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  • La responsabilité chrétienne envers autrui
    La Tour de Garde 1957 | 15 août
    • qui caractérise le vrai missionnaire ? Peut-être n’avez-​vous pas subi de telles choses, mais nombre de vos frères par le monde sont passés par de telles épreuves. Les missionnaires ayant passé par l’école biblique de Galaad ont pour but la prédication même dans les pays lointains et dans des conditions nouvelles et primitives. De nombreux serviteurs de circuit et de district accomplissent leur œuvre au milieu des dangers. Ils ont exposé maintes fois leur santé dans les pays absolument sans hygiène ; ils ont subi les atteintes des maladies tropicales et certains ont perdu la vie. D’autres ont connu les émeutes et la violence et ont été expulsés de certaines contrées à cause de la guerre. Ils ont passé des nuits de veille ; ils ont dû se nourrir comme ils pouvaient, sans eau potable, et ont contracté des indispositions d’estomac comme Timothée. Ils ont dormi dans les cases de la jungle et ont été dévorés par les moustiques propagateurs de fièvre. Certains ont été arrêtés et déportés par suite de l’opposition à leur ministère. D’autres persévèrent dans le climat arctique, portant la vérité aux hommes épars dans le grand Nord, sans se retirer à cause du froid et des dangers. Et même jusqu’à ce jour beaucoup souffrent des suites de leurs années passées dans le service missionnaire mais ils ne se plaignent pas et ne songent pas à renoncer, pas plus que Paul et Timothée. Ils ont sur eux le même esprit de Jéhovah et la même considération des besoins d’autrui ; aussi reçoivent-​ils les mêmes abondantes bénédictions divines. De tels ouvriers missionnaires méritent l’encouragement de leurs frères, qui peut venir sous forme de lettres envoyées par les chrétiens des pays qu’ils ont quittés. Les missionnaires sont occupés et n’ont pas toujours le temps de répondre, mais des lettres contenant quelques mots inspirateurs de joie et quelques faits de prédication seront toujours appréciées et on peut écrire cela par amour, sans attendre de réponse. Les missionnaires ont appris que la joie de donner est plus grande que celle de recevoir et quiconque les encourage éprouvera la même joie. — Phil. 2:17 ; 4:10-16 ; Actes 20:34, 35 ; I Cor. 16:10, 11 ; Héb. 13:12.

      LOYAUX ET SANS HONTE

      18. Pourquoi le vrai chrétien participe-​t-​il aux souffrances et aux outrages ?

      18 Dans ces derniers jours du monde de Satan, de nombreux outrages retombent sur ceux qui sont actifs dans le ministère de la prédication. Cela fait partie de notre ministère, comme il en fut pour Paul qui s’exclama : “ C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est en Jésus-Christ (...) si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui. ” Il nous faut également être disposés à souffrir dans l’intérêt des autres. Nombre de nos frères sont incarcérés à cause de leur intégrité, ainsi que l’était l’apôtre Paul quand il rédigea la seconde épître à Timothée. C’est un grand honneur d’être associé à des frères fidèles qui défendent les principes de la Parole de Dieu et la justice, en dépit des outrages que leur font subir les persécuteurs communistes et religieux. Satan aimerait nous décourager dans le ministère et nous faire éviter les outrages attachés au fait d’être associés aux frères persécutés. Mais nous n’allons pas tomber dans ce piège. “ Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. N’aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier. Mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu. ” Nous n’avons pas honte de notre qualité de témoins de Jéhovah en temps de persécution et nous ne fuyons pas la société de nos frères par crainte des outrages. Ce qui importe, c’est notre position devant Jéhovah et non devant les hommes. S’il nous faut aller en prison à cause de notre foi, nous poursuivrons notre prédication parmi les détenus. Après notre libération, nous reprendrons notre service parmi nos frères, à l’instar de Timothée. Nous sommes fiers d’être associés aux persécutés : à Jésus-Christ, à l’apôtre Paul et aux milliers de nos frères emprisonnés en ces derniers jours de ce monde. Nous aussi nous devons garder notre christianisme et notre ministère ainsi que la détermination de persévérer dans les outrages et dans les détentions, cela grâce à Jéhovah. — II Tim. 2:10, 12 ; 1:7, 8, 12, 16 ; Héb. 13:23.

