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Surveillants du ministèreLa Tour de Garde 1957 | 1er juillet
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12. a) Pourquoi le groupe doit-il se garder pur ? Qui doit veiller à la pureté ? b) Les sœurs peuvent-elles traiter les cas d’exclusion et de restrictions ?
12 Pour que la faveur et la bénédiction de Jéhovah demeurent sur un groupe, il faut que son culte soit pur, agréable (I Cor. 5:6-13, NW). Si quelqu’un dans le groupe viole les commandements de Jéhovah relatifs à la pureté, le proclamateur au courant de cette infraction a la responsabilité de désigner ce cas à l’attention du comité qui, lui, a la responsabilité de garder la pureté de l’organisation. Le comité considérera attentivement l’affaire, prendra la mesure nécessaire, l’exclusion ou les restrictions, et en informera le groupe. Dans les groupes où les sœurs forment le comité, elles ne traiteront pas les cas pouvant entraîner l’exclusion ou des restrictions. Si deux frères figurent au comité, ils entendront l’affaire. S’il y a divergence d’opinion chez les deux frères quant à la décision à prendre, ils pourront faire appel à un frère mûr d’un autre groupe ou bien, si la visite du serviteur de circuit est prochaine, il complétera le comité. S’il n’y a pas de frères au comité ou seulement un seul, l’affaire devra attendre la visite du serviteur de circuit ou bien on pourra faire appel à des frères d’un groupe voisin.
13. À quoi doivent songer les surveillants ?
13 Les surveillants qui envisagent correctement les responsabilités du groupe y songent jour et nuit. Où peut-on apporter une amélioration ? Comment aider davantage les proclamateurs ? Peut-on instituer ou améliorer le témoignage de la mi-semaine, outre le service de la fin de semaine ? Quelles modifications faut-il apporter pour que le programme de formation pratique porte tous ses fruits, de façon que le groupe prenne de l’extension ? Comment peut-on améliorer les réunions de façon que l’assistance soit plus nombreuse ? Quand le groupe commence à augmenter, des serviteurs sont nommés et lorsque le moment vient de former un autre groupe, des frères qualifiés seront à même de diriger l’œuvre du Royaume. De même qu’un homme de ce monde doit réfléchir et prévoir s’il veut réussir, de même les surveillants doivent penser, réfléchir à tous les besoins et à toutes les activités du groupe.
14. Comment les proclamateurs regardent-ils les surveillants ?
14 Un surveillant dévoué est aimé et respecté par tous les proclamateurs. Tous l’aiment comme serviteur de Jéhovah et sont désireux de coopérer avec lui. Ils savent qu’ils peuvent aller lui soumettre leurs problèmes et qu’ils recevront l’aide et les conseils nécessaires. Ils reconnaissent que les désignations de serviteurs viennent de Jéhovah par son organisation théocratique et considèrent comme un privilège de coopérer avec les surveillants dont Dieu se sert. Si un surveillant néglige son service, ils savent que Jéhovah apportera en temps utile et à sa manière les changements nécessaires. Ils attendront qu’il prenne les mesures nécessaires par son organisation. Ils manifestent ainsi qu’ils ont pleinement confiance que Jéhovah dirige son organisation théocratique.
15, 16. Que se produit-il quand on envisage correctement le ministère ?
15 La paix et l’unité ne manqueront pas d’être consolidées si tous les proclamateurs et les serviteurs envisagent correctement leur ministère. Ils collaboreront étroitement, adorant Jéhovah dans un ordre sacré en proclamant dans tout leur territoire son nom glorieux et ses desseins. Les “ autres brebis ” seront ainsi trouvées, nourries et conduites sur le chemin de la vie. Il ne faudra pas longtemps pour que les nouveaux venus envisagent à leur tour leur position sous le point de vue de Jéhovah. Ils comprendront qu’ils ont été appelés des ténèbres de ce monde pour se livrer à la prédication. Et ils prêcheront en toute occasion, favorable ou non, en compagnie des autres proclamateurs qui envisagent correctement leur ministère.
16 Soyez certains que les pierres n’auront pas besoin de crier la gloire et la majesté de Jéhovah dans le territoire de n’importe quel groupe. Non, car les proclamateurs envisageant correctement le ministère continueront à prêcher cette bonne nouvelle du Royaume et à rassembler les autres brebis dans la société du Monde Nouveau jusqu’à ce que Jéhovah proclame la fin de l’œuvre de prédication.
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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1957 | 1er juillet
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Comment je poursuis le but de ma vie
Raconté par Alma E. Parson
MON enfance a été assombrie par la mort de ma mère et ensuite par celle de mes grands-parents, qui m’ont élevée. Afin de trouver une espérance de vie future heureuse, je cherchai consolation dans la Parole de Dieu. En lisant le récit inspiré relatant la vie, les enseignements, les miracles, la mort et la résurrection de Jésus-Christ, combien de fois ai-je désiré vivre dans ces temps merveilleux ! Jamais je n’aurais cru qu’un jour il me serait donné de poursuivre activement le but de ma vie et de vivre à une époque encore plus grandiose !
Nous étions à la fin de janvier 1918. À ce moment-là je suivais les cours d’une école supérieure ; mes études et mon instruction m’intéressaient beaucoup. J’avais décidé de devenir missionnaire et de me rendre à l’étranger, où j’apprendrais une autre langue. Dans le courant de ce mois j’entrai en contact avec les témoins de Jéhovah, connus alors sous le nom d’Étudiants de la Bible. J’étais en pension chez une dame dont la fille faisait partie d’eux. Certaines circonstances obligèrent celle-ci à venir habiter chez sa mère avec ses enfants. Elle me rendit souvent témoignage. J’étais fort impressionnée et, ce qui me frappa, c’est qu’elle vivait conformément à sa religion, chose que je n’avais encore constatée chez personne d’autre. J’étais sûre qu’elle possédait “ la vérité ”. Toutefois, je considérais que mon instruction avait plus d’importance et je poursuivis mes études.
Au début du printemps 1922 je commençai ma deuxième année au “ collège ” (école supérieure). Depuis quelques mois j’assistais aux réunions des Étudiants de la Bible. Mon association avec le peuple de Jéhovah et l’étude de sa Parole me firent comprendre que le moment était venu où je devais prendre une décision. Je désirais parfaire mon instruction, mais j’avais de moins en moins d’intérêt pour mes études. Seule l’espérance en le Royaume et en la vie éternelle remplissait mon esprit. Mon sort était en jeu et je devais en décider moi-même. Que fallait-il choisir ? En continuant mes études ne serais-je pas mieux équipée pour suivre une voie chrétienne ? Oui, peut-être dans ce vieux monde, mais me permettraient-elles de gagner la vie dans le monde nouveau de justice de Jéhovah ? J’examinai soigneusement la question. J’avais surtout le désir d’obtenir la vie et de me procurer l’équipement spirituel me permettant d’aider d’autres à l’obtenir aussi. Ma résolution était prise : Je me vouai à Jéhovah pour le servir.
Lorsque, l’été suivant, je me retrouvai dans la ferme, je consacrais chaque minute libre à l’étude de la Bible et des écrits bibliques. Le congrès de Cedar Point avait été annoncé. Mes amis étaient enchantés à la pensée de s’y rendre et moi de même. Mon père, par contre, s’y opposa, mais je tins bon. À l’occasion de ce congrès je symbolisai par le baptême le don de ma personne à Dieu pour faire sa volonté. La joie que j’éprouvai lors de mon premier congrès ne saurait être exprimée avec des paroles. Il en allait de
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