-
FouetAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
non avec le fouet montre bien qu’il n’utilisa ce dernier que sur les moutons et les bovins et non sur leurs propriétaires. D’ailleurs, en chassant le bétail au moyen de son fouet, il perturba le commerce courir après leurs bêtes pour les rassembler. — Jean 2:13-17; voir CHÂTIMENTS CORPORELS.
-
-
FourAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
FOUR
Chambre où l’on chauffe différents matériaux, afin de leur faire subir des transformations (Gen. 19:28; Ex. 9:8, 10). Dans l’Antiquité, on se servait de fours pour la cuisson des briques, de la poterie, ou pour faire de la chaux. Contrairement au mot français four, l’hébreu kibhshân ne désigne pas les fours destinés à faire cuire de la nourriture. — Voir FOUR À PAIN.
Compte tenu des progrès réalisés avant le déluge dans la fabrication d’outils de cuivre et de fer (Gen. 4:22), on peut sans doute penser que les hommes ont utilisé des fours très tôt dans leur histoire. Bien que le récit n’en parle pas directement, tout montre qu’on s’en servait aux jours de Nimrod. En effet, lorsque certains habitants du monde postdiluvien décidèrent de construire la ville de Babel et sa tour dans le pays de Schinéar, ils se dirent: “Allons! Faisons des briques et cuisons-les par une opération de cuisson.” (Gen. 11:3). Les ruines babyloniennes ont montré que l’on s’est servi de briques cuites au four depuis les temps les plus reculés. On utilisait ces briques résistantes pour les murs recouverts ou pour les surfaces pavées des édifices les plus importants.
Les fours à poterie égyptiens ressemblaient à une cheminée conique. Ils comprenaient une séparation perforée entre la fosse de combustion, en bas, et la chambre de cuisson, au-dessus. On plaçait les poteries dans cette chambre avant d’allumer le feu. Les potiers égyptiens considéraient les méthodes destinées à assurer une bonne cuisson comme un secret professionnel? et seuls les artisans compétents pouvaient donner au produit fini les qualités qu’on en attendait. Le tirage créé par l’air qui se dirigeait du foyer vers la cheminée faisait monter les flammes par les ouvertures pratiquées dans la séparation, leur permettant de circuler tout autour de la poterie avant de s’échapper par la cheminée.
Les fournaises ou fours palestiniens découverts à Méguiddo étaient en forme de “U” et mesuraient environ 2,50 mètres sur 3 mètres. Dans ce genre de four, le foyer se situait dans la courbure, tandis que, selon toute apparence, l’air qui entrait en dessous de la porte de chauffe faisait monter les flammes par les deux chambres de cuisson et les faisait sortir par les deux gaines qui se situaient à l’arrière du four.
-
-
Four à painAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
FOUR À PAIN
Chambre qu’on chauffe pour faire cuire ou rôtir de la nourriture. Les Hébreux et d’autres peuples utilisaient des fours à pain (héb. tannûr; gr. klibanos) de divers types.
Récemment encore, on se servait au Moyen-Orient de très grands fours, qui consistaient en un trou rond creusé dans le sol et qui atteignaient parfois 1,50 mètre ou 1,80 mètre de profondeur et environ 90 centimètres de diamètre. Dans un four de cette taille, on pouvait faire rôtir un mouton entier, en le suspendant au-dessus des pierres chauffées ou des braises.
Aux temps bibliques, on se servait aussi d’un four en forme de cloche, sans doute semblable à celui qu’utilisait actuellement les fermiers palestiniens. Une sorte de grand bol d’argile était retourné sur du gravier. On disposait la pâte sur ces pierres pour la faire cuire et on chauffait la cloche en brûlant du combustible tout autour et par-dessus.
Il y avait certainement dans toutes les maisons israélites un four portatif en forme de jarre, tel qu’il en existe encore en Palestine. Il s’agissait d’une grande cruche de terre, haute de quatre-vingt-dix centimètres environ avec une ouverture en haut et un fond large. Pour la faire chauffer, on faisait brûler du bois ou de l’herbe à l’intérieur et on enlevait les cendres grâce à une ouverture pratiquée à dessein. On bouchait l’ouverture principale et, quand la jarre était assez chaude, on étendait la pâte sur sa surface, à l’intérieur ou à l’extérieur. Par cette méthode on faisant des pains très plats.
Les archéologues ont excavé de très nombreux fours en forme de fosse. En fait, il s’agissait, selon toute apparence, d’améliorations du four en forme de jarre. Ce genre de four, partiellement enterré, était fait d’argile et entièrement plâtré. Il était conique au sommet et on brûlait le combustible à l’intérieur. D’après les monuments et les peintures que l’on a retrouvés, les Égyptiens étendaient la pâte sur la face extérieure de ces fours. Pour les chauffer, les Hébreux faisaient peut-être brûler des brindilles ou de l’herbe (comparez avec Matthieu 6:30). On pouvait aussi faire rôtir de la viande dans ce genre de four. Il est intéressant de remarquer que les fours à pain qu’emploient, à notre époque les fermiers de Palestine, ne sont pas très différents de ceux qui sont représentés sur les peintures et sur les reliefs assyriens ou égyptiens. En Chaldée, on plaçait autrefois les fours dans les cours des maisons. Maintenant, on les trouve parfois dans de petits fournils situés dans les cours des demeures privées, bien qu’ils puissent aussi être rassemblés dans un endroit du village. D’autre part, on se sert toujours de fours publics.
USAGE FIGURÉ
En Lévitique 26:26, les Écritures font allusion au four à pain dans une expression destinée à décrire la disette. Nous lisons: “Quand je [Jéhovah] vous aurai brisé les baguettes auxquelles sont suspendues les couronnes de pain, alors dix femmes cuiront bel et bien votre pain dans un seul four à pain et vous rendront votre pain au poids; et vous devrez manger, mais vous ne serez pas rassasiés.” D’autre part, Osée (7:4-7) compare les Israélites adultères à la fournaise d’un boulanger, probablement à cause des mauvais désirs qui brûlaient au-dedans d’eux.
-
-
FourmiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
FOURMI
(héb. nemâlâh).
Les fourmis, insectes petits mais très nombreux et extrêmement répandus, vivent en colonies. La Bible fait l’éloge de leur diligence et de leur sagesse instinctive (Prov. 6:6-8; 30:24, 25). On pense qu’il existe quelque 15 000 variétés de fourmis et on rencontre ces insectes dans toutes les parties du monde, à l’exception toutefois des régions polaires.
“UN PEUPLE”
Le livre des Proverbes appelle les fourmis “un peuple” (héb. ʽam), de même que Joël décrit les sauterelles comme “une nation”. (Joël 1:6) Cette expression convient très bien à ces petits insectes. En
-