      19. Comment l’exemple de Paul nous guide-​t-​il en des temps de persécution ?

      19 Nous garderons tout notre courage, même si quelques-uns abandonnent le ministère sous le feu de la persécution. Nous persévérerons. Paul dit à Timothée que certains “ se sont détournés de la vérité ”. “ Tous ceux qui sont en Asie m’ont abandonné. ” Paul savait ce que c’était de souffrir de la part des faux frères, mais cela n’ébranla ni sa foi ni sa confiance en Jéhovah. Il ne se ralentit pas un instant dans son service. Dans la prison de Rome il avait assez de motifs d’abattement en voyant que nombre de ceux qui s’étaient associés à lui en des temps meilleurs renonçaient à la foi. Il savait qu’il avait toujours à ses côtés un véritable ami : “ Tous m’ont abandonné. Que cela ne leur soit point imputé ! C’est le Seigneur qui m’a assisté et qui m’a fortifié, afin que la prédication fût accomplie par moi et que tous les païens (nations, NW) l’entendissent. ” Même si certains répudient la foi, la grande œuvre de prédication s’accomplit. Paul avait Timothée, Onésiphore, Prisca, Aquila, Luc, Tite, Crescens et beaucoup d’autres qui étaient unis avec lui dans le service et cela lui était un sujet de joie. Nous aussi nous sommes réjouis de voir tant de milliers de personnes venir grossir les rangs de la société du Monde Nouveau. Si quelques-uns se sont révélés être des faux frères et des traîtres, comme cela fut le cas en Tchécoslovaquie, en Pologne et en Russie, les nombreux autres sont restés fidèles. Et en ces pays, même si l’œuvre est interrompue pour longtemps ou momentanément, les fidèles ministres ne renient pas leurs vœux d’offrande et continuent la prédication de la bonne nouvelle jusqu’à ce qu’il leur soit possible de réorganiser leurs réunions et de reprendre leurs communications avec les autres membres de la société du Monde Nouveau. Il est de notre devoir de poursuivre cette activité en nous rappelant que, malgré la petite période d’interruption dans la prédication après la mort de Jésus, le saint esprit montra la voie à la Pentecôte et il opère également en ce sens à notre époque. Nous sommes réjouis et rendons grâces à Jéhovah de nous avoir donné tant de compagnons heureux et loyaux dans le ministère. — II Tim. 2:18 ; 1:15 ; 4:11, 16, 17, 19, 20.

      20. Comment tout ce qui nous est rapporté au sujet de Paul et de Timothée concernant leurs responsabilités ministérielles nous est-​il une aide ?

      20 Tout ce qui nous est rapporté au sujet de Paul et de Timothée concernant leurs responsabilités ministérielles et le service qu’ils ont rendu à autrui, tout cela devrait nous donner une appréciation encore plus vive du ministère. C’est un trésor précieux. Nous gardons ce dépôt dans le monde entier en présence de notre Dieu comme un groupe de serviteurs voués à son service. L’offrande que nous avons faite est réelle et durable. Nous devons être disposés à faire tout ce qu’exige la garde de notre dépôt, à l’exemple de Paul et de Timothée. Attachez le plus grand prix à chaque occasion de service. Jéhovah s’attend que nous fassions quelque chose à propos du trésor qu’il nous a confié. — II Cor. 4:5-7.

      21. Quelles responsabilités apporte à chaque serviteur voué l’extension de la société du Monde Nouveau ?

      21 Sous le Roi Jésus-Christ chacun de nous a reçu une responsabilité. Nous avons des rapports étroits avec le Christ et Dieu à titre d’intendants des biens de Jéhovah. Il nous est demandé de faire fructifier ce qui nous a été confié. Alors de nouveaux privilèges et des responsabilités nouvelles seront ajoutés et acceptés avec joie. Nous faisons partie de l’immense organisation des chanteurs de louanges à Jéhovah, la société du Monde Nouveau. Cette société prend une extension très rapide. Venant de tous les pays et de toutes les classes de la société humaine, quatre mille nouveaux chanteurs se manifestent chaque mois. Ils ont besoin de l’aide de quelqu’un de maturité plus grande. Que ferons-​nous ? Sommes-​nous équipés pour les aider de nos conseils ? Les servons-​nous, en faisant taire nos propres intérêts ? Donnons-​nous notre plein appui à la société du Monde Nouveau et sommes-​nous un excellent exemple pour les nouveaux frères et sœurs ? Plus que jamais il y a un grand besoin de frères et de sœurs de maturité, capables de prendre la direction dans le ministère et d’aider autrui à pratiquer la pure adoration. Les “ autres brebis ” affluent comme des nuées de colombes. Qui va les aider ? Il n’y a qu’une seule réponse : Nous les aiderons et cela sous la direction du Roi. L’œuvre à accomplir est grande et le dépôt nous en a été confié. Montrons-​nous de dignes intendants. Nos actions parleront. “ Qu’on nous regarde comme subordonnés au Christ et comme des intendants des saints secrets de Dieu (...) ce qu’on demande des intendants, c’est que chacun soit fidèle. ” — Luc 19:13, 25, 26 ; I Cor. 4:1, 2, NW ; Col. 1:24-29.

      22. Quel est le meilleur moyen de montrer que nous apprécions le dépôt que Jéhovah nous a confié ?

      22 Nous ne méritons pas ce que Jéhovah nous a donné. Il y a tant de choses pour lesquelles il faut humblement lui rendre grâces. “ (Il) nous a sauvés (...) non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels. ” Montrons-​nous toujours pleins de gratitude pour la bonté non méritée manifestée à notre égard et pour le merveilleux dépôt qui nous a été confié. Montrons notre appréciation pour l’honneur que Jéhovah nous fait en nous attribuant le ministère. C’est le moment non pas de nous complaire en nous-​mêmes mais d’être actifs dans le ministère. Non par contrainte mais volontairement, pour des motifs d’amour, acceptez les responsabilités et fuyez toutes les choses qui n’édifient pas. “ Tout est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui. ” — II Tim. 1:9 ; I Pi. 5:2, 3 ; I Cor. 10:23, 24.

