pays se traduisent par un “échec déplorable”. D’après ce rapport, les quelque trois milliards de dollars dépensés par le gouvernement américain depuis 1956 n’ont permis de réduire le degré de pollution d’aucun cours d’eau important. C’est dans le domaine industriel que l’échec est le plus évident.

Un pasteur homosexuel

Selon le Daily Independent Journal de San Rafael, Californie, un pasteur unitarien considéré est, de son propre aveu, homosexuel. Le journal ajoute qu’après avoir fait cet aveu, il “entreprit une tournée à travers le pays pour prononcer des discours sur l’oppression de l’homosexuel. Depuis deux ans il parle à ce sujet aux réunions des associations unitariennes”. Une organisation vraiment chrétienne se conforme aux principes moraux que Dieu a fait consigner dans sa Parole. Or, celle-ci condamne formellement l’homosexualité.

Les reliques de saint Marc

C’est sous ce titre que Le Monde publie une lettre provenant d’une lectrice de Beyrouth au sujet des “reliques de saint Marc”, censées avoir été “rendues” par Rome à l’Église copte lors de la consécration de la nouvelle cathédrale du Caire. Cette lettre dit entre autres : “Je suis égyptienne de naissance et n’ai qu’amour et respect pour l’Égypte en général et l’Égypte chrétienne en particulier. (...) Mais si j’aime l’Égypte, si j’ai un culte pour Venise, je respecte davantage encore la vérité. On ne hâtera pas l’œcuménisme en racontant au public des histoires agréables. Il faut avoir le courage des événements et reconnaître qu’il n’existe pas de reliques de saint Marc. Le coffret-reliquaire qui fut remis par les autorités catholiques à la hiérarchie orthodoxe contenait peut-être quelque chose ; peut-être ne contenait-​il rien ; il ne contenait pas, en tout cas, les reliques de saint Marc. Nul n’ignore qu’en 829 celles-ci furent dérobées par des marchands vénitiens à la basilique Saint-Marc d’Alexandrie, qu’elles furent apportées à Venise où, sous le vocable de saint Marc, une église fut érigée en 830 pour les recevoir. Au XI^e siècle, cet édifice, qui était en bois, fut remplacé par la basilique actuelle, (...) car, en 946, la première église Saint-Marc fut détruite par un incendie qui dévora la ville ; dans ce désastre, le corps de l’évangéliste, ou ce qui en restait, fut la proie des flammes et il n’en demeura rien.”

Le pape déplore les nombreuses défections de prêtres

Parlant à l’occasion du renouvellement, par 54 prêtres romains, des promesses de leur ordination, le pape a déploré une fois de plus les nombreuses défections parmi le clergé. “Je ne peux pas penser, dit-​il, à ce tragique drame pascal sans y associer, dans mon esprit d’évêque et de pasteur, le souvenir de l’abandon et de la fuite de notre cénacle de tant de nos frères dans le sacerdoce. (...) Comment ne pas dénombrer, en cette heure de communion, les postes vacants de ceux qui ont été nos commensaux ?” Quelques jours plus tôt, une enquête aux Pays-Bas avait révélé que le nombre de prêtres abandonnant le sacerdoce dans ce pays a été respectivement de 243 et de 244 au cours des deux dernières années, contre 11 en 1960. D’après une étude effectuée aux États-Unis, 1 800 défections ont été enregistrées en Amérique en trois ans.

L’avortement libre

Depuis le 1^er juillet 1970, date de l’entrée en vigueur dans l’État de New York de la nouvelle législation sur l’avortement, plus de cent mille interruptions de grossesses ont été pratiquées rien qu’à New York. On estime que dans la moitié des cas il s’agissait de femmes mariées. La plupart des femmes sont jeunes : 20 pour cent en dessous de 20 ans, 56 pour cent entre 20 et 30 ans. Selon un rapport officiel publié en Grande-Bretagne, le nombre d’avortements légaux a atteint 83 851 en 1970. Dans ce pays, 32 532 des cas concernent des femmes non mariées, et en particulier 1 791 femmes âgées de moins 16 ans et 14 250 âgées de 16 à 19 ans. L’interruption de la grossesse est légale en Grande-Bretagne, sous certaines conditions, depuis avril 1968.