  • Le Christ mourut-il sur une croix ?
    La Tour de Garde 1957 | 15 août
    • Le Christ mourut-​il sur une croix ?

      Longtemps, la croix de forme traditionnelle a été acceptée par beaucoup comme le symbole de la religion chrétienne. Est-​ce là ce que la Bible et les faits historiques indiquent ?

      DEUX jeunes gens, âgés de dix-sept ans, se jetèrent dans l’East River à New-​York, au plus fort de l’hiver. Des fervents de la culture physique ? Non. Des fous, momentanément ? Non. Ils le faisaient pour montrer leur vénération de la croix. Un prêtre orthodoxe avait jeté un crucifix à plus de trente mètres dans le fleuve et ces jeunes gens essayaient de le retrouver, jouant leur rôle dans un rite religieux. — New York Times, 23 janvier 1956.

      En 1956, après quinze années d’un travail opiniâtre, un sanctuaire de plus de deux cents mètres de long fut achevé pour servir de tombeau fabuleux pour Franco et d’autres chefs du parti phalangiste espagnol. Il est orné d’une croix de granit de plus de cent cinquante mètres de haut, visible de Madrid, à cinquante kilomètres environ.

      Il y a deux ans, les associations féminines des États-Unis se mirent à recueillir des millions de dollars pour édifier la plus grande croix du monde, au sommet de la montagne Bald Knob dans l’Illinois méridional.

      Des faits divers tels que ceux-là montrent en quelle haute estime on tient la croix dans la chrétienté.

      La croix est un “ gibet formé le plus souvent de deux pièces de bois placées en travers l’une sur l’autre, où l’on attachait les condamnés à mort ”. (Larousse du XXe siècle.) Dans la Bible, le mot grec rendu ordinairement par croix est stauros. Son équivalent latin est crux. Le stauros ou crux sur lequel le Christ mourut était-​il une croix ayant la forme traditionnelle ?

      Oui, affirment les porte-parole de la chrétienté, tels que les Signs of the Times du 23 octobre 1956. Cette revue déclare d’un ton positif que le stauros sur lequel le Christ mourut était une telle croix. Pour appuyer cette assertion, il cite plusieurs autorités, profanes et religieuses. Mais quels sont les faits ?

      Les faits sont que les autorités ne s’accordent pas à reconnaître qu’il n’existe “ aucun doute ” sur la nature du stauros sur lequel le Christ mourut et qu’elles ne sont pas du même avis pour affirmer que ce fut la croix ayant la forme traditionnelle. The Encyclopædia Britannica, éditions de 1907 et 1942, sous le terme “ croix ”, déclare que le Christ, “ ainsi qu’on le croit généralement ”, est mort sur une telle croix, que c’est tout au plus “ par tradition universelle ” seulement que cette affirmation repose.

      Quant aux autorités religieuses, l’une d’elles déclare : “ Les récits relatifs à la manière de crucifier étant si peu explicites, tout degré de certitude est impossible⁠1. ” Et une autre affirme qu’“ on ne trouve pas de données précises dans le Nouveau Testament concernant la nature de la croix sur laquelle Jésus mourut. Ce sont seulement les écrivains de l’église après Justin le Martyr qui indiquent la croix mixte à quatre bras comme instrument de torture du Christ⁠2 ”.

      Et, concernant les termes stauros et crux, on nous dit que “ stauros signifie, au sens propre, simplement un poteau ”. “ Dans un ouvrage de Tite-Live même (historien romain vivant peu de temps avant le ministère du Christ), crux signifie un simple poteau. ” “ Les Hébreux n’ont pas de mot plus précis pour croix que “ bois ”⁠3. ”

      POURQUOI CE NE FUT PAS UNE CROIX TRADITIONNELLE

      Eu égard à ce qui précède, on ne peut honnêtement affirmer que le Christ fût sans aucun doute cloué sur la croix de forme traditionnelle. Il est d’un remarquable intérêt de noter que ce sont précisément les autorités qui inclinent pour l’opinion que le Christ fut cloué sur une telle croix qui admettent le doute. Mais ceux qui soutiennent que le Christ mourut sur un simple poteau ou perche ne sont pas dans le doute. L’un d’eux déclare : “ Jésus mourut sur un simple poteau. Cette manière de voir est appuyée par : a) l’usage, habituel en ce temps-​là, de ce moyen d’exécution dans l’Orient ; b) indirectement, le récit lui-​même des souffrances de Jésus et c) de nombreuses expressions des premiers pères de l’église. ” — The Cross and Crucifixion, Hermann Fulda.

      Que le Christ ne mourut pas sur la croix de forme traditionnelle est encore indiqué par le témoignage des catacombes. Ainsi, Dean Burgon, dans ses Lettres de Rome (angl.), écrivit : “ Je doute qu’une croix se trouve sur un quelconque monument chrétien des quatre premiers siècles. ” Mons Perret, qui passa quatorze années à faire des recherches

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